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L’ambiance se veut presque potache. Indéniablement, le plaisir de se retrouver transpire à chaque contact. Et du chef d’entreprise, il y en a à foison au centimètre carré ! Il est vrai que l’espace d’accueil de la Maison de la Mutualité à Paris dispose de solides atouts pour accueillir une telle manifestation. La rencontre de la fine fleur des industriels de France (celles et ceux qui sont inféodés à l’UIMM) et les cadors de la politique hexagonale, en prise directe pour disputer une joute électorale se nommant la présidentielle…

 

PARIS: Sur un plan intellectuel, l’initiative a du bon. Idem au niveau de la communication car l’exercice est suivi par plus d’un millier de personnes. Et pas n’importe lesquelles. Celles qui occupent des rôles stratégiques et d’influence aux manettes du développement économique et sociétal de l’Hexagone, à savoir les patrons. A l’estampille de la seule filière industrielle car il s’agira bien dans les propos qui suivront de débattre autour de l’un des thèmes de campagne fort de cette présidentielle : le renouveau de l’industrialisation.

Une antienne qui au fil de l’eau s’est imposée comme un leitmotiv inéluctable à accommoder à toutes les sauces. Après celles vécues pendant la crise sanitaire où la dépendance industrielle de la France envers les pays asiatiques s’est muée en une véritable plaie béante et douloureuse, traduisant notre incapacité à faire montre de réactivité et d’efficience pour s’équiper de masques et de produits de protection dans les meilleurs délais.

Avec celles que nous vivons désormais depuis un peu plus de trois semaines, du fait de ce conflit inattendu (mais prévisible par les Américains) en Europe, opposant les deux voisins et néanmoins pays frères aux mêmes origines que sont la Russie et l’Ukraine.

Forcément, face à ce millier de personnes à qui on ne l’a fait pas côté tactique industrielle, cela ne devait pas être si aisé de pouvoir dérouler son programme électoral, spécifique à une thématique ô combien fondamentale par les temps qui courent.

 

Industrialisation rime avec formation, fiscalité et emplois…

 

Pourtant, l’équation est tellement simple. Qui dit industrialisation, en effet, suppose dans la foulée de la formation, avec à la clé les nécessaires emplois qualifiés dont ont besoin de manière viscérale les capitaines d’industrie hexagonale, notre indépendance productiviste face aux pays émergents de la mondialisation qui faussent la donne en cassant les coûts de production, une fiscalité adaptée aux réels attentes des entrepreneurs, et in fine une souveraineté énergétique en vue de ne pas subir la poussée de fièvre inflationniste (et surtout très spéculative) assurée par une poignée de profiteurs sans morale aucune ni respect d’autrui.

Voilà sur quoi l’enjeu de cette rencontre passionnante reposait entre les professionnels de la politique, possédant des velléités d’endosser la vêture présidentielle au soir du 24 avril, et des chefs d’entreprise soucieux de repartir avec du concret dans leur escarcelle.     

Certes, on pourra regretter l’absence de plusieurs candidats à ce grand oral, digne d’un concours d’éloquence, minuté, et formaté par les organisateurs de l’UIMM, l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie. Un sérieux poids lourd dans le giron de l’entrepreneuriat français. Excusez du peu mais le président de l’entité syndicale n’est autre que le président de DASSAULT Industries, Eric TRAPPIER !     

Gravitent à ses côtés quelques noms célèbres flirtant avec les indices boursiers du CAC 40 !

 

 

Une brochette réduite à quatre candidats seulement…

 

Mais, revenons à nos postulants. Sommet européen oblige sous les ors de Versailles, le président-candidat Emmanuel MACRON, initialement prévu pour prendre part à cet échange avec les milieux économiques (il adore en règle générale ce type d’exercice oratoire) ne sera pas là. On sent une pointe de déception manifeste parmi l’assistance lorsque la « madame loyale » de la cérémonie, journaliste sur les antennes de Canal +, déroule le contenu de ce copieux menu, à avaler en quantité abondante sur la journée, et fait part de cette nouvelle de dernière minute. Pas même une petite vidéo, histoire de nous mettre l’eau à la bouche sur les intentions élyséennes ?

Pas de Jean-Luc MELENCHON, non plus ! Dommage : il aurait été passionnant de suivre les échanges par questions interposées entre le tribun volubile qui n’a pas sa langue dans la poche et les représentants de ce monde économique, à l’origine de tous les maux de la société selon sa perception des choses. Yves JADOT ne dévoilera pas non plus ses positions contradictoires sur sa vision de l’économie industrielle et écologiste.

A contrario, Marine LE PEN (RN), Anne HIDALGO (PS) et Valérie PECRESSE (LR) donneront le change à ce public impatient, se succédant l’une après l’autre au pupitre de cette scène immense. A l’instar du candidat souverainiste de Reconquête, Eric ZEMMOUR, électron libre de la pensée politique du moment.

Galanterie oblige du fait d’une parité excédentaire en faveur de la gent féminine (!), c’est ce dernier qui ouvrira donc le bal. Sous les yeux scrutateurs de milliers de têtes pensantes qui n’en manqueront pas une miette !

 

 

 

Se passer de la main d’œuvre étrangère : le credo du candidat ZEMMOUR !

 

Bille en tête, l’ancien éditorialiste mais toujours polémiste démarre au quart de tour sur la main d’œuvre issue de l’immigration ! Un des participants, composant le petit groupe UIMM de l’Yonne, glisse fort à propos de manière ironique : « Ca y est, c’est parti : on en a pour quarante minutes de cette litanie ! ».

Pointant de l’index les impôts de production et les effets de seuil qui ne permettent pas aux PME de croître, Eric ZEMMOUR égrène différentes propositions utiles lui permettant de démontrer que la chose économique ne lui est pas aussi étrangère que l’on veut bien lui prêter. Si la priorité nationale s’apparente à une évidence dans les commandes publiques,  le candidat souverainiste fustige les frais de successions et surtout les inégalités dès qu’il évoque la concurrence internationale. Quant à l’immigration et ses multiples travers (le credo du personnage), elles auront été longtemps explicitées durant cette intervention.

 

 

Anne HIDALGO :  une odyssée de l'économie en quatre actes…

 

Que dire de la prestation à contre-courant de la maire de Paris, la socialiste Anne HIDALGO ? Une candidate qui a suscité bon nombre de sourires moqueurs de la part du public, affirmant au passage qu’elle avait pu relier la Défense à la Maison de la Mutualité en moins de vingt minutes, montre en main. Un exploit en matière de locomotion qui a su faire germer le doute quant à la véracité de ces propos aux heures sombres de nombreux bouchons et autres embouteillages dont les Parisiens sont coutumiers !

Puis, revenant au sujet du jour, la candidate du PS a décliné la présentation de son « odyssée » qu’elle souhaite appliquer à l’économie française. Une odyssée segmentée en quatre actes : la santé, les énergies renouvelables, la mobilité et le numérique. Elle s’appesantira passablement sur la formation et la promotion de l’individu à travers l’égalité salariale entre femmes et hommes. A compétences identiques, il va de soi. Avec l’obligation pour les entreprises de s’y soumettre, et d’obtenir des bons points à l’appui pour les meilleures d’entre elles et surtout des sanctions économiques pour celles qui refuseraient de le faire !

Des pistes de réflexion qui n’ont guère convaincu l’assistance peu encline à devoir subir d’autres griefs économiques au vu de la conjoncture…

 

 

Marine LE PEN : " La France doit rester maître de ses moyens industriels"…

 

Souriante, très à l’aise, ne lisant pas ses notes, l’égérie du Rassemblement National Marine LE PEN s’est entretenue ensuite avec ce « jury » spécifique du grand oral de l’industrie. « Les pays en possession de leurs moyens industriels restent maîtres de leurs orientations ! ». Le ton est donné pour l’oratrice qui avait échoué en 2017 à accéder à la présidence. La faute à un débat télévisé pour le moins curieux si ce n’est catastrophique.

Lors de cette prise de parole, la cheffe de file du mouvement bleu marine parle de nucléaire comme de l’automobile, surfant sur le coût des énergies et le besoin de s’engouffrer vers l’hydrogène. Favorable à la nationalisation des autoroutes, l’oratrice rappelle que réindustrialiser la France représente un enjeu d’aménagement du territoire essentiel à notre pérennité. La boucle est bouclée et aux dires de plusieurs rangées de spectateurs interrogés, le dossier est maîtrisé.

 

 

Oui à l’innovation et la simplification administrative pour Valérie PECRESSE…

 

Reste pour clore ce concours d’éloquence un peu spécial le passage de Valérie PECRESSE, leader des Républicains. La présidente de l’Ile-de-France semble être à l’aise à la tribune, après sa déconvenue orale du Zénith. L’industrie, elle connaît en parfaite technicienne et en visiteuse d’entreprises qui pullulent sur son territoire de prédilection. Et paradoxalement, c’est vers la revitalisation des territoires ruraux qu’elle intensifiera ses propositions !

Dénonçant au passage l’application du « zéro artificialisation nette ». Entre innovation et recherche, entre souplesse et simplification administrative, la représentante de la droite et du centre droit veut remettre le pays en ordre de bataille, n’oubliant pas l’emploi et la formation qui vont de pair. Un message fort à destination de son électorat potentiel, les chefs d’entreprise.

Au-delà des quatre interventions, une chose est sûre en qualité de dénominateur commun aux propositions faites ce jour-là à Paris : réindustrialiser la France s’inscrit parmi les priorités régaliennes de ces candidats.

Mais, après les paroles qui ont été prononcées, il est clair que la sphère entrepreneuriale dans son ensemble (et bien au-delà de l’UIMM) attend maintenant une véritable concrétisation de ces idées sous la forme d’actes clairement réalisés. Autant dire que le temps des promesses futiles est révolu !

 

Thierry BRET

 


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Prometteur Louis BARILLET ! Elève de la section BTS Cuisine au lycée Vauban à Auxerre, ce jeune homme, stagiaire au Rive Gauche de Joigny, vient de décrocher cette semaine une très belle troisième place lors du onzième concours national Olivier ROELLINGER, ex-établissement trois étoiles à Cancale. « L’Aile ou la Cuisse » est heureuse de le féliciter !

 

JOIGNY : Malgré la présence de candidats d’autres pays, Louis BARILLET a tiré son arête du jeu, peut-on dire, en travaillant la truite bio de la pisciculture de Crisenon.  

Bien entraîné par une belle équipe de professionnels (Jérôme JOUBERT et son professeur de cuisine François HENNARD notamment), ce jeune cuisinier a su séduire un exigeant jury avec ses deux plats : le dos de truite, pomelo, réglisse et dulse (une algue), puis le tartare de truite aux algues et aux agrumes, huile de coriandre.

De retour dans l’Yonne, sans iode ni embrun, Louis a gagné en terre bretonne une belle médaille.

 

Gauthier PAJONA

 


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L’information est tombée en fin d’après-midi. Confirmant ainsi le compte rendu du Conseil des ministres de ce mercredi 16 mars. Sur proposition du ministre de l’Intérieur Gérald DARMANIN, Pascal JAN, professeur des universités, recteur de l’académie de Martinique, a été nommé préfet de l’Yonne. Son prédécesseur, Henri PREVOST, poursuivra sa mission préfectorale dans la Marne, en terre champenoise…

 

AUXERRE : Cela se subodorait dans les alcôves depuis un certain temps. Le départ du préfet de l’Yonne, Henri PREVOST, en poste dans la capitale de l’Yonne depuis janvier 2020, était fort probable avant la fin du second semestre. Une fois, les échéances électorales passées. Visiblement, les choses se sont accélérées.

La désignation de son successeur, l’ancien recteur d’académie de Martinique et professeur des universités, Pascal JAN, a été rendue officielle dans l’Yonne auprès des instances institutionnelles, une fois la publication du compte rendu du Conseil des ministres de ce jour, tenu à Matignon.

On peut lire précisément dans ce rapport que les membres du gouvernement ont adopté une série de mesures individuelles, se rapportant plus spécifiquement à la Bourgogne Franche-Comté.

En premier lieu, la nomination de Pascal JAN à la tête du corps préfectoral de l’Yonne en remplacement du préfet Henri PREVOST en partance dans le département de la Marne où il occupera une fonction similaire.

 

 

A 54 ans, Pascal JAN est titulaire d’un doctorat et de l’agrégation en droit public. Il a été attaché temporaire d’enseignement et recherche à l’université de Tours (1995/1997), puis maître de conférence à l’université de Bordeaux IV (1998/2000) avant d’être nommé professeur agrégé à l’université de Bretagne occidentale (2000/2003). Nommé en 2003 professeur à l’institut d’études politiques de Bordeaux où il enseigna le droit constitutionnel, les libertés et droits fondamentaux ainsi que les finances publiques, il y fut directeur du Centre de préparation au concours de l’Ecole nationale d’Administration (ENA) de 2004 et 2013. Depuis février 2018, Pascal JAN exerce en qualité de recteur de la région académique de la Martinique. C’est son premier poste de préfet.

Précisons parmi les autres nominations du jour que Nathalie ALBERT-MORETTI, professeure des universités, est nommée rectrice de la région académique de Bourgogne Franche-Comté et rectrice de l’académie de Besançon ; Pierre N’GAHANE, préfet de la Marne, accède au poste de recteur de l’académie de Dijon.

 

Thierry BRET

 

 


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Président d’honneur du Club Ferguson France, l’artiste s’est accordé un petit moment de détente ce samedi après-midi avant de monter sur la scène d’AUXERREXPO pour son récital. Passionné par ces mythiques engins agricoles, des tracteurs de première génération dont le fameux « Petit Gris », il a partagé le verre de l’amitié aux côtés de Jean-Baptiste TREHOREL et de quelques amis férus de mécanique, sur le parvis du parc des expositions.  

 

AUXERRE : Parler de « Petit gris » en Bourgogne est de la pure logique. Au pays de la gastronomie et des traditionnels escargots qui ont fait saliver tant d’épicuriens fréquentant les tables régionales, c’est presque une lapalissade. Sauf que là, dans les discussions du jour entre l’interprète de l’indémodable « Céline » et la poignée d’amis icaunais venus saluer l’artiste sur le parvis du parc des expositions, c’est bel et bien de mécanique agricole dont il a été question !

Affable, affichant une excellente forme, le chanteur a retrouvé un public de connaisseurs en matière de « Ferguson TE 20 », le fameux modèle qui a envahi les espaces agricoles de l’Hexagone au sortir de la Seconde Guerre mondiale grâce au Plan Marshall. D’ailleurs, Hugues AUFRAY en possède plusieurs exemplaires.

Nommé président d’honneur du Club Ferguson France, l’admirateur de Bob DYLAN a pu admirer deux jolis spécimens de tracteurs, exposés devant l’entrée du parc auxerrois. Des engins placés là non pas du fait du hasard, naturellement !

Touché par cette délicate attention, l’artiste a pris le temps de déguster un petit verre de blanc du terroir régional (ce qui ne manque pas par ailleurs !), et prendre la pose avec ses amis du jour. Depuis 2014, Hugues AUFRAY est le président d’honneur de cette structure associative dont il est membre depuis fort longtemps. Celle-ci compte aujourd’hui 580 adhérents répartis aux quatre coins du pays.

Jean-Baptiste TREHOREL, l’un des administrateurs dans l’Yonne, a pour objectif de la développer au fil de ces prochains mois. Le 14 mai, au gîte « Ferme du Bois de la Dame » se déroulera la 19ème assemblée générale nationale du club à FESTIGNY dans l’Yonne. Une manifestation que sans doute d’ores et déjà Hugues AUFRAY a pu biffer sur son agenda…

 

Thierry BRET

 


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Face à un parterre de chefs d’entreprise industriels dont ceux issus de la filière automobile réunis sous l’égide de l’UIMM à Paris, la candidate du Rassemblement National s’est montrée très catégorique quant aux directives actuelles, devant rendre obsolète les véhicules à motorisation thermique d’ici 2030.

 

PARIS : Parmi le florilège de questions qui lui a été posée lors de sa rencontre publique avec les entrepreneurs de la filière industrielle hexagonale le 09 mars dernier à la Mutualité sous l’égide de l’UIMM, Marine LE PEN a dû réagir à une intervention concernant le devenir du secteur automobile. Une activité économique qui est particulièrement affectée en cette période trouble par la crise sanitaire et le ralentissement des marchés.

 

Un tout électrique imposé sans concertation auprès des acteurs de la filière…

 

L’un des nombreux spectateurs, de facto chef d’entreprise et inféodé à l’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie, devait prendre la parole pour l’inciter à donner son avis sur ce thème par rapport à son plan d’action mis en exergue dans son programme de campagne. Une interrogation servant à concilier, d’une part, l’ambition politique de la candidate à la présidentielle, tout en tenant compte des réalités conjoncturelles, inhérentes à l’économie, la technologie et les perspectives sociales.

« Je ne suis pas une idéologue mais une pragmatique, furent dans l’instantanéité de la réponse les premiers éléments de langage de l’oratrice.

Critiquant la prise de décisions initiales de la gouvernance (le tout électrique à horizon 2030) sans qu’il n’y ait eu la moindre concertation avec les professionnels de la filière, Marine LE PEN a déclaré tout de go qu’en cas de succès à la présidentielle elle reviendrait sur l’interdiction des véhicules thermiques. Une contrainte, selon elle, qu’elle a par ailleurs qualifiée de très brutale, mettant à mal au plan économique et sur le domaine de l’emploi depuis l’ensemble de la filière automobile et ses sous-traitants.

 

 

Des délais qui sont objectivement intenables…

 

« C’est une méthode détestable de prise de décision, ajouta l’intervenante face au millier d’entrepreneurs présents dans la salle.

Un mot, détestable, qu’elle martèlera à maintes reprises, insistant de fait sur le péril qui a été occasionné auprès de toute la filière par la suite.

« La culture du tout électrique, je m’en méfie, devait-elle souligner, on peut l’avoir mais on est pas obligé de l’imposer avec des délais qui sont objectivement intenables… ».

Puis, se référant au passé, Marine LE PEN a expliqué qu’elle avait déjà vécu cela avec le diesel, encensé de prime abord par les pouvoirs publics puis voué aux gémonies de la consommation. Observant que les mesures imposées actuellement aux Français en matière de réglementation thermique ainsi qu’aux filières industrielles n’étaient pas tenables durablement, la cheffe de file du mouvement souverainiste  affirma que cela était le fruit d’une idéologie destructrice.

« Donc, poursuivit-elle, je m’oppose fondamentalement à cela ! ».

 

 

Un soutien à la recherche massive autour de l’hydrogène…

 

A contrario, Marine LE PEN croit beaucoup aux vertus de l’hydrogène.

« On doit investir massivement dans la recherche liée à l’hydrogène, devait-elle expliquer, je pense qu’il faut avoir de tout en matière de moyens énergétiques pour avancer… ».

Se voulant rassurante auprès des entrepreneurs de la filière industrielle, celle qui est créditée de 17 % d’intentions de vote au premier tour de l’élection le 10 avril, a conclu son intervention en précisant qu’une fois élue, elle reviendrait sur l’interdiction très brutale du thermique, imposée à la filière automobile.

 

Thierry BRET

 

 


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