Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Qu’il s’agisse de la guerre en Ukraine ou de la pandémie, les profiteurs spéculent toujours sur le dos des plus pauvres. Le libéralisme atteint ses limites quand le droit à manger des plus humbles est concerné. La spéculation fait partie de notre système économique. Le problème, c’est que l’on peut difficilement classer les « méchants » parmi les spéculateurs et les « gentils »,  au sein de ceux qui investissent légitimement sur les marchés en bons gestionnaires…

 

TRIBUNE : Pour qu’un marché existe, il faut qu’il soit liquide, et la liquidité est bien assurée par les spéculateurs ! Alors ? Une nuance réside sans doute dans l’intention. L’intention de profiter encore plus de la détresse des uns pour augmenter la richesse des autres.

L’envolée des cours des sociétés qui fabriquent des armes semble cohérente avec la réalité de la guerre en Ukraine. Par contre, on s’attendait à plus d’engouement pour les sociétés pétrolières. On peut juste leur reprocher d’appliquer en temps réel la croissance du prix du baril sur le prix à la pompe alors qu’il faut attendre un peu plus longtemps lorsque les cours du Brent baissent. Mais, le plus surprenant se passe sur le marché des céréales.

 

De la culture du blé au métier de « céréale killer » !

  

Sur les marchés à terme du blé, on est passé de 240 euros la tonne à presque 400 euros ! Les bourses de matières premières, comme Chicago pour citer la plus importante, font la pluie et le beau temps sur le prix des dites matières. La crise ukrainienne fait peser une lourde menace sur les prix du blé donc sur ceux du pain, des pâtes et autres dérivés de cette céréale vitale pour la planète. La Russie et l’Ukraine sont largement exportatrices de blé. La guerre va raréfier les exportations, avec moins d’offres, les prix vont naturellement augmenter.

La spéculation concerne les investisseurs sur les marchés des matières premières. Prenons un exemple : j’achète en février 2022, 1 000 contrats de blé à 240 euros la tonne échéance mai 2022. Le contrat vaut 400 euros. Je suis certain de gagner 376 X 1 000= 376 000 euros. Les prix à terme s’imposent au marché. A moi de calculer la différence entre l’achat en temps réel et la vente spéculative à terme. Si je pense que la guerre va s’arrêter et que les cours du blé vont chuter, je suis vendeur à terme de 1 000 contrats à 400 euros et en mai, si le temps réel fait que le blé vaut 100 euros la tonne, j’encaisse la différence, soit 300 euros par tonne. La spéculation à la baisse est risquée car je devrais nécessairement acheter à terme et ce, quel que soit le cours. 

 

 

Plus il y a d’acheteur, plus la valeur monte. Inversement, plus nombreux sont les vendeurs, plus cela fait baisser le cours. Tout principe de spéculation repose donc sur l’anticipation d’une rupture dans l’équilibre de l’offre et de la demande, qui ferait varier la cotation dans un sens ou dans l’autre. La spéculation à la hausse est le cas le plus simple, et le premier auquel on pense. Il consiste à acheter des valeurs avant qu’elles ne montent et de les revendre ensuite pour réaliser une plus-value :

  1. Achat de blés à un cours « faible »
  2. Montée du cours sur ces titres
  3. Revente du blé  avant la baisse

Le fait d’acheter des contrats (étape 1) déséquilibre le rapport entre l’offre et la demande en faveur des acheteurs et fait par conséquence monter le cours. Dans un premier temps, la prédiction est donc une prophétie auto-réalisatrice. Le fait même de spéculer à la hausse sur une valeur, entraîne mécaniquement sa hausse.

 

Une frontière ténue en moralité et immoralité…

 

Avec un effet pyramidal : les derniers à acheter avant que ça ne baisse perdent de l’argent ou gagnent beaucoup moins en achetant des titres survalorisés. La financiarisation des marchés de matières premières, démontre le principe même de la spéculation : je n’ai pas besoin d’être producteur pour interagir sur lesdits marchés. Je peux vendre ce que je ne possède pas et les prix de la spéculation s’imposent aux petits producteurs. Les céréaliers sont aussi tentés de stocker dans des périodes de hausse des cours, donc de peser sur la raréfaction artificielle de l’offre et ainsi de réaliser de belles plus-values. La frontière entre immoralité et amoralité semble faible pour ceux qui sont avides de profits. L’Etat doit évidemment intervenir lorsque la concurrence est faussée par l’avidité des uns au détriment des plus démunis. C’est tout le principe capitaliste qu’il faut repenser : si l’égalité est impossible dans nos systèmes, l’équité doit nous permettre de retrouver les bases de l’humanisme. Le prix de l’essence à conduit à la révolte des Gilets jaunes, celui du pain à parfois amené des révolutions !

« Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le communisme ? C’est le contraire ». Henri JEANSON.

 

Jean-Paul ALLOU

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Annoncé par notre confrère, « Le Parisien » dans son édition du 22 mars, le déplacement du chef de file de « Reconquête ! » sur la Colline Eternelle le jeudi 07 avril n’est toujours pas confirmé par les instances officielles du mouvement souverainiste. Rien n’apparaît formellement au calendrier du candidat. Ce dernier a peut-être revu sa copie initiale ? L’opposition à sa venue est telle qu’elle a engendré l’ire des habitants…

 

VEZELAY: Une chose est concrète dans cette histoire : c’est la constitution d’un collectif fédérant près d’une centaine d’habitants opposés à la visite de l’ancien polémiste dans leur ville.

Déterminés à ne pas rester les bras croisés devant ce qu’ils considèrent comme « une offense faite à tout ce en quoi ils ont foi », les membres de ce collectif, sans appellation spécifique, invitent celles et ceux qui pensent comme eux à signer la pétition mise en ligne depuis plusieurs jours. Une pétition qui ne cesse de croître, côté signatures.  

Pourtant, à l’heure où se rédige cet article, aucun élément nouveau n’est venu corroborer l’information lâchée sous la forme de supputations par le quotidien « Le Parisien » le 22 mars.

Rappelons les faits : il était écrit dans les colonnes du média que le trublion de la présidentielle « envisageait d’achever sa campagne électorale par une venue à Vézelay le jeudi 07 avril ».

 

 

Une visite en forme de symbole, on l’aura compris avec l’ascension à pied vers la basilique Marie-Madeleine, haut lieu de l’art roman, et départ de pèlerinages pour les férus de spiritualité. L

Le patronyme de Marion MARECHAL et de quelques autres lieutenants du chantre de l’union des droites étaient même évoqués à l’occasion de cette journée, rappelant la montée vers la roche de Solutré d’un certain François MITTERRAND dans les temps immémoriaux.

Interrogés, les responsables et soutiens départementaux du candidat Eric ZEMMOUR dans l’Yonne n’ont pu confirmer la venue de leur leader d’ici quelques jours sur le site le plus touristique et emblématique de notre territoire.

L’évènement s’il est réellement organisé serait de toute façon gérer par les instances nationales, sans qu’il n’y ait la moindre décision prise au niveau régional. Donc, pour l’heure, on en reste au stade de supputations. Qui ont pour conséquence d’irriter une frange de la population du cru !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est la voiture de sport la plus vendue dans le monde. Pas étonnant donc qu’au détour d’un déplacement sur nos routes de campagne dès le soleil revenu, mais aussi en zones urbaines, nous apercevions l’un de ces rutilants petits bolides, pur produit du savoir-faire de l’ingénierie britannique. A Auxerre où la marque est de nouveau commercialisée par JEANNIN Automobiles, la belle anglaise est de sortie. Pour le plaisir des yeux !

 

AUXERRE : « Flame Red ». Littéralement, « rouge flamme ». C’est le nom de code officiel de ce petit bijou de la mécanique qui s’aperçoit au détour d’un déplacement dans les rues de la capitale de l’Yonne depuis quelques jours.

Une appellation des plus appropriées qui rappelle le caractère tonique de son heureuse propriétaire ! Une collectionneuse de l’Auxerrois, inconditionnelle de ces merveilleuses automobiles d’antan qui ne fonctionnent pas dans le silence sans âme et insipide avec des batteries électriques !

Sa première mise en circulation remonte à 1971. Les années heureuses où Georges POMPIDOU gouvernait une France qui avait encore une réelle vision de son avenir, au sortir des « trente glorieuses ».

Toutefois, à la lecture de son pédigrée, la belle anglaise est considérée comme un modèle à l’estampille de 1972. Mais, qu’importe. Sa conductrice qui la nomme affectueusement son « bébé » n’en a cure !

Dès les premiers rayons de soleil revenus, l’émérite passionnée de la pédale d’accélérateur appuyée sort de son garage hivernal ce petit prodige de la mécanique. Un moteur de 1 800 centimètres cube qui déploie ses 95 chevaux !   

 

 

Les puristes auront compris. On ne  badine pas avec ce genre de véhicule à mettre uniquement dans des mains expertes !

Le compteur, en miles (une évidence pour une enseigne de la perfide Albion !), nous renseigne : l’équivalent de 75 976 kilomètres ! C’est presque une jeune fille, cette demoiselle, tout de rouge vêtue.

Naturellement, pour des commodités fichtrement compréhensibles, il y a eu quelques modifications dans l’habitacle. Notamment le passage de la conduite de droite à gauche. Restons cocardier, tout de même !

Nous reviendrons lors d’un prochain article consacré à la marque anglaise à la genèse et aux évolutions ayant marqué la vie de ce spécimen qui peut offrir un bon 170 km/h de pointe avec un confort d’accélération accru. Pour l’heure, contentons-nous de l’apprécier à sa juste valeur et sans modération !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C'est l'histoire d'un jour sans qui se termina plutôt bien ! Ce matin-là, j'attendais mon train matinal, en gare de Paris-Bercy, pour revenir déjeuner à Sens. Tout était prévu, sauf à cinq minutes du départ, sans train à quai, l'habitué des voyages ferroviaires que je suis se dit alors qu'il se passe quelque chose d'anormal…

 

PARIS : Une annonce monocorde retentit alors, sans un mot d'excuse, comme de bien entendu : avarie de matériel, train supprimé. Il faut tenter, en courant, d'en attraper un autre à la voisine gare de Lyon. Un petit groupe se forma alors. Et c'est haletant que nous arrivons sous l'imposante verrière, pour apercevoir, au loin, les feux rouges du TER, parti à l'heure ! 

Prochain départ prévu deux heures plus tard. Profitons de ces quelques lignes voyageuses pour saluer les milliers de navetteurs icaunais soumis au quotidien à ces aléas multiples. Mais aussi de rappeler - si besoin était - que la majeure partie des TER arrivent à l'heure ou presque !

Un peu décontenancé, en me retournant, après avoir passé deux à trois coups de fil, j'aperçois en haut de l'escalier le mythique établissement du « Train Bleu ». Ce superbe et exceptionnel buffet de gare, inauguré en 1901, avec profusion de dorures, stucs et fresques évoquant la mythique ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), mais aussi tout le charme méditerranéen ! Et si j'y allais, me dis-je alors ? Je n'y ai jamais mis les pieds, juste vu de loin,  ou bien lu le menu.

 

 

Une séculaire brasserie à l’élégance qui nous est inhabituelle…

Entrons ! L'élégance est la première des images, celle des locaux bien sûr,  mais aussi de l'impeccable personnel ! Ce faste, force est de reconnaître, que nous n'y sommes plus guère habitués. Ma table, impeccablement nappée, donne sur la séculaire brasserie « L'Européen », à l'angle de la rue de Lyon.

Autour de moi, deux amies allemandes sont venues visiter Paris. A droite, c’est une famille brésilienne. Un peu plus loin, ce sont des australiens.

Pour un peu, on pourrait penser que le monde entier s'est donné rendez-vous ici à Paris pour admirer ces fresques colorées : la rade de Toulon et les citronniers de Menton.

Comme me l'explique alors le polyglotte maître d'hôtel : la réfection, voici quelques années du site, a rendu à ce lieu mythique une certaine magnificence, entre ciel azuréen, paisibles promeneurs et voiliers voguant sur les flots.

Avec l'apéritif, arrive une crème de champignons en guise de mise en bouche. Elle est plutôt quelconque et manque notablement de caractère. En entrée, je choisis le pâté en croûte et foie gras de canard. C'est correct mais sans plus. On le dirait comme sorti du congélateur. La pâte qui ne tient pas vraiment la chair, me semble grossière, manquant de finesse. L'appareil est assez quelconque, plus proche d'un « machin » industriel que de celui proposé régulièrement à la table du « Rive Gauche » à  Joigny !

Mais bon, l'ambiance est là avec le ballet du service, les conversations dans toutes les langues. Une rasade d'un bon brouilly me fait définitivement oublier l'annulation du TER !

 

 

Le gigot d’agneau à l’estampille du « Train Bleu » : une assiette fort goûteuse…

 

En fait, ici l'on vient, plus pour le spectacle et l'impressionnant décorum que pour une cuisine vaguement conçue à la chaîne ! « Le Train Bleu » : on peut aussi venir y prendre un élégant café matinal, un thé d'après-midi et d'avant train sur le départ.

C'est un véritable lieu de vie.

Dans le même registre tarifaire, mais avec une cuisine d'exception pour bien manger, je vous recommande « L'Arôme » au 3 de la rue Saint-Philippe du Roule dans le huitième arrondissement où le sympathique chef solognot Thomas BOULEAU élabore une cuisine des plus raffinées, une étoile au Michelin en valant plutôt deux.

Cependant, le plat principal me parut plus convaincant : un gigot d'agneau servi à la voiture de tranche et gratin dauphinois. Un plat estampillé, spécialité « Train Bleu ».

 

 

Le gigot arrive : il est élégamment tranché et servi rosé comme demandé, avec un bon jus et de l'ail en chemise. Sincèrement, c'est fort bon. Le gratin dauphinois est goûteux et pas gras. Il parachève cette jolie assiette indéniablement classique, mais fort succulente !

A ma droite, mes voisines teutonnes se régalent avec les ris de veau qu'elles accompagnent, sur mon conseil (!), d'un chablis ! Elles aussi sont émerveillées par les fresques et le parquet.

En dessert, peut-être aurai-je dû prendre les crêpes Suzette, flambées au « Grand-Marnier ». Car, le soufflé chaud à la clémentine manque de légèreté. Il est loin de valoir celui de « L’Auberge des Chenêts », sise à Valloux au nord d'Avallon. Mais bon ici-bas, nous ne sommes pas là que pour déguster, mais  aussi pour admirer, écouter et regarder le spectacle vivant qui se joue devant nos yeux.
A peine le temps de terminer mon café-kirsch que je crois entendre la monocorde annonce : « le TER numéro 891 à destination de Laroche-Migennes… ». Celui-là, dans l'Yonne, nous ramènera !

 

 

En savoir plus :

Les - : une cuisine pas forcément très cuisinée, vous l’aurez compris !

Les + : quel cadre, quel décor, c’est magnifique ! A signaler l'impeccable tenue du personnel, bravo !


Le Train Bleu

Place Louis Armand (gare de Lyon)

75012 PARIS

Ouvert de 7h30 à 22h30.

Téléphone : 01.43.43.09.06.

Site : www.le-train-bleu.com

Menu : à partir de 49 euros (25 euros pour les enfants).


Cap au sud ! Pour deux bonnes petites adresses en demeurant encore un instant  sur le réseau PLM !

A ENTREVAUX (Alpes de Haute-Provence), l'entreprenante famille DEKEN a repris « Le Vauban » (p'tit clin d'œil icaunais), un hôtel-restaurant-pizzeria. Les plafonds de la salle sont imposants, la terrasse à la jolie vue se prépare pour l'été. Accueil aimable, cuisine maison, dont des pizzas de belle tenue, garnies de bons produits. Délicieuse daube notamment servie avec d’excellents raviolis. Ici, on peut arriver par le chemin de fer de Provence (ligne Nice -Digne) et visiter la citadelle, mais aussi le musée de la moto !

A COMPS-SUR-ARTUBY (Var) avec le bar-hôtel-restaurant « Bain » (de père en fils depuis 1737) une belle auberge de bord de route, au cœur d'un véritable désert culinaire ! La Provence y est à l'honneur dans les assiettes : délicieuse soupe ou pistou, tripes à la niçoise, côtes d'agneau grillées servies de belle manière. Une belle étape. Profitons-en ! Car, des établissements comme cela en France, d'ici quelques années, il n'en restera plus guère...

 

Gauthier PAJONA

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Pour être visible, il se repère de très loin ! C’est sûr, en longeant à vitesse réduite les bords de l’Yonne qui le mène à sa destination finale, le temps d’une halte médiatique avec une conférence de presse à la clé au Parc Roscoff à Auxerre, l’un des treize bus de campagne à l’estampille du Rassemblement National ne passe pas inaperçu ! Opportunité idéale pour son chef de file régional,  le très communicatif Julien ODOUL, qui a appelé ses ouailles au vote « bleu marine »…

 

AUXERRE: Le drapeau tricolore ornemente les flancs du véhicule rutilant qui se présente sur l’esplanade. Pourtant, ce n’est pas l’équipe de France de football qui fait étape en ce jour ensoleillé près des manèges installés au parc Roscoff. Hormis quelques personnes qui en descendent et arborent des casquettes à visière siglées d’un « M » grossi à la loupe, point de trace de sportifs en goguette, prêts à en découdre sur une pelouse !

Il s’agit manifestement d’une toute autre joute, politique celle-ci, qui concerne les occupants de ce bus. L’un des treize autocars qui sillonne depuis le mois de février les routes de l’Hexagone. La Bourgogne Franche-Comté n’a donc pas dérogé à la règle. Celle d’une campagne mobile et itinérante au plus près des lieux de tractage que sont les marchés, endroits stratégiques des prétendants aux victoires électorales.

Après Mâcon et la Côte d’Or, ce moyen de locomotion visuel a donc emprunté les axes routiers de l’Yonne pour procéder à différents sauts de puce, à la rencontre des électeurs. Ceux du parti souverainiste, d’évidence. Mais, aussi, les autres. Ne partageant pas leurs idées.

 

Un écart qui se réduit avec le président de la République…

 

Bon nombre d’Auxerrois, intrigués par cet immense bus de 55 places floqué du portrait tout sourire de Marine LE PEN, ont pris soin soit d’ignorer cette présence inopportune, soit de venir à la rencontre de ses occupants. Ces derniers distribuèrent à tour de bras de quoi alimenter les séances de lecture des longues soirées d’hiver au coin du feu (tiens, rien de tel qu’un âtre empli de bois rougeoyant pour remplacer le gaz que Vladimir POUTINE ne veut plus nous fournir à compter du premier avril s’il n’est pas payé en roubles !) des tracts et dépliants expliquant le programme de la candidate. On notera d’ailleurs que le service communication du Rassemblement National n’a pas ergoté ni sur les outils ni sur les prospectus.

Outre ces fameux bus ayant défrayé la chronique là où ils se sont rendus de par leur visibilité, ce sont des livrets thématiques résumant dans le moindre détail les grandes lignes de la feuille de route « marinienne » qui ont été remis à qui voulait en prendre. Sur l’économie, sur la sécurité, sur la santé, aussi, l’un des thèmes de prédilection de la favorite à la phase de qualification du second tour.

A date, Marine LE PEN dépasse les 21 % d’intentions de vote et grignote au fil de l’eau petit à petit son retard sur le président de la République qui la précède de sept longueurs. Son poursuivant, l’Insoumis Jean-Luc MELENCHON conforte sa troisième place avec un différentiel de six points d’écart, tout de même.

 

 

Changer la vie des Français en leur redonnant du pouvoir d’achat…

 

A dix jours de cette échéance cruciale pour déterminer lesquels des deux candidats décrocheront le pompon, les ténors du RN se mobilisent. Aux côtés de Julien ODOUL, de Ludovic MASSARD et d’Audrey LOPEZ.

« Nous appelons au rassemblement, car aujourd’hui, notre candidate est en mesure de pouvoir remporter la présidentielle 2022 le 24 avril ».

Pas de fioritures dans les messages distillés au cordeau par le président du groupe RN à la région. « Il nous faut changer la vie des Français pour qu’ils retrouvent enfin du pouvoir d’achat ! ».

Casquette rivée sur la tête, l’élu de l’Yonne déroule les arguments de campagne comme s’ils en pleuvaient à Gravelotte !

« Les préoccupations des Français, c’est le pouvoir de vivre ! Comment ? En leur rendant de l’argent comme on leur rend leur pays et leurs frontières, comme on leur rend la sécurité au quotidien ! ».

On appelle cela la maîtrise du destin du côté du RN. Confiant quant au résultat final de sa favorite, Julien ODOUL observe que sur les marchés visités dans l’Yonne (et ailleurs) cette volonté de changement gagne du terrain, comme une lame de fond.

« Il y a aussi la volonté de porter une femme à l’Elysée, souligne-t-il, mais pas n’importe laquelle ! ». Et bing, voilà une flèche acidulée destinée à Valérie PECRESSE en perte de vitesse dans les sondages !

 

 

« ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute… »

 

Espérant surfer sur une autre ligne de crête, « le tout sauf MACRON », le Rassemblement National critique par la voix de son porte-parole régional les « insultes et le mépris social » de l’actuel président. Une « brutalité antisociale » qui s’est exercée dans la rue durant de longs mois avec le mouvement des Gilets jaunes.

Puis, l’autre tête de turc de la journée prend le visage d’Eric ZEMMOUR. « Nous, on n’est pas sur le terrain pour se faire plaisir mais pour inciter les Français au changement. Nous ne sommes pas là pour cliver, diviser, et pratiquer le principe de la « remigration » ! ».

Pourtant, le RN ne veut pas rajouter de l’huile sur le feu sur le sujet de l’immigration, selon son représentant même s’il rappelle que 88 % des Français sont favorables à l’expulsion des délinquants et criminels étrangers vers leurs pays.

« Ce que propose ZEMMOUR, ce sont des concepts fumeux qui entretiennent le doute et caricaturent nos idées, lâche implacable Julien ODOUL. Nous, on veut proposer un projet de référendum à nos concitoyens pour régler avec sérieux et humanité ce problème, ce n’est pas de la caricature… ».

Le point d’achoppement majeur avec Reconquête ? « On ne veut pas jeter l’anathème sur les uns et sur les autres, continue Julien ODOUL, c’est toute la différence avec le polémiste et ses partisans… ».

 

Des dépenses d’urgence sociale à consacrer dès le début de mandat…

 

Reste le chiffrage du projet Marine LE PEN. Un projet pour la France qu'elle devrait mettre en œuvre immédiatement après son élection si tel était le cas. Julien ODOUL sort de manière symbolique une calculette : « c’est un projet de redressement national qui repose sur un chiffrage extrêmement précis, avec des économies qui sont faites et avec des dépenses à réaliser, des dépenses sociales, voire même des dépenses d'urgence sociales… ».

La hausse (l’explosion ?) des coûts énergétiques s’invite comme un intrus au bal. Côtés économies, c’est environ 16,8 milliards d’euros par an qui devront être effectués sur le budget de l'Etat.

« L’accent sera mis sur le volet de l’immigration qui, il faut bien le dire, s’insurge l’orateur du jour, nous coûte un pognon de dingue ! C’est une économie annuelle de 18 milliards d’euros. Mais, ce sera aussi une récupération de 15 milliards d'euros par an sur la fraude sociale. D’ailleurs, Marine LE PEN créera un ministère dédié à cette  gabegie ! ».

Une fourchette basse selon les estimations des rapports parlementaires qui évaluent la fraude sociale dans une fourchette oscillant entre 15 et 45 milliards d’euros à l’année.

« Résoudre la problématique de la fraude sociale, poursuit le conseiller régional, c’est mettre un terme à ce vol caractérisé qui pénalise le peuple français… Celles et ceux qui travaillent dur et se lèvent tous les matins… ».

Sans omettre les 5 milliards de contribution à l’Europe. « Parce que nous sommes nous la France des contributeurs perdants de l’Union européenne… ». Dont acte !

Rendre aux ménages via la baisse de la TVA sur les énergies (soit une somme de 12 milliards d’euros au total) représente une autre priorité de ce programme. A l’identique de la diminution des péages autoroutiers et de biens d’autres exemples égrenés par le leader régional du RN.

Le Rassemblement National veut faire montre de bon sens comme l’aura expliqué Julien ODOUL en dévoilant ce catalogue de mesures qui touchent toutes les générations, étudiants, actifs et retraités en tête de gondole. Un panel de préconisations chiffrées, travaillées par des experts, des conseillers d’Etat et des spécialistes des finances publiques. Un programme qui veut séduire les Français et tenir à distance ceux présentés par ses concurrents, à l’image de ce bus qui sillonne les routes ?

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil