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Et un petit tour de chenilles, l’une des attractions préférées des petits, voire des plus grands qui fréquentent chaque année le traditionnel évènement commercial de la sous-préfecture de l’Yonne. Pour profiter des agréables moments de la fête foraine qui débute en concomitance avec la 93ème Foire, Jean-Baptiste LEMOYNE et Marie-Louise FORT se sont montrés intrépides à la recherche de la vitesse optimale du manège. Même pas peur !

 

SENS : C’est la chenille qui redémarre, version « tournez manège ! » pour l’un des représentants du gouvernement ! Le ministre en charge des PME/PMI, du Tourisme et de la Francophonie Jean-Baptiste LEMOYNE a troqué le temps d’un petit répit distractif vécu sur la fête locale sa casquette officielle pour retrouver celle d’un citoyen ordinaire revivant ses souvenirs de jeunesse à bord d’une attraction foraine.  

Aux côtés de l’édile de la capitale septentrionale de l’Yonne et présidente du Grand Sénonais Marie-Louise FORT, le représentant de l’Etat a apprécié ces quelques minutes de parfaite décontraction avant de rejoindre Paris dès aujourd’hui pour assister à l’ultime conseil des ministres de l’ère CASTEX.

 

 

Mercredi soir, en fin d’après-midi, respectueuse des usages propres à l’évènement, la municipalité procédait à l’inauguration de la fête foraine, corollaire incontournable de l’animation provoquée par la tenue de la foire au cœur de la ville.

Chris LAMOUREUX, en bon responsable des professionnels forains, ainsi que la Reine des Forains 2022, assistaient à cette cérémonie à la fois solennelle lors de sa phase d’allocutions et ludique par la suite avec le petit tour de manège en prime. De quoi être grisé par la vitesse !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Les PME et les entreprises du CAC 40 font appel à des cabinets de conseils depuis des lustres. Pour les commerçants, artisans et autres très petites entreprises, appeler un consultant correspond à un malade, qui après avoir fait le tour des médecins traditionnels, finirait par contacter un rebouteux. Avec l’affaire « McKinsey », les Français découvrent que l’Etat prend des décisions après avoir pris attache avec des cabinets de consultants.

 

TRIBUNE : Il s’agit d’une vieille pratique à laquelle souscrit de nombreux états. Lorsque le pape François arrive au sommet du Vatican, il décide de faire l’audit des comptes bancaires de Rome. Il déclare qu’il mettra fin au bricolage des études précédentes en faisant appel aux plus grands cabinets d’audit et de conseil américains.

Alors, faire appel à des cabinets de consultants pour accompagner les missions de l’Etat n’est pas nouveau. Le gouvernement actuel a suivi les pratiques de ses prédécesseurs. Le problème n’est pas là. Jusqu’en 2020, plus d’une cinquantaine de cabinets prodiguaient leurs précieux conseils, sachant que McKinsey ne représentait que 1 % du total. A partir de 2021, la machine s’emballe : McKinsey pèse selon le Sénat, près de 1,5 milliard de notes d’honoraires.

 

Le sanitaire et le numérique comme sources de missions…

 

Dans son rapport, le Sénat  écrit que « le rôle d’un cabinet de conseil consiste à rédiger des documents stratégiques à destination des responsables publics ». Mais, les missions des cabinets de conseil sont aussi beaucoup plus concrètes. Lors de la crise sanitaire, il leur a notamment été confié la logistique des masques, des équipements de protection et des vaccins, des systèmes d’information pour la vaccination – VAC-SI – et pour le passe sanitaire.

Mais une grande partie de l’activité de conseil relève du secteur informatique : ce domaine représente 646,4 millions d’euros en 2021, soit 72 % des dépenses de conseil. Le Sénat rappelle la teneur de ces missions : conseil en  « qualité des systèmes d’information », « stratégie des systèmes d’information », « étude de projets applicatifs » ou encore « urbanisation et expertise technique ».

 

 

Des zones d’ombre que le Sénat tente d’éclaircir…

 

Où sont les problèmes ? Le comptable représente le rétroviseur de l’entreprise alors que le cabinet conseil est la boussole : mieux inventer l’avenir. Le problème, c’est que face à une armée de technocrates, énarques et consorts, l’Etat semble dans l’incapacité de gérer sans l’intervention de tiers étrangers aux ministères. Ce qui interpelle et motive la commission d’enquête, voulue par les sénateurs. Ces derniers fustigent les sommes exorbitantes réglées par l’Etat à McKinsey, la prédominance de ce cabinet, l’intégrité de ce cabinet (McKinsey conseille sur la politique de vaccination alors que le cabinet américain est actionnaire de PFIZER !), sachant que le Président de la République a choisi le laboratoire des Etats-Unis comme fournisseur de vaccins.

Le Conseil Constitutionnel, présidé par Laurent FABIUS, a validé les dispositions législatives concernant les vaccins. Or, Victor, le fils de l’ancien Premier ministre dirige la filiale hexagonale de McKinsey. Précisons que le cabinet a prodigué, gratuitement, ses conseils auprès d’Emmanuel MACRON durant toute sa campagne de 2017. Pourquoi gratuitement ? Le Sénat veut aussi connaître les contreparties cachées, s’il y en a, d’une telle opération. McKinsey doit communiquer aux Etats-Unis la copie de toutes ses études et rapports (c’est la loi américaine). Ainsi, quid des études confidentielles qui se rapportent à la France ?

Enfin, dernier point, quid de l’impôt sur les sociétés concernant McKinsey en France. Existe-t-il une évasion fiscale légale ? Certes, s’il règle la TVA, le cabinet US déduit tout ce qu’il récupère sur ses achats.

 

 

Une histoire de moutons qui en dit long sur les consultants !

 

Connaîtra-t-on un jour les résultats de cette enquête ? L’avenir le dira. On doit remarquer le trouble que pose le questionnement du Sénat. Le problème ne se situe aucunement dans le fait que l’Etat fasse appel à des cabinets extérieurs. Si un journal, voici quelques années, avait écrit un jour : « …parlons des cabinets de consultants », je ne résiste pas à l’envie de vous raconter une histoire de consultant : « en pleine montagne, un homme d’affaires lambda (attaché-case, nœud papillon et costume de bonne coupe) arrête sa voiture devant un berger. Il s’écrie : « Ola, brave homme, si je vous dis en quelques secondes, combien il y a de moutons dans votre troupeau, vous m’en donnez un. D’accord, dit le berger. Le consultant parcourt le troupeau d’un regard balayant et déclare : il y a 198 moutons ! C’est bien, dit le berger et le spécialiste s’empare d’un animal. Attendez, déclare le berger, si je vous dis quel métier vous faites, vous me rendez ma bête ? Ok dit l’autre. Et bien vous êtes consultant, cher ami. L’autre est sidéré : comment vous avez deviné ?  Facile, dit le gardien de la montagne, vous arrivez quand on ne vous attend pas, quand on ne vous a rien demandé, vous nous dites ce que l’on sait déjà et c’est mon chien que vous avez pris ! ».

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Alors que la campagne électorale est close de manière officielle depuis vendredi soir minuit, les partisans des deux candidats retiennent leur souffle à la veille d’un scrutin qui va influencer l’avenir de notre pays au cours des cinq prochaines années. L’image se veut symbolique car entre ces deux affiches placardées dans les rues d’Auxerre figure un panneau routier de sens interdit. Lequel des deux prétendants en sera le destinataire in fine ?

 

BILLET :

 

Lundi  

 

Les urnes ont parlé et pour la troisième fois en vingt ans, l’extrême droite est présente au second tour. A l’instar d’Anne HIDALGO pour le PS, la candidate LR Valérie PECRESSE essuie une lourde défaite avec moins de 5 % des voix. Un naufrage qu’avait anticipé le député de l’Yonne Guillaume LARRIVÉ qui, dès le 23 mars dernier, appelait à construire une nouvelle majorité avec les Marcheurs en cas de défaite de la présidente du Conseil régional d’Ile-de-France. Un appel du pied à Emmanuel MACRON qui en a fait tousser plus d’un dans le camp des Républicains. Cela lui vaudra peut-être un strapontin ministériel en cas de victoire de son poulain. Car en politique comme ailleurs, mieux vaut être dans les premiers sur la ligne de départ... Une opportunité qu’avait su en 2017 saisir un autre élu icaunais, Jean-Baptiste LEMOYNE, le plus rapide à « dézinguer » son camarade d’alors François FILLON et à rejoindre le camp du futur président. Un ralliement qui lui valut le 21 juin de la même année d’être nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le DRIAN sous le gouvernement d’Edouard PHILIPPE. Reste à savoir en cas de défaite de Marine LE PEN, s’il y aura assez de sièges pour tout le monde autour de la table du premier Conseil des ministres pour récompenser tous les convertis de la dernière heure…

 

 

Mardi

 

Les candidats passent, les affiches demeurent… Exit Éric ZEMMOUR mais ses supporters les plus zélés ont joué de la colle et du pinceau jusqu’au dernier moment avant le premier tour des présidentielles. De prime abord, l’on pourrait imaginer que les amateurs du groupe « L’Entourloop » avant son passage au Silex à Auxerre le 15 avril dernier, aient voulu saboter la campagne du candidat populiste et pétainiste en juxtaposant des affiches pour leur donner un message subliminal et destructeur… Il n’en est rien ! A y regarder de plus près, l’on découvre que c’est bien l’équipe de campagne de ZEMMOUR qui a recouvert en partie seulement les affiches du groupe de reggae et hip hop pour délivrer ce salutaire avertissement… On ne leur connaissait pas un tel sens de l’humour. A moins qu’il s’agisse d’un sursaut de lucidité !

 

 

Mercredi

 

Marine Le PEN est arrivée en tête à l’issue du premier tour dans plus de 75 % des communes icaunaises, renforçant un peu plus l’ancrage à droite de notre département, dans sa composante la plus extrême. Après avoir rayonné dans le Nord Sénonais, le drapeau bleu marine flotte désormais aux quatre coins du territoire. De Branches à Domats, en passant par Brienon, Chailley ou Saint-Agnan, la candidate du RN dépasse même la barre des 40 % dans 66 communes. De l’autre côté de l’échiquier, Jean-Luc MELENCHON obtient plus de 20 % des suffrages dans 72 communes, avec parfois de surprenantes confrontations, comme à Junay, commune du Tonnerrois, où le candidat de la France Insoumise obtient près de 44 % des suffrages alors qu’a Tronchoy, distante de seulement quelques kilomètres, il franchit avec peine la barre des 8 % contre 40 % à sa rivale !

 

 

Jeudi

 

Alain FERRANDI et Pierre ALESSANDRI, membres du commando Erignac et condamnés pour cela à la réclusion criminelle à perpétuité ont été rapatriés en Corse. Ils finiront de purger leur peine dans une prison insulaire. Une décision faisant suite à la levée par le Premier ministre Jean CASTEX, de leur statut de « détenu particulièrement surveillé », en réponse à l’agression mortelle d’Yvan COLONNA qui avait suscité une flambée de colère dans toute l’île. Ironie de l’histoire, c’est justement pour ne pas avoir été « particulièrement surveillé », que l’assassin du préfet ERIGNAC a pu être victime d’un codétenu dans sa prison d’Arles…   

 

Vendredi

 

Un passant facétieux a tagué la vitrine de l’antenne auxerroise d’Europe Ecologie Les Verts. Un « raté » lourd de signification sans que l’on sache très bien s’il visait le candidat Yannick JADOT ou l’écologie en général… Si l’on en juge par le constat dressé le 04 avril dernier dans le rapport du GIEC concernant le réchauffement climatique, c’est toute la planète qui risque de « rater » son avenir et en l’occurrence, pas de second tour pour rattraper la mise !

 

 

Samedi

 

C’est un pays à deux heures d’avion de la France, particulièrement prisé de nos compatriotes. Le tourisme marocain contribue pour près de 10 % du PIB et le secteur est particulièrement meurtri après deux ans de pandémie et une baisse drastique des recettes en devises. Pour autant, comme ailleurs, les prix des carburants ont flambé ces dernières semaines. Il n’est pas rare de trouver le litre de gazole à plus de 13 dirhams, soit un peu moins de 1,30 euros. Des chiffres qui pourraient en faire rêver plus d’un mais qui, ramenés à ceux du salaire minimum marocain fixé à 280 euros et du salaire moyen ne dépassant pas 375 euros laissent à réfléchir et font relativiser nos soucis du quotidien…

 

 

Dimanche

 

Dans tout juste une semaine, les électeurs auront tranché. En se concentrant sur son discours social, la candidate estampillée Rassemblement National aura-t-elle réussi à faire oublier ses relations sulfureuses avec un Vladimir POUTINE ou un Viktor ORBAN…? Prêt à souscrire un nouveau bail, le locataire du 55, rue du Faubourg Saint-Honoré parviendra-t-il enfin à attirer le vote populaire… ? Pour qui le sens interdit… ? Gare toutefois à ce que l’affrontement entre le populisme et le libéralisme classique ne débouche sur une France coupée en deux, avide d’un troisième tour dans la rue, ou sur les ronds-points !

 

Dominique BERNERD

 


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Ce ne sont que quelques lignes rédigées à la va-vite sur un large tableau blanc, immaculé de toute autre inscription. Le vert clair du feutre fait ressortir bien distinctement chacun des mots. Dont les deux premiers, où il est question de « challenge » et de « marginaux ». Mais, aussi de « meringues », de « repas » et de « bon cadeau ». Avec un « M » majuscule, s’il vous plaît, pour mieux identifier ces personnes qui squattent les abords du magasin « MONOPRIX ». Un message lapidaire dans sa forme mais tellement curieux et décalé sur le fond qu’il fait désormais le tour des rédactions de l’Hexagone pour en comprendre la vraie signification…

 

AUXERRE Serait-ce une blague de potache, certes à l’humour un peu simpliste, douteux et sarcastique, faite à l’approche de Pâques et de la fameuse chasse aux œufs ? Juste avant de partir en week-end et de profiter des vacances ? Une manière épistolaire, plutôt tirée vers le bas de tuer le temps entre deux interventions vécues sur le terrain en chambrant quelque peu les camarades de promotion et leurs cibles potentiellement définies ? Ou mieux encore le moyen d’utiliser le lot de feutres neufs encore vierges de toute écriture qui sert à noter en règle générale des ordres de mission sur le grand tableau mural qui ornemente l’un des bureaux ?

Peut-être. Après tout, dans toute corporation, y compris celle de la police municipale où auraient été relevés ces écrits pour le moins surprenants révélés à la presse locale comme nationale, on peut aussi s’adonner à la sacro-sainte pratique de « joindre l’utile à l’agréable », de remplir ses missions en s’amusant un petit peu tout en se parodiant, voire de se moquer gentiment du contexte dans lequel on évolue au quotidien. Peut-être.

Ou peut-être pas. Alors, ces écrits qui semblaient si anodins en première lecture sur ce tableau apparaîtraient nettement plus malsains et sordides dans les faits, augurant de pratiques discriminatoires odieuses à la limite du cynisme, s’ils étaient avérés.

 

Des avantages en nature pour la police municipale si elle refoule les SDF ?

 

Rappelons ce qui a été jeté sur ce tableau qui accueille dans l’un de ses coins des coupures de presse et un emploi du temps. Les mots suivants, « Challenge Marginaux, si plus de marginaux devant Monoprix au 30 avril, chaque agent recevra un sachet de meringues maison, un repas cohésion offert (cohésion ?), un bon cadeau et enfin un coffret gourmand personnalisé ».

On se croirait revenu à la période de Noël, au moment de la remise des cadeaux d’entreprise qui sont adressés aux meilleurs des fournisseurs et partenaires de l’année. Voire des collaborateurs pour les récompenser de leurs implications commerciales.

Sauf là, dans le cadre qui nous intéresse, il s’agit de la police municipale d’Auxerre où ont été rédigés ces mots sur ce tableau, une filière professionnelle qui n’assure point d’activités commerciales sur le terrain. On est bien d’accord.

Auteur de deux courriers, l’un destiné au procureur de la République, l’autre au préfet de l’Yonne, l’élu de l’opposition Rémi PROU-MELINE, d’obédience divers gauche, a été le premier à révéler ce fait d’actualité qui « porte atteinte à la déontologie de la police municipale d’une façon générale et à celle d’Auxerre, en particulier ».

 

 

Destinataire de deux photos réalisées vraisemblablement dans les locaux de la police municipale de la capitale de l’Yonne, l’élu, indigné par ce qu’il venait de découvrir, n’a pu s’empêcher de garder cela pour lui.

« D’après ces documents, explique-t-il, les policiers municipaux sont incités à accomplir une mission discriminatoire à l’encontre des marginaux qui stationnent devant le magasin Monoprix sous forme d’un objectif à atteindre et donnant lieu à des avantages en nature… ».

Le jeune conseiller d’opposition s’interroge sur le bien-fondé de ces avantages en nature et leur légitimité. « Il semble que cette consigne contrevient à la fois à la loi, réprimant toute discrimination entre les citoyens de par leurs conditions sociales mais aussi au code de déontologie des agents de police municipaux (Code de Sécurité intérieur) ».

 

 

Le parquet d’Auxerre a décidé de mener l’enquête…

 

Autre pavé dans la mare, jeté en pâture par Rémi PROU-MELINE, qui est intervenu sur les antennes de TF1, dimanche dernier, le fait que l’on propose des paniers gourmands pour exercer une pression discriminatoire sur des personnes en difficulté et qui ne peuvent se nourrir correctement. Un peu à la manière de l’arroseur arrosé.

Certes, il est vrai que les sans-abris d’Auxerre aiment se retrouver depuis longtemps devant les portes de la surface commerçante de la rue du Temple. Parfois, ils échangent quelques mots avec les chalands qui pénètrent dans le magasin. Mais, le plus souvent, ils font détourner les clients un peu plus loin qui pénètrent dans l’enceinte du commerce par d’autres entrées.

D’autres de ces SDF sont aussi les auteurs de nuisances nocturnes qui perturbent les riverains, notamment dès la période estivale revenue. Ce secteur de la ville n’est par ailleurs pas le seul à connaître ce genre de situations parfois très complexes à gérer pour la police municipale.

Le parc Roscoff, sur la rive droite, est l’antre préféré de personnes s’adonnant à quelques trafics en tout genre, selon les commerçants de la place. Quant aux jeunes mamans, qui fréquentent le petit square face au palais de justice (un comble), elles n’osent parfois plus y emmener leurs bambins l’après-midi dans les bacs à sable de peur d’y retrouver des seringues. Ou d’y faire d’hasardeuses rencontres de personnes sous l’emprise d’alcool.

Depuis la réception du courrier envoyé à son intention par l’élu auxerrois, le parquet a décidé de faire toute la lumière sur cette affaire en menant une enquête approfondie auprès des services de la police municipale.

Si les faits se vérifiaient au fil des investigations à venir, on découvrirait alors quel est le pâtissier-confiseur de la place qui propose ses meringues faites maison à la police municipale auxerroise pour les aider à déloger les marginaux « affamés ». Ironique, non ?

 

Thierry BRET

 

 


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Une fine poussière rougeâtre recouvre la moindre partie métallique du trommel. Souvenir poussiéreux du sable chaud de Mauritanie, celui du Sahara si envoûtant et incitatif au voyage. L’engin, un immense cric de grande capacité avec un tambour circulaire permettant de séparer les matériaux par taille, est déjà soumis à l’examen minutieux des équipes de Georges FERRARY. L’appareil facilite le concassage de pierres afin d’obtenir des granulats. Comme ceux qui furent utilisés sur un chantier aquatique près de Nouakchott…

 

APPOIGNY : Mine de rien, le rapatriement de cette imposante machine n’a pas dû être une mince affaire pour la société YCARE. Le spécialiste en exploitation minière et traitement des déchets de la filière BTP a réalisé une sacrée prouesse logistique en ramenant sur le sol hexagonal ce trommel. Utilisé pendant dix-huit mois pour les travaux de soubassement sous-marin d’une digue de plus d’un kilomètre de long pour le compte du client final BP, le spectaculaire engin intervenait en Mauritanie. D’où la présence de ce sable couleur ocre fortement prononcée sur les flancs métalliques de la « bête » !

Deux de ces machines, appartenant à EIFFAGE, travaillaient à la mise en œuvre de ces soubassements en milieu maritime. L’un de ces spécimens, racheté par YCARE, se présente devant nos yeux. Durant tout le laps de temps passé au Maghreb, le trommel a produit 1 250 000 tonnes d’enrochement ayant constitué à l’issue la base de cette fameuse digue.

 

 

 

 

Un toilettage de la machine avant qu’elle ne reparte dans de nouvelles aventures…

 

Saisissant l’opportunité du rachat de cet appareil très particulier, YCARE a donc organisé après coup son retour alors que l’engin était situé dans une carrière à près de quatre cents kilomètres de la capitale mauritanienne.

Transitant par le port de Belgique d’Anvers, le trommel arrivera à sa destination définitive début mars, sur le site de la nouvelle zone d’activités d’Aux-R-Parc, par le truchement d’un convoi exceptionnel.

Première du genre à être rapatriée sur le sol français, la machine n’a pas pour vocation de rester indéfiniment dans la périphérie auxerroise. En effet, un client national de la SAS YCARE devrait la réemployer dans les mois qui viennent, une fois qu’aura été procédée sa remise en état.

Pour se faire, YCARE n’a pas hésité à débourser pour le rachat de cette machine, avant sa remise en condition, et avant déduction de ses coûts de main d’œuvre et de pièces, une enveloppe de 445 000 euros. Sachant que neuf, ce trommel aurait nécessité la bagatelle d’1,150 million d’euros.

 

 

Une structure familiale qui a le vent en poupe…

 

Désormais, et durant plusieurs semaines, le trommel qui a dû supporter les températures caniculaires de la Mauritanie (50 ° !) et la poussière saharienne va vivre un sérieux lifting pour le rendre acceptable ! Et surtout opérationnelle dans le but de nouvelles missions titanesques.

Une rénovation que maîtrise parfaitement le groupe industriel de l’Yonne. Dix collaborateurs exercent leur savoir-faire au sein de l’entité qui pèse presque dix millions d’euros de chiffre d’affaires.

Parmi l’une de ses vitrines commerciales qui est la plus visible, YCARE assure la location, celle avec option d’achat et la vente de machines neuves, grâce à une activité de négoce, destinées aux milieux des carrières.

Il y a quinze mois, YCARE avait vendu par ailleurs deux machines plus petites que l’imposant trommel à la filiale de BOUYGUES, le groupe COLAS qui les exploite aujourd’hui sur l’île de Madagascar.

Profitant d’une excellente dynamique et de superbes locaux à peine érigés du sol (1 600 mètres carrés) de la nouvelle zone d’activités Aux-R-Parc, YCARE, groupe familial par excellence avec Georges, le patriarche et ses fils, Nicolas, à la manœuvre pour la technique et le commerce et Marc, responsable du développement et du bureau d’études, a le vent en poupe en cette année 2022.

 

 

De nouvelles activités à prévoir pour optimiser le chiffre d’affaires du groupe…

 

Des forces vives devraient être recrutées dans les semaines à venir dont des conseillers commerciaux et un responsable d’atelier. Sachant que l’objectif du groupe est de doubler ses effectifs d’ici un, voire deux ans.

Un atelier de chaudronnerie mécanique devrait être reçu dans le nouveau bâtiment, projet de développement qui aura permis de mettre l’Agence Economique Régionale (AER), pilotée localement par Angélique FAVIER, sur le projet.

En outre, et pour être tout à fait complet sur ce point, YCARE souhaite étendre son périmètre professionnel vers une activité de transport exceptionnel afin d’offrir un service plus performant à sa clientèle.

Notamment dans le cas de rapatriement d’engins de fort tonnage sur site afin d’en assurer la maintenance et le remplacement, une activité qui est désormais rendue possible du fait de la nouvelle infrastructure fonctionnelle, en bordure de l’ancienne nationale 6. Ce qui suppose, aussi, de trouver des chauffeurs afin de pouvoir honorer cette activité complémentaire à la prometteuse destinée.

Gageons qu’en se dotant de ce trommel de belle capacité, de fabrication irlandaise (MDS International, une filiale du géant américain TEREX), YCARE veuille conforter son envol dans la cour des grands de ce milieu très hermétique des carrières.

En tout cas, côté visibilité, c’est réussi : les automobilistes empruntant la route entre Appoigny et Auxerre doivent s’interroger quant à la nature fonctionnelle exacte de cette étrange machine qui nous arrive d’Afrique !

 

Thierry BRET

 

 

 


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