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La Ligue 1 s’aperçoit par le petit bout de la lorgnette après le succès difficile face au Football Club de Sochaux-Montbéliard, véritable derby issu du rapprochement entre la Bourgogne et la Franche-Comté. Les supporteurs sont en liesse et espèrent beaucoup de la suite. Pendant ce temps-là, les artisans savent tirer leur épingle du jeu et proposent des produits appétissants pour les fans. Vivement la saison prochaine parmi l’élite !

 

BILLET :

 

Lundi

 

Un peu partout s’affichent les soutiens à l’AJA en perspective de leur ultime match à domicile vendredi prochain. Il est synonyme de montée en Ligue 1 en cas de victoire des Bourguignons. Mais, il est aussi conditionné à une défaite ou un match nul du leader, l’AC Ajaccio. Les artères et les vitrines auxerroises se sont colorées de bleu et blanc, rappelant les heures les plus glorieuses du club. Un maître artisan boulanger de la rue du Temple a même pour l’occasion créé une œuvre panaire du plus bel effet. Ne reste à espérer que ce ne soit pas de mauvais augure et que l’AJA ne se ramasse un pain dans cinq jours… !

 

Mardi

 

La scène se passe le dimanche 11 juin 2017, au soir du premier tour des législatives, dans le cellier des locaux du Conseil départemental. Invité par un élu sympathisant à se restaurer brièvement au buffet dressé pour l’occasion dans l’attente des résultats, Mathieu DEBAIN, suppléant de Paulo DA SILVA MOREIRA, candidat LREM dans la première circonscription, fut sommé par le directeur de cabinet du Président départemental d’alors, André VILLIERS, lui-même candidat dans la seconde circonscription sous les couleurs de l’UDI, de quitter les lieux séance tenante ! Cinq ans plus tard, Mathieu DEBAIN est toujours suppléant, mais de Victor ALBRECHT, cette fois-ci et toujours sous la bannière LREM. Pendant que du côté d’Avallon, André VILLIERS concoure à sa propre succession, mais investi lui aussi par la majorité présidentielle, sous l’étiquette « Horizons » avec Edouard PHILIPPE… L’on espère que les deux intéressés trouveront cette fois-ci l’occasion de déjeuner ensemble ! Compliquée parfois la politique…

 

 

Mercredi

 

Oh « T » moi d’un doute. On connaît Victor HUGO à la mairie d’Auxerre… ? Si, l’on en juge par ce panneau fièrement affiché au bas de la rue Bobillot, actuellement en travaux, il est à craindre que non ! L’on peut être « maître d’ouvrage », sans pour autant maîtriser le patronyme du plus célèbre de nos écrivains… Allô ? La Direction des services de la Culture à la mairie d’Auxerre ? Ah ! Ça ne répond pas ! Comment ne pas terminer en évoquant cette citation du grand « Victaure Hugeau »... ? « La liberté commence où l’ignorance finit… ».

 

 

 

Jeudi

 

Présent ce jeudi à Branches pour l’inauguration d’une borne de téléconsultation médicale à la mairie, le sénateur Côte-d’orien, François PATRIAT a évoqué en aparté, pour illustrer les déserts médicaux, l’accident qui lui était arrivé l’été dernier. Piqué par des frelons et pris en charge par les pompiers pour être transporté au CHU de Dijon, c’est en vain qu’il réclamât la piqûre salvatrice pour éviter un possible choc anaphylactique, la loi n’autorisant pas les « soldats du feu » à réaliser un tel acte. Une injection que l’ancien vétérinaire finit de guerre lasse par se faire lui-même, faute de trouver un médecin pour cela. Les services de l’Elysée ayant été avertis dans l’intervalle, c’est le président MACRON lui-même que l’infortuné finit par avoir au téléphone, mais toujours pas de médecin ! Une mésaventure qui n’est pas sans évoquer le célèbre sketch du regretté Fernand RAYNAUD : « Allo New-York ? Dites donc ! Vous ne pourriez pas me passer le 22 à Asnières… ? ».

 

 

Vendredi

 

Il est des histoires bêtes à pleurer. Comme celle de ce chauffeur-routier dans l’Aude, qui a été licencié sur le champ pour s’être rendu de manière impromptue à un rendez-vous médical de dernière minute pour son fils de six ans, lourdement handicapé suite à un AVC, survenu à la naissance. Larmes de tristesse, larmes de honte, larmes de colère…

 

Samedi

 

Il faudra patienter encore un peu pour voir monter l’AJA en Ligue 1. Ambiance de folie au stade mais également dans le parc voisin de l’Arbre-Sec, où avait été installée, pour l’occasion, une « fan zone ». Près de 4 000 personnes en communion avec les joueurs par écran interposé. Une scène qui me remémora ce jour de 1994 où pour la deuxième fois de leur histoire, l’AJA jouait une finale de Coupe de France à Paris. Un train de supporteurs avait même été affrété au départ d’Auxerre. Je me souviens de ce père de famille croisé sur le quai, son enfant sur les épaules, un fanion à la main, venu saluer les supporteurs en partance, pas assez riche pour pouvoir les accompagner m’expliqua-t-il, mais des rêves plein la tête… Le béotien footballistique que j’étais et que je suis encore, comprit ce jour-là toute l’importance d’un sport élevé par beaucoup au rang de religion. Pour le plus grand bonheur de l’abbé Deschamps, bien sûr !

 

 

Dimanche

 

Ce même soir, se déroulait la Nuit européenne des musées et à Auxerre comme partout en France, le public était invité à découvrir gratuitement les richesses du patrimoine jusque tard dans la nuit. Une manière insolite de se promener au fil de l’histoire, en des lieux magnifiés par le noir et l’obscurité, avec parfois de subtils jeux de lumière comme ici, en l’Abbaye Saint-Germain…

 

Dominique BERNERD

 

 


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Le traité de Paris qui a établi la CECA (Communauté du Charbon et de l’Acier), a été signé le 18 avril 1951 par la France, la République Fédérale d’Allemagne, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. L’objectif était surtout d'apaiser les craintes de la France de voir l'Allemagne d'après-guerre utiliser sa puissance industrielle retrouvée comme une menace pour sa souveraineté, voire pour son indépendance. Tant sur le plan économique que sur le plan de la sécurité.

 

TRIBUNE: On nous a martelé depuis, que faire l’Union, c’est éviter la guerre en Europe. Le conflit en Ukraine remet en question l’idée même de la paix et le principe des « Droits de l’Homme ». Nous nous sommes égarés dans un dédale de conventions aussi nébuleuses les unes que les autres. Lorsque les états ont demandé de ratifier les traités par le suffrage universel, quels sont les citoyens qui ont lu lesdits traités ? De plus, celui de Maastricht, qui fut retoqué par les Français fut l’objet d’un passage en force de Nicolas SARKOZY. Il l’a imposé en effaçant d’un trait de plume le « non » national et faisant fi de notre démocratie. Ne nous étonnons plus du dernier sondage présentant les Français face à l’Europe : 40 % ne s’y intéressent plus du tout, 25 % sont franchement hostiles, 25 % sont favorables et les autres ne se prononcent pas. L’Europe fut très éloignée des enjeux de notre dernière campagne présidentielle et pour les législatives, Jean-Luc MELENCHON prône un « France-xit » alors que le Président Emmanuel MACRON ne fera rien sans l’Europe…

 

La libre concurrence existe, mais elle est viciée…

 

Les différentes instances européennes sont perçues comme des structures opaques et les membres des différentes commissions comme des technocrates aussi abordables que nos énarques. Demandons aux commerçants, artisans, agriculteurs comment ils perçoivent les règlementations imposées par l’Europe. Des textes qui les bloquent dans leur développement. Comment expliquer les différences de prix entre les fruits et légumes produits en France et ceux produits en Espagne, et ce, malgré les coûts de transports ? La différence peut aller du simple au triple ! Les coûts salariaux font la différence et les conditions d’accueil de l’Espagne, des travailleurs venus du Maghreb sont dignes des temps féodaux et de l’esclavage ! Qui le dénonce ?

Que dire aussi des sociétés comme PEUGEOT, qui ont transféré leur service « recherche et développement » en Pologne : un ingénieur polonais coûte bien moins cher qu’un cadre français. Bien entendu, afin de respecter la loi française lesdits postes ont été proposés à nos nationaux à deux conditions : s’expatrier et accepter le même salaire qu’un Polonais (sans parler des problèmes de retraite). De qui se moque-t-on et qui  l’a dénoncé ? On peut multiplier les exemples à l’infini : la libre concurrence existe mais elle est viciée et interdit à ce jour la justice sociale.

 

 

L’ingérence de l’Union dans les affaires des états…

 

Aujourd’hui certains pays, comme la Hongrie où la Pologne, se retrouvent sous le coup de sanctions prises par la Commission européenne. La Hongrie, qui a reçu près de 22 milliards de subvention entre 2014 et 2020, est accusée de corruption. On peut s’interroger sur cette légitime enquête quand on sait que la motivation première de l’Europe, c’est de ne pas reconnaître les positions politiques du président hongrois. L’Europe veut s’immiscer dans la souveraineté des pays membres ! Cela fait pourtant belle lurette que la commission européenne a fermé les yeux sur la sacro-sainte règle d’un déficit budgétaire égal au maximum à 3 % du PIB !

Philippe SEGUIN avait vu juste : le 05 mai 1992, il prononçait à l'Assemblée nationale un discours pour s'opposer à la ratification des accords de Maastricht.    

«Voilà trente-cinq ans que toute une oligarchie d'experts, de juges, de fonctionnaires, de gouvernants prend, au nom des peuples, sans en avoir reçu mandat des décisions dont une formidable conspiration du silence dissimule les enjeux et minimise les conséquences […] Craignons alors que, pour finir, les sentiments nationaux, à force d'être étouffés, ne s'exacerbent jusqu'à se muer en nationalismes et ne conduisent l'Europe, une fois encore, au bord de graves difficultés. Car, rien n'est plus dangereux qu'une nation trop longtemps frustrée de la souveraineté par laquelle s'exprime sa liberté, c'est-à-dire son droit imprescriptible à choisir son destin…Mais qu'on y prenne garde: c'est lorsque le sentiment national est bafoué que la voie s'ouvre aux dérives nationalistes et à tous les extrémismes!». Tout est dit ! Philippe SEGUIN annonce l’affaiblissement de nos démocraties : ce fut l’un des derniers prophètes de l’après-guerre.

 

 

Vers une renégociation des traités européens ?

 

Cerise sur le gâteau, la Commission européenne propose de renégocier les traités ! La procédure d’engagement vient d’être votée. Plus de 300 propositions sont à l’étude. Un gag quand on sait que c’est la règle de l’unanimité qui s’impose. Est-ce de l’anesthésie, juste pour nous faire croire que l’Europe bouge ? Les Européens veulent de l’OTAN et toujours de l’OTAN et pas de défense européenne. La France est systématiquement exclue des achats d’armes par l’OTAN au profit des Etats-Unis. De plus, ne racontez pas, avec un incroyable cynisme, que la France se doit de soutenir l’Ukraine dans son conflit avec la Russie car il y a toujours des enjeux économiques après les conflits armés. Encore tout faux, depuis 1945, la France a toujours été écarté des négociations d’après-guerre dans les conflits où nous avions pourtant des participations dominantes…

Alors que reste t-il à faire ? Un « France-xit » ? Certainement pas ! C’est le principe du  « Bruxelles xit » qu’il faudrait imposer !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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L’instant se veut solennel. Il se déroule sous le chaud soleil, inondant de sa clarté céleste l’immense cour cernée par les bâtiments flambants neufs de « Paris 2024 », sis à la périphérie de la capitale. Arborant un sourire presque juvénile tant le plaisir irradie son regard, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, applique avec sage précaution la plaque (« le dossard » dans le jargon de l’organisation) sur une surface murale, montée de toute pièce, par l’ensemble des partenaires et soutiens des Jeux Olympiques.

 

PARIS : « Eux aussi font les Jeux ». Comme un puzzle grandeur nature en perpétuelle construction, où le coloris dominant est le beige, les patronymes s’additionnent au fil des jours sur la surface murale. De petites plaques nominatives qui sont posées avec méticulosité au cordeau. Des noms illustrent y figurent ; à l’instar de celui de Noël LE GRAET, président de la Fédération française de football. On y aperçoit aussi les références de la politique hexagonale et de ses territoires provinciaux. Bref, celles et ceux qui ne peuvent qu’encourager et soutenir le projet du siècle pour la capitale, l’accueil des Jeux Olympiques d’été en 2024.

Alors, forcément, à l’instant où il a dû apposer sa griffe au bas de cette plaque commémorative, baptisée par les instigateurs de cette judicieuse initiative le « dossard », Patrick GENDRAUD, féru de sport, supporteur inconditionnel de cette AJA ambitieuse aux portes de la Ligue 1 et adepte invétéré de la discipline estivale par excellence, soit la pétanque, a eu des frissons dans le dos.

 

 

D’autant que ce court laps de temps aura été immortalisé aux côtés de l’une des stars de l’olympisme à la française, le triple médaillé d’or de canoë Tony ESTANGUET, président du Comité d’organisation des Jeux de Paris (COJO). L’horloge du temps s’est ainsi suspendue un bref instant.

Outre la fierté d’avoir associé à ce projet planétaire et de manière officielle le territoire dont il défend les valeurs avec son sens de l’humilité, Patrick GENDRAUD, tel un gamin dont les rêves de gosse s’accomplissent, ne pouvait que savourer cette cérémonie hors du commun. Un partage qui aura rayonné autour de lui durant cette journée vécue à la capitale au cœur du meccano de l’olympisme national.

 

Thierry BRET

 

 


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A l’initiative de Gildas AUBRY de MARAUMONT, vice-président de l’Observatoire de la laïcité dans l’Yonne et du proviseur, Capucine VIGEL, secrétaire départementale d’Indépendance et Direction, Jean-Louis BIANCO, ancien président de l’Observatoire de la Laïcité, dissous en juin 2021, est venu à la rencontre des personnels de direction, des CPE et des enseignants de l’Yonne. Il est intervenu sur les « mots de la laïcité » : un terme manipulé, déformé, instrumentalisé de toute part, qui pollue la compréhension et surtout déforme la réalité.

 

TRIBUNE : Voilà, le débat est lancé. Sans reprendre en détail le cadre historique, ni les principes fixés par la loi du 09 décembre 1905 que la Cour européenne des Droits de l’Homme considère depuis 2008 comme « la clé de voûte de la laïcité française », Jean-Louis BIANCO a proposé une réflexion autour des multiples interprétations de la laïcité que certains auteurs affublent de qualificatifs pour mieux la cerner : positive, ouverte, inclusive, multiculturelle pour n’en citer que certains.

Illustrant la laïcité « adjectivée », l’orateur est revenu sur le sens de ce terme en visitant la réalité pour analyser les faits. L’adjectif oriente la conception de la laïcité et peut l’éloigner du droit.

Or, seul le droit pose un cadre commun à tous. L’effort de compréhension sémantique s’impose à tous afin de s’éloigner du buzz médiatique et des tentatives d’utilisation diverse qui est faite de ce principe républicain.

 

 

La laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme…

 

La laïcité repose sur trois piliers : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public ; la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses ; l’égalité de tous devant la loi, quelles que soient leurs croyances ou leurs convictions.

Fort de ce bref rappel, pourquoi cette question ? La laïcité garantit aux croyants et aux non-croyants le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou de leurs convictions.

Le fondement même de la laïcité est la liberté : de conscience, d’expression, d’accomplissement. En aucun cas, la laïcité ne peut être réduite à de l’anticléricalisme qui reste chez certains une posture antireligieuse. Mais, à contrario, elle ne peut pas non plus être un fourre-tout de tolérance semant la confusion et le désordre.

Après deux heures riches d’échanges, l’assemblée s’est retirée sur une citation de Condorcet : « Nous ne demandons pas que les hommes pensent comme nous, mais nous désirons qu'ils apprennent à penser d'après eux… ». A méditer !

 

Capucine VIGEL

 


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Petite leçon de chose destinée à nourrir les neurones des néophytes en la matière et des béotiens, en particulier. Qu’est-ce qu’un G.E.I.E. ? On donne sa langue au chat ?! C’est l’acronyme caractéristique qui désigne un Groupement Européen d’Intérêt Economique. Le statut juridique qualifiant précisément « EURACTIS », une structure interprofessionnelle des métiers du droit et du chiffre qui proposait son assemblée générale annuelle à l’Hostellerie des Clos à Chablis. Immersion…

 

CHABLIS : Leur provenance couvre divers horizons géographiques. Des Ardennes à la Marne, de la Côte d’Or aux contreforts jurassiens du Doubs. De l’Ile-de-France, limitrophe, aussi. Sans omettre une petite note spécifique à l’international avec des ressortissants qui exercent outre-Quiévrain, c’est-à-dire la Belgique !

Pourtant, son président d’honneur est originaire des Ardennes : Me Jean-Pierre JOLIOT, avocat honoraire, ancien membre du Conseil de l’Ordre du barreau des Ardennes, ancien membre du barreau de Paris, spécialiste en Droit Pénal et gérant fondateur du GEIE EURACTIS.

Les membres de ce GEIE, regroupant des professionnels du droit et du chiffre (cela comprend des avocats, des experts-comptables, des commissaires aux comptes, des huissiers de justice, des juristes…) aiment converger, une fois l’an – et quand la crise sanitaire ne leur interdit pas l’accès à notre noble territoire !- vers l’Yonne, pour y tenir, conformément à leurs statuts, leur assemblée générale. Parfois en la délocalisant, non loin des coteaux de Chablis, à l’Hostellerie des Clos par exemple, chez Noémie VIGNAUD.

 

Trois décennies de conférences de haute volée au service de la filière…

 

Apparu dans le paysage économique en 1992, EURACTIS, dont le siège social est situé dans le département des Ardennes, fut le tout premier dans l’Hexagone et le second à exister au sein de l’Union européenne. D’ailleurs, à l’international, ses ramifications s’étendent jusqu’en Grèce, au Luxembourg et très prochainement en péninsule ibérique, sur le son flanc ouest, côté Portugal !  

On l’aura compris : la raison première de ce groupement professionnel, son supplément d’âme en somme, est de renforcer les coopérations corporatistes dans des domaines complémentaires en constante évolution, vu sous le prisme de l’Europe, tant au niveau juridique que fiscal mais aussi en conseil à prodiguer aux particuliers et entreprises.

Depuis trois décennies, les réunions de ce GEIE se sont multipliées parmi les différents pays des membres du groupement. Des rendez-vous où devaient se retrouver une somme de personnalités.

On citera volontiers les exemples suivants : Melkior WATHELET, vice-Premier ministre et ministre fédéral de la Justice et des Affaires économiques de 1992 à 1995 en Belgique, Séverine BRAIL, haut fonctionnaire à la Commission européenne et marraine du groupement, Jean TOUZET, procureur général honoraire, Gilles LATAPIE, ancien président de la Cour d'assises des Ardennes, venu évoquer lors d’une mémorable conférence son dernier opus consacré à l’affaire « FOURNIRET » ou encore Jennifer PICOURY, présidente du Tribunal Judiciaire de CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE.

 

 

Un gros morceau thématique en guise d’amuse-bouche…

 

Au menu de ces retrouvailles, plusieurs réjouissances intellectuelles furent soumises à la sagacité des participants. En guise de hors d’œuvre : « Les modes alternatifs de règlement des différends et le traitement des difficultés des entreprises »". 

Face à une justice de plus en plus malmenée (manque d'effectif dans les juridictions, longueur des procédures...), le législateur a depuis plusieurs années mis en place des modes alternatifs et amiables pour permettre une résolution des litiges (conciliation, la procédure participative, la médiation, l'acte d'avocat...). 

Au quotidien, les praticiens témoignent de l'efficacité de ces procédures qui permettent dans un nombre important de dossiers de trouver des solutions plus rapides et mieux appréhendées par les parties en présence. Au-delà des aspects purement juridiques, il est impératif de prendre en compte selon les situations rencontrées les dimensions tant psychologiques qu'économiques en vue que le praticien apporte le meilleur conseil à son client.

 

 

De la pédagogie, rien que de la pédagogie envers les entrepreneurs…

 

Puis, vint le plat de résistance à ce rendez-vous annuel : des échanges ayant attrait au traitement des difficultés des entreprises. Soit les procédures préventives dites amiables et les procédures curatives dites judiciaires. 

Les procédures de mandat ad hoc, conciliation, sauvegarde, redressement judiciaire et liquidation judiciaire ont alors été évoquées.

Il est primordial d'informer et de sensibiliser les acteurs qui accompagnent quotidiennement les entreprises sur l'existence de la boîte à outil mise en place par le législateur français depuis plusieurs années. Le constat est sans appel, trop peu de dirigeants ou d'entrepreneurs individuels par méconnaissance, crainte voire malheureusement honte, ne sollicitent l'ouverture de procédures amiables ou de sauvegarde.

On les voit trop tardivement pousser la porte des tribunaux de commerce ou des tribunaux judiciaires, selon l'activité exercée. Pourtant, les chiffres sont là. Plus les mesures en vue de pallier les difficultés (difficultés de trésorerie en raison de factures impayées, perte d'un fournisseur, prêts bancaires en retard...) sont prises tôt, plus le retournement de l'entreprise, la pérennité de l'activité et la préservation de l'emploi sont possibles.

Il est donc indispensable que les interlocuteurs privilégiés (experts-comptables, commissaires aux comptes, avocats, établissements bancaires) fassent preuve au quotidien de pédagogie auprès des dirigeants et chefs d'entreprises.

D’où la nécessité de privilégier ces moments forts et spécifiques pour diffuser en termes de communication les messages prégnants auprès de la sphère économique hexagonale.

 

En savoir plus :

En avril 2023, c’est au Portugal à Cascaïs que se retrouveront les adhérents de ce GEIE, avec l'intégration d'un avocat et d'un notaire portugais.

Après 19 ans de gérance d’EURACTIS, Me Jean-Pierre JOLIOT a souhaité la nomination d’un successeur. Me Alexandra JOLIOT-FROISSARD a été élue à ce titre et ce, depuis 2011. De nouveaux membres ont également rejoints ce groupement. Aujourd'hui, le groupement est géré conjointement par Me Alexandra JOLIOT-FROISSARD (avocate au barreau des Ardennes) et Pierre-Nicolas JOLIOT (juriste dans un établissement bancaire régional).

Doté de membres ayant des compétences diverses, le G.E.I.E. EURACTIS a toute sa raison d’être au vu de la prolifération des textes législatifs et la complexité des domaines juridiques émergents qui justifient la nécessité d’un travail en synergie.

 

Thierry BRET

 

 

 


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