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Vide de chez vide le rayon des moutardes de l’un des commerces alimentaires emblématiques du cœur de ville d’Auxerre ! Alors que la mayonnaise et le ketchup affichent une « bonne santé » en termes de production, au vu du nombre de pots garnissant les étalages, le fameux condiment dont la Bourgogne a fait l’une de ses spécialités culinaires reconnues à l’international a totalement disparu des supermarchés. Le retour à la normale côté approvisionnement n’est pas prévu avant le printemps 2023 !

 

AUXERRE : Laissez tomber la moutarde, devenue une denrée rare en France à l’instar des autres pays du globe et privilégiez désormais des sauces au yaourt, à base de raifort ou à l’échalote en guise d’accompagnement de vos viandes, de vos plats ou de vos frites lors des repas ! Quant à la vinaigrette, elle se fera de la manière la plus édulcorée qui soit, à l’huile et au vinaigre !

Dans la série estivale des nombreuses pénuries qui s’accumulent à n’en plus finir à la façon des sagas interminables du style NETFLIX en cette année 2022, celle qui s’agrémente autour de la moutarde n’est donc pas prête de se terminer, selon les spécialistes.

 

Le Canada, à la source du problème…

 

La faible production de la graine nécessaire à la composition de ce condiment très goûteux dont la Côte d’Or s’enorgueillit en période normale côté fabrication est à l’origine de cette incroyable situation que personne n’envisageait de vivre un jour. Pas même les gastronomes et autres épicuriens avisés, n’est-ce pas cher Gauthier PAJONA !

Où se situe donc l’origine réelle du problème ? De la Russie qui nous aurait coupés sine die le robinet de ce précieux auxiliaire alimentaire servant à faire avaler une viande un tantinet trop cuite ?

De l’Ukraine qui ne peut plus exporter ces fameuses graines dont on a tant besoin en France (et surtout en Bourgogne centrale pour en concevoir des milliers de pots) parce que ses zones portuaires sur la mer Noire subissent un blocus ? Que nenni !

 

 

Même si les deux frères ennemis de l’instant intègrent la catégorie des producteurs de ces graines, il faut se tourner de l’autre côté de l’Atlantique pour entrevoir avec pertinence la véritable problématique.

Au Canada, précisément, numéro un de l’exportation mondiale de ce produit qu’il cultive de manière intensive. Or, la forte sécheresse (déjà) survenue en 2021 a réduit à néant ou presque (une baisse de plus de 50 %) la production de la fameuse graine.

Conséquence : on connaît la suite face à ces phénomènes économiques qui deviennent récurrents, une production en berne pour alimenter le réseau mondial et des prix qui ont pris la poudre d’escampette de manière vertigineuse vers la hausse !

 

Une production française insuffisante pour répondre aux besoins…

 

C’est très simple : selon les analyses officielles, le prix de la moutarde a grimpé de 9 % en l’espace d’une année. De quoi grever un peu plus le porte-monnaie des consommateurs de l’Hexagone qui n’en sont plus à une augmentation près, au niveau des denrées alimentaires.

La disparition des pots de moutarde des rayonnages risque de perdurer. D’une part, les conditions climatiques de cet été 2022 caniculaire n’ont guère été favorables au développement de la graine tant en France qu’au pays de l’Erable. D’où un impact certain sur les récoltes.

D’autre part, le conflit situé à l’est de l’Europe ne permet pas à la Russie, sous le joug des sanctions économiques occidentales, et à l’Ukraine, prise dans la tenaille de l’Ours russe en mer Noire, de livrer leurs graines sans rencontrer de réelles difficultés.

Il reste toutefois la culture pratiquée dans l’Hexagone qui représente 50 % de la production européenne. Mais, celle-ci est insuffisante pour couvrir les besoins de la consommation française et satisfaire pleinement les amateurs du condiment si savoureux.

Bref, plutôt que la moutarde ne nous titille fortement les narines de sa trop longue absence, il vaut mieux prendre son mal en patience en se rabattant sur la mayonnaise et le ketchup qui eux regorgent sur les étals !

 

 

  

En savoir plus :

 

Les professionnels de la filière moutarde sont regroupés au sein d’une structure, baptisée l’Association Moutarde de Bourgogne qui fédère différents pôles.

L’un est consacré à la recherche pour la sélection des variétés, l’autre concerne la production – il est géré par l’Association des Producteurs de Graines de Moutarde de Bourgogne dont sont membres les producteurs et les organismes stockeurs dont Dijon Céréales, 110 Bourgogne, Soufflet…-,  le troisième volet se rapporte à la transformation au sein duquel on retrouve les industriels moutardiers comme UNILEVER, Reine de Dijon, Fallot, etc.

 

   

Thierry BRET

 


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4900 kilomètres aller/retour pour rejoindre à moto, depuis le Sénonais, (et en revenir aussi !), la cité blanche au pays bleu, plus communément dénommée, Lisboa (Lisbonne) ! Ce fut récemment notre objectif commun, avec « Gégé » et « Oliv », plus particulièrement pour célébrer le cinquantenaire de nos amitiés familiales ! 1972 : une autre France, celle d'une autre époque !

 

LISBONNE : Cette semaine passée chez nos voisins et amis de ces pays ibériques, dont bon nombre d'icaunaises et d'icaunais sont originaires (on pense notamment à la ville de Fafe au nord de Porto) fut des plus intéressantes. En effet, lorsque désormais l'on traverse la France, par ses chemins de traverse, on peut y observer, avec autant d'incrédulité que de réalisme la quasi- disparition de moult commerces villageois ou citadins.

Adieu bistrots, auberges de bord de route, et autres. Tout y est bien souvent fermé à tout jamais, ou encore à vendre. L'Yonne et la Nièvre n'échappant pas à cette terrible et actuelle spirale de déshumanisation.

Seules demeurent bien souvent  ces zones commerciales aux entrées d'agglomération, sans âme aucune, avec ces sortes d'usines alimentaires liées à des chaînes d'inspiration américaines. C'est triste, mais c'est ainsi.

 

 

L’accueil si sympathique dans les estaminets…

 

Rien de tout  cela chez nos voisins, chez lesquels demeurent encore nombre de commerces locaux. Dans vingt ans, sera-ce encore le cas ? Trop tôt pour le dire, mais  aujourd'hui en 2022, cela existe encore, alors une fois franchies les Pyrénées, sachons en profiter !

Force est de reconnaître aussi, que bien souvent ces estaminets - et leurs toilettes ! - y sont d'une propreté irréprochable et que l'accueil y est plutôt gentil ! Les chaînes d'infos n'y règnent pas en maîtresse absolue, et du coup, les gens discutent entre eux. C'est bête, mais il fallait y penser !

 

 

Il y a toujours des clients même en rase campagne…

 

Le café y est plutôt bon, et avec l'apéritif, olives, fromages ou rondelles de saucisson y sont aimablement  servies. Au nord de Porto, dans un petit hameau cerné de vignes, tandis que nous nous arrêtons dans un petit café, où nous commandons trois verres de « vinho verde », histoire de se désaltérer de cette route sous 35 degrés, il nous fut apporté une carafe de vin bien frais, du pain, du fromage ainsi que des olives. Le tout pour 4 euros ! Oui, vous avez bien lu. Du coup, il y a toujours des clients dans ces établissements, même en rase campagne.

 

 

Une appréciable liberté qui n’est pas normée comme en France…

 

Ce petit geste de service fait plaisir à la clientèle. Il est pratiqué aussi en Italie, bien souvent. Mais, nos bistrotières et bistrotiers hexagonaux, eux, l'ont totalement oublié. Cela n'obère pourtant pas le chiffre d'affaires, peut-on penser. Au contraire, on peut songer que cela pourrait générer un retour - ou une venue nouvelle - de certains clients.

Peut-être existe-t-il encore dans ces deux pays que sont l’Espagne et le Portugal, une forme d'appréciable liberté qui chez nous, devient  chaque jour, plus strictement normée.

 

 

Des 200 000 bistrots des années 60, il doit n'en demeurer qu'environ 28 000 à ce jour. Ce symbole de la France heureuse est en train de disparaître. Point besoin de les « muséifier » pour les bobos parisiens ! Il faut juste les faire vivre pour ce qu'ils sont, ces chouettes lieux de vie et de convivialité !

A charge aussi pour ces professionnels de s'adapter parfois, en regardant ailleurs - pas très loin d'ailleurs !- ce qui se fait de bien !

En la matière......gracias et obrigado à nos voisins, qui en demeurant fidèles à certains fondamentaux, contribuent à une certaine forme de pérennité commerciale.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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Ça y est ! Le conflit russo-ukrainien risque désormais d’enflammer l’Europe. Une possibilité, que personne hélas, ne peut plus écarter. Le jeu des alliances peut faire dégénérer très vite cette confrontation localisée en Troisième Guerre mondiale. Pour l’instant, la Chine et l’Inde se limitent à des accords économiques. L’embrasement de la planète ne se cantonne pas aux seules batailles du Donbass…

 

TRIBUNE: La Chine a prévenu : personne ne pourra l’empêcher de reprendre Taïwan, qui historiquement, est une province chinoise. Joe BIDEN veut jouer les troubles fêtes. Il a annoncé début juin que les Etats-Unis aideraient les insulaires si leur intégrité territoriale était menacée.

Plus à l’ouest, rien ne va plus entre Téhéran et Tel-Aviv. Israël répète depuis longtemps : « Nous ne permettrons pas à l’Iran de posséder la bombe atomique ». Des menaces de conflit nucléaire sont donc prégnantes. La volonté d’avoir la bombe atomique remonte au temps du shah. Les mollahs n’ont fait que suivre le mouvement. Deux inconnus demeurent, toutefois : Israël reste malgré tout divisé sur une intervention musclée. Quant à l’attitude des Etats-Unis, elle demeure incertaine. Le gouvernement de Joe BIDEN prolonge les positions d’OBAMA, à savoir ne pas permettre aux Israéliens d’intervenir directement et militairement. En contrepartie, ils renforcent l’armement de l’Etat hébreu en missiles anti-missiles.

 

 

Des luttes d’influence entre voisins au Moyen-Orient et en Afrique…

 

Dans la foulée, il est possible que la Turquie et l’Egypte souhaitent, elles aussi, avoir leur propre arsenal nucléaire. De quoi attiser les passions (et surtout les tensions) en y impliquant l’Occident et Israël !

Le Moyen-Orient est confronté, d’une part, à une forme inédite de lutte d’influence entre les puissances régionales – l’Arabie saoudite, l’Iran et la Turquie – et, d’autre part, aux activités des acteurs non étatiques impliqués dans la guerre en Syrie et en Irak. Ce nouveau rapport de force a engendré un dilemme de sécurité. Par ailleurs, les crises et les conflits en Irak, en Syrie et au Yémen ont provoqué une situation chaotique. Le conflit israélo-palestinien reste, quant à lui, une poudrière qui n’est pas prête de se calmer.

 

 

L’Afrique, enfin, est le continent qui a connu, depuis les cinquante dernières années, le nombre le plus important de conflits, avec un bilan que certains estiment à près de dix millions de morts. Il s’agit plus de luttes entre états que de guerres civiles. Les territoires revendiqués par les uns et défendus par les autres sont souvent riches en ressources naturelles. Vient s’ajouter la lutte armée des terroristes islamistes.

 

 

Les Etats-Unis au bord de la guerre civile ?

 

Actuellement, de nombreux spécialistes annoncent une guerre civile aux Etats-Unis d’ici deux à trois ans maximum. L’assaut du Capitole par les Républicains, après la défaite de Donald TRUMP aux élections présidentielles, démontre la violence des rapports entre Démocrates et Républicains.

La possibilité de supprimer le droit à l’avortement pour les états, ajoute de l’huile sur le feu. Les états américains sont prêts : certains vont interdire aux femmes la possibilité d’avorter tandis que d’autres vont instaurer la double peine.

Les femmes qui se feraient avorter dans un autre état se verront punies par la justice dès leur retour chez elles ! La loi fédérale américaine va permettre ainsi la privation d’une liberté fondamentale. Ce n’était pas arrivé depuis 130 ans : encourager la discrimination raciale !

Les Américains risquent de s’affronter sur fond de crise économique et financière, avec un président qui se mêle de tout et donne des leçons de démocratie à qui veut l’entendre au reste du monde.

Faire du vélo lui sied nettement mieux, même si sa dernière sortie lui a causé une entorse !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 

 


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Et si « l’après COVID » était une chance à saisir pour nous permettre de changer de modèle économique et faire du monde d’après un monde meilleur ? C’est en substance le message qu’a souhaité faire passer l’économiste Philippe DESSERTINE lors d’une conférence organisée à la Maison de l’Entreprise, sous l’égide de l’UIMM, du MEDEF et de la Fédération française du Bâtiment de l’Yonne…

 

AUXERRE : A la fois professeur des Universités, directeur de l’Institut des Hautes Finances, membre du Haut Conseil des Finances Publiques, économiste de renom, Philippe DESSERTINE fait partie de ces experts régulièrement invités dans les médias pour commenter l’actualité. Un large public était donc présent dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise et n’a pas boudé son plaisir à écouter près de deux heures durant un conférencier passé maître dans l’art de vulgariser cette science qu’est l’économie. Avec le sentiment, comme l’a rappelé dans son message d’introduction Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF, « que dans quelques minutes, l’on aura tous l’impression d’être devenu agrégé d’économie et de sciences de gestion ! ».

 

Philippe DESSERTINE prévient : le pire est à venir…


Philippe DESSERTINE sait manier l’oxymore comme personne et n’hésite pas d’emblée, à qualifier de « catastrophe providentielle » la situation économique dans laquelle le monde évolue aujourd’hui. Le tableau dressé n’est pourtant pas des plus réjouissants : une pandémie, des confinements successifs, une reprise ingérable faute de pouvoir s’approvisionner et embaucher, la guerre aux portes de l’Europe avec pour finir, une crise alimentaire qui s’installe. Et selon l’auteur du « Grand basculement », le pire est à venir : « les pâtes et l’huile qui augmentent, c’est une chose, mais la vraie crise alimentaire, c’est le risque de début de famine tout près de chez nous et cela va très vite nous concerner car quand les gens meurent de faim, ils partent sur les routes… ».

Augurant d’un exode massif de populations, notamment du continent africain, bien supérieur à ce que l’on connaît aujourd’hui.

 

 

Quand le cash se transforme en poussière dans les poches…

 

A ces questions de survie se rajoute une inflation galopante que l’on n’avait pas connue depuis plusieurs décennies et un changement de paradigme insoupçonné : « on ne se rend pas compte à quel point nous sommes démunis face à ce qui nous arrive, avec le risque de faire énormément d’erreurs si on continue à fonctionner comme il y a six mois. Non seulement, nous ne sommes plus dans le même contexte, mais il est inversé. Depuis 35 ans, nous sommes habitués à placer le cash, mais avec une inflation à 5 ou 10 %, votre cash se transforme en poussière dans vos poches… ».

Une inflation née du décalage entre la richesse produite par l’économie et la monnaie que l’on met en face, avec aujourd’hui un PIB (Produit Intérieur Brut) mondial de l’ordre de 92 milliards de dollars conjugué à une dette mondiale à 250 milliards de dollars : « dans toute l’histoire, on n’avait jamais connu un pareil décalage… ».

La baisse des intérêts mise en place depuis plusieurs années n’est pas du goût de l’orateur : « un truc de dingue ! C’est donner le signal pour créer de plus en plus de monnaie et par conséquence de plus en plus de dette ! Exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire… ». La peur de la monnaie entrainant les gens vers des valeurs refuges comme l’or, la pierre, voire la terre agricole, « mais c’est super dangereux pour vos entreprises et industries car ils arrêtent d’investir monétairement ».

 

 

Un emprunt « vert » à l’identique de l’emprunt GISCARD !


Autre élément contributif à l’inflation : la pénurie, née d’une reprise trop rapide, à l’heure de « l’après COVID » : « on a eu un tel redémarrage que l’on se retrouve avec de la rareté partout, à commencer par l’énergie… ». Oubliée l’époque pas si lointaine où faute d’activité et de planète endormie, le pétrole se vendait à des cours négatifs ! A ce choc externe qu’est la pénurie, se rajoute une pénurie de main d’œuvre, difficilement compréhensible pour un pays comme la France, imprégné depuis longtemps de la question du chômage : « la filière hydrogène, ce sont 200 000 emplois titre Les Echos, mais on n’a pas les talents, on n’a pas les gens ! ».

Avec à la clé un autre choc externe inflationniste renforcé par l’augmentation annoncée des salaires et des pensions : « attention, nous sommes lancés dans un processus infernal sans savoir où ça va s’arrêter ! ». Ironisant au passage sur le premier « emprunt vert » émis par la France, il y a quelques jours : « un emprunt à taux variable ! Quelle super idée, alors que commence l’inflation. C’est le retour de « l’emprunt Giscard » indexé sur l’or, un truc génial ! ». Appelant demain à changer de logiciel, pour redonner un nouveau souffle à l’économie : « la photocopieuse a billets peut fonctionner, mais du vrai argent, avec des richesses en face, on n’en a plus, on est à sec ! ».

 

 

L’humain sait tirer profit de la science…


Philippe DESSERTINE l’avait promis en préambule : avant que tout le monde n’aille se jeter dans l’Yonne ou sorte la corde pour se pendre, il conclurait son propos par quelques réflexions positives !

Il n’est pas certain qu’évoquer le dérèglement climatique soit propice à rassurer l’auditoire, mais l’économiste y voit matière à une « révolution scientifique » sans pareil : « depuis deux décennies, le cerveau humain s’est remis en marche et tous les scientifiques s’accordent à dire que les progrès que nous sommes en train de faire sont fous ! Vous ne pouvez pas être pessimiste quand on vous dit ça… ».

Ce changement de modèle qu’il appelle de ses vœux naîtra-t-il de la possibilité acquise par les humains à « dompter » les données massives ou « Big Data » ? Le conférencier en est convaincu, et y voit même la source d’un nouveau modèle économique : « la science contient toujours le pire mais heureusement, l’humain jusqu’à maintenant, a su surtout en tirer le meilleur… ».

La DATA, au cœur de la réflexion économique mais aussi de l’activité de service : « en clair, le PIB mondial aujourd’hui, c’est 75 % de services pour 20 % d’industrie et plus les humains vieillissent, plus ils ont besoin de services… ».

L’amorce d’un phénomène où la DATA devient vecteur et entraîne une migration de valeurs dans tous les domaines et qui, contrairement à l’inflation, est source de richesses. L’outil digital permettant un fonctionnement diffèrent de tout ce que l’on a connu jusqu’alors : « d’un coup, la possibilité d’organiser la planète autrement existe : on arrête de rassembler les gens avec l’obligation de les concentrer soir et matin grâce au télétravail… ».

Un nouveau modèle économique synonyme d’une forme de nivellement, « avec beaucoup moins de hiérarchie dans les entreprises, où la monnaie n’est plus centralisée, où la décentralisation est le mot absolu… ».

 

 

L’Afrique, terre de promesses où la France est en retard…


Première démographie du monde à l’horizon du siècle prochain, l’Afrique sortira-t-elle grande gagnante de ce nouveau défi ? Philippe DESSERTINE y croit : « les plus grandes puissances sont celles où il y a du monde. L’Afrique nous intéresse, non pas pour ce qu’il y a dessous comme aujourd’hui, mais pour ce qu’il y a dessus ! L’important n’est plus d’exporter des minerais mais bien d’y créer des filières de spécialité mathématiques, de commencer à apprendre le codage, comme on a fait en Inde… ».

Rappelant que les Européens en la matière, préfèrent regarder dans le rétroviseur qu’aller de l’avant, « se faisant piquer toutes les places que l’on avait dans les pays africains par les Asiatiques... ». Juste un retard de cinquante ans : « en France, on ne sait pas coder ! ».

 

Dominique BERNERD

 


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La haute technologie interfère de plus en plus dans le paysage de l’information afin d’améliorer et de multiplier les outils de communication. Pour le commun des mortels, les repères de la réalité deviennent de plus en plus flous. L’ère du virtuel nous donne une image tronquée de la vérité. Attention, croire que « virtuel », veut dire que cela n’existe pas serait une profonde erreur. Le virtuel n’est pas perceptible à l’œil nu, mais cela existe bien : c’est encore pire !

 

TRIBUNE : La guerre en Ukraine démontre que le nerf stratégique, c’est l’information des mouvements de l’ennemi : les satellites américains, les drones fournis à l’armée ukrainienne ont permis de donner des indications importantes sur les progressions de l’armée russe.

En plus, les drones sont porteurs de morts par bombes interposées. Volodymyr ZELENSKY, ancien acteur, a su exploiter, via les médias, une stratégie de communication très élaborée aux fins d’obtenir des aides financières, de la fourniture d’armes et au passage, de culpabiliser l’Occident sur des aides qui pourraient se raréfier…

 

 

Ubiquité et bilocation étaient réservées jusque-là aux saints !

 

Nous le voyons aussi avec les discours politiques de nos dirigeants. Ils bénéficient de consultants en communication : positions des mains, attitudes face aux caméras… Manipulations que tout cela ! Même les mots sont choisis : « Big Data » oblige. Le « Big Data », un objet polymorphe dont la définition varie selon les utilisateurs. Il s’agit surtout de stocker un nombre incommensurable de données sur une base numérique. Des mégas-données intégrant les 2,5 trillions d’octets de données quotidiennes que nous produisons.

Nos dirigeants, économiques et politiques, utilisent le « Big Data » aux fins de cibler des populations et de faire des propositions qui collent à des besoins clairement identifiés. La palme de l’intervention technologique dans une campagne revient à Jean-Luc MELENCHON : il fut le premier à utiliser la technique de l’hologramme pour apparaître dans plusieurs lieux en même temps. Jusqu’ici, le don d’ubiquité et la bilocation n’étaient réservés qu’aux saints…

Dans quelle salle l’ami Jean-Luc est-il réel ? Dans quelles autres salles est-il virtuel ? Nous savons que le référendum du « BREXIT » fut manipulé par des données issues du « Big Data ».

 

 

Une prolifération de messages publicitaires envahissants…

 

La publicité développe des concepts de plus en plus politiques par les images fournies : on intègre des personnes de race noire et blanche, des femmes et des homosexuels…

Ici encore, les données numériques permettent de cibler à coup sûr le consommateur final. Personne ne peut dire que la publicité ne l’intéresse pas et qu’elle n’interfère en rien sur ses choix. Dans les années 80, une campagne d’affichage proposait un slogan original dans le métro : dans une station, toutes les affiches proposaient un panneau blanc avec un texte écrit en minuscule et entouré de noir. Il fallait s’approcher pour lire : vous voyez bien que la publicité, ça vous intéresse !

La masse d’infos que nous recevons, et encore plus dans les villes est phénoménal : messages radio, télé, affiches dans les rues, les transports en commun, à l’entrée des zones industrielles… Même si l’évaluation est difficile et contestée, nous sommes passés de 200 messages publicitaires chaque jour, dans les années 80,  à un chiffre compris entre 1 500 et 5 000 aujourd’hui !

 

 

Une avalanche de messages mais qui croire ?

 

Que dire des réseaux sociaux ? On ne compte pas moins de trente réseaux sociaux utilisés chaque jour dans le monde, et encore, on en crée chaque jour ! Dans le top 5 nous recensons : Facebook, You Tube, WhatsApp, Messenger et Instagram. Tik Tok a le vent en poupe et se classe en septième position.

A partir de ses réseaux non contrôlés pour beaucoup, nous avons assisté au développement des « fake news ». En conséquence, plus de fiabilité des informations qui sont données et manipulations évidentes ! Que croire et qui croire ?

L’information devient un concept disruptif qui confère aux décideurs la possibilité de tout manipuler : l’orientation d’un vote et des électeurs, les données sur un produit, l’action d’acheter…

Les émissions de télévisions donnent la place à des journalistes de plus en plus politisés. On l’aura constaté lors de la dernière présidentielle. Souvenons-nous de l’interview truquée de Fidel CASTRO par Patrick POIVRE d’ARVOR : le journaliste était au téléphone alors qu’il faisait croire qu’il était à Cuba !

Ou de France 2, qui voici quelques années, montrait un reportage sur les matchs disputés à Roland- Garros. Où on ne présentait que des images des cours de tennis niçois ! Les publicités que nous voyons en bordures de terrains lors des rencontres internationales sont virtuelles et spécifiques à chaque pays… et en 1981 le logo de France 2 intégrant l’image virtuelle de François MITTERRAND… 

Qui croire ? Que croire ? Pire encore, le message subliminal ! Les grandes surfaces distillent, par voix sonore, des messages du genre : « je suis honnête, donc je ne vole pas ». La technique consiste à intégrer sur un fond musical des messages intraduisibles à l’oreille. Tout le monde se défend de ce genre de manipulation car c’est interdit par la loi ! Et « croix de bois, croix de fer », ils jurent tous qu’il est hors de question d’orienter les clients vers tel ou tel produit !

 

 

La manipulation de l’information, un exercice pratiqué en permanence ?

 

Tous les grands dirigeants de ce monde ont manipulé l’information ! A commencer par Jules CESAR. La « Guerre des Gaules » n’est qu’une suite de rapports écrits par un général qui rêvait de devenir empereur ! En conséquence, Gergovie n’est qu’un glorieux repli stratégique… De toute façon, selon Astérix, Alésia, on ne connaît pas !

La véritable connaissance se fait par l’expérience et par une transmission fondée sur l’expérimentation : la révolution médiatique nous appauvrit en nous laissant l’illusion de la vie.

Lors de l’un de ses discours, Albert EINSTEIN avait déclaré « qu’entre la bombe atomique, la bombe de l’explosion démographique du tiers monde et la bombe de l’explosion de l’information, la pire des trois sera celle de l’information… ».

Bref, histoire de nous rassuré, il avait conclu : « je ne sais pas avec quoi nous ferons la troisième Guerre mondiale, mais la quatrième, nous la ferons avec des cailloux et des bâtons… ».

 

Jean-Paul ALLOU

 


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