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La guerre entre la Russie et l’Ukraine révèle non seulement la faiblesse de l’Occident face aux conflits et aux atteintes à la liberté mais aussi la fin des institutions traditionnelles. L’OTAN, l’une des sources de cette crise, n’impressionne plus personne. L’ONU est incapable d’intervenir pour imposer la paix et la négociation. Quant aux G8 et G20, au dire de l’ancien Président Nicolas SARKOZY, ils ne fonctionnent plus.

 

TRIBUNE : L’exemple de l’impossibilité des Etats-Unis et de l’Europe d’intervenir efficacement risque de faire tâche d’huile et de montrer au monde que la raison militaire, aujourd’hui, l’emportera toujours. Vladimir POUTINE semble certain de cette réalité. Cette guerre devient un triste exemple pour le reste du monde.

L’état des lieux montre que la Chine représente la puissance militaire la plus importante et la Russie, la force nucléaire la plus représentative, en termes de sophistication et de quantités d’ogives. La force nucléaire européenne ressemble plutôt à un lance-pierre face à la Russie.

La Chine garde ses vues sur Taïwan. Depuis des années sous la menace militaire de la République populaire de Chine, Taipeh a condamné l’invasion russe de l’Ukraine et met ses troupes en vigilance extrême. La Chine revendique ce territoire qu’elle veut réintégrer par la force. Mais les États-Unis, liés par de nombreux accords, interviendront-ils militairement contre la Chine en cas d’attaque ? Washington redoute une action du côté de la Chine. Depuis octobre 2021, canadiens et américains envoient des navires en mer de Chine. Pour la deuxième fois cette année, un navire militaire américain a franchi le samedi 26 février le détroit de Taïwan, qui sépare l'île de la Chine continentale. Si la marine américaine assure effectuer un passage de « routine » dans les eaux internationales ; la Chine considère cette visite comme une atteinte à sa souveraineté. Encore des risques évidents de conflit armé. Si les Chinois ont la certitude que l’Occident ne pourra pas bouger, alors tout est hélas possible.

 

 

Israël investit beaucoup pour revenir sur ce terrain : celui de l’action…

 

L’Iran n’est pas en reste. Les négociations sur le nucléaire iranien ont repris le lundi 27 février à Vienne, dans un contexte de montée en puissance des capacités de Téhéran. Si l'Iran a pu accélérer sa marche vers la bombe atomique, c'est en partie à cause d'erreurs stratégiques de TRUMP et de NETANYAHU, juge un expert israélien. Précisément, Israël multiplie les déclarations martiales et les mises en garde. Ce ne sont que des mots ou bien Israël veut-il vraiment frapper l'Iran ? Et si c'est le cas, de quelle manière ? Nous savons tous qu'Israël a déjà investi beaucoup d'argent dans des actions opérationnelles. Comme les responsables israéliens l'ont déclaré au cours de ces derniers mois, Israël est en train de se réengager sur ce terrain.

 

 

Deux questions principales demeurent : premièrement, Israël sera-t-il prêt à utiliser l'option militaire en cas d'objection des États-Unis ? La deuxième question porte sur les lignes rouges israéliennes qui fixeront le moment où Israël jugera appropriée l'option militaire. Pour les uns, l’Iran possède déjà la bombe atomique, pour certains experts, ce sera le cas d’ici deux ans. Le risque d’embrasement semble encore évident.

 

 

La guerre se rapproche dangereusement de l’Europe…

 

Nous sommes à un tournant dans l’histoire de notre civilisation : « Occident » contre « Orient ». Ce ne sont pas les représailles économiques, y compris la plus récente, avec l’interdiction pour les Russes d’utiliser le réseau Swift (Système de facilitation de transfert de monnaie) qui vont faire reculer POUTINE. Si nous voulons la paix, une option.

Soit l’Ukraine plie bagage au Donbass, soit on se met autour de la table pour négocier. Que chacun ravale son orgueil et son ego, et puisse s’exprimer sans mépris ni contrainte. La négociation, c’est ce qui aurait dû être réalisé depuis le début, c'est-à-dire depuis quinze ans !

La France, pays des Droits de l’Homme, peut et doit être l’artisan d’une paix équitable pour chacun : si nous ne voulons pas la guerre, il n’y aura pas d’autre issue, que se soit pour l’Europe ou pour le reste du monde !

La guerre nous paraîtra sans doute inutile : peut-être que la progression des virus et le dérèglement climatique mettront tout le monde d’accord…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Un mince sourire arbore son visage fatigué. Le regard mouillé de larmes, ses pensées vagabondent très loin d’ici. Là-bas, vers l’Est, à plus de deux mille kilomètres de la France où se joue une terrible tragédie. Un drame barbare et odieux d’un autre siècle provoqué par un envahisseur cynique. Elle n’ose regarder ses voisins, pour ne pas trop leur montrer ce chagrin si lourd qui lui vrille l’esprit. Mais, elle a foi en la victoire de son peuple. Et remercie sans cesse cette Europe qui vient en aide à celles et à ceux que l’on nomme désormais les réfugiés ukrainiens…

 

AVALLON : Dans son for intérieur, elle le pressentait depuis longtemps. Huit années de conflit larvé dans le Donbass ne pouvaient que déclencher tôt ou tard une vaste offensive de la part de la Russie, puissant voisin de l’Ukraine aux dents acérées comme du métal. L’Histoire lui a donné raison depuis le 24 février. Engendrant détresse et désolation, bombardements et fureur, une peur viscérale qui se mue en terreur. L’impensable réalité.

La fuite façon exil. Ou bien rester sur ce sol, berceau de la mère Russie, maculé du sang de l’innocence qui coule à flot sous le poids des armes de destruction massive employée sans discernement par l’Armée Rouge. Se battre, aussi. Avec des mots. Des témoignages qui attestent que ce qui se noue là-bas au moment où se rédigent ces lignes est d’une rare intensité. D’une violence sans retenue. Peut-on déjà lâcher le terme de « génocide » ?

 

Un premier contingent de dix-sept personnes dont des seniors et des enfants…

 

« Oui, confirme Oléna GONTECHAROVA, faisant face à l’ensemble de la presse qui ne manque pas une miette de ses déclarations révélées à brûle pourpoint.

Les échos en provenance du terrain sont mauvais. La situation empire, plongeant dans l’effroi l’oratrice qui peine à se concentrer sur sa prise de parole. On l’a comprend. La conférence de presse, concoctée à la permanence du député de la circonscription André VILLIERS, semblerait presque futile en ces instants de guerre apocalyptique. Mais, il faut bien témoigner et rétablir toute la vérité.

D’autant que les premières personnes en quête d’un refuge salvateur arrivent dans l’Avallonnais. Cinq d’entre elles ont posé le pied sur le sol de l’Yonne. En provenance d’Allemagne et de Roumanie. In fine, ce petit contingent n’excédera pas dix-sept personnes. Des membres de la famille d’Oléna. Mais, aussi de ses amis.

Détournant les yeux pour mieux s’imprégner des notifications qui tombent en cascade sur son smartphone (elle suit l’actualité en mode continuel), celle qui fait converger tous les centres d’intérêt résume en un mot ce que vivent ses sœurs et frères d’Ukraine en pareil instant : la catastrophe.

« Les Russes bombardent sans arrêt, alors que la population se terre dans des abris de fortune dans les maisons. Ils ont même écrasé des écoles maternelles sous leurs bombes… ».

Les visages sont graves. Inhabituels lorsque l’on côtoie deux des personnalités politiques présentes, recueillies pour mieux entendre chaque mot de souffrance et de dégoût prononcé par l’interlocutrice, André VILLIERS et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD. Leur bonne humeur a disparu. Laissant la place à une inquiétude sourde qui envahit l’espace, trop exigu pour accueillir autant de personnes qui se pressent autour de la ressortissante à moitié ukrainienne et à moitié…russe, livrant ses messages, presque prophétiques !

 

 

Alors, Mme GONTECHAROVA, parleriez-vous de génocide provoqué par les Russes pour qualifier l’atrocité de ces combats ? « Oui ! », anone-t-elle d’une voix tremblante chargée d’émotion. Ajoutant tout de go que les Russes mobilisent à tour de bras les jeunes conscrits, à peine sortis de l’adolescence, pour les envoyer à la guerre.     

« Comment en 2022 peut-on faire ce genre de choses, se désole-t-elle en secouant la tête, je ne sais pas comment ce conflit va se terminer…et surtout quand ? ».

Un ange passe, laissant dans son sillage tenace ce silence qui prête à l’interrogation qui n’a rien de contemplative.

 

 

« Chez nous, on se chauffe aux granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! »

 

Puis, le discours change. Plus pratico-pratique car il va falloir gérer la réception de ces dix-sept personnes. Ces exilés qui se sont enfuis de leur terre nourricière, en abandonnant tout ce qu’ils possédaient derrière eux. Maisons. Travail. Famille et amis. Parfois, leurs animaux de compagnie.  

Oléna a beau posséder trois demeures sur l’Avallonais, il va lui falloir un sérieux soutien de la part de notre communauté pour conserver, avec son époux, la tête hors de l’eau et ne pas se noyer dans le fatras de la logistique élémentaire.

« J’ai beaucoup d’amis français, esquisse-t-elle avec un zeste timide de sourire, je ne suis pas toute seule à gérer cette situation… ».

Certes, la nourriture et les vêtements seront autant de postes comptables plus abordables à anticiper. Mais quid des charges inhérentes au foyer qui va additionner 17 personnes supplémentaires à son actif ? On pense immédiatement à l’eau, à l’électricité, au chauffage.

« Vous savez, plaisante-t-elle, l’un des rares moments où Oléna fera disparaître de son visage cette tristesse indélébile, chez nous, on se chauffe avec des granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! ».

Puis, le sérieux reprend le dessus. Sa mère, âgée de 75 ans, pleure de toutes ses larmes, toute la journée.

« Des gens âgés vont arriver ici, souligne Oléna, ils sont déracinés. Certains arriveront avec leurs chiens. C’est tout ce qu’il leur reste ! ».

Les sanglots sont ravalés au fond d’une gorge endolorie d’avoir trop crié. De nouveau, la persistance du silence dans la petite pièce s’installe.

Sur le plan matériel, et pour l’aider à accomplir son noble projet, celui d’un altruisme à répercuter vers le plus grand nombre, Oléna a besoin d’oreillers, de couettes, de couvertures, de linge de maison, de nourriture pour sustenter ces bouches qui ont faim. Elle profite de la présence des deux élus pour réclamer aide et assistance. « J’aurai besoin de vous pour les papiers administratifs, explique-t-elle, peut-être aurions-nous dû inviter à cette conférence de presse la sous-préfète qui réside à côté ? ».

Point de Cécile RACKETTE, en effet, à cet instant de la conversation. Mais, on connaît le sens du devoir et de l’implication de la représentante de l’Etat pour apporter son concours à la résolution de ces équations administratives à multiples inconnues.

Avant de conclure ses propos, Mme GONTECHAROVA remercia chaleureusement André VILLIERS, porte d’entrée sur l’Avallonnais à ce possible accueil de dix-sept ukrainiens fuyant leur pays.

« Je vais pouvoir dire à tout le monde que c’est un député de l’Assemblée Nationale française qui m’a reçu et m’a écouté dans sa permanence. Un lieu ouvert à tout le monde où il y a des personnes qui prennent le temps de vous écouter. Je n’avais encore jamais vu cela auparavant ! ».

Un brin d’espoir dans un océan de turpitudes qui fera chaud au cœur de l’assistance. Muette, mais sans doute heureuse, de voir se sécher les dernières larmes des yeux d'Oléna...

 

Thierry BRET

 

 

 


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Ceux qui déclarent que la fin de l’opération Barkhane est un échec du Président Macron et une défaite pour la France, au même titre que ceux qui ont comparé Bamako avec Kaboul se trompent lourdement. Ils font de la politique de bas étage. D’abord, ne confondons pas le départ précipité des Américains de l’Afghanistan qui s’en vont « la queue entre les jambes » sous la protection de leurs ennemis avec le retrait français étalé sur six mois. Si la guerre en Afghanistan marque la défaite américaine, le retrait de la France au Mali n’est en aucun cas une défaite militaire !

 

TRIBUNE : Depuis son indépendance en 1960, le Mali a souvent été confronté à des difficultés : sécheresses et famines récurrentes, dictatures, coups d'état, irrédentisme touareg... et depuis quelques années islamisme djihadiste avec l'arrivée d'Al-Qaïda au Maghreb.

En 2013, les militaires français épaulent l’armée locale à la demande même des autorités maliennes. C’est le début de l’opération Serval. En 2013, c’est l’installation de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), composée de 12 600 « Casques Bleus » chargés de stabiliser le Nord. En 2014, les Djihadistes progressent dans le pays. C’est le début d’une nouvelle opération française appelée Barkhane. Toutes ces interventions militaires n’ont rien pu empêcher : ni la progression des djihadistes ni les dérèglements politiques.

La junte militaire malienne a renversé un pouvoir adulé en son temps par le Président François HOLLANDE et surfe aujourd’hui sur un sentiment antifrançais qui se propage peu à peu. L’ancien président socialiste n’est pas très objectif et plutôt incongru quand il déclare qu’au Mali, Emmanuel MACRON aurait dû se retirer plus tôt…

 

 

La suite des opérations : un départ à six mois…

 

Le Mali était au cœur du dispositif antiterroriste français et européen au Sahel. Ce départ du pays va forcer Paris à accélérer cette réorganisation dans d'autres pays de la région, menacés par la contagion djihadiste, notamment dans le golfe de Guinée.

« Nous considérons que la lutte contre le terrorisme est quelque chose d'essentiel pour le Mali, pour le Burkina-Faso, pour le Niger et pour les pays côtiers », a assuré le président ivoirien Alassane OUATTARA.

« Les bases de Gossi, de Ménaka et de Gao vont fermer », a précisé en conférence de presse Emmanuel MACRON. Une fermeture qui prendra de quatre à six mois. D'ici là, « nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la MINUSMA » promet-il. Mise à part un possible renforcement de sa présence au Niger voisin, qui héberge déjà une base aérienne française et 800 militaires, Paris ambitionne de proposer ses services à d'autres pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Sénégal, Bénin...) pour les aider à contrer la propagation des djihadistes vers le golfe de Guinée. N’oublions pas non plus que c’est à partir de ses anciennes bases du Moyen-Orient, que le terrorisme islamique s’est propagé en Europe ! Encore 2 500 à 3 000 soldats français devraient présents au Sahel, d'ici six mois, après le retrait du Mali, selon l'état-major.

 

 

La France devra sortir la tête haute…

 

Les 58 soldats français morts lors des opérations Servane et Barkhane n’ont pas donné leur vie pour rien. Le Président de la République a raison de récuser un échec français au Mali, ne serait-ce que pour leur mémoire.

De plus, si échec il y a, il n’est en aucun cas militaire. Les échecs dont on peut parler sont économiques et politiques et non spécifiquement français. La communauté internationale n’a rien vu venir : ni l’avènement d’une junte, ni l’intervention sournoise de la Russie dans le conflit. Une dimension supplémentaire vient de s’ajouter à la crise au Sahel. Avec l’arrivée ces derniers jours d’hommes en arme russes au Mali, des militaires selon Bamako, des mercenaires du groupe Wagner selon Paris et ses alliés. Le conflit dans la région, qui se nourrissait de tensions religieuses, communautaires, économiques et environnementales, devient également objet de rivalités internationales. Et les Chinois ? Bien vu l’artiste, ils sont de plus en plus présents au Mali : commerces en tout genre, coopérations économiques de toute nature, immigration chinoise rampante…

Bref, après l’ours de Sibérie, le tigre de l’Asie arrive !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Elle n’est pas si anodine qu’elle n’y paraît cette signature apposée au bas de ce document, en date du 11 février. Surtout lorsqu’elle émane de Sa Sainteté le pape François ! Ce décret est la résultante d’une rencontre fixée le 04 février au Vatican entre deux représentants de la Fraternité Saint-Pierre et le souverain pontife. La même congrégation qui voit avec cet accord la possibilité d’ouvrir un centre de formation des prêtres où ils le désirent. Au sein du domaine de Pontigny, par exemple ?

 

ROME : Voilà un entretien capital qui est passé totalement inaperçu des radars médiatiques. Il s’est déroulé sous les ors du Vatican au début de ce mois de février. Un rendez-vous devant réunir deux des représentants de la Fraternité Saint-Pierre, dont l’abbé Benoît PAUL-JOSEPH, supérieur du district de France de l’institution religieuse. A l’issue de cette rencontre, le pape a décidé de rédiger un décret officiel qui vient d’être rendu public.

Que dit ce texte ? Document juridique indiscutable, cet écrit concède à tous les membres de la Fraternité Saint-Pierre la possibilité de « célébrer la messe et tous les sacrements sacrés dont les ordinations sacerdotales » selon les livres liturgiques en vigueur en l’année 1962. Soit avant la réforme liturgique du concile de Vatican II.

Mais, la précision qui suit est importante. Le décret papal ajoute que « ces célébrations peuvent se pratiquer dans les églises et oratoires propres » de la Fraternité Saint-Pierre. Avec le consentement de l’évêque local pour les autres lieux.

 

 

François suggère également dans son manuscrit, « que ces prêtres puissent éventuellement concélébrer dans le nouveau rite, de temps à autre avec les autres prêtres du diocèse mais non au titre d’une obligation pour être reconnus ».

En terme clair, c’est un blanc-seing accordé par le pape aux représentants de la congrégation religieuse qui avait formulé de multiples requêtes par l’envoi d’un courrier au Vatican le 28 décembre dernier. Dont la possibilité de continuer à ordonner prêtres les nombreux séminaristes qui fréquentent sa structure, soit 185 personnes alors que la Fraternité Saint-Pierre s’appuie déjà sur la présence de 340 hommes d’Eglise, à l’heure actuelle.

 

Une promesse de vente qui a été prolongée jusqu’au 20 janvier 2023…

 

Une fraternité qui désirait ouvrir un centre de formation de prêtres au domaine de Pontigny et qui avait candidaté avec une offre forte de 2,1 millions d’euros lors de la cession du domaine par la Région Bourgogne Franche-Comté en décembre 2020.

Or, il y a un an, l’organisme territorial a signé une promesse de vente à la Fondation SCHNEIDER qui souhaite y installer un complexe culturel et touristique, dont la création d’un hôtel-restaurant.

Or, à ce jour, peu de choses ont évolué au sein de cette ancienne abbaye cistercienne. Le projet de développement voulu par la fondation signataire de cette vente stagne, ne trouvant pas les partenaires financiers et les compétences ad hoc nécessaires à son application. Sachant, en outre, que de nouvelles exigences se sont ajoutées à l’exécution de ce dossier. La promesse de vente a d’ailleurs été prorogée jusqu’au 20 janvier 2023.

La nouvelle en provenance du Vatican peut-elle changer la donne sur ce dossier aux méandres et rebondissements certains en légitimant la position de la Fraternité Saint-Pierre qui a toujours des vues sur le domaine ? Nul ne le sait encore. A Pontigny, la patience est une arme que les héritiers des moines cisterciens peuvent utiliser à bon escient afin que les choses se décantent.

 

Thierry BRET

 

(à partir des sources du Figaro)

 

 


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Première aux tests PISA, référence pédagogique internationale, en lecture, mathématiques et sciences sur le continent européen, l’Estonie étonne par ses méthodes d’enseignement novatrices et…surtout très efficaces. Il n’en fallait pas davantage pour que la MFR Bourgogne Franche-Comté dépêche sur place 24 de ses directeurs d’établissement lors d’un stage immersif de cinq jours.

 

TALLIN (Estonie) : La neige, encore et encore, à perte de vue dans la proche périphérie de la capitale, la sublime Tallin, ville construite face à la Baltique en guise de carte postale. Mais, au copieux programme des réjouissances de ce lundi 20 février subissant des températures hivernales : la visite de l’Institut français d’Estonie, avant de se rendre au lycée de Viljandi.

Entre les incursions parmi le patrimoine culturel et touristique de l’un de ces pays baltes florissants et l’observation attentive des us et coutumes de la pédagogie qui fonctionne à merveille, les vingt-quatre responsables d’établissement des MFR Bourgogne Franche-Comté (Maison Familiale et Rurale) ne verront pas assurément le temps s’écouler. Malgré le dépaysement garanti !

 

 

Elu de Gron et directeur de la MFR du Sénonais, Stéphane PERENNES, joint par téléphone dès potron-minet ce lundi, témoigne : « Ce séjour qui s’inscrit dans le cadre du programme Erasmus repose sur une découverte théorique et pratique de l’enseignement local ».

Un enseignement dont la France devrait bien s’inspirer pour autant, l’Estonie caracole en tête des classements des principales matières étudiées (lecture, mathématiques, sciences) au niveau européen ! Un pays de l’OCDE où le contexte socio-économique possède l’impact le plus faible sur les performances des élèves. Quelles en sont les recettes miracles pour y parvenir ? Voilà ce que devrait donc découvrir la délégation régionale qui nouera aussi des partenariats utiles à l’avenir.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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