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Etaient-ils conviés dans les celliers de la préfecture ou dans ceux du Département, les Cadets de la Gendarmerie nationale de l’Yonne ? Une question qui taraude toujours les esprits des convives un peu curieux lors de retrouvailles accueillies en ces lieux, comme ce fut le cas il y a quelques jours à l’occasion de la grande soirée mettant en exergue le soutien indispensable de leurs partenaires. Vêtus de leur uniforme et l’air empreint de solennité, les jeunes gens eurent la réponse de la bouche du président du Conseil départemental de l’Yonne Grégory DORTE, confirmant amusé que c’était bien le Département et non la préfecture qui recevait cette manifestation en ces murs !

 

AUXERRE : Ils semblaient un peu émus aux entournures, les Cadettes et Cadets de la Gendarmerie nationale de l’Yonne, lors d’une réception pourtant organisée en leur honneur. Normal, ces jeunes gens sont âgés de 16 à 18 ans ! Intéressés par les nombreux métiers de la gendarmerie, filles et garçons ont rejoint les rangs, sur la base du volontariat et de l’envie de la découverte, cette structure qui compte une trentaine de représentants sur notre territoire. Devant un parterre de personnalités institutionnelles et politiques, ainsi qu’économiques car les Cadets 89 disposent de nombreux parrains issus de l’entrepreneuriat, ils eurent la judicieuse opportunité de pouvoir s’exprimer en expliquant leurs motivations en public.

Une fois, la série de discours officiels prononcés. Depuis le président du Conseil départemental de l’Yonne, Grégory DORTE, au colonel de la Gendarmerie Nicolas NANNI, commandant du groupement de l’Yonne, en passant par la directrice de cabinet de la préfecture, Clémence CHOUTEY à Francis CHOUVILLE, président encore pour quelques semaines de l’association qui englobe la gestion de ces jeunes, soucieux de développer leur engagement citoyen et de s’immerger au cœur des valeurs de la République.

 

Former les gendarmes de demain ?

 

Une excellente porte d’entrée pour celles et ceux qui veulent faire carrière. C’est ce que releva d’emblée Grégory DORTE : « on peut être fier de la formation reçue par ces Cadets à vos côtés et des valeurs qui leur sont transmises ! ». Des valeurs de la République dont on a bien besoin, soit dit en passant…

Bon nombre de mécènes assistait également à cette animation placée sous le signe de la convivialité. « Sans argent, on ne peut pas faire grand-chose, insista Grégory DORTE, on ne peut que remercier vos interventions… ».

S’exprimant au nom de l’Etat, la directrice de cabinet du préfet, Clémence CHOUTET évoqua le total soutien de la préfecture derrière ces jeunes gens et leurs accompagnateurs. « Former nos gendarmes de demain est une priorité, devait souligner la jeune femme, ces jeunes sont aussi des citoyens engagés au service de l’intérêt général… ».

 

 

Un copieux programme de visites et de commémorations

 

Quant au colonel Nicolas NANNI, il rappela l’importance de cette soirée annuelle du mécénat qui ne pouvait que susciter des vocations auprès de futurs partenaires. « Cette jeunesse, le plus souvent, on la caricature en se disant, c’était mieux avant, continua-t-il, mais, personnellement, j’ai un regard sur cette jeunesse qui est nettement plus positif que l’image véhiculée par les médias. Cette jeunesse, elle est là, ce soir, devant nous ! ».

Une jeunesse qui est belle, qui se lève tôt et possède le goût du travail ! Une jeunesse qui a des valeurs.

« L’association des Cadets a besoin de vous, elle est portée par des réservistes citoyens et opérationnels, ainsi que des militaires d’active. Je les remercie pour leur travail, conclut le colonel NANNI.

Se saisissant du micro, Francis CHOUVILLE, lieutenant-colonel de réserve, et président de la structure associative, s’avança à la tribune. A l’aide de quelques diapositives, il présenta les Cadets de l’Yonne, en 2020. Une association servant à promouvoir le sens civique et citoyen de la jeunesse. Mais, aussi de préparer ces jeunes gens à intégrer la gendarmerie nationale.

Parmi les visites organisées l’année dernière pour les Cadets : la garde républicaine, les forces aériennes, le centre de maintenance de la gendarmerie ou l’institut criminel de Gergy-Pontoise. Un camp d’internement, servant à la déportation, à Pithiviers sera inscrit au programme au printemps. En sus des cérémonies commémoratives traditionnelles. Des exercices de conduite sont également initiés avec le concours de l’assureur mutualiste, GROUPAMA. Un hommage fut rendu à l’ancien président du Département Patrick GENDRAUD qui avait soutenu le lancement de la première promotion des Cadets de l’Yonne.

 

 

Des partenaires assimilés à des médaillés olympiques !

 

Une sonnerie de téléphone évoquant la charge de la cavalerie US introduisit fortuitement et sous les sourires le vice-président de l’association, Jacques BLANCHOT, figure connue et reconnue de la vie entrepreneuriale de l’Yonne, aujourd’hui à la retraite. Ce dernier aborda le nerf de la guerre que doit prendre en compte toute association digne de cette appellation : le budget et sa répartition.

Ainsi, 16 000 euros de dépenses annuelles sont nécessaires pour garantir la bonne fonctionnalité de la structure associative. Quant aux recettes, Jacques BLANCHOT qui fut directeur d’établissement de GROUPAMA dans l’Yonne et la Seine-et-Marne, les analysa chiffres à l’appui, entre les subsides émanant du Département, des communes ou des entreprises, voire des particuliers.

Puis, il présenta les différents « médaillés », en référence aux Jeux Olympiques, or, argent et bronze de ces entreprises partenaires de l’Yonne qui soutiennent les jeunes gendarmes en herbe.

Les perspectives de croître le nombre de cadets de trente à quarante éléments en 2025 intègrent les objectifs de l’association, comme devait le préciser Jacques BLANCHOT, actif retraité qui devrait hériter de la présidence sans doute avant l’été…

 

Thierry BRET

 

 


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Il faut bien l’admettre : cela va surprendre à l’avenir. Ne plus apercevoir sa grande silhouette, coiffée de la fameuse toque des chefs, le plus souvent rivée sur la tête. Son large sourire, aussi. Il irradiait avec sympathie mais professionnalisme l’antre du centre de formation auxerrois, côté alcôve, dans les cuisines. A 60 ans, Jean-Marie LAMOUREUX a décidé de raccrocher les gants ! Ceux qui lui permettaient de sortir d’un four aux côtés de ses apprenants un plat longuement mitonné. Une retraite amplement méritée après 35 ans de carrière, vécue au CIFA de l’Yonne, où la passion des arts culinaires ne le quitta jamais, comme chevillée au corps…

 

AUXERRE : Il va nous manquer, çà c’est sûr ! Lors des visites concoctées par le CIFA de l’Yonne, le saint des saints de l’excellente apprenante icaunaise, à l’occasion d’un évènementiel, accueilli en ces murs, ou au moment de rencontrer un petit prodige des arts culinaires devant effectué son ultime stage de préparation avec un MOF lui distillant toutes les astuces pour briller aux « World Skills » ! A chaque visite au centre de formation de l’Yonne, qui fêtera par ailleurs son cinquantième anniversaire en 2025 – comme un judicieux clin d’œil ! -, on prenait toujours le temps de discuter avec l’un des éléments majeurs de cet établissement, le maître es enseignement aux arts culinaires, en mode cuisine et pâtisserie, Jean-Marie LAMOUREUX !

Souriant, affable, toujours féru de bons conseils sur les informations pédagogiques à divulguer, proche de ses élèves – il en aura formé in fine la bagatelle de…1 945 rien que ça dont certains officient encore aujourd’hui dans les plus grandes maisons en qualité de chefs cuisiniers -, le personnage est connu et reconnu auprès de ses pairs et de sa corporation. N’a-t-il pas succédé à une autre figure de la gastronomie bourguignonne il y a quelques années à la tête de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, Daniel AUBLANC ? N’a-t-il pas fréquenté la crème des crèmes des professionnels de la bonne chère durant sa carrière et en faire profiter l’établissement pédagogique qui l’employait lors d’évènementiels de belle facture organisés sur les bords de l’Yonne à Auxerre ? On pense notamment aux différentes éditions du défi culinaire hexagonal, « Iron Cook », concept porté sur les fonts baptismaux de la créativité par l’ancien directeur du CIFA de l’Yonne, Marcel FONTBONNE, avec sa pléthore de références gastronomiques à la clé.

 

Produire ce qui est utile par le biais du travail !

 

Alors, quoi de plus naturel au soir de la cérémonie qui lui était consacrée de voir réuni la fine fleur des acteurs essentiels qui ont compté dans la belle carrière d’un Jean-Marie LAMOUREUX, élégant et raffiné comme à l’accoutumée dans sa prise de parole. Entre une pointe d’émotion dans la voix lorsque l’ex-enseignant se souvint avec nostalgie de l’une de ses élèves trop tôt disparues, Coralie, et sourires à la vision d’un diaporama humoristique mettant en scène notre vedette du jour préparé par Maxime LAUZET, très facétieux, comme à son habitude.

Un départ à la retraite après 35 ans de carrière passé dans ces murs, avons-nous dit, qui affecte l’intéressé, selon ses premiers mots. Jean-Marie LAMOUREUX ne manqua pas de rendre hommage à ses piliers et mentors qui l’ont épaulé durant toutes ces années professionnelles. On notera au passage les noms de Jean-Marie DROUIN (enseignant restaurant), de Xavier STEG (enseignant cuisine), de Roger ROUSSEAU (enseignant pâtisserie). Peu prolixe d’ordinaire pour évoquer sa propre carrière, l’orateur lisant ses notes au pupitre du gymnase qui accueillait la cérémonie en fit pourtant allusion avec « intégrité ».   

« Produire ce qui est utile par le biais du travail » demeurera au fil des jours de son engagement à la formation des apprentis le credo préféré de Jean-Marie LAMOUREUX. Une valeur riche et primordiale, à ses yeux. « C’est un élément essentiel que j’ai inculqué chaque jour à nos apprenants… ».

 

 

 

Fier de son appartenance à la grande famille du CIFA 89 !

 

Exerçant jadis ses activités culinaires dans les grandes maisons bourgeoises parisiennes, avant de devenir restauratrice dans la Beauce, la grand-mère du futur retraité s’invita dans l’évocation de ses souvenirs. Logique, c’est elle qui lui transmit cette passion de la gastronomie à l’âge de dix ans. Mais, attention, pas n’importe quel choix de carrière ! Celui de rejoindre une brigade à bord d’un paquebot de croisière ! Le rêve de gosse de Jean-Marie LAMOUREUX !

Mais, c’est aux côtés d’un pâtissier-confiseur de Sens, Serge COMBES, que l’intervenant du soir entamera sa formation. En 1979, c’est en qualité d’apprenti de base que notre homme rejoint le CIFA de l’Yonne. Nonobstant, il passera bel et bien par la Marine nationale pour y effectuer son service militaire mais pas sur un paquebot de croisière !

Plus tard, il se prépare au concours international de pâtisserie. Il y obtiendra le titre de deuxième meilleur jeune ouvrier pâtissier d’Europe - une très belle carte de visite -, complétant ainsi un palmarès déjà pourvu du titre de meilleur apprenti pâtissier de Bourgogne. Une région qui n’était pas encore affiliée à celle de la Franche-Comté. Autant de distinctions honorifiques qui lui permirent d’exercer au sein de belles maisons à Paris. C’est en 1990 qu’il tire un trait sur l’existence parisienne pour s’installer dans la capitale de l’Yonne. C’est là qu’il découvre le CIFA et ses méthodes de pédagogie active.

Un peu plus tard, en 1999, Jean-Marie LAMOUREUX vit avec enthousiasme la création de la mention « dessert de restaurant », arrivant ainsi dans la besace du CIFA auxerrois. Puis, l’année suivante, ce sera le Bac Pro. Plus récemment, Jean-Marie LAMOUREUX se réjouira de la création du BTS sous l’égide de Vincent DEHARBE, responsable du département et fidèle en amitié. Fier d’appartenir à la grande famille du CIFA 89 – une véritable institution prônant l’excellence -, le jeune retraité (il l’est officiellement depuis le 01er février) a finalement tout connu durant sa carrière : « j’ai connu l’écriture au stylo bille, l’utilisation de la machine à écrire, puis l’informatique ! Mes classeurs ont été remplacés au fil des ans par un ordinateur et le téléphone portable ! ».

 

 

Enseigner avec passion le savoir-faire et le savoir-être

 

Pourtant, face à trop d’excès de modernisme, Jean-Marie LAMOUREUX préfère que « les apprenants fassent d’abord marcher leur tête avant de faire fonctionner leurs mains ! »

Une méthode qui paie au vu de l’élogieux palmarès que présenta ensuite un Jean-Marie LAMOUREUX très à l’aise face au public.

« Le CIFA de l’Yonne, c’est cinquante sessions du concours d’Un des meilleurs apprentis de France, une vingtaine de sessions de championnat des meilleurs desserts à l’assiette, l’accueil des sélections pour les « World Skills » ou de « l’Iron Cook ».

Puis, s’adressant directement aux apprentis, l’orateur rappela les fondamentaux de son enseignement qu’il aura su prodiguer à toute cette jeunesse de l’Yonne : « j’ai enseigné avec la passion qui m’anime les connaissances du savoir-faire et du savoir-être… ».

Il conclut en citant le créateur de l’Académie Culinaire de France, Joseph FABRE en 1879, « instruire le cuisinier, lui apprendre à cultiver ses facultés, par l’étude des sciences, est le moyen le plus immédiat pour le mettre à même de diriger une cuisine en main de maître… ».

Une belle formule exprimée juste avant de remercier l’ensemble de ses collègues et amis, la présidence actuelle du CIFA incarnée par Didier CHAPUIS et la direction de l’établissement, poste occupé par Lilian GARCIA. Sans omettre sa famille et son épouse. Les ultimes mots prononcés par l’intervenant avant que ne résonne durablement dans la salle une salve d’applaudissements…

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est une première depuis la création de cette instance dans l’Yonne, appelée le CSA pour Comité Social d’Administration. Une entité que président l’Inspection d’Académie et le DASEN, la Direction des services départementaux de l’Education nationale. Son boycott, pur et simple, des composantes qui constituent l’intersyndicale de l’Education nationale, à savoir la FSU, FO et UNSA Education. La gestion de la carte scolaire territoriale avec son lot de fermetures de classes (25) ne passe pas. Le torchon brûle dans l’enseignement…

AUXERRE : Est-ce cet épisode qui a mis le feu aux poudres dans les esprits des représentants syndicaux de l’Education nationale ? Soucieuses d’être reçues, le mercredi 05 février dernier alors qu’elles protestaient aux côtés de plus de trois cents personnes devant les grilles de la DASEN, par l’un des responsables de l’Education nationale, les délégations de l’intersyndicale ont essuyé un revers – « nous avons vécu cela comme un mépris affiché de la part de la DASEN » -, n’obtenant aucune réponse favorable pour une audience comme il est de coutume.

Pourtant, le projet de supprimer vingt-cinq classes dans le premier degré et de restreindre de 362 heures le programme habituel des enseignants des collèges méritait amplement de se retrouver en face-à-face avec la direction académique de l’Yonne. A cela, devait s’ajouter un dialogue social considéré comme « hors sol » avec en sus des documents de travail inexploitables…

Autant de raisons pour que les représentants de l’intersyndicale FSU, FO et UNSA Education décident de commun accord de quitter l’instance CSA-SD carte scolaire, une première depuis l’apparition de cette structure.  

« Nous sommes opposés à ces 25 fermetures et restons mobilisés auprès des
écoles menacées, en espérant un dialogue social constructif qui permette
d'obtenir une nouvelle carte scolaire, la plus juste possible, lors du
CSA de repli qui sera convoqué la semaine prochaine
… peut-on lire dans le communiqué de presse adressé par l’intersyndicale. Le bras de fer ne fait que commencer, visiblement…

 

En savoir plus :

 

Voici l’intégralité du courrier qui a été envoyé à l’Inspecteur d’Académie par l’intersyndicale :

 

« Contrairement à ce qui était de coutume dans notre département, vous avez fait le choix de ne pas recevoir les délégations, nourrissant ainsi la colère et la mobilisation.

Vous avez fait le choix de ne pas permettre aux collègues menacé.es par une fermeture de pouvoir s’exprimer.

Vous avez fait le choix de ne pas permettre aux parents de présenter leurs arguments pour tenter de sauver la classe de leur enfant.

Vous avez fait le choix de ne pas nous transmettre les documents de travail dans les délais fixés par le règlement intérieur.

Vous avez fait le choix de ne pas permettre aux maires d’accompagner leurs administré.es et de prouver ainsi leur attachement à leur école.

Vous avez fait le choix de ne pas répondre aux sollicitations des représentant.es des personnels.

Vous avez fait le choix de ne pas présenter votre projet de carte scolaire. En revanche, des annonces ont été faites de manière désorganisée et inégalitaire sur le territoire.

Vous avez donc, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, fait le choix du mépris !

Vous qui nous avez répété à plusieurs reprises être un homme de terrain et soucieux du dialogue social, vous venez de nous prouver tout le contraire ! ».

  

Thierry BRET

 


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Optimiste, le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne ? Visiblement, il l’est et l’a dit en public lors de l’inauguration du Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage, qui a ouvert ses portes pour une durée de deux jours au parc des expositions d’Auxerre. Toutefois, s’il préfère mettre en avant l’intelligence artisanale plutôt que l’intelligence artificielle – la belle trouvaille sémantique ! -, il s’est montré menaçant si un jour « l’avenir des apprentis était pris en otage ». Une petite phrase pas si anodine que ça et lourde de significations…

 

AUXERRE : Ombre et lumière, Jean-Pierre RICHARD ? Le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne a soufflé le chaud et le froid lors de sa brève intervention inaugurale, à l’occasion de l’ouverture du troisième Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage, au parc des expositions.

S’il est montré serein et satisfait de la pertinence de cet évènement, organisé avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, le Conseil départemental et l’Académie de Dijon (« c’est la fête pour les jeunes qui vont découvrir les métiers de l’artisanat durant ces deux jours »), en revanche, il se sera montré un brin menaçant dans ses propos en concluant son bref discours d’une phrase pour le moins énigmatique : « Si on n’ose un jour prendre en otage la jeunesse et l’avenir de nos apprentis dans l’Yonne, je ne le tolèrerai pas et je ferai tout pour interdire ce genre de chose… ».

Une allusion à peine voilée aux conséquences de la baisse de subventions de l’Etat sur l’apprentissage, que prévoit de mettre en place le gouvernement de François BAYROU, en diminuant de 6 000 euros à 5 000 euros la subvention pour les PME et de 2 000 euros pour les grands groupes. Une baisse qui serait catastrophique pour poursuivre la dynamique de l’apprentissage qui convainc les entreprises hexagonales et séduit tant les plus jeunes d’entre nous, à l’amorce de leur intégration dans la vie active.

 

 

L’artisanat ? 93 % de l’économie de proximité de l’Yonne !

 

Personne parmi l’assistance de représentants institutionnels et politiques présents n’aura osé poser la question à l’intéressé à l’issue de sa courte prestation, micro en main.

Bon, il est vrai que Jean-Pierre RICHARD s’était tout de même réjoui un peu plus tôt que la France ait de nouveau un budget, favorable à la reprise si attendue de l’économie.  Livrant au passage quelques chiffres sur la situation de l’artisanat sur notre territoire, soit la présence de 10 500 ressortissants au sein de la chambre consulaire, pour 1 200 apprentis et 20 000 salariés. Un secteur d’activité qui pèse au bas mot 850 millions d’euros de chiffre d’affaires, c’est-à-dire 93 % de l’économie de proximité de l’Yonne. Ce qu’aura bien noté dans ses tablettes le président du Conseil départemental, Grégory DORTE.

Décidément, en verve, en ce début de matinée, le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat icaunais a même suggéré que « les artisans pouvaient se comparer à des possesseurs de startups du fait de la diversité de leurs métiers ». Rien que ça !

Mais, la référence sémantique du jour est sans aucun doute celle-ci : son allusion à l’intelligence artificielle dont on nous abreuve les mérites à longueur de journée en « intelligence artisanale » pour tous ces jeunes apprentis qui s’essaient avec bonheur dans les 250 métiers et plus, proposés par la filière ! Gonflé, non !

 

Thierry BRET

 

 


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Elle est lancée la troisième édition du Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage de l’Yonne ! Deux jours durant, au parc des expositions AUXERREXPO, la manifestation, fruit d’un étroit partenariat entre les chambres consulaires, le Conseil départemental et l’Académie de Dijon, accueille élèves et familles au gré de multiples stands et ateliers, répartis dans la grande enceinte de l’infrastructure auxerroise. L’inauguration a eu lieu, vendredi, à 08h45 précises dans le hall…

 

AUXERRE : Soixante-cinq exposants. Qui dit mieux, dans le panorama départemental ? Personne, évidemment ! Le Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage, troisième du nom, a donc ouvert ses portes tôt ce vendredi matin, mobilisant une noria d’élus et de représentants institutionnels, sur la rive droite de l’Yonne, au parc des expositions dont la délégation de service public est sous la responsabilité de la filiale évènementielle de Centre France.

Nombreux étaient les élus du département à avoir effectué le déplacement de bonne heure afin d’assister à la cérémonie inaugurale, placée sous la présidence du nouveau responsable de l’exécutif territorial, Grégory DORTE. En parfait maître de cérémonie et hôte de ces lieux, il revenait au directeur du parc des expositions auxerrois, Sébastien FUENTES d’ouvrir le bal des traditionnelles prises de parole.

Ce dernier se satisfaisait de la présence d’un aussi grand nombre de participants, plus de soixante établissements et centres de formation de la Bourgogne Franche-Comté mais aussi des départements limitrophes.

« L’orientation scolaire, c’est l’affaire d’un choix, expliqua le représentant d’AUXERREXPO, et d’une seule rencontre. Cette rencontre, elle peut se réaliser dans les allées de notre parc exposition aujourd’hui ! ».

 

Donner aux jeunes un bon bagage pour réussir

 

Un optimisme revigorant, confirmé par les cohortes de collégiens – les classes de 4ème et de 3ème – qui pénétraient bruyamment dans le vaste hall d’entrée du parc des expositions, au point de faire caisse de résonnance durant les discours des intervenants.

S’accordant deux minutes pour introduire le sujet – il en prit en réalité plus de quatre ! -, Sébastien FUENTES évoqua ensuite l’anniversaire symbolique du complexe dans lequel il accueillait ses invités, un bâtiment érigé il y a juste trente ans de cela. Emmanuel DUBOIS, de la Chambre de Commerce et d’Industrie, lui succéda. Une CCI qui a placé naturellement le curseur de la formation parmi ses priorités en 2025.

« Cette manifestation offre la possibilité à nos jeunes gens de pouvoir explorer les métiers et leurs filières, poursuivit-il, on est sur un monde en pleine évolution avec l’intelligence artificielle (IA) mais pas que ! Il faut donner aux jeunes le bon bagage pour pouvoir réussir… ».

 

 

Peu de jeunes sont bacheliers et poursuivent des études sur l’Auxerrois

 

Avec une option, à cela : que les jeunes demeurent sur le territoire de l’Yonne car celui-ci voit partir chaque année ses étudiants ailleurs, sans réel espoir de retour une fois la formation effectuée. Emmanuel DUBOIS ne manqua pas de parler du nouveau pôle de formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie, « Octopus » - le complexe devrait être inauguré à la mi-mai après les derniers points de détail à régler -, et de souhaiter une bonne exploration à ces jeunes gens à la quête du Graal de l’orientation professionnelle.

Prenant ensuite la parole, la représentante de l’Agglo et de la Ville d’Auxerre, Emmanuelle MIREDIN devait s’inquiéter des mauvais chiffres se rapportant au bassin de l’Auxerrois.

« Ils ne sont pas très bons, précisa-t-elle, nous n’avons pas beaucoup de jeunes qui passent le cap du bac à Auxerre et qui poursuivent avec des études supérieures. Nous sommes en dessous de la moyenne nationale… ». Inquiétant, en effet, pour favoriser l’attractivité du territoire…Un salon qui selon elle représente une chance pour toute cette jeunesse.

 

 

C’est passionnant de découvrir les métiers de la fiscalité !

 

Quant au président du Département, Grégory DORTE, il remercia l’ensemble des partenaires présents, ayant chacun financé cette opération.

« C’est un salon qui manquait sur notre territoire et je suis heureux que nous l’ayons initié il y a trois ans de cela. Nous sommes arrivés à un beau résultat avec autant de collégiens qui viennent visiter le site – ils étaient plus de 5 000 l’an passé -, des collégiens qui sont notre cœur de métier au Département… ».

L’élu de l’Yonne esquissa même une plaisanterie en citant la présence du stand de la Direction départementale des Finances publiques (DDFIP) : « C’est passionnant ça comme métier ! Nos jeunes vont aussi connaître comment sont collectés nos impôts et comment ils sont utilisés ! Ce qui me fait dire que les impôts du département de l’Yonne sont très bien utilisés pour organiser ce beau salon ! ».

Un excellent retour sur investissement donc !

C’est la représentante de l’Académie de Dijon qui devait conclure cette succession de discours, Marie-Thérèse BOUCHER. « C’est un enjeu très important pour les élèves et c’est une occasion unique sur le territoire pour ces derniers de pouvoir rencontrer les établissements proposant des formations… ».

 

 

En savoir plus :

Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage à AUXERREXPO

65 exposants à découvrir gratuitement toute la journée de samedi 09 février

 

Thierry BRET

 

 

 


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