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Extérieurement, on voit bien qu’il bouillonne le président du Conseil départemental de l’Yonne ! Un rapide coup d’œil jeté dans la salle de la Pyramide – le fameux hémicycle qui accueille d’ordinaire les sessions de l’organe institutionnel – lui procure un léger rictus sur le visage. Une contraction qui en dit long sur le fond de sa pensée. Habitué, comme il le stipulera lui-même lors de ses propos introductifs, « de dire les choses comme il les ressent ! », Patrick GENDRAUD est agacé. Tout en restant modéré dans son verbatim, il ne comprend pas l’absence, nous non plus par ailleurs, des 180 praticiens, invités à la réunion du GEPS, le Groupement d’Employeurs des Professionnels de Santé. A quelques exceptions, près !

 

AUXERRE : Une poignée, à peine, de médecins icaunais représentait la filière sanitaire lors de cette réunion d’échange programmée, certes un jeudi soir à partir de 19 heures, dans l’hémicycle de la Pyramide, haut lieu des débats du Conseil départemental. La faute en incombait-elle à la froidure météorologique de plus en plus persistante, du fait de sa pluie fine et de la baisse régulière des températures ? A l’horaire peut-être un peu trop tardif ? Au choix de la journée, un jeudi ? On ose imaginer, en revanche, que cette carence de représentativité des « blouses blanches » ne provienne de la thématique proposée par le Département ! C’eut été un comble !

Tout au plus, quelques praticiens se répartissaient de manière très éparse, dans la grande pièce aux fauteuils de cuir, très confortables à l’assise. Mais, visiblement, ceux-là étaient intéressés par les informations délivrées par le Conseil départemental et le GEPS, le Groupement d’Employeurs des Professionnels de Santé. D’autant plus qu’il était question d’une des préconisations judicieuses majeures déclinées par cet organe, le développement de la formation des assistants médicaux sur notre territoire. Nous y reviendrons par ailleurs dans un article complémentaire…

 

La santé n’est pas du domaine de compétence du département

 

Quant à cette absence constatée de visu dans les rangs, elle provoqua, nous l’avons dit, un léger agacement de la part du patron du Conseil départemental.

« Je ne suis pas là pour distribuer des bons points, devait-il souligner, mais je le rappelle une fois encore la santé n’est pas dans le domaine de compétences de l’institution départementale. Comme cela ne dépend pas d’une intercommunalité ni d’une collectivité locale. Toutefois, nous les élus de proximité, nous essayons de faire le maximum avec vous et pour vous – il s’adressait aux rares médecins présents – en étroite collaboration avec l’Agence Régionale de Santé, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, etc. Quant à l’Ordre des Médecins et à ses membres, je les respecte, je les apprécie, mais quand on invite le représentant de cet ordre à assister à une rencontre spécifique comme celle-ci et qu’il n’y a pas de réponse ni de mot d’excuse, cela a le don de m’irriter ! ».

Sans tambour ni trompette, pour Patrick GENDRAUD qui ne s’est pas privé en guise de préambule de distiller ces remarques pertinentes et sans hypocrisie ! Non mais ! Une pensée qui fait référence aussi à la courtoisie et aux règles élémentaires du civisme et de la politesse !

 

 

Un budget de 5,5 millions d’euros pour le poste santé

 

Dommage, pour l’intérêt du débat et de cette réunion alors que le Conseil départemental souhaite franchir une nouvelle étape dans sa politique menée en faveur de la santé depuis plusieurs années déjà ; celle-ci se traduisant par  l’ouverture d’une classe préparatoire aux études de médecine avec l’IUT d’Auxerre, au soutien de l’émergence des Maisons de Santé, à l’encouragement de l’installation de nouveaux praticiens, et au déblocage d’un budget de 5,5 millions d’euros en la matière pour financer le tout.

« Ce n’est pas une obligation de le faire, insistait Patrick GENDRAUD, c’est une politique volontariste que nous menons avec le soutien de l’ARS et la CPAM. On ne le fait pas pour nous, ni pour moi ! On le fait pour nos concitoyens… ».

Une manière concrète pour le président de l’institution départementale, un peu courroucé par le contexte de remettre les points sur les i en passant ainsi ce « coup de gueule », tout en déplorant l’absence d’excuses officielles de l’Ordre médical de notre territoire.

 

Thierry BRET

 


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C’est sûr : le sujet à aborder à l’heure de l’apéritif, voire du déjeuner n’avait vraiment rien de très folichon ! Sensibiliser aux risques des cancers masculins, une initiative programmée dans le cadre de l’opération « MOVEMBER », pouvait donner des sueurs froides au personnel de l’entreprise, réuni en la circonstance à la cafétéria. Mais, chez AFTRAL, on prend ces choses-là très au sérieux. Logique, lorsque l’on évolue en grande majorité avec un milieu masculin, se formant aux métiers du transport et de la logistique…

 

APPOIGNY : Petite réunion entre camarades professionnels à la cafétéria du centre de formation de l’Auxerrois. Jusque-là, tout semble sympathique sur le papier. D’autant que l’horaire prévu se situe aux alentours de 12h45, un peu tard pour l’apéritif (quoique !), mais suffisamment tôt pour se mettre à table !

Bref, c’est donc pavé de bonnes intentions que les salariés et les stagiaires fréquentant le centre AFTRAL devaient converger vers ce havre de paix et de détente, décoré curieusement de ballons bleu ciel et de moustaches noires apposées sur les vitres. Soit le signe distinctif de « MOVEMBER » pour celles et ceux qui y sont déjà initiés !

Un mouvement citoyen caritatif qui se mobilise pour faire bouger les lignes en matière de santé mentale, dans la prévention du suicide et…surtout dans la lutte contre les cancers de la prostate et des testicules.

 

Des pathologies à ne pas prendre à la légère…

 

Mais, c’est l’un des représentants du CERHOM ! (la contraction de la fin du mot cancer et du début du mot homme), structure associative nationale accueillant d’anciens et nouveaux patients atteints d’un cancer masculin, qui prit la parole afin de faire les présentations une fois la salle pleine. Et poser ainsi la problématique cruciale du jour : les risques de ces cancers (prostate et testicules) qui touchent la gent masculine.

Des pathologies à ne pas prendre à la légère, messieurs, puisque selon les dernières statistiques, un homme meurt toutes les heures du cancer de la prostate. Une tendance alarmiste balancée dès l’introduction du propos de l’intervenant, Olivier JEROME, fondateur de CERHOM ! – de belle qualité, instructif sans être dénué d’humour pour apporter un peu de légèreté à l’ensemble – mais qui a eu le mérite d’éveiller les participants les moins attentifs à la discussion. Si, si, il y en avait parmi l’assistance !

Petit à petit, la cafétéria du centre de formation, transport et logistique, se mue en  une salle de conférence où l’orateur, sans se départir de son immuable sourire, va dérouler son exposé en présentant dans les moindres détails les symptômes et les conséquences de ces cancers masculins qui, il est vrai, ne font guère la une de l’actualité. Hormis en règle générale le cancer du sein et sa fameuse déclinaison évènementielle d’Octobre Rose, essentiellement féminine, via le giron des collectivités et des entreprises, qui se soucie réellement des cancers touchant les hommes ? Pauvre de nous !

 

 

Recherche de nouveaux adhérents et de fonds pour CERHOM !

 

Conscient des enjeux propres à la sensibilisation, conduisant nécessairement à la prise de rendez-vous auprès de son médecin traitant (pour celles et ceux de nos concitoyens qui ont encore la chance d’en posséder un !) ou du dépistage dès le moindre doute dans les instituts médicaux spécifiques, Joannick PECHENOT, directeur du centre AFTRAL local, a pris soin d’initier cette animation.

Une première au sein de l’entreprise. Selon la formule consacrée, elle en appellera d’autres avec des items déclinés autour des cancers de l’enfant, la nouvelle édition d’Octobre Rose avec la participation physique d’une équipe sur l’évènement et MOVEMBER en 2024.

Quant à Oliver JEROME, il expliqua les motivations de l’association, créée par ses soins (CERHOM !), tout en présentant de courtes vidéos où le public reconnut l’acteur Bruno SOLO mis en scène pour une juste cause. Il parlera aussi des traitements et des soins disponibles sur le secteur sanitaire.

Plus généralement, CERHOM  recherche aussi la récolte de fonds et d’adhérents afin d’aider la recherche et améliorer les traitements, la prise en charge globale et la vie pratique de ces patients atteints de ces pathologies. Il n’en oublia pas d’évoquer les techniques de l’autopalpation des  testicules, à réaliser en cas de grosseurs suspectes et anormales de l’appareil reproductif masculin.

Conclue une demi-heure plus tard, l’intervention du responsable de CERHOM fut saluée par une salve d’applaudissements. Espérons que le personnel d’AFTRAL ait pu conserver l’appétit après coup !

 

Thierry BRET

 

 


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Tout est dit dans la formule écrite sur le maillot. « Maintenant, on agit ». Plus de salamalecs à l’emporte-pièce, ni de tergiversations inutiles : il y a urgence en la matière ! Le regard déterminé de la sénatrice de l’Yonne en dit long, d’ailleurs, sur le sujet : volontaire, tenace, résolu. Le 25 novembre, lors de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la parlementaire qui a succédé à son homologue Annick BILLON il y a un mois à la présidence de la Délégation nationale des Droits aux Femmes au Sénat avait décidé d’arborer les couleurs de la Fondation des Femmes. Pour briser un peu plus l’omerta autour de ce phénomène de société…

 

AUXERRE : On ne peut pas dire qu’elle prend la pose sur ce document photographique en y proposant son plus joli sourire, la sénatrice de l’Yonne ! Et pour cause ! L’heure est grave, sa visualisation par l’image, aussi. Et si rien n’est fait au niveau des consciences, c’est-à-dire les nôtres, et de la sensibilisation tous azimuts à distiller vers les citoyens, le nombre de victimes de violences conjugales risque d’exploser à l’avenir.

De la pure logique, dans une société tournée de plus en plus vers l’individualisme et le repli sur soi. Un monde où l’incivisme, la colère et, parfois, la peur, sont devenus le moteur de la vie des couples ou de la famille…

Un chiffre, un seul doit capter toute notre attention. 244 300 ! C’est le nombre de victimes de ces violences faites aux femmes pour la seule année 2022, recensées par les forces de l’ordre. Une donnée arithmétique qui, bien évidemment, ne reflète pas vraiment la réalité de la problématique. Car, moult victimes n’osent pas porter plainte de peur de représailles physiques et musclées de la part de leur « cher et tendre »…

Le 25 novembre dernier, Dominique VERIEN a, selon, l’expression usuelle bien connue, décidé de « mouiller » le maillot contre ces violences conjugales. Tout simplement en portant celui de couleur mauve de la Fondation des Femmes et en se fendant d’un texte, au titre de sa nouvelle responsabilité, celle de présidente de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes au Sénat, publié sous forme d’une tribune. Un texte que nous reproduisons dans ces colonnes en intégralité, ci-dessous. Pourquoi ? Parce que les consciences doivent favoriser le changement de comportement de ces hommes irresponsables et brutaux qui se livrent à l’impardonnable dans leur quotidien dont sont victimes les femmes, et parfois leurs enfants. Les rouer de coups…pour le seul plaisir de faire mal.

Parce que c’est en le lisant, que la sénatrice de l’Yonne retrouvera peut-être le sourire sur un prochain cliché…

 

 

Texte de Dominique VERIEN publié à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

   

« 244 300. C’est le nombre de victimes de violences conjugales recensées par les forces de l’ordre en 2022. Un chiffre bien entendu sous-estimé puisque toutes les victimes ne portent pas plainte, mais qui est en augmentation par rapport aux années précédentes. Il faut y voir avant tout une libération de la parole, une prise de conscience de la société et une meilleure prise en charge des victimes.

C’est aussi le signe que nos efforts portent leurs fruits et contribuent à changer la situation. Je pense par exemple à l’Aide Universelle d’Urgence, issue du texte de notre collègue Valérie LETARD, qui permet à chaque victime de violence conjugale de se séparer de son conjoint violent sans avoir à subir un chantage financier. C’est aussi le Plan Rouge VIF, avec ses nombreuses mesures qui sont progressivement mises en place : les pôles spécialisés comme l'ordonnance de protection immédiate, par exemple. Ce sont aussi les Brigade de Protection des Familles et les Maisons de Protection de Familles qui montent en compétences et jouent un rôle de plus en plus important. Je tiens également à saluer l’annonce du Garde des Sceaux relative à la mise en place d’un financement pluriannuel pour les associations.

Bien entendu, le local n’est pas en reste, et je pense à tous ceux qui contribuent au quotidien à faire reculer les violences conjugales et à protéger les victimes. Ce sont nos associations, nos élus locaux, avec par exemple l’AMRF qui a mis en place les Élus Ruraux de l'Égalité, mais aussi nos gendarmes et policiers, nos médecins, nos magistrats… J’ai eu la chance de pouvoir les rencontrer et de constater que nos territoires fourmillent d'engagements et de belles initiatives, et je souhaite ici leur rendre un hommage appuyé.

Pour autant, ce serait une erreur de croire que le travail est fini et que le problème est réglé. Au contraire, il est indispensable d’intensifier nos efforts et de profiter de la dynamique actuelle pour renforcer notre action.

Sur la sensibilisation du grand public d’abord, c’est indispensable, pour que le plus grand nombre soit capable de détecter et signaler les violences conjugales. Sur la formation ensuite, et je pense ici aux professionnels de santé, aux policiers et gendarmes, à nos enseignants, aux agents des collectivités publiques… Ils ont souvent un contact privilégié avec la victime, si ce n’est le seul contact quand celle-ci est isolée.

Sur l’éducation ensuite, l’école a un rôle à jouer. Je sais la charge qui repose déjà sur les enseignants, mais il est indispensable que les jeunes générations soient sensibilisées au plus tôt à ces questions, ne serait-ce que pour les protéger car les enfants qui assistent à ces scènes de violence au domicile familial sont aussi des victimes, quand bien même ils ne subissent pas directement les coups.

Enfin, si prévenir la violence est indispensable, il faut aussi pouvoir la guérir. C’est le sens de la proposition de loi que je déposerai dans les prochaines semaines pour une meilleure prise en charge des psycho-traumatismes. C’est indispensable pour la reconstruction des victimes et pour, là aussi, éviter que dans certains cas, elles ne deviennent auteurs.

Vous l’aurez compris, si la situation s’améliore, nous devons poursuivre nos efforts. Nous le devons aux victimes, qui chaque jour vivent dans la violence et l’horreur, à toutes celles qui se sont senties seules, quelques fois salies ou non-entendues. Par notre action, nous pouvons leur redonner un peu d’espérance. Vous pouvez compter sur mon engagement… ».

 

Thierry BRET

 


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Ironie du sort ou item pertinemment choisi au vu de la brûlante actualité de ce trimestre, la paix dans le monde a concentré toutes les réflexions et travaux des participants de l’annuel Congrès international de la Jeune chambre économique, à Zurich. Un copieux plat de résistance, assorti de thèmes et animations nettement plus légers qu’ont pu vivre quelques représentants du club d’Auxerre.

 

ZURICH (Suisse) : Hasard du calendrier ou clin d’œil, tout en subtilité, propre au contexte géopolitique du moment, la paix dans le monde s’est donc naturellement invitée parmi les sujets majeurs au niveau des réflexions de ces retrouvailles mondiales de la JCI chez les Helvètes ! Il est vrai que les incubateurs de talents et de créativité, tels qu’ils aiment à se définir en rejoignant la structure associative, provenaient de cent six pays différents cette année. Plutôt une bonne note, en matière d’optimisme et d’espoir.

Des Bourguignons avaient donc effectué le déplacement – en très petit nombre, certes ! - dans le joli pays du gruyère et du chocolat. Notamment, cinq membres de la JCE Auxerre qui demeure l’un des clubs les plus attractifs et dynamique de la région, voire de l’Hexagone, selon les dires !

Au-delà de l’aspect festif et convivial comme il est de coutume de pratiquer au sein de la structure, et des visions pittoresques offertes par la plus grande ville de Suisse en nombre d’habitants et de banques, bordée de son lac, les JCE dont la France avait envoyé une centaine de représentants, profitaient de ces quelques jours de travaux pour peaufiner leur savoir sur des choses parfois plus terre à terre, comme la RSE, la nécessité de rencontres internationales mais aussi l’IA (Intelligence artificielle), un sigle circulant désormais dans toutes les bouches et toutes les langues.

 

 

Un rendez-vous comprenant une Coupe du monde de football !

 

Côté ludique et sportif, il était même question de l’organisation d’une Coupe du monde de football made in JCE qui permit à nos Français de se distinguer, en terminant sur la troisième marche du podium après s’être débarrassés en petite finale de coriaces Japonais. Pour l’anecdote, ce sont les Allemands – et au bout du compte ce sont toujours qui gagnent ! – qui levèrent le trophée en dominant les adeptes du ballon rond des Pays-Bas.

Bref, autant de beaux souvenirs que garderont longtemps en mémoire Régis PROTTE, Adrien et Clément BAILLY, Baptiste CHAPUIS, Yannick ROBIERE (le futur président de la JCE Auxerre) et Clémentine SENECA, trop heureux d’avoir pu participer à pareille fête universelle…

 

Thierry BRET

 

 


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La crise sanitaire est passée par là et nombre d’interrogations se posent aujourd’hui, sur le sens même du travail et de ses différentes dimensions. Phénomène conjoncturel ou réel changement de paradigme, notamment auprès des jeunes générations ? Les « Entretiens d’Auxerre 2023 » ont donné lieu à une table ronde sur le sujet, avec pour invités, deux sociologues de renom, Jean VIARD et Roger SUE…

 

AUXERRE : Selon une enquête de la fondation Jean-Jaurès, rappelée en préambule de la table ronde par la sociologue Anne MUXEL, 42 % des salariés souhaiteraient aujourd’hui voir leur activité salariale partagée entre bureau et télétravail.

Les changements apparus dans la façon de vivre le travail, après la COVID sont bien réels, notamment auprès de tous ces « démissionnaires silencieux », qui ont fait le choix de changer de vie, en s’affranchissant du travail, privilégiant avant tout la réalisation de leur vie personnelle. Adhésion implicite aux thèses développées par Paul LAFARGUE dans son pamphlet, « Droit à la paresse ». Pour autant, se dirige-t-on vers la fin du travail, alors même, rappelle le sociologue Robert SUE, « que nous vivons dans une société qui se définit par le travail. On a même parlé de « religion » du travail… ». Avec in fine une contradiction entre le fait que nous ne disposons pas aujourd’hui de substitution à ce modèle, « si vous enlevez la question du travail aux politiques, il leur reste quoi ? ». Et le constat d’une évolution ne nous plaçant plus dans une « société du travail ».

Selon le professeur émérite à Paris-Cité, trois éléments ont fait bouger la machine, à commencer par le télétravail, « le travail à distance fait la distance au travail », mais aussi la COVID, « qui a mis sur le devant de la scène non seulement les vraies valeurs mais aussi la promotion de la santé pour le bien commun… ». Avec en filigrane, cette question à la dimension environnementale, « travailler pourquoi faire ? ».

 

Un salarié que l’on ne voit pas, ne travaille pas !

 

Pour son comparse Jean VIARD, le travail se définit avant tout comme un élément de fierté : « c’est fondamentalement l’appropriation d’un projet de construction avec les autres, une forme d’utilité… ». Avec là encore, cet élément nouveau apparu après la pandémie, « où nombre de gens n’ont pas travaillé et 40 % d’entre eux s’en disaient très heureux… ».

Une révolution accentuée là encore par le désir du télétravail, « 25% des gens en bénéficient, 60 % des gens en rêvent », même s’il y a à faire en la matière : « en France, on considère encore aujourd’hui qu’un salarié que l’on ne voit pas, ne travaille pas ! ».

 

   

Trouver un travail qui ait du sens

 

Travailler encore, mais comment et surtout, pourquoi ? Avec, dans une économie jusque-là fondée sur la croissance, un nouvel item, celui de la question écologique et environnementale, susceptible d’interférer sur le sens de la production par le travail.

Selon Roger SUE, « l’on revient à l’interrogation qui fut celle du temps du COVID, celle du bien commun. La croissance sans fin est aberrante et le travail pour le travail est devenu une aberration… ». Avec l’idée que le travail utile socialement, ne passe pas nécessairement par un « moment salarial… Comment intégrer cette société civile dans la production ? ».

Pour le sociologue, les jeunes sont aujourd’hui confrontés à un défi, « que nous entrevoyons, mais qu’eux vont vivre in vivo, notamment pour tout ce qui concerne l’environnement : la recherche d’une voie alternative… ».

Un mode qui ne serait pas forcément salarial et permettrait de pouvoir se projeter dans le bien commun : « cela existe avec le service civique qui est une forme de contribution importante et capitale à la production du bien commun, mais au nom de quoi est-il réservé aux jeunes ! ».

Appelant à inventer un statut du volontariat où chacun pourrait participer tout au long de sa vie, complémentaire d’une activité salariée : « je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas cumuler l’un et l’autre. Les jeunes de plus en plus, mettent l’accent sur le fait qu’ils veulent bien trouver un boulot, mais il faut qu’il ait une utilité sociale, qu’il ait du sens… ».

 

 

A quand un véritable statut de l’étudiant en France ?

 

S’interrogeant également sur le sujet, Anne MUXEL est revenue sur ce nouveau rapport qu’ont aujourd’hui les jeunes générations face au travail, en quête d’impératifs en phase avec leurs valeurs, liés notamment à l’écologie et aux préoccupations environnementales, « qui poussent bon nombre de jeunes même après de grandes études, à refuser au bout d’un moment des postes qui leur demanderaient d’agir de façon contradictoire avec les impératifs éthiques auxquels ils souscrivent… ».

Si l’on voit ainsi émerger de nouveaux repères, attention prévient Jean VIARD, à ne pas creuser un peu plus le fossé pouvant séparer les jeunes ayant décroché très tôt avec l’école, des étudiants qui réussissent le mieux : « que tu ne veuilles pas travailler chez Total, je le comprends très bien, va dans une start-up pour essayer de faire avancer la place écologique des entreprises dans la société ! Quand on met en avant un tel refus, il faut faire attention au discours, face à des gamins qui n’ont pas pu faire d’études et ne se demandent même plus pourquoi ils votent au RN ! ».

Pour le directeur de recherche au CNRS, spécialiste des transformations dans notre société, il serait important de créer un réel statut étudiant pour tous les jeunes de 16 à 26 ans, autorisant des aller/retours entre le travail et les études, « comme en Belgique, où les jeunes peuvent travailler pour 4 000 euros par an sans aucune charge… ».

De conclure, avec cette dernière interrogation : « pourquoi n’a-t-on pas droit à un certain nombre d’années d’études si l’on a arrêté l’école à 14 ans, après s’être aperçu que l’on avait déconné et que l’on souhaite apprendre un job ? ». 

 

Dominique BERNERD

 


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