Règle d’or, numéro un : l’évacuation du trac est la mère de toutes les vertus ! Règle d’or, numéro deux : la maîtrise de sa respiration est capitale dans ce genre d’exercice oratoire afin de bien poser sa voix lors de cette épreuve de diction où il est primordial de se montrer convaincant avec des idées claires face à un jury de spécialistes, notant le moindre détail ! « Peut-on rire de tout ? » était la question centrale de ce concours d’éloquence, cuvée 2025, accueilli au groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, mettant en scène huit candidats se disputant la finale…
AUXERRE : Pour certains, c’est un don ! Pour d’autres, c’est inné ! Il suffit de s’intéresser de près à la sphère politique, toute obédience confondue, pour en apprécier les effets, parfois dévastateurs selon les informations annoncées ! Mais, la facilité à bien s’exprimer – l’éloquence ! – n’est pas non plus quelque chose de très aisée pour la plupart de nos concitoyens, devant prendre la parole face à un auditoire des plus scrupuleux sur le sens des mots et du verbe. Pourtant, l’exercice est louable. Il permet d’argumenter, de sensibiliser, de disserter sur des sujets ô combien de société.
Lors de la première sélection de cette épreuve annuelle concoctée au sein de l’établissement privé de la capitale de l’Yonne en mars dernier, il était question de vérité. Avec cette interrogation très pertinente en guise de préambule à toutes ces plaidoiries : « Toute vérité est-elle bonne à dire ? ». Un sujet qui n’aura nullement rebuté une vingtaine d’élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle qui eurent en quatre minutes chrono tout le loisir de soutenir leurs éléments de pensée face à un jury, composé d’enseignants et de personnalités du cru. A l’issue de cet exercice oral de belle qualité, huit candidats (lycéennes et lycéens) avaient été sélectionnés pour la phase suivante, soit la finale afin de placer sous la lumière le meilleur de ces élèves à ce jeu de prouesses oratoires.
Un exercice oratoire très utile en vue des examens
C’est là qu’était suggérée cette réflexion autour de l’humour et du rire (« Peut-on rire de tout ? »). Un thème qui aurait plus aux regrettés Pierre DAC, Raymond DEVOS et Pierre DESPROGES, des esthètes en la matière, au niveau des jeux de mots délivrés à profusion afin de corriger les maux de la société !
Pour comprendre la genèse de ce concours faisant travailler les neurones, une explication de texte de la part d’Isabelle POISSON, cheville ouvrière au sein de l’établissement scolaire de cette initiative.
« Cette année, nous avons proposé aux élèves de première et terminale de participer à ce concours sur la base du volontariat, précise-t-elle, une réunion d’information s’est tenu fin septembre et j’ai proposé une quinzaine d’heures d’ateliers portant sur la diction, la gestuelle, le traitement de divers sujets, la structure du discours. Tout ceci étant complémentaire des cours de français, de philosophie et de la spécialité HLP (Humanité, Littérature et Philosophie) que beaucoup des élèves impliqués dans ce concours suivent. Inutile d’insister sur les bienfaits de l’oralité dans la vie de tous les jours, pour leurs examens (oral de français, Grand Oral, …) et des entretiens divers et variés qui suivront… ».
On ne peut immanquablement penser à ceux qui servent ensuite à poursuivre les études en cycles supérieurs, un excellent tremplin avant d’intégrer la vie active.
Devant une quarantaine de personnes, des professeurs mais aussi des familles et des camarades de classe, les huit orateurs n’ont pas failli dans leur rôle de tribun, devant persuader le jury de la pertinence et la justesse de leurs propos.
Ce n’est pas la première fois que l’établissement succombe aux charmes de cette éloquence à encourager !
« Nous avions déjà organisé ce type de concours en interne ainsi qu’avec la collaboration des clubs LIONS d’Auxerre, ajoute Isabelle POISSON, Jean-Yves JOURDAIN, avocat au sein du cabinet « Acta Publica » avait d’ailleurs accepté d’être membre du jury à plusieurs reprises, d’où l’envie d’un partenariat avec notre établissement…. ».
Un élève de première plutôt prometteur comme lauréat !
On sait que les délibérations furent âpres et difficiles pour départager les différents candidats. Un travail de conscience pour les membres du jury, articulé autour de Gaëlle CARO, directrice du lycée général et technologique, Hélène BONIN, enseignante de SVT et responsable du niveau de Terminale, François-Xavier WILLIG, chef d’établissement, Jean-Yves JOURDAIN – toujours fidèle au poste ! – et Mahfoud AOMAR, maire de Valravillon, président de la Communauté de Communes de l'Aillantais et président de l'Association des Maires de France 89 (AMF).
In fine, trois lauréats furent identifiés pour glaner les trois premiers prix (trophées, diplômes, bons d’achats). La victoire est revenue à Benjamin WOZNIAK (élève de première), devant Sam CUNLIFFE (élève de Terminale) et Mélanie BERCIER (élève de première). Un joli tiercé qui n’aura pas manqué de salive et d’enthousiasme pour prendre la parole en de telles circonstances !
Thierry BRET
Au premier coup d’œil, cela semble si facile et être un jeu d’enfant ! Pourtant, quand on examine attentivement la conception et le montage des tableaux électriques réalisés par les trois jeunes candidats du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF), catégorie électricité – les sélections départementales et régionales qui sont accueillies dans les locaux du CFA Bâtiment de l’Yonne à Auxerre -, rien ne semble si évident pour les profanes ! In fine, deux candidats toucheront l’or régional. Un précieux sésame qualificatif pour les épreuves nationales disputées à Strasbourg en juin…
AUXERRE : Sur le tableau de belle taille, placé devant les regards scrutateurs et experts des membres du jury, on y voit des interrupteurs, des détecteurs, et autres prises de courant, des éléments câblés les uns aux autres par de nombreux fils de couleur. Un tableau électrique, servant de pièce à conviction dans la réussite ou pas de l’épreuve du jour, occasionnée par la tenue de la double sélection, départementale et régionale, du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France (MAF), organisé pour la première fois – au niveau de la compétition régionale – dans le saint des saints de la formation aux métiers du bâtiment de l’Yonne, soit le CFA éponyme, à Auxerre.
Parmi eux, le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne et président de la CAPEB Yonne, Jean-Pierre RICHARD, électricien de profession ainsi que le jeune chef d'entreprise Nicolas LEGOFF ! A ses côtés, arborant son éternelle étoffe au coloris lie de vin cardinal – un clin d’œil malicieux au conclave devant s’ouvrir dès demain au Vatican ?! - autour du cou, le président départemental de la Société des Meilleurs Ouvriers de France et responsable du fameux concours MAF pour notre territoire, l’inoxydable Marc LABARDE.
Des entrepreneurs qui misent beaucoup sur l’apprentissage
Dans un premier temps, notre jury de spécialistes affûtés jugea le travail de la sélection départementale. Avant d’enchaîner avec l’épreuve régionale. Trois jeunes garçons, seulement, participaient à ce concours de belle facture. Celui-ci devant débuté aux alentours de 09 heures le matin, dans l’une des salles du pôle électricité du centre de formation auxerrois.
On laisse le soin à Marc LABARDE de nous présenter les trois candidats en lice.
« Nous avons le jeune Nuno FARON qui est en apprentissage chez APAGELEC, une entreprise implantée à Monéteau de 15 personnes qui travaille aussi bien dans le tertiaire que chez les particuliers, explique l’homme à l’écharpe rouge, elle accueille à l’heure actuelle trois apprentis, dont la polyvalence des compétences est aussi liée à cette volonté d’être dans la transmission des savoirs par l’échange, les dirigeants et employés de cette entreprise… ».
Deux des trois apprentis en immersion au sein de cette société trouveront in fine chaussures à leurs pieds au terme de leur contrat en étant embauchés !
Le second candidat se nomme Lucas MIDAN. Il est en apprentissage chez « TE 58 » (Technic Elec), structure basée à Nevers qui accueille une cinquantaine d’employés, une entité générant plus de 7,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Quant au troisième concurrent, Fabio BARBOSA, il effectue son apprentissage dans une entreprise de La-Celle-Saint-Cyr, celle de Julien BERTRAND.
La tension monte avant la délivrance du verdict !
Devant les familles, un peu fébriles avant l’annonce des résultats, Marc LABARDE prit la parole afin de donner le verdict de ce double concours au niveau relevé.
Le premier à être récompensé pour sa médaille d’argent régionale fut Fabio BARBOSA. Sous les applaudissements nourris, il reçut son diplôme des mains du président du jury. Puis, devait se présenter Nuno FARON. Il ne repartit pas bredouille de cette remise de distinctions, puisqu’il a glané l’une des deux médailles d’or régionale de la soirée. Lui, aussi, fut félicité par un Marc LABARDE toujours en verve, « ta maquette a été sélectionnée pour représenter la Bourgogne Franche-Comté au concours national, celui-ci étant organisé en juin à Strasbourg ».
Quant au troisième candidat, Lucas MIDAN, il hérita également d’une breloque en or pour sa victoire régionale et pouvait apprécier à sa juste valeur sa sélection à l’épreuve hexagonale devant se disputer en terre alsacienne dans quelques semaines.
Après la photographie de groupe, la manifestation devait se clôturer par le traditionnel verre de l’amitié où chacun des récipiendaires pu échanger ses impressions avec les membres du jury. Rassurés et contents !
Thierry BRET
Le résultat 2024 s’avère être nettement meilleur que celui observé l’année précédente. Un taux de réussite qui place l’association d’insertion icaunaise bien au-dessus de l’objectif conventionné avec l’Etat et le Département, soit un delta de 60 %. En obtenant 78,57 % de retour vers l’emploi stable ou la formation à la fin de 2024, AMIDON 89 enregistre une nouvelle fois des résultats à la hauteur de ses ambitions. Entre exigence et réussite, deux mots qui résonnent bien aux oreilles de son président, Guy PARIS…
AUXERRE : Malgré des ennuis de santé, il ne déroge pas à sa règle habituelle, le président Guy PARIS. Il conserve toujours son sens de l’humour et de la formule dans le choix des mots. Surtout lorsqu’il préside comme il a l’habitude l’assemblée générale de l’association d’insertion, « AMIDON 89 ». Une entité que l’on ne présente plus et qui accumule les succès depuis sa lointaine création. Alors que les objectifs fixés par l’Etat et le Département en ce qui concerne le retour à l’emploi des personnes ayant transité par cette structure sont de l’ordre de 60 % de réussite annuelle, l’organisme icaunais fait beaucoup mieux, en titillant la barre des 80 % ! Un score sans appel, démontrant que l’atelier chantier d’insertion fonctionne à merveille dans son domaine de prédilection qui demeure les travaux de couture, de repassage, de broderie. Du bel ouvrage, pourrait-on dire !
S’il ne fallait d’ailleurs retenir que trois faits marquants de l’exercice 2024, ce serait précisément la progression très nette du chiffre d’affaires (+ 31 % !), la poursuite de la démarche RSE et surtout l’accompagnement renforcé des salariés avec la mise en œuvre de différents ateliers leur permettant de gagner en estime de soi ou en potentialités linguistiques pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas tout à fait la langue de Molière. Un accompagnement qui s’agrémente également de la présence du CIDFF 89 (Centre d’Informations sur les Droits des Femmes et des Familles) ou de séances pédagogiques proposées par l’UDAF 89 sur la gestion du budget familial.
Hausse du chiffre d’affaires et excédent au niveau comptable !
Côté chiffre d’affaires, nous l’avons dit, cette progression de 31 % en l’espace d’une année souligne l’excellence de la stratégie commerciale qui a été mise en place au sein de la structure associative, dirigée par Sophie GOIRAND. Notamment au niveau des activités phares que sont la blanchisserie et la broderie. « C’est aussi la fin du remboursement d’un emprunt contracté en 2017 pour retrouver de la trésorerie, ajoutera Guy PARIS, toujours précis dans ses informations.
Le volet RSE n’est pas remis en cause en 2025. Même si le manque d’une subvention a fait défaut et les changements dans l’équipe encadrante ont pu altérer quelque peu la démarche. Là aussi, le président PARIS se veut réaliste : « le label n’est pas une fin en soi… ». Une certitude, appréciée par l’assistance.
Le retour à l’emploi des personnes qui en sont le plus éloignées est la raison d’être de cette « AMIDON 89 », toujours avide de solutions pour faire que ses salariés deviennent un jour quelqu’un grâce à la fonction travail. En moyenne, 32 salariés présents dans les trois ateliers, encadrement compris, que compte la structure.
Comptablement, « AMIDON 89 » avec son budget global de 725 406 euros clôt l’année 2024 avec un excédent de près de 20 000 euros, ce qui n’est pas si mal dans le contexte économique actuel. Apparue depuis peu, l’activité « broderie » semble conquérir de nouvelles parts de marché, profitable au chiffre d’affaires de l’entité !
Quant à la stratégie, elle ne changera pas d’un iota en 2025. Ce que rappelle Guy PARIS : « Les sorties positives vers l’emploi, la formation ou la création passent obligatoirement par des accompagnements sociaux et humains, nombreux et variés. Nos structures y répondent pleinement avec cette philosophie de l’aller vers l’emploi par l’emploi »…
Des organismes trop coûteux pour les finances publiques
Toutefois, le président ne semble guère optimiste quant aux possibilités d’augmenter les effectifs en insertion. « Les ACI (atelier chantier insertion) sont malheureusement considérés par les finances publiques trop coûteux par rapport à d’autres structures d’insertion. Notre chiffre d’affaires devra donc progresser à effectifs constants probablement. Le contexte budgétaire tant pour l’Etat que pour les collectivités locales n’est pas simple actuellement. Mais, nous gardons confiance en ces financeurs autant qu’eux nous accordent leur confiance… ».
Les perspectives de l’année en cours furent également abordées. D’une part, le renforcement des liens avec les entreprises qui recrutent intègre ces priorités. D’autre part, la gouvernance d’AMIDON 89 entend bien éradiquer le plus possible les freins au retour à l’emploi que sont la mobilité et la santé. On pourrait y ajouter aussi les aspects linguistiques.
Signalons aussi, parmi les projets, l’installation d’une nouvelle laverie dans l’atelier auxerrois et la diffusion régulière d’une lettre d’information destinée aux adhérents (ils sont au nombre de 326 en 2024) via sms ou par e-mail. Une association qui possède toujours le vent en poupe en 2025 !
En savoir plus :
Quelques chiffres à connaître :
6 968 panières de linge et 105 626 articles ont été repassés en 2024,
2 160 kg de linge lavé, séché et plié
10 000 euros de prestations couture pour des professionnels
Deux conciergeries en clients
Une convention signée avec Gîtes de France
Thierry BRET
L’installation de l’antenne départementale du CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) sur le site de la pépinière d’entreprises auxerroise représente pour ses administrateurs une nouvelle étape favorable au développement de la formation des agents publics sur notre territoire. A compter du lundi 05 mai, le CNFPT 89 disposera de nouveaux locaux, plus fonctionnels…
AUXERRE : Dorénavant, il faudra se rendre au 105 Rue des Mignottes à Auxerre dans les locaux de la pépinière d’entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne pour y suivre les formations inhérentes aux futurs agents de la Fonction Publique Territoriale. A partir de ce lundi 05 mai, tout sera opérationnel pour assurer la continuité des missions du CNFPT 89, le Centre National de la Fonction Publique Territoriale.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’améliorer l’accueil et le service offert aux agents publics et aux collectivités territoriales de la région. Le CNFPT, acteur clé de la formation des agents de la fonction publique territoriale, a pour mission de répondre aux besoins de formation et d’accompagnement des collectivités. Les nouveaux locaux offriront des infrastructures modernes et accessibles, favorisant ainsi un environnement d’apprentissage dynamique et adapté aux exigences de la formation et de l’accueil du public.
Le CNFPT reste déterminé à accompagner les collectivités de l'Yonne dans leurs projets de formation et de développement des compétences. Tous les agents sont par ailleurs invités à participer aux prochaines sessions de formation et à venir découvrir les nouveaux locaux. Pour plus d’informations sur nos formations et nos services, on peut consulter le site Internet www.cnfpt.fr
Thierry BRET
Le 09 avril dernier, dans le cadre de son initiative « Parle-moi de ton entreprise », la Jeune Chambre Économique d’Auxerre a renouvelé son engagement auprès de la jeunesse en organisant un événement marquant avec le groupe scolaire Saint-Joseph-La-Salle. Une expérience concluante…
AUXERRE : Les étudiants de deuxième année de BTS du campus Saint-Joseph-La-Salle ont relevé un défi original, inspiré de l’émission télévisée « Qui veut être mon associé ? », à travers un défi, conçu pour faire le lien entre leurs ambitions et les exigences du monde professionnel.
Cet événement s’est inscrit dans la continuité des ateliers du 26 mars dernier qui étaient axés sur la prise de parole, l’improvisation et l’argumentation. Il a permis aux participants de confronter leurs idées à celles d’un jury composé de professionnels. Un exercice grandeur nature pour développer des compétences essentielles telles que l’adaptabilité, l’aisance relationnelle et la communication.
Au-delà du concours, cette initiative a été l’occasion d’un dialogue enrichissant entre étudiants et acteurs économiques locaux, favorisant une meilleure compréhension des réalités du marché du travail en constante évolution. Par cette action, la Jeune Chambre Economique (JCE) d'Auxerre affirme sa volonté de mener des actions à impact positif sur le territoire. Elle est prête à renouveler l’expérience, selon sa présidente Esther VITO…
Communiqué de presse JCE