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La mobilisation demeure le mot d’ordre prioritaire dans la bataille livrée au coronavirus pour la Caisse Primaire de l’Assurance Maladie. L’institution ne s’est jamais départie de sa mission première durant la longue période de confinement. Ainsi, elle a évité les interruptions de paiement des prestations versées aux assurés sociaux. Le télétravail a été préconisé en obtenant de réelles satisfactions quant à ses effets…

AUXERRE : Pas l’ombre d’un retard dans le traitement des innombrables dossiers gérés par la CPAM de l’Yonne. La caisse départementale a poursuivi ses activités comme si de rien n’était durant la période critique de la pandémie de la COVID-19. Privilégiant au passage la mise en place du télétravail pour une majeure partie de son personnel. Celui qui occupe des tâches facilement localisables, y compris à domicile.    

La direction de l’établissement a tenu à remercier lors d’un point avec la presse ses collaborateurs. Ces derniers ont su faire preuve d’abnégation durant la phase optimale de la crise. Ils n’ont pas rechigné à effectuer des heures supplémentaires qui auront permis de résorber le trop plein de travail.

Preuve que l’initiative du télétravail a convaincu les forces vives de l’organisme, il est aujourd’hui question de prolonger le dispositif. Au vu du contexte actuel avec l’amorce d’une seconde vague qui accentue la présence de l’infection virale dans l’Yonne.

 

Une dotation de 180 micro-ordinateurs à venir…

 

Une réflexion est menée à l’heure actuelle en concertation avec la CNAM, la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie. Un nouvel accord pourrait être signifié à l’issue de ces discussions. Sachant qu’en l’état actuel des choses, ce sont de 40 à 50 agents qui bénéficient encore de ces mesures sécuritaires au lieu de cent-trente personnes au plus fort de la crise.

La CPAM de l’Yonne se prépare à obtenir une dotation de 180 micro-ordinateurs. Ces appareils seront affectés aux collaborateurs pouvant faire l’objet de ces mesures. Précisons que la structure emploie localement 270 salariés.

Toutefois, le besoin du personnel de se retrouver en présentiel s’est également fait ressentir. D’une part pour optimiser les attentes liées à de la formation, et d’autre part, pour développer ce nécessaire lien social, qui représente le ciment utile à toute relation professionnelle pérenne.

L'application de cette stratégie est en attente de la signature d'un nouveau protocole...


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Le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne était l’invité du réseau Entreprendre Bourgogne pour les premières retrouvailles en présentiel du réseau de décideurs après de longs mois d’abstinence relationnelle. L’occasion pour le représentant consulaire de dresser un panorama réaliste de la situation économique de l’Yonne telle qu’il la perçoit…

APPOIGNY : Convier à prendre la parole devant un aéropage de chefs d’entreprise masqués et respectueux de la distanciation physique, le président de la CCI de l’Yonne Alain PEREZ a salué les mesures gouvernementales prises avec le plan de relance pour accompagner les acteurs de la sphère économique. Dans un contexte très endommagé par une crise sanitaire qui demeure, et il le regrette, toujours d’actualité.

Et même si on ne connaît pas encore toutes les applications de ce plan, certains éléments à l’instar du PGE (prêt garanti par l’Etat) prouvent que les entrepreneurs sont réactifs à en faire la demande pour bénéficier de ces soutiens. Avec le concours des partenaires institutionnels et financiers.

Le président de la chambre consulaire aura profité de sa prise de parole devant les membres du réseau Entreprendre Bourgogne pour évoquer le travail en parfaite symbiose qui est mené depuis le début de la crise sanitaire avec la cellule économique ad hoc, supervisée par le préfet de l’Yonne.

Puis, détaillant secteur par secteur, Alain PEREZ observa que les professionnels de la filière artisanale et du bâtiment tiraient plutôt bien leur épingle du jeu. Même si une zone d’inquiétude perdurait avec le cruel manque de visibilité quant au carnet de commandes en 2021.

La filière commerce, notamment alimentaire, n’a pas trop souffert, quant à elle, de cette transition conjoncturelle très spéciale. Un constat qui ne se révèle pas du tout de la même facture pour le secteur vestimentaire et les métiers de services, plus à la peine selon le président.

 

 

Une chance pour notre industrie : la taille de ses entreprises et leur diversité…

 

Du côté de la filière industrielle, Alain PEREZ indiqua que « la diversité de notre industrie et l’absence de réelle filière trop spécialisée représentaient une réelle chance pour la sauvegarde de ce secteur sur notre territoire ».

Toutefois, point d’angélisme dans les propos de l’ancien responsable d’industrie sénonais. Alain PEREZ estime que les effets de la crise économique en termes d’emplois pourraient se faire ressentir dès les premiers mois de l’année 2021 lors du remboursement des charges.

Pour autant, les tribunaux de commerce d’Auxerre et de Sens ne présentent pas une activité débordante au niveau des dépôts de bilan et autres redressements judiciaires. Ce qui a l’heur de rassurer pleinement le président de la chambre.

En revanche, Alain PEREZ s’alarme d’une toute autre crise plus pernicieuse qui pourrait anéantir les espérances de celles et de ceux qui tentent de redresser la tête au quotidien : la cyber-attaque.

Les services de l’Etat craignent en effet des attaques informatiques de grande ampleur contre les systèmes numériques des entreprises. Un acte irresponsable s’avérant dramatique si cela venait à se confirmer.

Dans cette optique, la CCI de l’Yonne proposera dans les semaines à venir des webinaires afin d’informer le plus grand nombre d’entreprises sur les risques potentiels pouvant être encourus en cas d’infections virales numériques.

 

 


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Le plaisir de se retrouver, enfin. Et de surcroît en présentiel ! Après une interminable période de doutes, ponctuée de soubresauts intempestifs d’une infection virale qui aura pollué la sphère économique. L’antenne icaunaise du réseau Entreprendre Bourgogne a donc savouré la moindre de ces minutes de liberté, dans le respect des mesures de protection. En délivrant à ses membres, des messages résolument portés vers l’optimisme…

APPOIGNY : Ce fut un bien fou pour le moral que ces retrouvailles concoctées après de si longs mois d’absence pour le réseau économique de Bourgogne Franche-Comté !

Hormis de sporadiques contacts purement virtuels dont la soirée des lauréats 2020, les membres de la structure n’ont guère eu l’opportunité de s’entretenir de manière physique au cours de ce dernier semestre.

Un manque relationnel évident pour le directeur général Arnaud GRAVEL qui n’avait pas hésité à rallier l’Yonne depuis Dijon pour présider cette animation conviviale accueillie dans les locaux des « Plaisirs des Mets ». L’une des unités de production que compte la société FESTINS de Bourgogne dans le département.

 

 

Le mot « présentiel » mis à l’honneur…

 

Il y fut rejoint par la coordinatrice territoriale, la toujours sémillante Sophie BERNARD. Celle-ci n’avait rien perdu de sa superbe en prenant des nouvelles de chacun de ses hôtes avant que ne débute réellement la soirée. Un rendez-vous placé sous le sceau de la convivialité et de la délivrance de messages positifs qui devaient booster le moral des troupes !

Codirigeante des FESTINS avec son époux Didier, Evelyne CHAPUIS prit la parole lors de la phase introductive de la manifestation. Evoquant dans le détail les règles sanitaires à respecter au moment du cocktail. Soit dit en passant, toujours aussi agréable à l’œil et appétissant au goût !

Ne négligeant pas une note d’humour, la cheffe d’entreprise avoua avoir ajouter de nouvelles locutions à son vocabulaire durant cette période de confinement en citant notamment ce mot de « présentiel » dont elle put apprécier tout le sens étymologique durant ces agapes.

 

 

Un nombre de comités d’engagement en pleine expansion…

 

De son côté, Arnaud GRAVEL rappela que les entrepreneurs avaient l’obligation de se réinventer pour mieux exister face à la crise. Son réseau dont il gère la destinée était à l’écoute des différentes attentes de ceux qui génèrent de l’activité et de l’emploi.

D’ailleurs, Sophie BERNARD précisa que cette année 2020 si particulière n’était pas aussi négative pour Entreprendre Bourgogne. Quinze lauréats, porteurs d’un équivalent de cent-cinquante emplois nouvellement créés ou préservés, ont rejoint la communauté.

Quant aux comités d’engagement (ils permettent d’instruire les dossiers des futures adhérents), leur nombre avait déjà dépassé celui de l’exercice antérieur : soit 26 séances de travail contre 24.

 

 

Les deux prochaines réunions auront lieu précisément le 14 octobre et le 03 novembre. Preuve que les experts économiques de ce réseau d’accompagnement de porteurs de projets régionaux ne chôment pas. Même pendant cette délicate époque !

A ce titre, parmi les nouveaux lauréats de la prochaine promotion, devraient figurer la société de Sens « NEED ROBOTICS », pilotée par l’ingénieux Ned CEKIC et l’enseigne « Monsieur Bricolage », devant assurer une nouvelle implantation à Migennes.

 

 

Un focus sur les PGE contractualisés dans la région BFC…

 

Parmi les futurs projets, signalons également le rapprochement avec « La Fabrique à Entreprendre », concept orignal porté par la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais. Avec lequel le réseau Entreprendre Bourgogne 89 devrait initier plusieurs séances « after work » afin de renforcer sa présence dans la partie septentrionale de notre territoire.

Deux intervenants apportèrent enfin leurs analyses personnelles sur la situation conjoncturelle. Tout d’abord, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne Alain PEREZ évoqua l’actualité économique (voir l’article à paraître).

Puis, le responsable départemental du centre d’affaires entreprises de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain, Jean-Philippe BEZIN s’attarda quelque peu sur le soutien bancaire auprès des entrepreneurs via les PGE. Les fameux prêts garantis par l’Etat.

Un chiffre retiendra l’attention de l’auditoire. Celui de 4 milliards d’euros de PGE qui ont été contractés dans notre contrée depuis le lancement de cette initiative nationale. 900 millions d’euros sont imputables à la seule charge de l’établissement mutualiste.

 

 


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L’année dernière, l’établissement financier de Champagne-Bourgogne avait accru le nombre de ses collaborateurs en intégrant 127 nouvelles embauches en CDI. Une politique de ressources humaines dynamique lui permettant de figurer parmi le peloton de tête des premiers recruteurs privés de la région. Employant 1 725 salariés, le Crédit Agricole poursuit sur sa lancée…

QUETIGNY (Côte d’Or) : Mine de rien, les métiers de la banque font toujours recette auprès des jeunes diplômés de notre territoire. En 2019, le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne a reçu la bagatelle de 4 500 candidatures traitées par les équipes des ressources humaines !

In fine, ce sont 127 prétendants au Graal suprême qui ont touché le firmament en intégrant l’un de ces postes proposés en contrat à durée indéterminée.

Preuve que malgré les nouveaux usages inhérents à la digitalisation, on pouvait encore postuler et faire carrière dans l’une des références historiques du milieu bancaire national.

Cette année encore, et ce malgré les aléas de la crise sanitaire et économique sans précédent que nous traversons, l’établissement emploiera cent-vingt nouvelles personnes supplémentaires. Histoire de soutenir un peu plus l’emploi sur sa zone de prédilection.

Pour autant, le Crédit Agricole n’hésite pas à moderniser sa stratégie de conquête pour capter l’intérêt de ces nouveaux talents. Les campagnes de recrutement s’affichent au grand jour dans la rue, sur les réseaux sociaux et par voie de presse.

Ce n’est pas tout ! Escape game, job dating et autres entretiens par vidéo complètent cette panoplie fort utile de moyens branchés ouverts à la communication tous azimuts.

Dans la capitale de Bourgogne, la rotonde caractéristique de la gare SNCF de Dijon, visible de loin, a été le réceptacle d’un énorme panneau promotionnel invitant les personnes intéressées à déposer au plus vite leur dossier de candidature. Celui qui, une fois placé dans le processus normal de circulation aura été analysé par le service des ressources humaines, dirigé par Florence HALLARD.

 

Des métiers en pleine mutation offrant une évolution de carrière…

 

Des postes de commerciaux aux fonctions managériales, tout est envisageable au sein de l’établissement régional. Celui-ci dispose d’une variété pléthorique de métiers plus méconnus mais tout aussi utiles à l’instar de ceux proposés parmi les services de l’audit, du juridique, des ressources humaines, du marketing ou de la communication.

Chacune de ces fonctions a démontré son utilité durant la crise sanitaire. Avec un leitmotiv commun : accompagner entreprises, professionnels et particuliers fragilisés par le confinement.

Le volet de la formation n’est pas oublié dans cette politique de recrutement et d’ouverture pédagogique envers les jeunes générations.

Ainsi, le Crédit Agricole a accueilli pour la première fois en 2019 onze stagiaires de classes de troisième issus de collèges des réseaux d’éducation prioritaire dans ses murs.

Au cours de ce même exercice, cinquante-cinq alternants ont pu apprendre les rudiments de leur métier grâce à ce mode éducatif de plus en plus usité dans l’Hexagone tandis que 73 stagiaires devaient se former aux métiers de la branche financière.

Un chiffre, un seul, démontre l’intérêt accordé par l’entreprise à la formation. Sur l’année 2019, 11 900 jours de formation ont été dispensés, soit près de sept jours par salarié. Comme le précise Florence HALLARD, « la formation est un levier clé de la politique des ressources humaines au sein du groupe… ».

Qu’il soit nouvel embauché ou plus expérimenté, le collaborateur à l’estampille de la Banque Verte bénéficiera d’un solide plan de formation via les solutions proposées par l’IFCAM, l’université d’entreprise du réseau bancaire.

 

 


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La corporation souffre de la crise sanitaire. Comme tout le monde, me direz-vous ! A ceci près que la précarité, voire la misère, guette nombre d’entre eux. En plus, ils sont privés de travail pour un temps  indéterminé. Le plan de relance a prévu deux milliards d’euros pour la culture. Mais, peut-on parler de relance pour un secteur aussi vaste que flou dans ces contours. Au-delà des artistes, les emplois induits par la culture sont vitaux pour le pays : transports, logements, restauration, hôtellerie, tourisme…Un large pan de l’économie en déshérence.

TRIBUNE : Le secteur culturel représente plus de 600 000 emplois ! Rien qu’en Bourgogne-Franche-Comté, on recense 1 532 employeurs faisant appel à au moins un intermittent, dont 310 en Côte d’Or et 190 dans l’Yonne, pour un total de plus de 6 millions d’euros. Toujours sur notre territoire, c’est aussi 18 421 contrats de travail dont 5 234 en Côte d’Or et 1 600 dans l’Yonne. Des sources statistiques qui datent quelque peu puisque élaborées en 2011.

De plus en plus, les contrats d’interventions artistiques concernent des compagnies ou des associations : un contrat représente plusieurs artistes. Des machinistes, caméramans et autres preneurs de sons, sont aussi concernés par le statut d’intermittent. 

Le problème de notre emblématique ministre de la Culture, Roselyne BACHELOT, c’est qu’elle n’a aucun pouvoir sur les deux milliards d’euros alloués à son ministère. C’est-à-dire le montant réel, l’échelonnement de l’aide…Bercy maîtrise seul ce budget qui demeure discrétionnaire…

Prévoir l’avenir ! Un spectacle vivant, une pièce de théâtre… ça se prépare, ça se monte,…il faut répéter, organiser…Il est difficile de décider d’un spectacle à partir de janvier ou de mars qui peut à tout moment être annulé. Comment, dans ces conditions, lancer des milliers de billets à la vente ?

Les intermittents du spectacle coûtent un milliard en assurance chômage. Toutefois, il existe des restrictions aux droits : si l’intermittent ne rassemble pas 507 heures de travail, il ne touche rien, ou presque. Le régime social du personnel intermittent fut créé pour les artistes du cinéma en 1936 !

Précisons également qu’un intermittent technicien gagne en moyenne 2 590 euros et 2 020 euros pour un artiste. C’est le problème des moyennes : il prend en compte des cachets démesurés. La majorité des artistes aimerait gagner ne serait-ce que la moitié de ce cachet !

 

Une artiste, régionale de l’étape, Nathalie GUERAUD, livre son sentiment

 

Nathalie GUERAUD est une vraie saltimbanque, une véritable artiste, fan de poésie et de Christian BOBIN. Comédienne, c’est sa vocation, c’est donc joyeusement qu’elle se  jette dans le théâtre, sur la scène, aux côtés de  Molière

Avec beaucoup de passion, elle va très vite conjuguer sur les planches, la comédie et le chant. En 1993, elle obtient le Grand Prix de la SACEM. Toujours curieuse de la vie comme de son art, Nathalie s’aventure avec bonheur dans le théâtre contemporain, le « seule-en-scène », le travail de clown, la mise en scène, avec quelques incursions dans le cinéma.

Elle choisit de travailler en territoire rural, en particulier sur la transmission de la poésie et de la lecture à voix haute. Direction l’Auxois, en Côte d’Or. Depuis 2005, elle organise le « Printemps des Poètes en Auxois », avec la Cie L’Enchantement de la Mandarine. Au programme : ateliers, lectures, brigades d’intervention poétique, spectacles...

Pour marquer, les dix ans de cette manifestation, elle concocte un livre, intitulé « Le Ca-sert-d’os du caméléon », riche en témoignages d’acteurs du territoire
et récemment, "Eclat(s)", son premier texte poétique, publié aux éditions L’Atelier des Noyers.

 

 

Quelles sont les difficultés rencontrées par les intermittents depuis le mois de janvier ?

 

Jusqu’au jour du confinement général, à partir du mois de mars, tous les spectacles ont été annulés. Nous nous sommes posé beaucoup de questions : pourquoi des élections maintenues et de petits spectacles annulés ? « Le Printemps des Poètes » de Semur fut logiquement supprimé ! Plus de six mois de préparation (trouver les partenaires, les acteurs du projet,…) : tout un concept de longue haleine réduit à néant… Aujourd’hui, tout est en stand-by.

Certaines communes s’engagent malgré tout. Certaines ont pu reporter des spectacles plutôt que de les annuler simplement. Cet été, au débotté,  quelques spectacles ont pu avoir lieu, en extérieur, mais avec une épée de Damoclès sur la tête : la préfecture peut tout annuler la veille… Aujourd’hui je prends le risque du « Printemps des poètes ». Il faut être créatif, inventif sur la façon dont cette manifestation, à caractère national, peut se dérouler localement. Il faut trouver des formes nouvelles de spectacle et axer l’essentiel sur la rue.

 

 

Le confinement n’a pas été le même pour tout le monde. Que dire du Puy-du-Fou, du festival d’Avignon ?

 

Aujourd’hui, l’ « économique » prévaut toujours sur l’humanisme ! Le Puy-du-Fou représente pour les artistes un non-sens, voire une incompréhension totale. Je n’entre pas dans des considérations politico-partisanes mais comme tous mes collègues, dans une approche de logique et de cohérence.  A titre d’exemple, à l’Opéra de Paris, on a tenté de régler des interventions d’intermittents sur la base de figurations alors qu’il s’agissait de rôles !

Aujourd’hui, l’unique logique d’une manifestation, c’est la rentabilité immédiate. Pour le festival d’Avignon, de nombreuses possibilités pouvaient être offerte avec la partie « In » du festival. Oui Avignon pouvait, sous certaines conditions, être maintenu !

 

 

Que pensez-vous des deux milliards d’aide à la culture ?

Je n’y connais rien ! Nous nous demandons simplement : d’où vient tout cet argent ? Comment on va le rembourser ? Depuis des lustres, on nous rebat les oreilles qu’il n’y a pas d’argent ! Et d’un seul coup, de la monnaie comme s’il y en pleuvait, nous tombe dessus ! Mais, il faudra bien rembourser un jour ! Quid de toutes ces inégalités liées à la crise ? Je ne pense pas uniquement aux artistes, mais à tous les pauvres et les déshérités laissés sur le bord de la route !

Existe-t-il une solidarité active entre les artistes ?

Le système est solidaire par essence. On ne peut pas inventer le travail. Toutefois, il arrive que l’on propose un artiste sur une intervention possible, par solidarité. La solidarité est ponctuelle, individuelle, personnelle et jamais nous refusons un bol de soupe à un ami.

Que se passe-t-il en Bourgogne ?

De nombreuses communes, ont, cet été, offert des spectacles gratuits en extérieur. Attention : spectacles gratuits ne veut pas dire non rémunérés pour les artistes ! Les engagements signés et annulés sont le plus souvent reportés. Certains engagements ont pu être honorés grâce à des enregistrements. J’ai pu ainsi effectuer quelques interventions à caractère culturel, préenregistrées et diffusées à la demande. La Bourgogne, c’est surtout une dynamique culturelle prégnante. Certaines villes sont dans cette dynamique, et dans ce cadre, c’est toute la ville qui est portée par cela ! Dijon est une ville fer de lance : cet été on pouvait sortir presque tous les jours ! Semur-en-Auxois a organisé des spectacles presque toutes les semaines : une ville à la hauteur de ces choix culturels. A Bussy-le-Grand, le musée Gorsline a organisé des animations en extérieur afin de garder le contact avec le public. On pourrait citer de nombreux spectacles « vivants » qui ont su maintenir ce lien indispensable entre le public et les artistes.

Aujourd’hui, que souhaitez-vous ?

Je construits des projets artistiques sans savoir s’ils aboutiront. Ce n’est pas grave, quand il y a de la vie, il y a aussi de la prise de risque ! Plus globalement, je souhaite à tous et à chacun de garder de l’énergie de plus en plus, encore et toujours, de préserver les échanges humains : le partage nourrit chacun. La culture permet de réfléchir autrement et c’est une forme de découverte de soi… « Ecrire, c’est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l’ouvrir » disait Christian BOBIN.

 

 

Propos recueillis par Jean-Paul ALLOU  

 


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