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Il aura profité de la tribune qui lui était offerte à l’issue de la découverte du site d’exploitation de TECHNIP Energies pour lancer un appel à manifestation d’intérêt, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie Roland LESCURE ! L’expérimentation du stockage du carbone (Co2) en France est donc présente dans les tuyaux ! Une opportunité en or, selon le représentant du gouvernement, pour réconcilier enfin économie et écologie…

 

SENS : Tel un coach ambitieux à la tête d’une équipe qui gagne, il souhaite que le team France devienne le champion du monde du stockage sous-terrain de carbone dans les prochaines années, le ministre délégué en charge de l’Industrie et de l’Energie ! Avec la venue de Roland LESCURE sur le territoire de l’Yonne, ce vendredi 26 avril en fin de matinée, c’est bel et bien à l’écologie du possible que le représentant de l’Etat est venu rendre hommage. Mais, attention pas n’importe quelle écologie. Peut-être pensait-il à celle, punitive et coercitive qui exaspère d’ordinaire ses compatriotes avec ses contraintes ?

Non, là, dans le cas présent, prétexte à la visite de l’entreprise TECHNIP Energies qui profita de ce cérémonial pour célébrer son cinquantième anniversaire, Roland LESCURE a vanté les prouesses et qualités d’une écologie devenant conciliante, enfin, avec la réalité économique du pays.

« Je veux porter l’écologie du possible, répètera-t-il plusieurs fois lors de sa prise de parole. Une écologie permettant de montrer les capacités de la France de décarboner les industries traditionnelles et d’inventer l’industrie de la décarbonation… ».

Bref, inventer dans le même temps les outils d’aujourd’hui et de demain. Une gageure ? Non, une réalité, d’après lui.

 

 

Le stockage du carbone, en Norvège mais aussi sur le sol de France

 

La genèse de l’histoire prend ses sources en 2022. Lorsque le président de la République Emmanuel MACRON avait rassemblé à l’Elysée les cinquante entreprises les plus émettrices de Co2 de l’Hexagone.

« A elles seules, rappelle Roland LESCURE, elles représentaient 60 % des émissions de carbone de l’industrie française. L’enjeu de cette rencontre était de travailler avec l’Etat à la décarbonation de l’industrie nationale. Soit une cinquantaine de contrats passés avec des aciéries, des cimenteries, des fabricants d’aluminium… ».

Aujourd’hui, ce sont 37 de ses sociétés industrielles qui ont changé de méthodologie depuis cette entrevue élyséenne. En modifiant leurs techniques et leurs procédés. Louables intentions, certes, mais in fine, le carbone reste toujours omniprésent dans l’environnement industriel. Et ce pour longtemps.

« Ce carbone, ajoute le ministre, on a besoin de le capturer, de le liquéfier, de le transporter, et de le renvoyer là d’où il vient ! En l’occurrence, en mer du Nord ou pourquoi pas en France… ».

La stratégie de capture de carbone fait petit à petit son chemin parmi les stratégies à mettre en place. Lors de son intervention, jeudi à la Sorbonne, Emmanuel MACRON a souligné que « l’Europe pouvait devenir la première économie décarbonée de la planète ». Comment ? En en faisant un levier industriel très fort !

 

 

 

Etre à la pointe de la transition écologique…

 

« Cette capture de carbone, poursuivit l’orateur, on est capable de la mettre en œuvre de manière pratique en France mais aussi dans le monde… ».

Une adaptation concrète de la planification écologique et de ses actions qui ouvrent la voie à un nouveau chapitre pour le pays. Et Roland LESCURE de réaffirmer en insistant que la capture de carbone sera possible en France, à l’identique du stockage de carbone in fine. Une France qui serait alors à la pointe de la transition écologique dans les années à venir.

Dès lors, les entreprises désireuses de capter et stocker le carbone doivent répondre à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé de vendredi matin sur les ondes des radios hertziennes.

« Ces entreprises, nous les encourageons à nous contacter pour nous proposer des tests et pour qu’on aille dans les gisements d’hydrocarbure présents en France afin de sonder ces sites pour y stocker du carbone… ».

Concrètement, dès 2025, quatre à cinq gisements d’hydrocarbure français subiront une série de tests et d’analyses pour voir s’il est possible d’y stocker du carbone. L’objectif étant de transformer ces endroits en de véritables zones de stockage du carbone en 2026, voire en 2027. Confirmant de facto que la planification écologique est bien une réalité.

Le ministre prit soin de se référer à TECHNIP Energies, le lieu idéal pour se mettre en action. « Cette entreprise est en train de passer de l’économie du XXème siècle dans laquelle elle est à celle du XXIème siècle. Depuis cinquante ans, cette structure fabrique des bras de chargement ici dans le Sénonais. Elle intervient depuis cinq décennies sur des plateformes pétrolières, sur des plateformes de méthane ; elle invente l’avenir… ».

 

 

Un ministre ému devant tant de prouesses et de volonté…

 

Evoquant un récent voyage en Norvège, Roland LESCURE témoigne de la pertinence du bras de chargement de Co2 de TECHNIP, l’un des trois premiers appareils conçus par l’entreprise de l’Yonne au rayonnement planétaire.

« La France va devenir au fil des années l’un des champions mondiaux de cette filière industrielle que l’on est en train d’inventer, affirma le ministre de l’Industrie, GRT Gaz, TOTALEnergies, AIR LIQUIDE ou TECHNIP Energies intègrent le nouvel écosystème qui se crée et que nous souhaitons développer. ».    

Ayant apprécié la démonstration d’un bras de chargement en mouvement proposée par deux techniciens de la société icaunaise – « franchement, cela a de la gueule ! dira Roland LESCURE – le ministre fit part de son émotion devant les prouesses techniques, automatiques et…silencieuses de l’énorme engin se mouvant dans les airs.

« Ce qui m’a ému le plus, renchérit-il, c’est vous toutes et vous tous ! C’est les femmes et les hommes qui derrière ces usines, derrière ces innovations, continuent à travailler, à prévoir, à produire, à façonner l’avenir. Ce qui me rend plus que jamais optimiste et déterminé ! ».

Une chance en or, en vérité de transformer l’avenir ? Oui, insiste le représentant de l’Etat. « Oui, car avec ce type d’entreprise, on peut créer de la prospérité et de l’emploi dans tout le territoire. On peut redonner espoir à des gens qui n’en ont plus… ».

Un message en forme de clin d’œil adressé aux jeunes générations qui doivent postuler dans les filières industrielles, porteuses d’emplois pérennes. Avis à celles et à ceux qui ont du talent et qui ont envie de le mettre au profit des filières technologiques de demain ! La France veut être championne mondiale !

 

Thierry BRET

 

 


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Serait-ce la source d’inspiration de la chanteuse Olivia RUIZ qui se fit connaître au grand public en 2005 avec ce titre emblématique de « Femme chocolat » ? Non, bien sûr ! Mais, en tout cas, cette demoiselle, un brin timide originaire du Nord de la France et fréquentant à date le lycée des métiers de l’hôtellerie/restauration Vauban à Auxerre, sait transmuter le plomb en or, en véritable alchimiste du sucre et du chocolat, pour en faire de succulents desserts. La preuve ? La championne de France junior de la spécialité s’est qualifiée après l’obtention de deux nouveaux titres pour la finale hexagonale du concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France…

 

AUXERRE: C’est bien la fille de son père, la « Marion » ! Tous les observateurs de la chose culinaire et gastronomique de la place se souviennent encore du triomphe de son paternel, en 2022, lors de la précédente édition du fameux défi, « IRON COOK », porté par le centre de formation interprofessionnel par l’apprentissage de l’Yonne, le CIFA.

Mais, cette fois-ci, c’est comme au jeu des sept familles, avec ces habitants de Cassel, charmante bourgade de la partie la plus septentrionale de notre pays, située entre Hazebrouck et Dunkerque, à quelques encablures de la royale Belgique et qui n’hésitent pas à se délocaliser en parcourant près de cinq heures de route pour venir concourir dans…l’Yonne !

Normal, me direz-vous ! Marion WICKAERT, puisque tel est son patronyme fleurant bon les références sémantiques des coureurs cyclistes des Flandres voisines, effectue sa scolarité – du moins son apprentissage – au sein du lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration auxerrois, dirigé par Capucine VIGEL.

 

 

Une « machine » à concours ? Que nenni ! C’est le plaisir et le fun…

 

Dire que la jeune fille est tombée dans les arts culinaires, en mode pâtisserie et chocolaterie, dès sa plus tendre enfance, n’est nullement rédhibitoire. C’est sûr avec un tel papa, Michaël, qui assure l’enseignement de ces disciplines bénies des dieux ! Inculquer l’esprit de compétition et l’envie de s’exprimer et de progresser au travers de concours furent une autre étape à accomplir dans l’existence de la demoiselle. Bon, c’est évident, malgré ses nombreux titres de gloire déjà obtenus pendant que d’autres filles de son âge consacrent leur temps à la console et aux jeux vidéo – notamment celui de championne de France de dessert de restaurant catégorie junior en 2024 – lui procure une certaine aisance à la réalisation de ces épreuves. Longues, très longues, tutoyant les cinq heures, avec stress, angoisse et technicité à formuler jusqu’au bout des ongles dans la maîtrise de la recette.

Aujourd’hui, derrière les fourneaux du CIFA, temple de l’excellence comme chacun le sait (!), Marion devra réaliser quatre desserts, quatre pré-desserts, trois mignardises différentes dupliquées dix fois, ainsi que d’autres accessoires gustatifs servant à présenter le chef d’œuvre du jour, imposé par le sacro-saint concours d’Un des Meilleurs Apprentis de France, sélection départementale de l’Yonne mais aussi régionale. La thématique est cocasse sur le papier : l’apiculture.

 

 

Un avenir déjà fait de sollicitations et de portes qui s’ouvrent !

 

Mais, dans la réalité et avec sa maestria, la jeune fille saura largement gérer les difficultés et créer des choses pâtissières de belle facture, à base de miel, de pollen, de propolis, de citron et…de chocolat.

Mais, chut ! On n’en dira pas plus sur la recette même qui lui fera décrocher le double pompon de MAF Yonne et MAF Bourgogne Franche-Comté avec dans l’escarcelle deux médailles d’or supplémentaires. Même les visuels de la réalisation définitive – plutôt sympathique à l’œil et sans aucun doute en bouche – seront proscrits !

Afin de ne pas contrarier les chances de la jeune candidate qui a gagné le droit de disputer la finale nationale de cette catégorie d’ici quelques semaines. Pour l’heure, on ne connaît encore ni le lieu ni la date…

C’est donc sous les yeux admiratifs et avisés du MOF Olivier VIDAL (esthète es chocolat de la place auxerroise !) et du professeur de cuisine, François HENNARD, que la jeune concurrente a écouté le verdict du président du jury, Marc LABARDE (MOF lui-même), président du Comité départemental des Meilleurs Ouvriers de France dans l’Yonne.

Ce dernier soulignera l’enthousiasme, le savoir-faire et le professionnalisme de la jeune Nordiste, mettant en exergue les couleurs de la Bourgogne, « la délibération aura été d’une extrême complexité, plaisanta l’homme à l’écharpe rouge, aussi longue qu’une poignée de secondes… ».

C’est tout dire !

Quant à l’avenir de Marion WICKAERT, il est quasi assuré avec la multiplication de ces récompenses de haut vol, sollicitations et portes qui s’ouvrent font partie de son lot quotidien !

L’ancienne apprentie de la manufacture Alain DUCASSE à Paris ne restera pas « chocolat » au bord de la route de l’emploi, c’est une évidence !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Un groupe de onze apprenants, venus d’horizons professionnels différents, s’est formé durant huit mois, ceci avec un objectif commun : l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP). Une formation qui a débuté le 23 octobre 2023. Elle est financée par France Travail et portée par l’AFPA, en collaboration avec le GRETA 89.

 

AUXERRE : Pour cela, il aura fallu pour tous ces apprenants, faire preuve d’adaptation, de patience, d’écoute active et surtout d’empathie ! Autant de qualités, de compétences et de valeurs qui seront les fondements d’une posture professionnelle d’un CIP.

L’humain est au cœur de leurs préoccupations. Ils auront pour vocation l’accompagnement de bénéficiaires cherchant à réaliser ou consolider un projet professionnel.

Pour mettre en application la théorie acquise durant les cours, ils ont effectué deux stages d’une durée de trois mois dans différentes structures du bassin d’emploi de l’Yonne. Ceci pour renforcer et valider les compétences nécessaires pour la validation des ECF (évaluation en cours de formation) ainsi qu’au final pour l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP).

Pour développer leurs réseaux, outil essentiel de l’accompagnant à l’emploi, ils ont eu l’opportunité de rencontrer des intervenants et acteurs majeurs de l’insertion tels que la CCI, GEIQ BTP, la BGE, ou encore Presse Evasion.

Force de proposition, ils sont aussi allés à la rencontre de leurs futurs partenaires au Forum de l’emploi à Sens où ils ont pu échanger avec France Travail, la Mission Locale ou encore l’ADIE et le Conseil départemental de l’Yonne.

Une formation qui touchera à sa fin mi-juin. Onze stagiaires qui sont d’ores et déjà à la conquête de leurs futures structures où ils pourront s’épanouir et continuer de développer leurs savoir-faire.

Ce qu’ils retiendront : « accompagner quelqu’un, c’est se placer, ni devant, ni derrière, ni à la place, c’est être à côté. » Joseph TEMPLIER

 

Sonia DAOUAH, Océane LECLERC, Siham KHABOUZ, Laurine SOMMET et Joanna MAILLARY

 


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On le savait au préalable depuis la pose de la première pierre (copieusement arrosée !), le projet « OCTOPUS » porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne est ambitieux. Déjà dans l’appellation, en référence à la pieuvre (terme en anglais) et ses nombreux tentacules ! Ils sont le symbole de la connaissance et de la transmission du savoir, dans le cas présent. Un chantier en effervescence qui avance à son rythme et que quelques élus de la chambre consulaire ont pu visiter, histoire de faire travailler leur imaginaire…

 

AUXERRE : Admiratif sur l’avancée du chantier, le patron des FESTINS, Didier CHAPUIS, n’en manque pas une miette ! Il écoute avec beaucoup d’intérêt les explications abondantes fournies par le directeur de la CCI Yonne, Jérôme MAYEL, jouant pour le temps de la visite les conducteurs de travaux ! A ses côtés, son président plus disert mais très observateur, Thierry CADEVILLE. Intérieurement, il se félicite de la tournure des évènements, cela se sent.

 

Une desserte pour la ligne de bus

 

Coiffé de son casque jaune, le nouveau responsable de la CPME, Didier BARJOT plaisante avec l’entrepreneur Georges CARLIERE sur lequel de ce deux téméraires osera gravir les marches un peu abruptes de l’échafaudage afin de jouir de la très belle vue surplombant l’ensemble depuis le deuxième étage de l’un des édifices en construction. Et pourquoi pas le journaliste ?, dit-il un brin amusé ! Non merci, le plancher des vaches correspond mieux à mes appétences…

Pendant ce temps-là, le petit groupe où Ghislaine MOREAU, présidente de la FNAIM 89 et Tessa CHARVET, l’une des encadrantes de  la CCI départementale ferment la marche, progresse à hauteur de la future entrée de cette pépinière d’entreprises newlook devant être livrée si tout ce se passe bien, en novembre 2024.

Jérôme MAYEL apporte des précisions utiles : « les véhicules arriveront vers la station hydrogène et auront la possibilité de stationner ici – il désigne un espace dédié -, ensuite, ce flux circulera de l’autre côté de la pépinière. Mais, on se garde encore la  possibilité de changer… ».

 

 

1 800 mètres carrés de bâti réservés à la formation…

 

Cerise sur le gâteau pour celles et ceux des entrepreneurs, salariés et étudiants qui fréquenteront à l’avenir ce nouvel endroit baptisé « OCTOPUS », ils bénéficieront d’un arrêt pour les bus, selon le nouveau schéma de circulation qui sera proposée par la Ville et l’Agglo dès la rentrée. Idéal pour se rendre au travail ou en cours sans avoir la contrainte de l’automobile à gérer ! Une ligne qui effectuera le trajet pépinière/gare, quartier de Vaulabelle et des Clairions.

C’est en 2022, et ce dans le cadre du plan de mandature 2022/2026 que les élus de la CCI Yonne ont validé la réhabilitation de la pépinière d’entreprises auxerroise. Une stratégie déclinable en différentes partitions dont l’une se rapporte au vétuste bâtiment B02 totalement réaménagé.

C’est précisément en son sein que Jérôme MAYEL emmène le petit groupe ensuite.

« C’est là que seront accueillis dorénavant les étudiants fréquentant le centre de formation, souligne-t-il, la surface totale est de 1 800 mètres carrés… ».

 

 

 

Un projet d’environ 5 millions d’euros d’investissement

 

Visite imaginaire des lieux : à droite, le bloc sanitaire et espaces techniques ; à gauche, la partie espace d’accueil avec trois salles dont une servant de réception devant mesurer 90 mètres carrés. Pour l’heure, il n’y a que du vide ou presque autour des visiteurs qui remarquent aussi le curieux filet sur les charpentes afin de protéger la dalle de béton au sol. A contrario, il n’y aura pas d’amphithéâtre. Sachant que la salle de réception sera modulable et accueillera du matériel roulant pour en faciliter son aménagement. Au total, une petite dizaine de salles seront opérationnelles pour y suivre les cours. Au coup d’œil, on se sent déjà transporter dans ce qui sera  un environnement de travail attractif et novateur, qui intégrera évidemment les ultimes outils et méthodes technologiques.

Sacré chantier que celui-là, d’ailleurs ! Un coût total de 4 millions d’euros dont 1,4 million de subventions qui émanent de l’Etat avec le fonds friches et du Département. Auquel il faut ajouter les aménagements extérieurs. Soit in fine 5 millions d’euros d’investissement. La Région se positionnant sur la partie pépinière et formation.

 

Thierry BRET

 

 


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Ainsi, nous autres modestes représentants de la presse, nous avons été conviés à un évènement, aussi important que le premier pas de l’homme sur la Lune le 21 juillet 1969 ?! A la fin d’un mythe datant du XVIIIème siècle avec le père fondateur de l’économie, à savoir pour les puristes, Adam SMITH ? Oui, oui, le fameux créateur du concept de la « main invisible », celle qui permet d’atteindre une situation d’équilibre entre le prix du marché et le prix naturel. Une « main invisible devenue visible » aux dires du sous-préfet de l’arrondissement de Sens, l’excellent Wassim KAMEL qui au-delà des comparatifs enthousiastes s’est pleinement félicité de la tenue des premières Rencontres de la Mobilité professionnelle proposées dans l’Yonne…

 

SENS : D’entrée de jeu, le représentant de l’Etat annonce la couleur. Tel un joueur de poker qui possède toutes les cartes maîtresses dans sa main et sûr de son coup. « Vous assistez à une première ! ». Assis aux côtés du sous-préfet Wassim KAMEL, deux représentants du Grand-Sénonais, en l’occurrence son président et entrepreneur, Marc BOTIN et Clarisse QUENTIN. Mais, il y aussi un esthète au service de l’emploi et des compétences hexagonal, le Lillois Olivier VERHAEGHE. Président fondateur de la data, MBJ My Better Job. Pas besoin de traduction, l’on aura compris !

Du beau monde, en somme, qui est venu commenter après coup, car elles ont eu lieu en matinée en l’absence de la presse (?), les premières Rencontres de la Mobilité professionnelle, concoctées par ces différents partenaires auxquels il est juste de rajouter la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, représentée par la dynamique et souriante Sandra VERBRUGGEN. Sans oublier Daphnée RIVERO, de la DREETS, Salia RABHI, directrice de la DDETSPP et Mourad YOUBI, directeur adjoint au Travail et délégué à l'accompagnement et aux reconversions professionnelles auprès du ministère du Travail. A la manœuvre, côté communication, une agence…de Lyon ! Décidément, la « première », tant annoncée par le haut fonctionnaire sénonais prend déjà forme dans sa composante géographique ! Lille, Lyon, Sens, Auxerre et pourquoi pas, Paris, pendant que nous y sommes !

 

Une idée qui vient de celles et ceux qui ont les pieds dans la glaise

 

Mais, alors d’où vient cette idée si exceptionnelle que l’on nous vend aujourd’hui comme exceptionnel en découvrant ce rendez-vous économique ?

« Elle ne vient pas de la tête de quelques technocrates vivant à l’intérieur du périphérique, précise Wassim KAMEL en parfait maître de cérémonie de cette prise de parole (on peut d’ores et déjà éliminer la piste parisienne !), non, elle vient cette idée de femmes et d’hommes qui ont les pieds dans la glaise, issus du terrain… ».

Cela veut dire concrètement que ce projet, lumineux à bien des égards, car il favorise le recrutement, émane des élus territoriaux et des entrepreneurs, eux-mêmes. Partant du postulat observé dans les milieux industriels – les difficultés pour recruter de nouvelles personnes venant grossir les effectifs et optimiser en bout de course les carnets de commandes -, entrepreneurs et élus se sont donc rapprochés. Aidés en cela par les services de l’Etat et les représentants du monde consulaire.

Toutefois, ce n’est pas tout. Il était nécessaire de prendre en compte les desiderata ô combien naturels des salariés, soucieux de travailler mais à proximité de chez eux, sur leur territoire. A cela, la volonté des élus de faire prospérer leurs communes en conservant leurs administrés sur leur territoire.

Une véritable triangulation entre les chefs d’entreprise, les salariés et le territoire qui s’est fait jour en amont de ces futures Rencontres, grâce aux études menées par la data nordiste, MBJ My Better Job.

Une trouvaille conceptuelle logique puisque dans le même temps et sur un bassin d’emploi identique, des entreprises licencient, alors que d’autres peinent à recruter !

Créer un maillage, façon fil d’Ariane, entre ces entités devenait ainsi source d’évidence…

 

 

Une main bien visible et commune à tous les acteurs !

 

« C’est pour cela, renchérit Wassim KAMEL lors de ses explicatifs, qu’il n’y pas de « main invisible » mais bien une main visible commune ! On va donc faire venir ensemble ces entreprises, qu’elles puissent s’organiser ensemble dans l’intérêt de tous pour que les tuyaux fonctionnent ! ».

Un vrai cheminement ternaire, pour les férus d’arithmétique ou de symboles, où l’anticipation devient une vertu – ainsi 108 salariés de chez MARELLI à Joigny vont recevoir d’ici peu leurs lettres de licenciement entre avril et juillet remettant en cause leur dignité – qui se traduira dans les faits par le décloisonnement des ressources.

« Ce n’est pas à ces personnes qui perdent leur emploi de faire l’effort toute seule pour trouver une solution, ajoute le sous-préfet du Sénonais, nous allons les accompagner dans la démarche…car nous allons mettre en relation l’entreprise qui débauche avec celle qui embauche… ».

Proposant ainsi des temps de rencontres privilégiées où les deux « partenaires »  auront tout le loisir d’échanger sur cet « échange » de collaborateurs. Une nouveauté donc sur le principe qui ne s’est jamais vue ailleurs, selon le sous-préfet de l’Yonne.

Quatre mois durant lesquels, l’étude pour identifier les ressources et les besoins en amont, assurée par MBJ My Better Job aura fait son œuvre, avec un budget global (et régional) d’environ 25 000 euros nécessaire à sa réalisation.

Reprenant le cas concret des 108 personnes licenciées de chez MARELLI, Wassim KAMEL fournit un exemple précis en matière de droit au reclassement. « Ces personnes peuvent trouver de leur côté des solutions, souligne-t-il, à l’instar des 350 anciens collaborateurs de BENTELER dont 280 ont été reclassées dans le cadre du droit au travail… ».

L’aspect innovant de ce nouveau procédé, en complémentarité des choses faites dans le cadre du droit du travail, est de mettre le plus tôt possible en relations les entreprises qui dégraissent leurs effectifs et celles qui sont en quête de nouveaux collaborateurs. L’art et la manière d’apporter le niveau le plus fécond au niveau de la résolution du problème, en l’anticipant, tout simplement ! Une preuve d’intelligence de la part des territoires ?

« Oui, il y a une intelligence collective sur ce territoire, on est précurseurs dans le Sénonais, en partant sur des faits objectifs, rétorque le sous-préfet.

 

Un concept vertueux devant rassurer les entrepreneurs

 

Un système en plus de, et non à la place de, comme devait le stipuler Marc BOTIN, qui espère que « ce concept va se dupliquer un peu partout dans le département ».

Un processus de reclassement devant s’intéresser aux personnes qui n’ont pu se reclasser objectivement lors de leurs démarches et qui ne peuvent pas rester au bord du chemin. En privilégiant l’interconnexion entre les bassins d’emplois. Tant à Sens en mettant en rapportant le directeur des ressources humaines de PRYSMIAN à celui de MARELLI à Joigny. La première des deux entreprises recherche à embaucher 60 personnes à Gron. La seconde, quant à elle, doit licencier 108 salariés.

Les deux bassins d’emploi, Sens et Joigny – ils ont en pourcentage le plus grand nombre d’emplois industriels de l’Yonne – ont donc vécu cette expérience via des représentants entrepreneuriaux.

Ce concept vertueux va sans aucun doute rassurer les chefs d’entreprise sur leur avenir, notamment ceux qui désirent investir. Et qui parfois se trouvent en porte à faux en termes de recrutements pour honorer sciemment leurs carnets de commandes, faute de main d’œuvre. L’intelligence collective du territoire est là désormais pour leur redonner confiance, qu’on se le dise !

 

Thierry BRET

 


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