Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Antan, cela s'appelait « Le P'tit Marmiton » avec le chef Manu aux fourneaux et Nelly, en salle. On s'y régalait d'une cuisine plutôt bien troussée : œufs meurette aux trois couleurs, cromesquis d'escargot, rougail saucisse d'anthologie (racines familiales du chef obligent !) et parfois, en plat du jour, d'un hachis « Parmentier » dont je garde un souvenir ému. Manu œuvre désormais dans l'organisation de randonnées VTT, forcément gourmandes, en souvenir du très bon cuisinier qu'il fût !

 

AUXERRE : Place désormais au NOYO ! Ce n'est pas « noyau » en langage SMS, mais juste la contraction des prénoms des enfants d'Estelle (côté salle) et de son mari François, en cuisine ! Avant, ces néo-patrons officièrent au « Jardin Gourmand » auxerrois. Ils entendent se faire une place de choix, au cœur des belles tables de la cité préfectorale.

 

 

 

Une onctueuse crème de cocos en guise de mise en bouche…

 

Mais assez causé ! Attablons-nous, dans cette petite salle, où sont judicieusement disposée une vingtaine de couverts. Le cadre est plutôt lumineux.

En apéritif, « L'Américano » est accompagné d'une onctueuse crème de cocos de Paimpol - délicieux produit de saison éphémère comme il se doit - et d'une gougère au vieux Lille, fromage « ch'ti » dont la typicité est quelque peu effacée par la pâte à choux ! En évoquant  le menu, l'avenante patronne nous annonce - moyennant supplément !- des ris de veaux. Des vrais, de cœur et non de gorge, moins chers à l'achat mais beaucoup  moins bons !

 

 

Les ris de veaux, un mets de roi !

 

Les entrées sont de belle tenue : cocos de Paimpol aux chipirons, impeccablement cuits. La déclinaison originale entre cuisses de grenouille et langoustines est plutôt jolie sur sa gelée de pommes, et change quelque peu pour nos miss batraciennes du beurre persillé ! Peut-être manque-t-il à cette assiette un petit zeste de je ne sais trop quoi, une goutte de jus ou autre ? Mais l'essentiel est là : c'est bon et bien construit. Et le Mâcon est plutôt gouleyant.

Ensuite ? Votre serviteur adore les ris de veau. Ils sont colorés et fort goûteux. C'est un mets de roi. La sauce à base de cépage savagnin - vin blanc jurassien - nappe parfaitement le délicat abat. Les quelques légumes verts, dont des haricots, sont bons. Il m'eut été possible avec d'apprécier un petit ramequin garni d'une délicieuse purée ou de champignons. Mais désormais, c'est ainsi dans la plupart des restaurants !  Il y a en fait deux sortes de clientèle : celle qui va au restaurant, et celle qui va manger au restaurant !

 

 

Une maison qui a de l’ambition…

 

L'assiette de fromages bien affinés est judicieuse. Quant à la tarte à la mirabelle, elle est délicieuse, avec sa pâte délicatement croustillante. Une belle finesse, avec la glace à la vanille. Voilà une petite maison qui a de l'ambition, peut-on songer en en poussant la porte, après ce fort bon déjeuner !

 

 


En savoir plus :

Les - : attention à la tentation des portions congrues ! Ce serait dommage, vraiment.

Les + : le service est aimable et professionnel. La cuisine est de qualité. 

 



Contact :

Le NOYO

26 Rue du 24 août 89000 Auxerre

Tel : 09.87.13.26.75.

Formule pour déjeuner à partir de 25 euros.

Fermé : mardi soir, mercredi et samedi midi (les tables ouvertes le dimanche sont rares, et ici c'est le cas !).

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

C’est une vraie convergence d’intérêts. Pratique et ô combien utile qui devrait satisfaire la population locale. Avoir placé côte à côte dans la même rue les bureaux de la Mission Locale et de France Services relève presque du génie. Créant de facto, au centre névralgique de la cité de Puisaye, un guichet unique où celles et ceux des habitants en quête de services publics y puiseront à satiété leurs ressources…

 

TOUCY : On ne pouvait faire plus proche, en vérité ! Les bureaux de la Mission Locale et de France Services ont pour objectifs prioritaires de rapprocher les usagers des services publics. Surtout dans les zones rurales parfois un peu oubliées ainsi que les quartiers stratégiques qui intègrent la politique de la ville. Or, dans l’agglomération de Toucy, ce qui est défini d’ordinaire comme simple feuille de route à respecter au pied de la lettre dépasse allègrement la réalité dans les faits !  

Ces deux réseaux de proximité, indispensables pour rompre l’isolement des habitants de ces secteurs champêtres en leur offrant les services publics, sont implantés… l’un à côté de l’autre ! Une aubaine pour les habitants de la Puisaye qui n’en demandaient pas tant, côté praticité !

Situé juste au bas de la rue Philippe Verger, la Mission Locale de Toucy est à l’angle de cet axe très fréquenté par les habitants. Il suffit d’effectuer quelques pas en remontant ladite rue et l’on se retrouve devant la porte de France Services ! Judicieux pour éviter de courir de tout côté lorsque l’on a des dossiers administratifs à monter !

 

Une trentaine d’espaces opérationnels dans l’Yonne…

 

Qu’y trouve-t-on ? Les partenaires incontournables de ce système de renforcement des services publics de proximité, c’est-à-dire La Poste, Pôle Emploi, la Caisse nationale des allocations familiales (CAF), la Caisse nationale d’assurance maladie (CPAM), la Caisse nationale d’assurance vieillesse, la Mutualité Sociale Agricole (MSA), les ministères de l’Intérieur et de la Justice, la direction générale des finances publiques. Bref : tout ce que le citoyen lambda a besoin pour assurer convenablement la gestion de son existence. Un réseau d’opportunités administratives qui essaime  aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national – plus de 2 300 guichets sont opérationnels à date à travers l’Hexagone -. Leur gestion incombe au ministère de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales via l’Agence nationale de la Cohésion des territoires (ANCT).

L’Yonne recense une trentaine d’espaces de cet acabit, dont un bus itinérant piloté par le Conseil départemental.

 

 

Accompagner le citoyen dans ses démarches administratives du quotidien…

 

Désormais, il est agréable de pouvoir s’y rendre même dans les secteurs les plus éloignés des zones urbaines pour y gérer tout ce qui se rapporte aux domaines de la santé, la famille, la retraite, le droit, le logement, la fiscalité, l’emploi, l’accompagnement au numérique.

Deux agents France Services accueillent le public de Toucy et de la Puisaye pour apporter des réponses adaptées à chaque situation individuelle. Sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon, Naïma RAMALINGOM n’aura pas manqué de tresser des lauriers à ce dispositif efficient lors de sa prise de parole inaugurale en présence des élus du territoire parmi lesquels on notait l’ancien ministre et sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE, le député de la première circonscription Daniel GRENON, le président de la communauté de communes de Puisaye-Forterre et élu régional Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, le conseiller régional Gilles DEMERSSEMAN, la conseillère départementale Irène EULRIET, le conseiller départemental Gilles ABRY ou encore l’édile de Toucy, Michel KOTOVCHIKHINE.

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Une cure de jouvence du sol au plafond ou presque, sans oublier les extérieurs ! Après avoir remis en état et aux normes le commerce de tabac/presse qui a rouvert ses portes depuis plus d’un an dans l’un des quartiers d’Auxerre qui en était dépourvu, le propriétaire du « Bar de la Gare » Cyril PARMENTIER souhaite donner un sérieux coup de lifting à la façade de son établissement d’ici quelques mois…

 

AUXERRE : Nouveaux travaux en perspective pour l’emblématique « Bar de la Gare », un commerce de tabac/presse qui a connu un bain de jouvence l’année dernière en rouvrant ses portes après une longue série d’améliorations structurelles. Cette fois-ci, il s’agira de refaire la façade de cette boutique qui est positionnée dans l’un des endroits stratégiques de la ville, à quelques encablures de la gare ferroviaire de la capitale de l’Yonne.

S’inscrivant dans le cadre d’un concept store, préalablement défini auprès des métiers du tabac de la presse, ces travaux ne se feront qu’avec l’aval des Bâtiments de France car le commerce auxerrois se situe, comme devait le confirmer son actuel propriétaire, Cyril PARMENTIER, en secteur sauvegardé. Le chantier verra aussi le concours d’un cabinet d’architecte de la place afin d’être conforme avec le cahier des charges. Quant à la décoration de la façade, elle va échoir à l’agence de publicité, C-MY PUB, dirigée par Arnaud CHOIRAL.

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Ce furent trois journées d’intenses immersions sur l’Auxerrois pour mieux appréhender la pertinence et les attendus du dossier. Celui-ci s’avère capital pour la société TRANSDEV puisque le contrat de délégation de service public (DSP) avec l’Agglomération arrive à son terme à horizon 2024. Or, pour bien maîtriser et répondre du mieux possible aux éléments contenus dans le cahier des charges qu’exigera la communauté de l’Auxerrois en vue de son renouvellement, s’imprégner du terrain en y faisant converger toutes les forces vives de l’ingénierie du groupe s’est révélé un judicieux exercice…

 

AUXERRE : C’était l’effervescence des grands jours dans le complexe hôtelier du Mercure. Un site propice, du fait de ses possibilités structurelles, à accueillir ce genre de travail décliné en séance plénière et en sous-commissions. Réunir la fine fleur des forces pensantes du groupe TRANSDEV, venues quasiment des quatre coins de l’Hexagone afin de réfléchir à l’offre de transport collectif de demain qui sera proposé sur le bassin de l’Auxerrois représentait en soi un mini évènement dans le landerneau.

Un « brainstorming » grandeur nature, façon jeu de rôle ou étude de cas très améliorée, avec des spécialistes du transport, issus de la production, de la planification, de l’opérationnel ; voilà ce qui attendait tous ces acteurs de la mobilité qui ne se contentèrent pas de rester sur place à deviser en jetant des idées autour d’une table.

 

 

Inciter les Auxerrois à la bascule vers l’intermodalité…

 

 

L’ingénierie de TRANSDEV est allée encore plus loin dans cette approche didactique et originale des besoins de l’Auxerrois. Se rendant sur le terrain, et en se confrontant à la réalité. Bref, une grande manœuvre qui réunira aussi celles et ceux des collaborateurs qui s’activent dans le cadre de l’optimisation de la relation à la clientèle, l’une des priorités du groupe.

« Ce fut un arrêt sur image, commente Simon BINET, responsable de TRANSDEV dans l’Yonne, avec des collègues spécialistes de la mobilité que l’on a sorti de leurs territoires de prédilection afin de les confronter avec les réalités de notre zone géographique… ».

Alors, qu’ils soient venus en provenance du Rhône, du Sud-Ouest, de Normandie ou d’ailleurs, tous ces intervenants n’avaient qu’un seul et unique objectif en tête faire travailler leurs neurones afin de peaufiner dans sa substantifique moelle le futur dossier que portera TRANSDEV d’ici quelques semaines lors de ce renouvellement de contrat prévu sur une durée de huit ans.

Cet état des lieux in situ aura réuni plus d’une quarantaine de personnes. Une méthodologie propre à TRANSDEV qui l’a déjà employée avec bonheur sur d’autres territoires.

 

 

Mieux comprendre la volonté de la collectivité et les attentes des voyageurs qui empruntent au quotidien ce réseau de transport se travaille avec le concours des analyses numériques qui permettent d’étudier les flux. Comme le rappelle Simon BINET :

« On a des outils qui sont assez poussés maintenant pour voir comment les gens se déplacent et dans quel sens, explique-t-il, parce que souvent, les croyances établies par l'expérience ne sont pas forcément celles qui correspondent à la réalité. Or, avec ces travaux de réflexion, on va définir aujourd'hui des pistes de ce que sera notre proposition réelle sur le sujet de la mobilité en autobus, le sujet de la mobilité douce qu’elle soit à bicyclette, à pied, en trottinette et en pratiquant le covoiturage… ».

L’objectif avoué de ces analyses passionnantes est de convaincre dès que possible les citoyens de l’Auxerrois à procéder désormais dans leur façon de se mouvoir au transfert modal de leur véhicule automobile vers le transport collectif. Du train vers la voiture, du train vers le bus, ou encore, pourquoi pas, du train vers la trottinette ou le cycle.

 

 

 

Un réseau de transport qui propose 1,2 million de voyages…

 

 

Bien ancré sur le territoire, le groupe – il ne connaît pas encore les éléments officiels réunis dans le cahier des charges de l’Agglomération avant que l’appel d’offres ne soit lancé – possède néanmoins une bonne connaissance des attentes de l’institution. Ce qui ne l’empêche nullement d’anticiper sur le dossier en puisant dans les ressources internes de ce qui se pratique déjà dans d’autres contrées.

« C'est pour ça que ces gens viennent à ces rencontres, ajoute Simon BINET, ils vont se raconter leur histoire et leur retour d’expérience. Et puis, dans cette confrontation de renseignements, ils vont repartir avec des idées. Ce qui nous fait un vrai échange entre de bonnes pratiques ou de mauvaises pratiques pour aller plus loin vers du progrès ! ».

Naturellement, lors de ces échanges, il aura été question de certaines spécificités notables propres à la physionomie du terrain. A Auxerre, lorsque l’on travaille dans le transport collectif, il existe un élément fédérateur qui induit de la fierté : l’hydrogène !

« Cela marche et ça fonctionne, renchérit Simon BINET, le groupe de travail s’est rendu sur le site d’exploitation pour le visiter : c’est quelque chose que d’autres réseaux de mobilité urbaine n’ont pas ! ».

Une agréable surprise pour les membres du groupe qui, selon les dires du responsable icaunais, « étaient comme des gamins devant une telle installation qui contribue à l’attractivité de notre territoire ! ».

TRANSDEV serait-il un excellent promoteur du tourisme vert axé sur la présence de l’hydrogène dans la capitale de l’Yonne ?!

Au-delà de cette considération connexe, TRANSDEV veut rendre beaucoup plus attrayant les bases du réseau de transport scolaire existant en l’ouvrant le plus possible aux personnes, actives ou non, qui souhaiteraient augmenter leur fréquence de déplacement par le biais du bus.

Un véritable enjeu pour demain, en somme, toujours dans le souci de cette intermodalité des transports qui doit faire son œuvre dans le quotidien des Auxerrois. Un sacré chantier en perspective alors que ce réseau propose  déjà en période normale 1,2 million de voyages. Un ratio, considéré des plus satisfaisants pour une agglomération de 60 000 habitants.

Au-delà de ces trois journées de découverte au plus près du terrain, chaque groupe de travail aura apporté dans la besace de ce dossier ses propres conclusions, étayées par autant de pistes à préconiser.

Dans un esprit de challenge, toujours stimulant pour l’intellect, avant de laisser la place à une synthèse définitive qui servira de base très sérieuse pour répondre à l’appel d’offres au moment venu.

 

Thierry BRET

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Néréïdys, première sirène de Bourgogne, a commencé cette discipline il y a treize ans. Elle en avait à peine douze quand elle évoluait dans sa piscine à trois boudins au fond de son jardin ! Bien que cela existe en Amérique, ce loisir aquatique n’a pas encore franchi ou si peu l’autre côté de l’Atlantique. Immersion dans l’univers des sirènes à qui l’on ne fait pas de queue de poisson !

 

AUXERRE : Elle commence par fixer deux palmes avec du scotch d’électricien et enfile ses jambes dans un legging. Voyant son entière détermination, ses parents lui offrent sa première mono-palme. Sa grand-mère lui coud son costume de sirène. La discipline n’en est encore qu’à ses balbutiements en France en 2011. Pourtant, grâce à Claire, la « sirène » officielle qui travaille à l’aquarium de Paris, et qui met le coup de projecteur sur le « mermaiding », Néréïdys peut acheter de vraies tenues constituées d'une housse textile, avec un tube qui enserre les jambes depuis la cheville jusqu'aux hanches, et une nageoire recouvrant une mono-palme. Astucieux !

Le bac en poche, la jeune fille prend alors la direction de Dijon pour y poursuivre ses études. Elle n’y reste qu’une seule année. En STAB, spécialité natation, où elle n’a pu pratiquer que de la natation traditionnelle. Les mono-palmes étaient interdites en dehors des amateurs d’apnée. Sa reconversion, via un BTS de commerce international, ne se fait pas attendre et se déroule à Auxerre avec un séjour de trois mois aux États-Unis. Salutaire !

C’est là-bas en effet que la jeune femme découvre le monde féérique des sirènes professionnelles. L’activité y est beaucoup plus développée que dans l’Hexagone, avec des « mermaid », bars où des sirènes évoluent dans des bassins, se donnant en spectacles. A son retour en France, à peine le temps de se remettre du décalage horaire, elle est sélectionnée sur dossier pour prétendre au titre de « Miss mermaid Bourgogne », avant de filer en Bretagne pour concourir à l’élection de Miss mermaid France 2017.

Le club de plongée de Joigny lui ouvre ses portes, pour qu’elle puisse s’entraîner dans un grand bassin. Parallèlement, la demoiselle propose des animations publiques et privées afin de mieux faire connaître cette nouvelle activité.

 

 

Une discipline à vocation 100 % sportive…

 

Lors d’une compétition départementale d’apnée – elle y fait une courte prestation pendant la mi-temps – la jeune fille se fait remarquer auprès des dirigeants du club de plongée Paul Bert à Auxerre. La structure lui demande d’intervenir à la piscine et de proposer ses propres cours de « mermaiding ».

En août 2019, pour vanter la promotion de ses cours, elle organise un shooting à la fontaine Saint-Nicolas, posant en tenue de sirène. Une vidéo qui est réalisée par l’agence de communication auxerroise, « Communik & Vous ».

Quant aux cours, ils se remplissent avec dix petites sirènes âgées de plus de huit ans avec la seule condition de bien savoir nager !

Malgré les chamboulements imputables à la COVID, une section adulte voit le jour avec treize « sirènes » et un « triton » en septembre 2021.

A l’occasion de cette rentrée, une autre sirène, la nouvelle « Miss mermaid France », Camille, va venir en soutien l’aider dans la section enfant qui est déjà complète. Des baptêmes sont organisés pour essayer de remplir la section adulte, où il reste encore quelques places. Les cours reprennent début octobre après le nettoyage des bassins.

La prochaine étape de ces jeunes femmes est de faire admettre la discipline au sein de la FFESSM (Fédération Française Etudes et de Sport Sous-Marin) comme catégorie sportive à part entière et non comme simple loisirs.

 

 

Etre une sirène suppose de la souplesse et de la créativité…

 

L’aventure commence à la piscine municipale de Carros, près de Nice, pour Camille où elle emmène ses enfants aux cours de natation. Repérée par la maître-nageuse, qui la voyait attendre, cette dernière lui propose de se mettre à l’eau et de nager. Au détour d’un reportage télévisé, elle découvre Ingrid FABULET, « Miss mermaid France 2016 », et surtout la pratique du mermaiding. Elle tombe sous le charme et se convertit à son tour à la mono-palme.

Elle devient bénévole de l’association « SOS Grand bleu », une structure qui a pour aspiration la mise en œuvre, le développement et l’encouragement de toutes les actions visant à protéger la faune et la flore de Méditerranée, notamment les espèces menacées par le développement des activités humaines. Elle y apparaît en tenue de sirène pour sensibiliser à la noble cause.

Après une pause, à la suite de déménagements successifs, dont un qui la conduit à Auxerre, Camille découvre l’existence du club de mermaiding à la piscine locale. Elle postule et après quelques séances d’entraînements, elle remporte le titre de Miss Bourgogne Franche-Comté de cette spécialité si originale. C’est le début de l’aventure avec Néréïdys, qui l’inscrit au concours de « Miss mermaid France », tout en la coachant. Grand bien lui a pris puisque Camille remporte le titre national le 30 juillet 2022.

 

 

Depuis, cette dernière va de shooting en shooting pour faire découvrir cette discipline à l’aide de ses photos ravissantes, et favoriser ainsi le développement de cette passion qui reste avant tout un sport. Plutôt physique car il exige une souplesse et un gainage pour la pratique de la mono-palme, voire un lâcher-prise afin de maîtriser l’apnée.

Être sirène est un état d’esprit qui demande de la créativité en personnalisant les nageoires de couleurs chatoyantes. Il est aussi question d’une mise en valeur de soi et surtout d’une mise en confiance pour faire face, forcément aux moqueries qui existent. Les adeptes de la discipline ont également pu remarquer que des personnes craignant l’eau perdent leurs repères, et du coup se lâchent en allant jusqu’à mettre la tête sous l’eau !

Et je peux vous dire, que pour avoir essayé la discipline après un baptême, ce n’est pas si simple que cela de devenir une sirène ! C’est presque un vrai métier !

 

 

En savoir plus

La sirène Auxerroise sur FB : https://www.facebook.com/lasireneauxerre

instagram : nereidys_moon 

Tiktok : @nereidys_sirene

mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

mail comité regional BFC Miss Mermaid : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Maryline GANDON

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil