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Huit cents. Pas un de plus, pas un moins. Mais, au bout du compte, c’est une collection d’objets hétéroclites et insolites de par leur diversité et leur provenance qui est présentée là. Phileas peut donc endosser le titre honorifique de « sauveur » - le Messie dans le langage divin ! – de ces innombrables cadenas, accrochés çà et là sur le Pont des Arts de la capitale hexagonale, arborant autant de messages d’amour éternels, entrelacés et gravés dans le métal. Une exposition à découvrir au Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août prochain…

 

CLAMECY (Nièvre) : Phileas FIQUEMONT est un « sauveur ». Presque au sens « biblique » de l’expression ! Un « Messie » des temps nouveaux qui est venu au secours de ces centaines de cadenas – objets ô combien ordinaires – accrochés sur les grilles du Pont des Arts de Paris par une myriade de touristes venus des quatre coins de la planète pour y clamer leur amour. Amour de l’autre, l’être aimé(e) dont la pose de ce petit objet si familier qui aide à protéger des secrets et son territoire en obstruant toute tentative de pénétration dans la vie intime.

Lors de ses diverses pérégrinations sur le fameux pont parisien, Phileas s’est ému de la situation d’alors : enlever tous ces objets mémoriels le plus vite possible qui garnissaient le Pont des Arts ; c’était le choix de l’équipe municipale. En juin 2015, le garçon, originaire de l’Yonne, coach et artiste dans sa tête et son cœur, a pu en prélever huit cents exemplaires. Une paille alors que la fameuse construction enjambant la Seine en accueillait plus d’un million de ces cadenas.    

 

 

Aujourd’hui, il écrit la suite de l’histoire, si pittoresque et atypique qui fit la une des médias de la planète, en exposant ses « trophées ». Ces cadenas de l’amour, sauvés par Maître Phileas – le prénom idoine pour vivre de pareilles aventures qui n’auraient pas déplu à Jules VERNES – sont dévoilés pour la première fois sous les projecteurs médiatiques dans des compositions que l’artiste, vivant depuis peu à Armes, souhaite partager.

Ils sont accueillis au Centre culturel du Musée Romain Rolland de Clamecy jusqu’au 13 août. Le public y découvrira des œuvres présentant des fragments de grilles, identiques à celles d’origines, proposant un flash-back sur le Pont des Arts à l’époque. Nous aurons l’opportunité d’en reparler…

 

 

En savoir plus :

Exposition Les Cadenas d’Amour de Paris sauvés par Phileas

Du 01er au 13 août

Musée Romain Rolland de Clamecy

De 15h à 19 h

Renseignements : www.cadenasdamour.paris

Instagram @cadenasdamourparis

Facebook @cadenasdamourparis 

 

Thierry BRET

 


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Pour nombre d’Auxerrois, le maréchal DAVOUT n’évoque tout au plus qu’un boulevard, souvent engorgé aux heures de pointe. Sans même imaginer que depuis plus d’un siècle, un musée illustre la mémoire du natif d’Annoux, non loin d’Avallon. Lui qui fut l’un des plus fidèles de l’Empereur. Située dans l’ancien Palais des comtes d’Auxerre, juste derrière la mairie, la salle d’Eckmühl regroupe depuis 1882 un ensemble de collections léguées à la ville par sa fille, Louise-Adélaïde de BLOCQUEVILLE.

 

AUXERRE : A ces collections permanentes est venue se greffer cet été une exposition retraçant l’enfance et le parcours militaire de celui qui fut aussi duc d’Auerstaedt et prince d’Eckmühl. Détracteurs de Napoléon et de l’Empire, s’abstenir ! Pour tous les autres, ces deux expositions sont à consommer sans modération.

Est-ce son caractère tempétueux, voire « difficile », qui valut à Louis-Nicolas DAVOUT le surnom élogieux de « Maréchal de fer », ou n’était-ce que le pendant de celui donné à l’ennemi juré, anglais de son état, le duc de WELLINGTON, alias le « Duc de fer »… ? Qu’importe, l’histoire tranchera !

Mais pour le commissaire de l’exposition et président de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, Alain CATTAGNI, une chose est certaine : « ce fut l’un des plus grands soldats de France, pas loin de penser que ce fut même le premier, réunissant toutes les qualités de stratégie et d’organisation militaire, un très grand homme… ». A tel point dit-on, que l’empereur en était un peu jaloux !

 

 

L’incroyable parcours d’un jeune homme de 23 ans promu général !

 

Né « d’AVOUT » en 1770, (une particule envolée prudemment à la Révolution !), issu d’une noblesse d’épée peu fortunée, le jeune Louis-Nicolas fut élève du collège bénédictin d’Auxerre, avant que ses aptitudes ne le fassent intégrer l’Ecole militaire supérieure de Paris. Promu général de brigade à seulement 23 ans, il fut de toutes les campagnes napoléoniennes, avant d’être élevé neuf ans plus tard à la dignité de maréchal d’empire par celui qui, devenu empereur, le considérait comme le meilleur d’entre tous.

Au fil des vitrines de l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, restaurée et rouverte pour l’occasion, plus de 150 objets et documents témoignent du parcours du jeune maréchal, en une scénographie mêlant enfance familiale, fastes de l’empire et guerres napoléoniennes. Cahier du jeune écolier DAVOUT, parchemin signé de l’empereur lui octroyant le titre de duc d’Auerstaedt, chocolatière de campagne en vermeil (la guerre oui, mais en première classe !), malle de voiture, correspondances…, autant de vestiges précieux prêtés pour l’occasion.

Sans oublier les souvenirs liés directement à Napoléon comme ce lit portatif utilisé lors de la campagne de Prusse, dont la petite taille rappelle indirectement celle de l’empereur, ou cette assiette siglée « Manufacture de Sèvres », qui accompagna l’Aigle déchu dans son exil de Sainte-Hélène. Nul besoin de partager la chose militaire pour apprécier la visite, il suffit de se laisser guider par le fil de l’Histoire, celle avec un grand « H » !

 

 

En savoir plus :

Deux expositions à visiter conjointement :

1ère salle : « Salon de la guerre » dans l’ancienne bibliothèque d’Auxerre, jusqu’au 27 août prochain.

2e salle : « Salon de la paix » (ou « fastes de l’empire »), en la Salle d’Eckmühl (collections permanentes).

Du mardi au dimanche : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite

Place du Maréchal Leclerc à Auxerre.

 

 

Les plus :

Plus de 150 objets et documents sont exposés dont nombre d’effets personnels du maréchal DAVOUT.

L’érudition et la grande disponibilité de la guide accueillant le public lors de la visite de la salle d’Eckmühl.

Les moins :

Pas de climatisation adaptée aux collections présentées, que ce soit dans l’ancienne bibliothèque ou la salle d’Eckmühl et par temps de canicule, il fait vite chaud !

Une signalétique extérieure pour le moins discrète et des lieux pas faciles à trouver pour le touriste de passage, d’autant que la porte principale reste fermée et que la sortie est dissociée de l’entrée…

 

Dominique BERNERD

 

 


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Pour la seconde année consécutive, le Centre Pompidou est l’invité de l’Abbaye Saint-Germain. Elle prête une fois encore ses murs à l’art contemporain. Après une immersion en 2022 dans le monde des œuvres numériques au travers de l’exposition « Désorientations », c’est pour un voyage sonore au nom évocateur, « Echos », que les visiteurs sont conviés jusqu’au 31 décembre prochain. Un thème qui renforce un peu plus le titre de « Cité de la Parole et du Son » donné à l’Abbaye multi séculaire auxerroise.

 

AUXERRE : Telles un mantra tibétain appelant à la méditation, les vibrations mystérieuses semblent résonner à l’infini, habillant les voûtes et les murs du Cellier de l’Abbaye de notes à la dimension mystique, venues d’un monde acoustique inaccessible au simple mortel… Pièce phare de l’exposition, l’œuvre de l’artiste californien Bill FONTANA semble redonner vie aux dix cloches de Notre-Dame, condamnées au silence depuis ce funeste jour d’avril 2019, qui vit ce joyau de l’architecture médiévale et phare de la chrétienté, menacer de s’effondrer sous les morsures de l’incendie.

 

Bruissements sonores et images vidéo accompagnent le visiteur…

 

Si les cloches sont aujourd’hui réduites au silence, elles ne cessent pour autant, d’être traversées par l’air ambiant véhiculant les perturbations acoustiques environnantes qui y résonnent en secret, en une harmonique d’échos silencieux. Un « monde du silence » que Bill FONTANA a su percer en installant sur chacune d’entre elles des accéléromètres sismiques, d’ordinaire utilisés par des ingénieurs ou sismologues, pour en capter les ondes, rendues audibles à l’oreille humaine, par un travail de restitution mené sous les auspices de l’IRCAM, l’Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique, fondé par Pierre BOULEZ.

Avec à la clé, révélée par les enceintes dispersées dans toute la salle, une sculpture sonore modelée par les bruissements de l’Ile de la Cité, s’accompagnant de projections vidéo de scènes captées antérieurement du haut des tours de Notre-Dame. Un voyage sonore propre à la relaxation, comme le rappellent les confortables et replets coussins mis à la disposition du visiteur désireux de s’initier à l’exercice de la sophrologie. 

 

 

Une exposition d’approche exigeante et pas racoleuse…

 

Présent à l’inauguration de l’exposition en juin dernier, Laurent Le BON, président du Centre Pompidou, le reconnaît volontiers : « c’est une expo exigeante et, excusez-moi du terme, pas racoleuse ni forcément dans l’évidence… ».

Pas certain en effet que le « voyageur » lambda appréhende facilement les autres œuvres présentées. Si le travail de l’artiste irlandaise Susan PHILIPSZ autour d’un chant du XIIIème siècle repris sous forme de canon perpétuel grâce à la spatialisation du son, s’accommode bien des voûtes minérales de la nef de l’Abbaye Saint-Germain, que dire de l’œuvre de Philippe PARRENO présentée à l’ombre des vitrines de la salle d’archéologie médiévale, dont « l’imaginaire télévisuel » peut vite s’apparenter à une vulgaire projection d’un DVD de l’imitateur Yves LECOQ dans ses œuvres !

 

 

Un voyage sonore qui exige un passeport !

 

Même constat en ce qui concerne le travail d’Alvin LUCIER où, d’écho en écho, un même texte repris trente-trois fois de suite, est censé « aboutir à une masse sonore où les mots se perdent, au profit des harmoniques… ».

Quand on sait que l’exercice acoustique dure près de trois-quarts d’heure, diffusé dans la langue de Shakespeare qui plus est, combien seront-ils à l’arrivée ?

L’accès à la culture est ouvert à tous, (merci monsieur MALRAUX !), encore faut-il en avoir les clés… Tout voyage, aussi sonore qu’il soit, nécessite un passeport ! Pas certain là non plus, que tous les « voyageurs » transitant jusqu’à fin décembre à Saint-Germain, en soient pourvus.

 

 

En savoir plus

De juin à octobre : ouvert tous les jours
De 10h à 13 h et de 14h à 18 h.

Du 01er novembre au 31 décembre : ouvert tous les jours sauf le mardi
De 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Entrée libre

Visites guidées :

Les 30 août, 16 et 17 septembre, 15 novembre et  décembre à 15 h, sur réservation (03 86 18 05 50)

Visite « Les yeux fermés »
A l’attention des personnes mal ou non voyantes,
Dimanche 18 octobre, à 15 h, sur réservation.

Sophrologie au musée :

Parcours initiatique à partir des œuvres de l’exposition pour découvrir les grands principes de la sophrologie
Vendredi 18 août et mercredi 27 septembre (sur réservation)


Dominique BERNERD

 


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Les métiers d’art sont une nouvelle fois à l’honneur ce week-end dans le département de l’Yonne. Ce qui prouve l’attachement de celles et ceux qui organisent des manifestations ouvertes au public à cette discipline noble, valorisant le travail manuel et la créativité. En cela, la traditionnelle Foire des Potiers de Saint-Sauveur-en-Puisaye est devenue au fil des années une véritable institution. Sa 41ème édition ne déroge donc pas à la règle…

 

SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Ils viennent des quatre coins de l’Hexagone. Parfois, de plus loin ! De l’autre côté des Alpes. C’est le cas d’un artisan d’art qui n’a pas hésité à Voyager depuis sa botte italienne natale pour y présenter son travail. Logique, en somme puisque Saint-Sauveur-en-Puisaye, cité d’accueil de cette 41ème édition d’une manifestation dont le succès populaire va crescendo au fil des saisons, est jumelée avec la commune transalpine de Penna-in-Tévérina. Une sympathique bourgade aux mille habitants – un peu plus, d’ailleurs – située en Ombrie. Soit au total, une soixantaine de professionnels.

On y retrouve de jeunes talents intéressés par le travail de la terre et de la céramique. Des artisans confirmés. Des concepteurs de bols, de pots, d’objets décoratifs, mais aussi des bijoux, de sculptures en grès ou faïence. Bref, un kaléidoscope éclectique  de personnalités différentes qui éprouvent cette même passion viscérale pour cette terre si agréable à appréhender et à travailler. Une tradition de cette Puisaye, que dis-je, un sacerdoce pour ces spécialistes de la question !

 

Une foire dont Dominique VERIEN est fidèle…

 

On doit la genèse de ce rendez-vous pittoresque et très attendu annuellement à Lucette TRAVAILLEE, jadis présidente du Comité des Fêtes de la localité, chère à la sénatrice Dominique VERIEN, qui eut à l’administrer durant plusieurs mandats en qualité d’édile. Une parlementaire qui s’est empressée de rendre plus qu’une visite de courtoisie à cette animation si prisée par le public ce samedi, avec toujours le même enthousiasme.

« Chaque année, la foire se renouvelle, précise-t-elle, les années se suivent et ne se ressemblent pas totalement pour cette foire qui accueille de nouveaux talents venus de la France entière. On y découvre aussi de nouvelles techniques, tout en retrouvant les exposants fidèles ce qui permet de compléter les collections, voire de les réassortir… ».

Férue de poteries, Madame la sénatrice ? Sans doute ! Mais, on l’aura compris, l’évènement de Puisaye offre une belle opportunité de découvrir cette richesse artisanale que représente la poterie à l’échelle du territoire – un sacré plus pour booster l’attractivité touristique de la partie occidentale de l’Yonne accueillant franciliens et ressortissants britanniques – mais aussi de pouvoir acheter des pièces utiles ou décoratives, devant ornementer ensuite son intérieur.

 

 

Une équipe du Comité des fêtes très motivée…

  

Organisée par une équipe composée d’une trentaine de bénévoles, la Foire des Potiers est l’une des belles réussites annuelles de ce Comité des fêtes du cru, dynamique et créatif, présidé par Danielle CIMBARO. Cette dernière est épaulée par ses deux vice-présidents, Chantal BLIN et François BOUDIN ; ensemble, ils préservent un état d’esprit qui est la clef de cette réussite, basée sur la qualité et l’authenticité. La sélection des céramistes et des potiers ne s’effectue pas sans qu’il n’y ait le fameux coup de cœur, ce nécessaire supplément d’âme qui souffle sur cette manifestation. Conviviale, la foire se veut aussi interactive avec différents ateliers gratuits destinés à combler l’intérêt des visiteurs (adultes et enfants). Un évènement à consommer sans modération…

 

En savoir plus :

41ème Foire des Potiers de Saint-Sauveur-en-Puisaye

De 10h à 19 heures

Parc du Château de Saint-Sauveur, en face du Musée Colette.

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 


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Il y a de la poésie à l’état pur dans le travail pictural présenté par l’artiste peintre de Guerchy. De l’onirisme et de la sensualité, aussi. Ils s’étalent en cascade sur de grandes toiles accrochées aux cimaises de la salle supérieure du Moulin-à-Tan où se pressent les visiteurs avides de curiosité. Ici, c’est un corps dénudé, recouvert d’un simple voile de crinoline, qui s’offre aux regards des curieux, dans toute sa splendeur et une pudique intimité. Seule la caresse d’une rose obstrue de la contemplation publique le « fruit défendu »…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Les surprises, agréables de surcroît, sont le plus souvent au rendez-vous de l’exposition annuelle « Arts et Décors sans frontières », accueillie à chaque été au Moulin-à-Tan, l’admirable édifice patrimonial et antre de la maîtresse de ces lieux, Chantal MILLOT, que le visiteur de passage dans le quatrième village préféré des Français selon l’émission de Stéphane BERN ne peut ignorer.

Forcément, le badaud en goguette dans ce pittoresque endroit fleurant bon la campagne et le retour à la nature profonde, passera devant la fameuse maison s’il arrive de Courson. Elle est grande ouverte durant toute la période estivale aux artistes de tout poil – du moins celles et ceux qui possèdent un réel talent – à venir présenter leurs œuvres en les soumettant à la sagacité contemplative des admirateurs.

 

Une artiste qui aime peindre, tout simplement…

 

Pour cette première mouture de l’été 2023, celle de juillet car c’est promis le couvert sera remis début août afin de conforter la dynamique culturelle attractive de l’endroit, on n’est pas déçu par les artistes et leurs œuvres. Entre huiles, aquarelles, pastels, céramiques, sculptures, etc. ; les férus de pièces originales et insolites en ont pour leur argent ! D’autant que l’exposition se découvre librement !

Parmi ces présences – une dizaine d’artistes au total -, il y en a une qui suscite vraiment de l’interrogation. Une artiste qui aime peindre, tout bonnement et cela se ressent dans le moindre petit recoin de toile ! Elle qui a parcouru le monde, a étudié au « Art Center » et au « Stutz Institute » d’Indianapolis – la ville américaine est connue mondialement pour être le siège international du club service KIWANIS et ses célèbres courses âprement disputées sur ses anneaux de béton -, dévoile une série de nus du plus bel effet…artistiquement, il va de soi !

Apposant au bas et à la droite de ses tableaux d’un coup sec et agile ses initiales (SCA), Sylvie AUVRAY-COMIN excelle avec méticulosité dans la représentation des personnages, des paysages, des animaux, des natures mortes, et…des nus.

Ceux de corps féminins dont les modèles ont été rencontrés à Paris lors de pérégrinations culturelles abouties, faites d’études et de longues heures de pose.

 

 

Côté couleurs, c’est le nirvana de chaleur et de lumière !

 

Au Moulin-à-Tan, l’artiste d’origine ibérique par son père dévoile à travers une dizaine de pièces sa créativité, son imaginaire fertile, sa truculence à croquer dans un contexte particulier – la mise en scène de la toile – la nudité de ces femmes auxquelles elle donne un titre évocateur pour chacun des tableaux. Ici, « volupté », là « extase », plus loin « ingénue », etc.

Le résultat est coloré, évanescent, sensuel, humoristique (la présence de bulles effervescentes qui accompagnent le corps dans son envol), beau, sous-entendu parfois à la limite d’un érotisme raffiné. Suggéré mais jamais vulgaire…

L’idéal de l’artiste est de véhiculer ses émotions. Entre sensibilité, désir, volupté et sensualité. Réussi, au vu du résultat qui s’apprécie !

Côté gamme chromatique, c’est le « nirvana » ! Les coloris sont chatoyants, chauds, éclatants, gais. De quoi redonner le moral et l’envie à celles et ceux qui contemplent les œuvres même par temps maussade ou sous une chaleur de plomb !

Bref, il faut se rendre dans le village de la Forterre jusqu’au terme de ce mois de juillet pour s’imprégner en y prenant le temps de ces visions lascives et troublantes qui confinent à l’esthétisme absolu les corps que Dieu a su créer en façonnant celui des femmes. Comme le suggérait si bien Roger VADIM en mettant en scène les sculpturales courbes d’une certaine…Brigitte BARDOT…

 

 

En savoir plus :

Exposition « Arts et Décors sans Frontières » au Moulin-à-Tan de Druyes-les-Belles-Fontaines

Jusqu’au 31 juillet 2023

De 15h à 19h

Entrée libre

 

Thierry BRET

 

 


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