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Ce fut l'une des belles surprises du Michelin 2023, avec aussi la magnifique troisième étoile du couple COUILLON à Noirmoutier, que cette seconde étoile bourguignonne, obtenue par le chef Cédric BURTIN dans son restaurant « L’Amaryllis », situé à Saint-Rémy, commune voisine de Chalon-sur-Saône. Il entre ainsi dans le cercle très fermé des cent meilleures tables pneumatiques ! Avec en sus, un cadre délicieux : le moulin de Martorey, à l'apaisante nature…

 

SAINT-REMY (Saône-et-Loire) : Il est 9h20 en ce jour de semaine, lorsque la rame « TER » s'immobilise à l'heure - !!! -  en gare de Chalon-sur-Saône. Ce déplacement était prévu en juin dernier, mais ce jour-là, un malheureux troupeau de vaches égarées sur les voies, du côté de Lézinnes, contraria notre voyage vers cette Bourgogne dite du « soleil ».

Petit périple pédestre, entre grands ensembles des années 60 et zones pavillonnaires. Le quartier de Saint-Jean-des-Vignes comprend encore quelques commerces « comme avant » : boucherie, boulangerie, épicerie. Je me revois petit garçon ! A côté, ça sent bon au bistrot « Les Capucines ». Ce midi-là, une impériale tarte à l'abricot trônait sur une table. Ah ! Ce  menu affiché avec ses grenouilles en persillade, il faisait diablement envie ! 

Quant au « Café de la gare », c'est une valeur sûre, à l'accueil toujours plaisant. Voilà longtemps que Michel n'y était pas passé, la patronne est contente ! Et à ma gauche, une rasade de montagny, forcément copieuse. L'un des clients, un brin cabotin, fait rire son auditoire : ne se souvenant plus où il a stationné son véhicule la veille au soir, il fait le tour depuis....des postes de police et autres fourrières !

 

 

 

Cédric BURTIN : un natif de Saône-et-Loire, aujourd’hui doublement étoilé…

 

Comme souvent, les récits de table ont une certaine âme. Au milieu des années 80, le couple GILLOT, Jean-Pierre le cuisinier, et Pierrette la sommelière, ont un coup de cœur pour cette apaisante bâtisse, un moulin du XIXe, surplombant un cours d'eau. L'étoile Michelin arrive assez vite (1986). On s'y régalait alors de ragoût d'escargots aux pleurotes, de sandre rôti aux fines herbes, mais aussi de rognon de veau aux échalotes confites. Une étoile qui brilla sans discontinuer durant un quart de siècle,  avant que cette jolie table champêtre ne soit reprise en 2010 par le cuisinier trentenaire Cédric BURTIN.
Comme tant d'autres talents culinaires de France, Cédric est né en Saône-et-Loire. Un apprentissage à Charolles, auprès du truculent chef Daniel DOUCET, puis s'en suivront de belles et grandes maisons de la gastronomie française.  Citons Pierre ORSI à Lyon, la « Pyramide » à Vienne, sans oublier chez Monsieur Paul, le « Général de Gaulle » de la gastronomie hexagonale !

En 2005, avec Corinne son épouse,  ils transforment une pizzeria en restaurant, à Sennecey-le-Grand, au nord de Tournus. En mars 2008, le Michelin dirigé alors par l'excellent Jean-François MESPLEDE, l'étoile, tandis que son épouse accouche de leur deuxième enfant. Curieusement, ce sera à la même date que quinze ans plus tard, le Michelin doubla la mise !

Je connus sa cuisine en 2008, me souvenant de la parfaite cuisson d'un délicieux pigeonneau, un mets de roi. Et c'est donc en 2010, qu'eut lieu ce déménagement, marqueur d'une vie professionnelle. A l'époque, la cuisine de Cédric, c'était crabe royal de Norvège  en millefeuille d'avocat et mangue, sushi aux herbes et tomates confites, faux-filet de Charolais en deux cuissons : rôti au beurre demi-sel, confit à la fleur de sel, pour terminer par une trilogie autour  du chocolat !

 

 

 

Ce n’est pas tous les jours que l’on s’attable chez un deux étoiles Michelin !

 


En ce jour estival, le moulin de Martorey est baigné par un soleil lumineux. Une table sous un apaisant tilleul nous est dédiée. A côté, trois potes de longue date égrènent la Bourgogne par carte des vins interposée. La mise de table est plutôt élégante et nappée (ce qui devient rare !). Au préalable, j'allais féliciter Cédric pour cette belle distinction. Sa cuisine est rutilante. Ce fut un vrai travail de remise en cause culinaire m'expliqua-t-il, au cours de ces années passées. Le tout avec discrétion et efficacité mêlées semble-t-il...
Mais assez parlé,  attablons-nous ! Le menu « Mon univers » est à l'unisson du chef, voyageons ensemble ! Avec l'apéritif, un mini tartare bien assaisonné avec un brin de croustillance. Belle surprise gustative aussi que le jambon persillé revisité : le goût est là, puissant et sincère, de ce mets bourguignon emblématique. Puis, un cromesquis d'escargots arrive sur une délicate planche en buis. Les contenants aussi, sont variés et choisis !

Mention spéciale pour le sublime biscuit de brochet, là aussi accompagné d'une sauce délicate - l'art saucier du chef est souligné dans le Michelin 2023 - avec souvent une discrète et délicate nuance d'acidité. C'est la fête à table ! Diantre ! Ce n'est pas tous les jours que l'on s'attable dans une maison doublement étoilée au Michelin. En Bourgogne, elles ne sont que quatre ! Arrive ensuite une féra délicatement fumée, un plat aussi délicat qu'onctueux ! De très jolies assiettes qui concourent au plaisir des yeux, avant celui imparable du palais.

 

 

 

 

Tout ici n’est que délice au palais…



Le sommelier et son original insigne en forme de limonadier au revers du veston arrive alors. Comme ses collègues de salle, il a fort à faire, car hélas, la brigade est incomplète. Malgré trois jours de repos consécutifs (dont le dimanche) et cette récente distinction qui eût attiré plus d'un professionnel antan, notre courageux chef en est un peu dépité : pas une réponse à ses multiples annonces. Ce sera le seul bémol  de cet excellent déjeuner, qu'un service, un peu trop tendu pour une maison de ce niveau... Arrive ensuite un ormeau à la texture si caractéristique, c'est vraiment délicieux !

L'Yonne, mesdames, messieurs, est présente ce midi-là, au travers de la truite de la pisciculture, sise à Crisenon ! Un sublime accompagnement de courgettes (sublimer un produit simple, c'est tout un art !) complète ce plat « made un Yonne » !

 

 

Mention spéciale pour la délicate tarte à l'artichaut qui s'ensuivit : du grand art, à l'unisson de ces belles deux étoiles 2023 ! Ce plat est magnifique de goût, mais aussi de simplicité et confère une émotion certaine. Un Puligny-Montrachet premier cru accompagna l'essentiel de ce succulent repas. Un parfait pigeonneau sonna le glas de ce blanc nectar. Signalons, un joli choix de fromages dont un peu usité « Comté » de 36 mois. Un impeccable dessert à base de miel, puis un autre aux fruits rouges conclurent ce merveilleux déjeuner. 
Une cuisine d'exception qui vaut le détour. La définition des deux étoiles Michelin trouve ici une belle destination, autant qu'une très belle ambassade. Bravo au chef Cédric et surtout, gardez le moral !

 

En savoir plus :

 

Les - : Mesdames et messieurs les élus du coin, question : à quand un bus partant depuis la gare SNCF de Chalon-sur-Saône et s'arrêtant pas trop loin de ce magnifique restaurant, emblématique de votre territoire ?!

Les + : le cadre est sublime. Les sauces sont superbes : j'approuve le Michelin !

 

 

Contact :

Restaurant « L’Amaryllis »

Moulin  de Martorey,

Chemin de Martorez

71100 SAINT-REMY

Tel : 03.85.48.12.98.

Proche accès de l'A6. Vingt minutes en en taxi depuis  la gare TGV du Creusot.

Premier menu-déjeuner à 80 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Moins connue que celle d’Azincourt, mais presque autant meurtrière, la bataille de Cravant vit s’affronter les troupes françaises du roi Charles VII, dauphin de France, allié aux Ecossais, à l’alliance anglo-bourguignonne. Six siècles plus tard, le village a festoyé deux jours durant sous le double signe du lys et du chardon, pour rendre hommage aux combattants d’alors.

 

CRAVANT : Ambiance médiévale garantie : il paraît même que d’aucuns y auraient aperçu un certain Godefroy Amaury de MALFETE, comte de Montmirail et son compère, Jacquouille la Fripouille ! Deux « Visiteurs » parmi tant d’autres…

Combats de chevaliers, fauconnier, marché médiéval, campement des Grandgousiers, forgerons, tournoi de chevalerie… Cravant n’a jamais autant mérité son titre de « village médiéval en Bourgogne » que ce week-end. Difficile en arpentant les ruelles paisibles de la commune d’imaginer qu’il y a tout juste 600 ans, se déroulait devant ses murailles d’alors, l’une des plus terribles batailles de la Guerre de Cent ans, qui vit les « Anglois » l’emporter sur les « François » et le roi Charles VII, céder aux Bourguignons le Comté d’Auxerre. Avant qu’une certaine Jeanne, de son patronyme « d’ARC » ne bouta les « Rosbifs » hors de France, mais ceci est une autre histoire !

 

Pour construire le futur, il vaut mieux connaître son passé…

 

L’association « Auld Alliance » s’est donnée pour vocation de faire connaître au plus grand nombre les liens d’amitié entre la France et l’Ecosse. Sans équivalent dans l’histoire des nations, quand on sait que le plus ancien traité attestant de cette alliance remonterait à 1295 !

Avec pour point d’orgue, les dizaines de milliers de soldats écossais débarquant à La Rochelle à partir de 1419 (les ports plus au nord étant occupés par les Anglais), pour assister le roi de France et jouer un rôle déterminant dans la reconquête du territoire français. Son président actuel, Patrick GILLES, historien et médiéviste reconnu, a tenu à rendre hommage dimanche matin, à tous les soldats tombés lors de cette bataille, le temps d’une cérémonie devant la stèle commémorant l’évènement, avec un regret toutefois : « ce qui s’est passé ici est une part majeure de l’Histoire de France, mais malheureusement, pas suffisamment connue… On estime que plus de vingt mille soldats écossais sont venus entre 1419 et 1424, ce qui est énorme au vu de la population de l’époque… Charge à nous les plus anciens, de transmettre tout cela car je ne vois pas comment on peut construire son futur sans savoir ce qu’il s’est passé avant… ».

 

 

Un défilé en habits d’époque proche de la rue des Ecossais…

 

Et, grand moment d’émotion : lorsqu’au son des cornemuses pour ponctuer la cérémonie, retentissent les premières notes de « Flower in Scotland », élevé au rang d’hymne national et repris en chœur par tous les « Highlanders » présents. Certains tombent tout petit dans la marmite quand d’autres tombent dans le soufflet de la cornemuse !

Bastien GENDA avait à peine sept ans, lorsqu’il se découvrit une passion pour l’instrument, en regardant à la télévision le Festival inter-celtique de Lorient ! Pas gagné lorsque l’on est issu de parents franco-polonais ! Bien des années d’entraînement et d’exercices plus tard, il est aujourd’hui à la tête de « l’Auld alliance Pipe Band » d’Aubigny-sur-Nère : « l’apprentissage est un peu ingrat car avec la cornemuse, l’on n’apprend pas directement avec l’instrument, mais avec un practice du fait de trop de choses à gérer. Et contrairement à ce que l’on croit, le doigté n’a rien à voir avec la flûte ! ».

Mais pour autant, frissons garantis, lorsqu’au son de « Scotland the Brave », la formation défile à travers les ruelles du village, ne passant pas loin de la « rue des Ecossais », témoin muet du pan d’Histoire qui s’écrivit ici…

 

 

 

 

 

Colette BECHET : inamovible propriétaire du « Donjon » veut que cela bouge !

 

Figure iconique de Cravant, Colette BECHET est depuis quarante ans propriétaire du « Donjon », ancienne forteresse du XIIIe siècle et vestige de ce que furent les fortifications du village. Au soir de sa vie, elle n’a qu’un souhait : transmettre ce joyau du patrimoine médiéval à qui saura en perpétuer l’histoire, aidée en cela par son ami Steve LYTTON, sujet de « Sa Majesté » à l’âme bourguignonne depuis près de vingt ans, porteur d’un projet de musée et de cinéma 9D à la fois ludique et éducatif, dans les dépendances de l’édifice.

Colette, à bientôt 90 printemps s’impatiente : « il faut que ça bouge ! J’en ai marre que les gens dorment… ».

A deux pas de là, Frédéric et Alexis s’entraînent au combat à l’épée médiévale, enchaînant parades et attaques. La troupe des « Rodeurs du Nord » est originaire de Montrichard, dans le Loir-et-Cher, assurant le spectacle tout au long du week-end, au travers de combats chorégraphiés : « c’est comme au cinéma, avec des passes d’arme définies mais paramétrées à force d’être travaillées toute l’année. Un peu comme une danse… ».

Mais aussi des combats en armure où là, tout est permis : « on se laisse aller car protégés par l’acier, même si toute estoque, c’est-à-dire taper en pointe ou frapper sous la ceinture est interdit… Avant de préciser dans un sourire, « En règle générale, on aime bien pouvoir retourner au boulot le lundi ! ».

Mais la sécurité avant tout et les consignes au public avant chaque combat sont des plus explicites : « restez bien derrière les barrières, car une armure, rajoutée au poids de celui ou celle qui la porte, c’est entre 100 et 150 kg par personne et l’on n’a pas d’ABS ! ».

 

 

L’ombre de « Jacquouille » plane sur l’évènement…

 

Sur le champ de foire, s’entremêlent les drapeaux autrefois ennemis, croix rouge sur fond blanc pour les Anglais, croix blanche sur fond bleu pour les Ecossais. Bientôt l’heure de festoyer autour d’un repas de bon aloi, préparé par un maître-queux, plus vrai que nature, en charge des rôts à la broche et autres brouets. Cervoises et vinasses coulent à flot et les aiguières ont peine à se faire une place. L’on ripaille à plein ventre et c’est tout juste si l’on entend cette supplique venue de la nuit des temps… : « Jacquouille ! Passe-moi la gourdasse, j’ai grand soif ! ». Oyez, oyez, bonnes gens, damoiselles et damoiseaux, laissez-vous compter l’histoire de Cravant et que demeure la fête du temps…

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Il gagne en épaisseur et en qualité, le Festival de jazz accueilli par le quatrième village préféré des Français ! Un plateau d’instrumentistes virtuoses au programme, des sonorités éclectiques et originales devant satisfaire tous les aficionados de la discipline musicale, un ancrage territorial, bien marqué, avec la présence de jeunes pousses de Toucy ou de Tannay qui vivront un rêve éveillé face au public sur l’esplanade du château moyenâgeux. Une édition 2023 en gamme majeure…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Un bonheur n’arrive jamais seul, chacun le sait ! A peine auréolée de sa soudaine notoriété hexagonale obtenue avec la méritoire quatrième place dans l’émission « Le Village préféré des Français », voilà que la commune surplombée par le séculaire château de Mahaut de Courtenay se distingue de nouveau, côté actualité !

Mais cette fois-ci, ce ne sont pas de vielles pierres chargées d’histoire ni les cours d’eau et les vues bucoliques offerts par la campagne alentour de la bourgade icaunaise de trois cents âmes qui vont interpeller les visiteurs – quoique ! – attendus le week-end prochain ; mais bel et bien les exquises sonorités d’un violon, d’une flûte traversière ou d’un harmonica maîtrisés par des esthètes en la matière - sans omettre les instruments impulsant la rythmique - qui serviront de point de convergence auprès des férus de jazz, interprété selon toutes ses variantes.

Pour ce troisième rendez-vous, déjà, « Lumière de Druyes », la structure associative qui porte le projet, a décidé de procéder à un léger bond en arrière sur le plan organisationnel. Normal, quand on possède dans son village un édifice aussi remarquable que cet écrin du patrimoine culturel de l’Yonne !

C’est donc au pied du célèbre château, devant la tour du Porche, cadre majestueux qui en a fait sa renommée, et à l’instar de l’édition initiale de ce rendez-vous à mettre entre toutes les oreilles concocté depuis 2021, que les artistes se produiront durant ces trois jours d’émotions intenses et vibratoires.

 

Un violoniste qui joue à décrocher la Lune !

 

Dès le 07 juillet, par chance un vendredi en soirée qui fleure bon les vacances estivales naissantes, le public que les organisateurs espèrent nombreux – les conditions météo devraient être bonnes ! – pourra applaudir un fidèle d’entre les fidèles de ces lieux envoûtants, un as du violon, Pierre VINAY qui s’exprimera aux côtés du « BUG Trio ».

On se souvient encore des envolées extraordinaires que le musicien conféra à son instrument lors des deux précédentes éditions de ce festival qui ne pouvait pas mieux débuter avec cette présence aussi virevoltante qu’experte ! Le garçon fait plaisir à voir sur scène ; le public le lui rend bien ! La relecture des standards devrait procurer de belles joies. Signalons en sus de Karim SO (contrebasse) et Nyls WILLIG (batterie et percussion) – ils forment le « BUG Trio » avec l’ami Pierre, la participation à ce trio d’un accordéoniste plutôt doué, Forent THIANT, en invité surprise !

 

 

Des saxophones en quantité, synonymes de groove…

 

Le lendemain, on remet le couvert dès 18h30 avec la venue de l’école de musique de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre, sise à Toucy. Via sa formation spécifique qui se consacre au jazz, le « Small Band » avec l’incontournable François CANARD. Il y a aura du monde sur l’estrade ! Pas moins de quatre saxophones alto, un saxo soprano, un saxo ténor, une trompette, une clarinette ! Ils seront accompagnés de l’inéluctable triptyque : basse, clavier et batterie, autour du saxophoniste François CANARD, une pointure de cet instrument qui possède une aura dépassant largement les frontières régionales. On notera aussi la présence sur scène de musiciens de Tannay et de la région.

 

Flûte et harmonica : la découverte d'un univers insolite…

 

Il faudra patienter ensuite jusqu’à 20h30 avant de pouvoir admirer les prouesses (et le souffle), sans oublier la technique de jeu, de l’harmoniciste Laurent MAUR. Influencé dès son plus jeune âge par Sonny Boy WILLIAMSON mais aussi le Paul BUTTERFIELD BAND et l’icône de l’harmonica Toots THIELEMANS – à ne pas confondre pour les puristes de reggae avec le groupe « TOOTS & the MAYTALS » !-, celui qui a travaillé avec Didier et Francis LOCKWOOD – que du lourd ! – proposera une immersion insolite parmi des sonorités peu coutumières du jazz, imputables à la présence de l’harmonica et de la flûte traversière !

Des moments rares et tout en subtilité, entre poésie, exotisme – le musicien a participé à bon nombre de pérégrinations musicales en Chine et en Corée du Sud, collaborant avec la fine fleur des instrumentistes asiatiques sur de moult projets – et tradition.

Pour le pousser dans ses ultimes retranchements sonores de bon aloi, la flûtiste Emilie CALME et ses partenaires (Emile SAUBOLE à la batterie, Gabriel PIERRE, à la contrebasse et Antoine THIERY au piano et claviers) formeront avec le maître harmoniciste un solide quintet dont on devrait apprécier sans modération les moindres envolées !

 

 

Un trio de guitares en guise de clôture du bal !

 

C’est en fin de matinée de la journée dominicale, à 11 heures, que se terminera ce festival de belle facture. Avec la venue de Jean-Baptiste HARDY, qui accompagné de guitaristes d’exception – Benjamin ASNAR et Rory QUINN -, viendra, en s’inspirant d’un patchwork de musique du monde, de blues et de jazz en mode pluriel clore ce qui pourrait être la quintessence de ce troisième rendez-vous annuel.

Une passe de trois qui, sur le papier, se veut très alléchante et prometteuse à souhait et qui aura mobilisé, cette année, encore pléthore de sponsors et mécènes dont le Département de l’Yonne, la Communauté de communes de Puisaye-Forterre, la commune de Druyes et des partenaires privés, issus de la sphère entrepreneuriale qui croient aux vertus apaisantes de la musique dans ce monde de brutes !

« Petit festival devient de plus en plus grand » pourrait-on dire en résumé et ce n’est pas fini au vu de la programmation et de ses surprises à réserver aux mélomanes avertis comme aux béotiens…

 

 

En savoir plus :

Festival Jazz à Druyes

Organisé par l’association des « Lumières de Druyes »

Du 07 au 09 juillet 2023

Parvis du château de Druyes-les-Belles-Fontaines

Participation libre.

Quatre concerts.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Marché médiéval, tournois, fauconnerie, spectacles équestres, exposition, conférences, campements, concerts… : « Cravant la Bataille » - la judicieuse dénomination de la structure organisationnelle de l’évènement – a bien fait les choses en ce premier week-end de juillet ! Célébrant de fait un anniversaire qui a traversé les siècles malgré la méconnaissance quasi unanime du grand public autour de cette lutte farouche ayant opposé Français, Ecossais et Anglais ! Bienvenue le 31 juillet de l’an de grâce 1423…

 

CRAVANT : C’est sûr : on ne fêtera pas de sitôt le septième centenaire de la bataille de Cravant ! Alors, ne boudons pas notre plaisir et commémorons comme il se doit, selon les us et coutumes empruntés à l’époque médiévale ce rendez-vous festif qui promet d’être haut en couleur, les deux jours qui viennent.

Des couleurs éclatantes et bigarrées à l’instar de celles portées par la soldatesque qui assurera la reconstitution d’une joute entre Anglais, Ecossais et Français – ces deux derniers étant ralliés sus le même panache contre l’envahisseur de la Rose afin de les bouter hors du continent ! -, piment de cette commémoration de belle ampleur.

On doit tout ce travail méthodique, minutieux et visuel à une structure associative, « Cravant la Bataille », épaulée par une cohorte – non pas de légionnaires ! – de complicités intellectuelles et historiques, mais aussi de sponsors investis dans cette célébration médiévale de belle facture.

Une liste de partenaires et soutiens financiers, longue comme le bras – c’est dire l’intérêt de la sphère institutionnelle et économique départementales pour les reconstitutions historiques – qui occupe deux pleines pages du dossier, adressé à la presse ! Chapeau, mesdames, messieurs les organisateurs !

 

Des érudits sur un plateau d’argent pour éclairer nos lumières…

 

Et dire que « Cravant la Bataille », pilotée par sa présidente Françoise HOUNSOME, se qualifie de structure éphémère ! Elle aura été créée juste pour remettre un peu de lustre et de lumière sur cette bataille homérique – l’une des plus importantes de la fameuse Guerre de Cent Ans et sans doute très meurtrière – afin de redorer le blason de son illustre passé.

Combinant culturel et festif, ce double rendez-vous – samedi 01er juillet et dimanche 02 juillet -, comprend une kyrielle de choses toutes aussi passionnantes les unes que les autres qui permettront à tout un chacun de renouer avec l’histoire, une discipline qui ne séduit que les érudits et les amoureux des vieilles pierres. Une matière parfois galvaudée dans les enseignements scolaires !

Se voulant didactique, « Cravant la Bataille » a même édité un livret qui retrace avec moult détails et différents textes historiques, glanés çà et là, la fameuse bataille du 31 juillet 1423 à se procurer sur place, pour les puristes mais aussi les autres !

 

 

Parmi les temps forts de ce week-end à vivre en mode plongée à travers les siècles : la présence de quatre campements médiévaux, un défilé moyenâgeux dans les rues du village, coupé à toute circulation – fort heureusement des parkings ont été prévus afin d’accueillir le flux de véhicules devant converger vers l’évènement -, un spectacle de chevalerie avec tournoi, voltige et dressage, une conférence (Valérie TOUREILLE, historienne éminente spécialiste du Moyen-Age) et table rondes avec la présence du comte de Chastellux, Patrice WAHLEN et Gilles BOUE, historiens ainsi que Patrick GILLES, président de l’Auld Alliance et auteur de plusieurs ouvrages dont l’un consacré à Jeanne d’Arc, vol libre d’oiseaux (fauconnerie), exposition, etc.

Ce dernier nous gratifiant d’un autre moment fort de ces retrouvailles joyeuses, le dimanche matin, avec un focus argumenté sur le rôle exact de l’armée d’Ecosse venue au secours du royaume de France entre 1419 et 1429.

 

La présence de Luc ARBOGAST, le contre-ténor du médiéval…

 

Mention spéciale en soirée avec la présence musicale du « Pipe Band » d’Aubigny-sur-Nère, de l’ensemble OBSIDIENNE – un concert vocal et instrumental donné en l’église de Cravant, oyez, oyez ! – et le concert pyrotechnique de Luc ARBOGAST (« Via Antika « ), devant clôturer la journée de samedi aux alentours de 21h30, moyennant une participation financière de cinq  euros.

Un artiste est fort connu pour celles et ceux qui sont férus de musique et chansons d’inspiration médiévales. S’accompagnant de vielle à roue, de grelots, d’un bouzouki aux origines celtes, le chanteur chante l’amour courtois ou la communion avec la nature, interprétant ses propres textes comme ceux écrits jadis par la célèbre Hildegarde de BINGEN ou Guillaume de MACHAUT. Envoûtant et onirique…, du supplément d’âme dont il faut s’enivrer !

 

 

En savoir plus :

Fête de la Bataille de Cravant

Marché médiéval et animations pour la commémoration du 600ème anniversaire de la bataille.

Samedi 01er juillet à partir de 13 heures jusqu’à tard dans la soirée.

Dimanche 02 juillet dès 09 heures à 19 heures.

 

Thierry BRET

 

 


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Avec 52 000 visiteurs accueillis en trois jours dans le parc de l’Arbre Sec auxerrois, la capitale de l’Yonne a vu en l’espace de quelques heures sa courbe démographique repartir au beau fixe ! Un joli coup de boutoir pour la cité de Paul Bert qui ne cesse pourtant de perdre ses habitants, à l’instar de l’Yonne et de la Bourgogne Franche-Comté depuis plusieurs années. Alors, pourquoi ne pas organiser régulièrement des festivals afin d’attirer de nouveaux habitants ?!

 

TRIBUNE :

Lundi 

Rouge de honte, rouge de colère, rouge sang… L’affiche éponyme placardée par la propagande raciste de Vichy et l'occupant allemand en 1944 sur tous les murs de France refusait alors toute reconnaissance politique aux 23 condamnés à mort du groupe MANOUCHIAN, qualifiés « d’armée du crime », fusillés par les nazis le 21 février de la même année. Ils avaient tous une « gueule de métèque », patibulaires, hirsutes, bandits de grand chemin, juifs, communistes ! Des « rouges » avides d’envahir la « vraie France »… Le 21 février prochain, Missak MANOUCHIAN et sa belle Mélinée entreront pour l’éternité au Panthéon, sur décision du président Emmanuel MACRON. Un geste qu’il convient de saluer à sa juste valeur, en se remémorant ces vers d’ARAGON, écris en 1955, mis quelques années plus tard en musique par Léo FERRE : « Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent, vingt et trois qui criaient la France en s’abattant, La justice viendra sur nos pas triomphants… »…

 

 

Mardi 

Propos troublants lus dans « Le Figaro » le week-end dernier : interrogé sur l’impossibilité pour Emmanuel MACRON de se représenter une troisième fois en 2027, Richard FERRAND, ancien président de l'Assemblée nationale, se dit favorable à bousculer la constitution et permettre à un président de la République, de se représenter « trois ou quatre fois de suite » ! Tout en garantissant la main sur le cœur, qu’il souhaite « préserver le bicamérisme et le Conseil constitutionnel ». Et pourquoi pas un président de droit divin élevé au rang d’empereur, élu « ad vitam aeternam » ! Si avec tout ça, l’intéressé ne s’inscrit pas en tête de liste des favoris dans la course au remplacement d’Elisabeth BORNE à Matignon, c’est à désespérer de tout !

 

 

Mercredi 

Après Singapour en 2020, les Etats-Unis deviennent le second pays au monde à autoriser la vente de viande de poulet cultivée en laboratoire. Une mixture obtenue in vitro à partir de cellules souches, après cinq à sept semaines de « culture », moulée ensuite dans sa forme finale, pouvant aussi bien prendre l’apparence d’un steak haché que d’un filet de poulet ! Si les gallinacés disent merci aux deux entreprises initiatrices de la chose, « Upside Foods » et « Good Meat » (ça ne s’invente pas !), qui leur éviteront peut-être de passer par la case abattoir, pas certain que la gastronomie y trouve son compte ! De quoi nous faire regrette le bon vieux « poulet aux hormones » chanté naguère par Jean FERRAT… Peut-être sera-t-on amené un jour à pratiquer une nouvelle forme de langage : « Passe-moi le tube, j’aimerais reprendre du poulet ! »… 

 

 

 

Jeudi 

Après RONALDO fin 2022 et Karim BENZEMA le 8 juin dernier, c’est au tour de l’international champion du monde 2018, N’Golo KANTE, de rejoindre l’Arabie Saoudite et ses ponts d’or. En quelques mois, le football saoudien est entré dans une quatrième dimension, comme s’il passait subitement de National 3 à la Champions League ! Des contrats en centaines de millions de dollars qui permettront sans nul doute au pays spécialisé dans la découpe d’opposant journaliste de se refaire une virginité médiatique à bon compte. Après l’attribution des Jeux asiatiques d’hiver 2029, à quand les Jeux Olympiques à Ryad ? Sans doute pour bientôt, moyennant quelques « cheikhs en blanc » !  

 

 

Vendredi 

Plus d’un siècle après son naufrage, le mythe du  « Titanic » demeure et le sort des cinq passagers du sous-marin « Titan », disparus lors d’un voyage touristique au-dessus de l’épave a tenu en haleine la Terre entière depuis quatre jours. Les plus superstitieux y voyant même un signe du destin, Stockton RUSH, fondateur de la société « Ocean Gate », opérateur de l’excursion et pilote du submersible étant l’époux de l’arrière-arrière-petite-fille d’Isidor et Ida STRAUSS, couple richissime disparu dans le naufrage du plus célèbre des paquebots, la nuit du 14 au 15 avril 1912. L’on sait aujourd’hui que les infortunés passagers du « Titan » ont sans doute trouvé la mort dans l’implosion de l’engin. Reste qu’à 250 000 dollars le ticket par personne, cela fait cher pour avoir comme tombeau les profondeurs de l’Atlantique Nord, même pour des milliardaires happy few… A moins que cela ne donne des idées aux passeurs fossoyeurs sévissant en Méditerranée pour relever leurs tarifs !   

 

 

Samedi 

L’ours soviétique se fait mordre par son chien de garde et le monde entier s’interroge… La rébellion du chef de la milice Wagner, Evgueni PRIGOJINE contre le pouvoir russe, s’apparente-t-elle à une bataille d’egos ? Un coup de bluff ? Contribuera-t-elle à remplacer POUTINE par un sbire encore plus nationaliste ? Sera-t-elle le signal déclencheur d’une fin des hostilités en Ukraine… ? Bien malin qui peut répondre à cette équation à plusieurs inconnues. Si la situation ne prête pas à rire (ou du moins, pas encore !), elle fait penser à une réplique célèbre du regretté Paul PREBOIST, dans le film culte de Gérard OURY qu’est « La Grande Vadrouille » : « Ah ben v’la qu’ils s’arrêtent entre eux maintenant, ça doit pas marcher ben fort ! »…

 

Dimanche

La météo aidant, l’édition 2023 du festival CATALPA aura battu tous les records en termes de fréquentation, faisant quasiment doubler la population d’Auxerre sur trois jours. Une organisation au top, un plateau de qualité, un lieu agréable, autant d’ingrédients au rendez-vous pour assurer la renommée grandissante du festival au fil des années. Puisse-t-il, devenu trop conséquent, ne pas souffrir un jour de sa notoriété, le parc de l’Arbre Sec n’étant par définition, pas extensible ! Comment pour terminer, ne pas saluer ces dizaines de bénévoles et petites mains sans qui chaque année CATALPA ne pourrait exister… Chapeau bas et merci ! 

 

Dominique BERNERD

 

 

 


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