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Pendant longtemps, les économistes de tout bord ont cru que chômage et inflation étaient une situation impossible. Ils ont dû créer un mot pour caractériser cette situation : la stagflation. Cependant, la stagflation reste heureusement, un moment exceptionnel. Alors, le choix est simple : soit on opte pour une diminution de l’inflation aux prix du chômage, soit on jugule le chômage au détriment de l’inflation. Les dirigeants occidentaux redoutent l’inflation (guerre oblige) bien plus que le chômage…

 

TRIBUNE : La BCE relève ses taux directeurs de 0,75 %. De l’inédit depuis onze ans ! Tous les spécialistes s’attendaient à cette décision même si beaucoup la conteste. Nous sommes loin d’une augmentation de 20 % des taux de la Réserve Fédérale Américaine, lors du premier crack pétrolier des années 1970. Les conséquences du relèvement des taux sont nombreuses et peuvent être douloureuses pour les états, les entreprises et les citoyens lambda. Jusqu’ici, les taux de la BCE (Banque Centrale Européenne) étaient inférieurs à 1 %, voire même négatifs. Ces taux passent désormais à 1,25 % et 1,50 %.

Quelles sont les conséquences pour les états ? La hausse des taux directeurs risque de creuser l’écart entre les dettes publiques des états européens. La dette sera plus chère pour les pays fortement endettés, et c’est le cas de la France avec plus de 2 900 milliards d’endettement global. La charge d’intérêts de la dette est de 38 milliards avant relèvement des taux. L’Etat devra freiner ses dépenses et ses investissements, donc moins de croissance, et plus de chômage.

Les banques se financent auprès de la BCE, c’est de l’argent plus cher avec une répercussion immédiate sur les taux des crédits accordés aux entreprises. Les entreprises vont donc limiter leurs investissements, limiter la production et voir le chômage augmenté.

Pour les particuliers, c’est la même relation de causes à effets que pour les entreprises. Les crédits sont plus chers. Donc, il y a moins de crédits immobiliers et de crédits à la consommation. Un effet supplémentaire : avec moins de demandes de biens et de services, nous aurons une baisse des prix. C’est l’aspect positif pour l’inflation.

 

 

Nous allons droit dans le mur de la stagflation…

 

La mesure phare décidée par l’Europe, pour maîtriser l’inflation, c’est bien par ricochet, le chômage ! Contrairement aux Etats-Unis, nous avons tardé pour ajuster nos taux directeurs à une inflation qui n’est plus maitrisée. La BCE prévoit une progression de l’inflation pour quelques mois encore. Avec une croissance en diminution, voire pour certains une récession prévisible, et donc une augmentation du chômage, c’est la stagflation qui se profile désormais.

Ne pas faire de choix aurait été pire, et de toute façon, n’importe quelle solution proposée, n’étant puisée que dans les archives de l’histoire économique, sans invention de l’avenir, sera inévitablement critiquée. La patience reste l’apanage des plus riches. Pour les autres, il faut craindre des crises sociales où la violence ne sera hélas pas exclue…

Dans son ouvrage « La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », KEYNES propose une solution avec humour mais beaucoup de cynisme : « Si la trésorerie  (la BCE pour nous) était disposée à emplir de billets de banque des vieilles bouteilles, à les enfouir à des profondeurs convenables dans des mines désaffectées qui seraient ensuite comblées avec des détritus urbains, et à autoriser l'entreprise privée à extraire de nouveau les billets, suivant les principes éprouvés du laissez-faire, le chômage pourrait disparaître et, compte tenu des répercussions, il est probable que le revenu réel de la communauté de même que sa richesse en capital seraient sensiblement plus élevés qu’ils ne le
sont réellement… ».

Attention, Monsieur KEYNES, le laissez-faire peut provoquer des émeutes et des morts…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Il leur faudra une bonne paire de chaussures. Celles dont on apprécie le confort et la souplesse sur des parcours de longue randonnée. Et une volonté sans faille. Attention : le défi est à la hauteur des ambitions ! Concourir sous les couleurs du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne en jouant de la boussole et d’un rapporteur topographique sur les pistes ensablées du grand sud marocain ! Particularisme de ce rendez-vous qui se disputera du 27 octobre au 01er novembre : ce trek d’aventure au féminin se vivra par équipe de trois. Au service d’une noble cause : celle que défend « Ruban Rose » qui milite en faveur d’une meilleure prévention du cancer du sein…

 

DIJON (Côte d’Or) : L’épreuve se nomme le « Rose Trip Maroc ». Elle possède également une déclinaison similaire, qui se vit un peu plus au sud en Afrique, du côté du Sénégal. Ces deux rendez-vous constituent des challenges d’endurance où la pugnacité et le volontarisme font foi. Des défis physiques et mentaux que des femmes engagées pour de belles causes sont prêts à relever. C’est le cas de trois d’entre elles. Des collaboratrices du Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne. Elles se nomment Sophie VETTORETTO, Pauline BELAIR et Alexandra METOR. D’ici quelques semaines, elles se mueront en « Roses Trekkeuses » pour participer à ce raid 100 % féminin et résolument solidaire. Foulant ainsi les grands espaces naturels du royaume chérifien durant cinq longues journées dont trois favoriseront le lâcher prise et le dépaysement total. Une expérience initiatique exceptionnelle pour ces trois jeunes femmes ? Incontestablement ! Elles nous expliquent leurs motivations dans un long entretien…

 

 

Quelles sont les motivations personnelles vous ayant poussé à participer à cette aventure ?

 

Un challenge sportif, une aventure humaine entre collègues, se prouver aussi qu’on est capable de se dépasser, de collaborer, d’apprendre ensemble et de le faire dans le cadre associatif faisait encore plus sens pour nous.

 

Est-ce la première fois ? Avez-vous déjà été engagées sur ce type d’épreuves à vocation humanitaire ?

 

Pauline : non jamais pour ma part.

Sophie : pas dans une épreuve sportive mais je me suis déjà impliquée dans le passé dans différentes associations (famille d’accueil pendant les vacances avec le Secours Populaire, aide aux élèves en difficulté avec l’association Cast’ailes).

Alexandra : Moi ? Non jamais !

 

J’imagine que vous êtes toutes les trois des sportives de bon niveau. Expliquez-moi votre parcours…

 

Pauline : Je suis très active en salle de sport avec des sessions de renforcement musculaire, du body-attack… et sur des trails depuis 2018. J’adore courir en pleine nature et me confronter à du dénivelé ! Dernière aventure vécue : les chemins de Stevenson, une randonnée de 272 kilomètres entre le Puy-en-Velay jusqu’à Alès en treize jours.

Sophie : Je suis sans doute la moins sportive de la « team » mais en réalité je possède des dispositions à l’endurance ! C’est dans la randonnée et dans le pilates que je m’épanouie sportivement.

Alexandra : moi, je cours, je cours et je cours ! De la course essentiellement sur route. J’ai participé au marathon et au semi-marathon de Paris !

 

 

Comment conciliez-vous votre préparation physique avec votre quotidien qu’il soit personnel ou professionnel ?

 

Pauline : c’est assez simple, le sport fait partie de mon quotidien. Je pratique une activité sportive avec régularité après le travail, pendant le week-end ou pendant les vacances. J’arrive donc assez facilement à trouver du temps pour la préparation. J’avais conscience en m’engageant dans cette aventure qu’il faudrait arriver à trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Mais, ça fait partie du défi et de l’aventure ! J’ai la chance d’avoir une super équipe sur qui m’appuyer en cas de besoin.

Sophie : je suis une maman solo et je m’organise en m’accordant du temps tout en restant bienveillante avec moi-même.

Alexandra : moi, je suis souvent sous l’eau, sur mille volts ! Ce fut un peu compliqué de tout concilier mais depuis deux ans, le sport fait partie intégrante de ma vie. En couple, avec mon club, entre amis ou en famille, c’est devenu primordial de s’accorder du temps pour la préparation physique.

Dès mars 2022, nous avons bloqué nos agendas pour faire en sorte qu’à chaque évènement sportif qui retenait notre attention, l’une de nous trois représente les « Walking Roses ». Nous avons participé à une quinzaine de manifestations sportives, dont trois sponsorisés par le Crédit Agricole de Champagne-Bourgogne.

 

 

Présentez-vous toutes les trois : que faites-vous dans la vie ?

 

 

Pauline : j’ai 29 ans et je suis la blagueuse de l'équipe ! Je pratique avec passion le trail, la randonnée et la salle de sports. Ma motivation est la suivante : « L'enthousiasme est la base de tout progrès », une phrase d’Henry FORD.

Sophie : j’ai 44 ans et maman solo mais pas que ! Ma pratique sportive est le pilates et un abonnement récent à la salle de sport. Ma dernière grande aventure a été un voyage à Bamako (Mali) avec ma fille pour voir sa marraine qui travaille dans une ONG. Ma motivation : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends.. ».

Alexandra : J'ai 33 ans, je suis pacsée et j'ai un chat ! Bien que branchée sur mille volts, je suis la force tranquille de l'équipe. A la fois dotée d'un caractère bien trempé mais aussi d'une certaine sensibilité émotionnelle, complètement assumée. La famille, le respect, la liberté sont des valeurs qui me sont chères.

 

 

 

Un tel périple au Maroc suppose une excellente condition physique, quel est votre programme nutritif, êtes-vous encadrés par un coach tant sur le plan mental que sur la bonne gestion de votre corps ?

 

Non, nous avons augmenté la fréquence et l’intensité de nos séances de sport mais pour le moment rien sur le plan nutritionnel. Il n’était pas question pour nous de s’astreindre une hygiène de vie trop drastique, celle que nous avons correspond aux exigences du trek. Nous ferons le plein de sucres lents une semaine avant, ce sera bien.

 

Il est question de lâcher prise, de déconnexion avec ce genre de discipline dans le désert. Justement, à quoi allez-vous penser durant ces trois jours d’épreuve ?

 

Oui, en effet, nous n’aurons d’ailleurs pas de wifi sur place. Les téléphones sont acceptés pour prendre quelques photos mais pas d’accès à Internet. Ces quatre jours vont nous permettre de se ressourcer, de vivre l’instant présent, de partager entre nous avec l’ensemble des participantes.

 

 

Ce rendez-vous repose aussi sur la solidarité notamment avec les associations aidant les femmes atteintes du cancer du sein. Est-ce une cause qui vous mobilise ? Cet aspect « humanitaire » est le catalyseur de votre inscription ?

 

En tant que femmes, la cause nous tient à cœur, d’autant plus que la sœur d’Alexandra a été touchée à l’âge de 35 ans. Fort heureusement, elle est en rémission. L’aspect humanitaire nous concerne, vraiment…

 

Comme toutes épreuves de ce style, il faut être soutenu par des sponsors. Qui s’est lancé à vos côtés ? Quel est le budget d’un tel projet ?

 

A ce jour, trois sponsors nous soutiennent dans notre projet : le principal, notre employeur, le Crédit Agricole de Champagne Bourgogne. Puis la société d’espaces verts « MB Paysage » à Dijon qui a financé une partie de nos équipements et enfin le club de sport et spa « Le Klube » qui nous accompagne dans la dernière ligne droite de la préparation physique.

Le budget d’un tel projet s’élève à 10 000 euros pour nous trois. Reste à notre charge une partie des équipements, le trajet Dijon-Paris et Paris-Dijon ainsi que la nuit d’hôtel qui précède le décollage et nos cinq jours de congés.

 

Qu’est-ce que vous attendez à titre personnel de cette expérience ?

 

Nous attendons de cette expérience de se dépasser, de sortir de notre zone de confort, d’aller au bout de nos capacités mentales et physiques, se découvrir soi-même, aller à la rencontre d’autres femmes, de partager cette expérience unique avant, pendant et après. 

 

Envisagez-vous de vivre d’autres aventures comme celles-ci à l’avenir ?

 

Pauline : pourquoi pas, la question se posera quand il faudra trouver un nouvel objectif, mais toujours lier l’aspect sportif avec l’aspect associatif. Ma prochaine aventure sera « La Grande Traversée du Jura », avec quatre cents kilomètres à parcourir en trois 3 semaines.

Sophie : et pourquoi pas ?

Alexandra : Pas sous l’angle associatif mais sous l’angle sportif et collectif, j’envisage de faire le Tour du Mont-Blanc en randonnée, soit 170km, 10 000 mètres de dénivelé, le tout en sept jours !

 

Bon vent, les filles ! On ne peut que souhaiter que vous viviez de belles aventures sous le chaud soleil du Sahara ! Un espace naturel idéal pour se reconnecter à soi-même…et rayonner positivement autour de soi.

 

 

Propos recueillis par Thierry BRET

 

 


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Ils n’ont pas effectué le déplacement à vide, les élus du Rassemblement National de notre contrée ! Pas moins de deux députés – logique au vue de la configuration politique de l’Yonne depuis les dernières législatives ! – et de plusieurs élus régionaux devaient assister à Auxerre à la présentation du projet de réaménagement de l’offre ferroviaire entre Paris et Laroche-Migennes. Un schéma déroulé par l’élu régional en charge du dossier, Michel NEUGNOT. Convaincus les élus du RN ? Que nenni ! Pour eux, c’est « injuste, inefficace et insuffisant » !

 

AUXERRE : « Confusion… ». Réagissant à chaud avec cette formule lapidaire au sortir de la rencontre programmée à la Pyramide du Département de l’Yonne, échange explicatif entre les élus du territoire icaunais et le vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté, Michel NEUGNOT, Julien ODOUL n’a pas été tendre avec son homologue. Dénonçant au passage « le manque de dialogue et de concertation en amont » de la part de l’institution, le président du groupe Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté et député de la troisième circonscription de l’Yonne a démonté point par point tous les éléments qui furent présentés durant plus de deux heures par l’élu socialiste, en charge des transports et des mobilités, face aux élus locaux.

Contestant le « flou artistique » autour de cet échange à vocation informative et le « déficit de communication » se rapportant à l’absence de cartons d’invitation dont n’auraient pas reçus certains élus, le parlementaire de l’Yonne a qualifié « d’injuste, d’inefficace et d’insuffisant » ledit projet qui vise à réaménager l’offre ferroviaire de la zone la plus septentrionale de la Bourgogne. Un projet qui devrait faire détester le train aux Icaunais du nord car il n’y a aucune prise en compte des réalités géographiques et démographiques. « On est sur un bassin de vie qui est sous-dimensionné en termes de services publics au niveau des transports, précise l’élu de Sens, et l’on voit bien qu’il n’y a aucune volonté de la Région pour améliorer ces flux et améliorer l’attractivité… ».

 

La « méconnaissance du territoire » pointée de l’index par le RN…

 

Puis, insistant sur la même veine, Julien ODOUL, face aux micros tendus par les journalistes venus recueillir ses premières impressions, s’insurgea contre « le mépris », la « méconnaissance » et « l’abandon » de ce territoire par l’institution régionale.

« Il y a vraiment une réelle méconnaissance de notre territoire, renchérit le porte-parole du RN, car quand on vit à Sens, on se tourne naturellement vers la capitale parisienne en termes d’attractivité plutôt qu’Auxerre et son bassin, sans dénigrer pour autant les liens et les connexions qui existent avec l’Auxerrois… ».

Se défendant de décliner des propositions dogmatiques, le député du Rassemblement National avança un certain nombre de contre-arguments lui paraissant plus en phase avec les attentes des Icaunais.

Parmi ceux-ci, il énuméra, en contrepied des annonces de Michel NEUGNOT, quelques-unes de ces propositions dont « la hausse du nombre de trains et leur adaptation au niveau de leur taille en heure de pointe et selon les périodes de fréquentation (notamment les week-ends et les pics occasionnés par les épisodes de vacances) ou encore le refus de toute rupture de charge à partir de Montereau en Seine-et-Marne ».

Sur ce point, le parlementaire bleu marine est formel : « si nous appliquions cette rupture de charge, cela aurait comme conséquence de complexifier et de rallonger le trajet pour les Icaunais et multiplier ainsi le risque de retards ».

Autre suggestion qui émane du RN : « la création d’ateliers techniques dans l’Yonne plutôt qu’à Villeneuve-Saint-Georges, en Essonne, afin de faciliter l’entretien des TER sur notre territoire ».

 

Une équité au niveau des tarifs entre les passagers de l’Yonne et de Seine-et-Marne…

  

Mais, l’un des aspects que Julien ODOUL pointe du doigt avec véhémence concerne la mise en exergue de pénalités en cas de retards abusifs imputables à la SNCF. 

« Justement, devait-il souligner, la généralisation d’une garantie abonnée ouvrant droit à remboursement de l’abonnement au-delà d’un certain nombre de retards ou d’annulations dans le mois est à mettre en place. Enfin, la fin du mur tarifaire qui pénalise les habitants du nord de l’Yonne serait la bienvenue. Il n’est pas normal que les Icaunais paient un abonnement mensuel TER et Pass Navigo 347 euros par mois alors que les habitants de Montereau doivent simplement s’acquitter de 75 euros avec le Pass Navigo mensuel…».

On le sait plus de six mille Icaunais empruntent au quotidien les transports ferroviaires pour se rendre dans la capitale ou en Ile-de-France.

« Ces voyageurs attendent autre chose qu’un simple changement de train lors d’une rupture de charge à Montereau pour solutionner leurs problématiques récurrent de transport, conclut le parlementaire de l’Yonne, les deux seules vraies annonces de la Région se rapportent à quelques allers-retours de plus mais avec davantage de changements obligatoires à Montereau. Malgré la présence de matériel neuf, c’est insuffisant en charge avec les Regiolis. On se retrouve avec des trains de 310 places pour remplacer les Corails de 520 places. S’il a fallu trois années de discussions avec Valérie PECRESSE juste pour en arriver là, ce n’est absolument pas au niveau des attentes et des enjeux ! ».

Des élus du Rassemblement National pas convaincus par ce schéma régional qui les laissent visiblement sur leur faim…

 

Thierry BRET

 


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Bienvenue dans notre cité préfectorale qui a retrouvé un rien de propreté ! Ouf ! Il était grand temps ! Point besoin d'être fort comme un turc pour s'attabler au « Maison Fort » ! Poussons-en la porte. La salle est plutôt attrayante et ne manque pas d'âme. Une table ronde, c'est l'idéal pour converser entre amis, pas vrai ?

 

AUXERRE : Le cocktail maison, proposé à l'apéritif est à 8 euros. Soit 53 francs d'avant 2002 ! Il est composé de crémant, de ratafia, de jus de pomme et de groseille. Mais, ce liquide est des plus insipides. Et, l'on n'y perçoit hélas aucun parfum. Comme trop souvent désormais en France, il est accompagné par du néant. Ni gougères, ni tomates cerise de saison  ou autres originalités. RIEN ! Il me revient alors en mémoire un récent périple en moto « ibérico-lusitanien » évoqué dans nos colonnes. Une belle illustration de la générosité bistrotière...

 

 

Une quiche lorraine aux goûts francs et aux saveurs étagées…

 

Autour de nous quelques tables dont celle occupée par le Président du Conseil départemental de l’Yonne, qui en sa qualité d'ancien édile chablisien, est à l'eau, me semble-t-il ! Certes, le  politiquement correct a envahi nos sociétés  -quelle tristesse - mais l'Yonne, c'est environ 20 à 25 % du vignoble bourguignon. Qu'on se le dise ! Sachons, ne pas l'oublier, sinon demain les us sodas règneront en maître absolu hélas sur nos tables !

Les entrées arrivent. Pour les accompagner, nous choisissons un Riesling de belle tenue. Si la cassolette d'escargots est plutôt quelconque, car trop chauffée, le millefeuille de betterave et chèvre est d’une belle texture originale. Mais l'entrée par nous plébiscitée, est la quiche lorraine déstructurée : c'est délicieux vraiment, des goûts francs et des saveurs étagées.

Bien sûr,  il me semble que dans la recette originelle, le fromage n'y a pas sa place, mais qu'importe ! (Devine ce que je t'ai préparé ?  Des quiches ! Ce n'était pas très difficile à deviner, étant donné que toute la maison en était parfumée - Georges SIMENON, chez « Les Flamands » en 1932).

 

 

Des légumes merveilleusement assaisonnés…

 

Les plats arrivent ensuite. Ils sont accompagnés d'un vin languedocien, pas forcément très connu : les « Terrasses du Larzac ». Mention spéciale ++ pour l'assiette végétarienne, elle est composée de ratatouille et pois chiches, légumes confits et purée de pommes de terre.

D'ordinaire, ce type d'assiette hélas ruisselle d'eau (carottes, haricots verts congelés...). Mais, rien de tout cela ici-bas ! Les légumes sont bien cuisinés, assaisonnés, c'est délicieux !

 

 

Un dessert à l’unisson avec sa crème onctueuse…

 

Du coup, nous pardonnons aisément la légère sur-cuisson du rosbif purée (des pensées pour feue Mamie Mado et nos repas familiaux des années 1970/80...), cette viande rappelant aussi les assiettes dites anglaises d'antan : viande froide, salade et cornichon. Une autre époque, assurément.

Et en dessert, le Saint-Honoré - saint patron des pâtissiers - est ici à l'unisson, avec son onctueuse crème.

Signalons aussi le joli parcours professionnel que celui du chef-patron de cette maison où il fait bon s'attabler.

 

 

En savoir plus

 

Les - : anormale absence d'accompagnements avec l'apéritif. Attention, chers restauratrices et restaurateurs, vous êtes en train d'oublier votre clientèle ! Adieu nappes, serviettes en tissus, etc.

Les + : un bon rapport qualité-prix, avec une première formule du midi proposée à 24 euros.

 

 

Contact :

 

Restaurant « Le Maison Fort »

10, rue Fourier

89000 Auxerre

Tel : 09.73.66.70.52.

Réseaux habituels !


Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


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L’affaire aurait pu en rester là. Une « dénonciation calomnieuse » à l’encontre du conseiller municipal d’opposition d’Auxerre, Rémi PROU-MELINE, qui a été jugée sans suite par le tribunal pour le motif suivant : « poursuite non proportionnée ou inadaptée ». A l’origine de ce dépôt de plainte : l’accusation d’un autre élu, un sympathisant Républicain de la majorité auxerroise, Julien JOUVET. Ce dernier parlant de « diffamation envers un dépositaire de l’autorité publique ». Or, depuis le 24 août, le parquet a été saisi d’une nouvelle action en justice de la part de l’incriminé DVG qui se porte partie civile. Contacté, Julien JOUVET nous éclaire sur le feuilleton juridique de cette rentrée…

 

AUXERRE: « L’honneur est un sujet sur lequel je transige relativement peu… ». Calme, détendu, mais visiblement affecté voire blessé par toute cette affaire, tout se faisant pédagogue dans l’explication de ses arguments, Julien JOUVET prend soin de bien s’expliquer sur ce qui l’a amené en juin dernier à déposer une plainte contre l’un de ses collègues du conseil municipal auxerrois.

Lui revendique son appartenance à la majorité municipale. Celle que pilote depuis un peu plus de deux ans le représentant des Républicains et du centre droit, Crescent MARAULT.

En face, se trouve une personnalité issue de la gauche qui n’a pas sa langue dans sa poche et aime titiller la gouvernance, Rémi PROU-MELINE. L’affaire entre ces deux-là – c’est sûr, ils ne partiront pas ensemble aux prochaines vacances de Noël ! – remonte au lendemain du premier tour des élections présidentielles.

A cette occasion, l’élu DVG publie de manière publique des « allégations » sur son blog qui étaient une prise de position, qualifiée par Julien JOUVET de « mensongère ».

 

Un dépôt de plainte contre l’avis même de la municipalité…

 

Des écrits ayant eu directement un impact sur l’existence quotidienne de l’élu sympathisant LR, y compris dans son environnement professionnel où il exerce des responsabilités dans le domaine de la communication.

« Ces accusations qu'il portait à mon égard m'ont valu des remarques désobligeantes dans le cadre de mon travail et de ma vie privée, ajoute Julien JOUVET, clairement, ça remettait en cause mon intégrité et mon honnêteté. Or, vu le travail que j’exerce, avoir une remise en question de mon honnêteté risquait de m’occasionner de gros problèmes. En ce sens, j'ai considéré que j'étais diffamé, c'est à dire qu'il y avait une atteinte à mon honneur… ».

Conséquence, l’accusé se  rend à l’hôtel de police pour y déposer en juin une plainte à titre personnel. Contre l’avis même de la municipalité, contrairement à ce qui aura été répandu sur les réseaux sociaux.

 

Pas de combat idéologique, ni politique…

 

Pourquoi un tel geste ? « Je considère qu'un élu n'est pas une personne sacrée, mais qu'un élu n'a pas moins de droits qu'un citoyen. Et là, en tant que citoyen, je me suis vu attaqué. Donc, je suis allé au commissariat de police déposer une plainte pour diffamation… ».

Bien loin d’un « combat idéologique et politique » mené contre Rémi PROU-MELINE. Avec cette action en justice, Julien JOUVET estime que « ce dernier a tout simplement dépassé les bornes de la loi ».  

Puis, de poursuivre : « C'est un rappel à l'ordre, ajoute l’interviewé, car on ne peut pas dire tout et n'importe quoi dans la vie ! Il y a un cadre et celui-ci est défini par la loi. Je n'ai absolument pas contesté et je ne conteste toujours pas aujourd'hui le droit de Rémi PROU-MELINE à mener un débat politique, à avancer des idées, à critiquer l’action de la majorité. Bien au contraire, c'est de là que naît la démocratie. Maintenant, cela fait deux ans que cet élu par le biais de ses interventions, qu'elles soient sur les réseaux sociaux, en conseil d'agglomération ou au conseil municipal, sont à 90 % des attaques personnelles, des insinuations qui sortent du débat idéologique… ».

 

Trop de « bad buzz » et de polémiques dans cette histoire ?

 

Puis, un brin ironique, Julien JOUVET lance une banderille pertinente : «  Je mettrais presque au défi de trouver une seule idée positive pour le bien-être des Auxerrois que Rémi PROU-MELINE aurait avancé depuis deux ans ! »

Si le torchon brûle à l’heure actuelle entre ces deux élus, ce ne fut pas toujours le cas. Notamment au début de la mise en route de la nouvelle gouvernance.

« J’ai eu, dans un premier temps, une bonne appréciation de Rémi PROU-MELINE, concède le conseiller municipal de la majorité, je lui ai trouvé un dynamisme et un côté entier, une volonté d'équité, de traitement des citoyens et des entreprises auxquelles j'ai adhéré complètement et progressivement.

Mais, je ne sais pas. Peut-être est-il mal conseillé ou influencé, aujourd’hui ? On est sur l'invective, on est sur le personnel à chacune de ses interventions. Il s'en est pris à chacun des adjoints et rarement sur leurs positions en qualité d’élus. Mais, plutôt sur ce qu'ils font et vivent en dehors du conseil municipal… ».

Alors, y aurait-il trop de « bad buzz » et de polémiques dans les propos de l’élu de gauche ?

Réponse de Julien JOUVET : « On a l'impression qu'il n'existe qu'à travers cela ! Aujourd'hui, j’ai pris acte des décisions du procureur de la République de ne pas donner suite à ma plainte. J’en ai déduit que les éléments que j'avais amenés dans ma plainte n'étaient pas suffisamment caractérisés. Mais, je sais aussi que les parquets et la justice, d'une manière générale, sont débordés et que si le procureur juge que la plainte n'était pas recevable, il n'y a pas matière à la contester… ».

 

 

Une nouvelle plainte est déposée : stop ou encore ?

 

Pourtant, une nouvelle plainte émise par Rémi PROU-MELINE a été déposée le 24 août auprès de la justice pour « dénonciations calomnieuses ».

« Cela aurait dû s’arrêter là, souligne Julien JOUVET, ce que je vois, c'est du calcul, du calcul en permanence. Cet élu a besoin de se mettre en avant pour exister politiquement. Initialement, je voulais signifier un stop catégorique avec ma propre plainte. Un stop au tout et au n’importe quoi, sans remettre en cause l’honneur et l’intégrité des individus. Le message aurait pu être entendu. Personnellement, je n’ai pas de problèmes avec d’autres membres de l’opposition. Certains m’ont même adressé des mots d’encouragement et de soutien, voire de compréhension dans mon positionnement. Mais que faire face à un élu qui est dans la haine dès que l’on ne pense pas comme lui ? ».

Alors, le débat public se situe-t-il dans le « caniveau » comme le pense l’élu auxerrois de la majorité, plutôt  que de s’intéresser à l’intérêt général des citoyens ?

Et Julien JOUVET de conclure : « On oublie ce qu’est l'adversité politique, même quand on en arrive à se détester. On ne doit pas s'attaquer pas aux personnes ni glisser vers un débat, qui nous amène collectivement dans la fange et qui donne une mauvaise image de ce qui se passe à Auxerre.

Toutes ces polémiques stériles n'apportent rien au débat et n'apportent rien aux Auxerrois. Il est dommageable que Rémi PROU-MELINE rêve d’être un jour Jean JAURES alors qu'il n'arrive pas aujourd’hui à la cheville de Cyril HANOUNA ! ».

Une fin de non-recevoir verbale pour réconcilier les deux parties ?

 

Thierry BRET

 

 


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