Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Après deux années d’absence, le festival des Rues Barrées a fait son grand retour dans les rues d’Auxerre. Une cinquième édition marquée par un soleil généreux et un public record qui n’a pas boudé son plaisir à savourer le menu proposé, mêlant acrobaties, jonglage, danse ou spectacles burlesques.

 

AUXERRE : Pas moins de quinze compagnies et collectifs au programme, pour un total de 43 représentations données en treize lieux répartis dans tout le centre-ville. Autant dire que tout festivalier désireux d’en faire le tour se devait d’avoir l’esprit marathonien !

Sans oublier dans ses bagages trois accessoires précieux : un siège pliant où poser son délicat postérieur, un couvre-chef pour se protéger du soleil ainsi que le guide détaillé avec plan et horaires des spectacles. Petit florilège de choses vues et entendues…

Direction l’Abbaye Saint-Germain, pour une première étape matinale à la rencontre d’Yldor LLACH, qui a trimbalé son petit vélo rouge dans toute l’Europe et le Canada. Une bicyclette qui, entre les mains de l’artiste catalan natif de Barcelone, se fait danseuse ou acrobate, en un spectacle mêlant performance, humour et poésie. A peine le temps de déjeuner, il faut déjà repartir du côté de la Place des Veens à la découverte du « Human Juke box » pour une exploration revisitée de l’histoire musicale à travers les siècles. Perchés en haut de leur castelet en forme de juke-box, Orfey et Chris The Odian, deux vocalistes passés maîtres dans l’art du « beatboxing », une pratique née dans les années 80 à New-York consistant à imiter des instruments de musique avec la bouche.

 

 

Attention à la parade gourmande des « dodos » !

 

Vous prendrez bien un peu de « Street Coffee » ? A la baguette, Claudio MUTAZZI, pour un solo burlesque sans paroles, place de l’Hôtel de Ville. Ses victimes ? Les passants entrant par mégarde dans son aire de jeux, pour autant de gags improvisés portés par une musique appropriée à chaque situation et une boîte à « claps » déclenchant les applaudissements. Un humour que n’aurait pas désavoué le grand Charlie CHAPLIN lui-même, salué de belle manière par un public sous le charme. Effet cumulé de la braderie et du festival, la circulation piétonne s’intensifie dans les rues du centre-ville, l’heure pour les « Dodos » d’entrer en scène. On croyait l’animal emblématique de l’Ile Maurice disparu depuis plus de trois siècles, il n’en est rien ! Deux gros « dindons » ventrus, chevauchés par d’audacieux explorateurs à l’accent germanique prononcé, ont investi la rue du Temple pour un safari urbain sans pareil. Une caresse en passant, mais gare au coup de bec, le « dodo » est gourmand ! Curieux et maladroits, rien ne leur résiste, pas plus l’entrée d’une boutique que le cornet glacé d’un passant ou le verre d’un consommateur en terrasse, broutant au passage quelques jardinières fleuries… Monsieur le maire ne va pas être content ! Une déambulation burlesque qui a provoqué beaucoup de rires mais aussi quelques frayeurs chez les plus jeunes et les chiens en laisse. Le « dodo » est farceur !

 

Bienvenue en Moldavie équatoriale !

 

La « Moldavie équatoriale », vous connaissez… ? Fraîchement débarqués de leur pays « natal », Drago POPOVITCH et Piota KATCHIEV, avaient donné rendez-vous aux curieux sur les quais de l’Yonne. Acrobates hors pair, mêlant jeu et performances physiques, les deux compères ont embarqué le public dans un voyage onirique brossant l’univers de la « Mère patrie », sur fond de gags, de musiques slaves et de dégustation de « jus d’patate », une boisson locale couleur vodka !

Une prestation bien décalée et sans retenue aucune, qui là encore a fait le plein de spectateurs. Le doute est permis… Faux slaves ou vrais Moldaves ? Vraie Delphine ou fausse Natacha ? Qu’importe ! A la fin de la prestation c’est gagné, tout le monde semble comprendre la langue moldave… L’effet « jus d’patate » sans doute !

 

 

On rit, on pleure, on se souvient et puis… on gagne avec l’AJA !


Comment en cette veille de rentrée scolaire, ne pas terminer en évoquant le spectacle « Cartable » et Madame TAPIS, une enseignante débordante de bonne volonté à la découverte de sa nouvelle classe de CE1 ?

Il y avait foule en cette fin d’après-midi sur la pelouse bordant l’abbaye Saint-Germain pour écouter la comédienne Gloria DA QUEIJA qui, une heure durant, a emmené le public à la rencontre de ses multiples personnages. On rit, on pleure, on ouvre la boîte à souvenirs… Un mélange unique et magique d’humour et de tendresse. Il se fait tard, le rideau va bientôt tomber. Au loin, quelques klaxons se font entendre…

Au soir de cette seconde journée des « Rues Barrées », peut débuter le festival des « Buts gardés ». La fête décidément est complète en ce samedi 27 août, elle envahit tout Auxerre, l’AJA a gagné !

 

Dominique BERNERD

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Comment se fait-il que les bourses remontent de manière fulgurante alors que les perspectives économiques sont si mauvaises ? Les cours de la bourse n’ont en fait que très peu à voir avec la réalité économique d’aujourd’hui. Parce que pour le dire simplement, ils ne sont pas le reflet de la santé économique des  entreprises cotées. Les cours sont le reflet de ce que les investisseurs ou spéculateurs espèrent des profits futurs...

 

TRIBUNE : Et les déterminants principaux de ces espoirs de profits à venir dans le contexte de crise sanitaire sont constitués par les réactions politiques aux évolutions des virus. Ceux qui ont guidé les marchés boursiers ces derniers mois ne sont pas les résultats des entreprises ou leurs perspectives, mais bien les courbes sanitaires, les décisions de reconfinement, de déconfinement, de confinement assoupli ou l’arrivée de vaccins.

La Bourse de Paris tente de faire oublier un début d'année très compliqué, marqué par le conflit ukrainien et les craintes d'une récession avec les actions concertées des banques centrales pour contenir l'inflation. En baisse dans les premiers échanges, le CAC 40 opte pour un rebond sur les plus de 6 300 points en août 2022 et après avoir encaissé l'un des pires semestres de son histoire.

 

L'inflation : épouvantail des marchés…

 

L'inflation hante les esprits des investisseurs, tant ses répercussions sur la santé de l'économie se matérialisent statistiques après statistiques. En juin dernier, les marchés ont pris connaissance de l'inflation dans la zone euro. Elle a atteint un niveau record en juin à 8,6 % sur un an. La guerre en Ukraine et la reprise de la demande post-COVID alimentent la flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation. Autre statistique témoignant d'une dégradation du climat économique dans cette même zone : c’est celle de la production manufacturière qui a reculé en mai, et ce pour la première fois depuis le printemps 2020.

Résultat : des valeurs qui s’effondrent tandis que les valeurs pétrolières grimpent en flèche. N’oublions pas la progression de l’or et la reprise du bitcoin… Facteur important : les ordinateurs ont gardé dans leurs mémoires le fait qu’au XXème siècle, l’inflation a toujours mené aux guerres. Dans le cas présent, c’est la guerre qui a conduit à l’inflation. C’est l’inflation encore qui risque de la maintenir et c’est l’inflation toujours qui peut entraîner d’autres guerres sur la planète.

 

Quel impact pour les investisseurs ?

 

En raison de ces incertitudes caractérisées, la fin de l’année 2022 devrait être une année marquée par plus de volatilité sur les marchés boursiers. Pour rappel, la volatilité correspond à l’ampleur des variations (à la hausse comme à la baisse) du cours d’un actif financier. Certains analystes s’attendent ainsi à des oscillations de l’ordre de 10 %. D’où l’importance de surveiller régulièrement les marchés.

Mais pas question pour autant de paniquer à la moindre baisse : en effet, une stratégie d’investissement doit toujours être appréhendée sur le long terme. Un exemple ? En 2017, la valeur des actions APPLE a chuté suite à un fractionnement d’actions de l’entreprise. Certains investisseurs ont paniqué devant cette chute et revendu leurs actions. Or, s’ils avaient attendu que l’orage passe, ils auraient profité, dans les années qui ont suivi, d’une augmentation de 400 % de la valeur desdites actions !

Qu’en est-il du CAC 40 pour 2022 ? 

 

Après avoir affiché une tendance haussière en 2021, le CAC 40 semble patiner quelque peu depuis. Même si en 2022, l’euphorie devrait ainsi être contenue, en raison notamment de l’évolution de la politique menée par les banques centrales. Durant la crise sanitaire, celles-ci ont en effet inondé les marchés de liquidités et maintenu les taux d’intérêt à un niveau très bas. Cela a dopé les cours de la bourse, notamment sur le marché des actions. Mais, la fin annoncée de ces mesures de soutien à l’économie devrait avoir un impact négatif sur l’indice de la Bourse de Paris. 

Par ailleurs, la situation géopolitique actuelle et la persistance de l’inflation alimentent une certaine volatilité sur les marchés. Et tant que l’inflation n’est pas maîtrisée, les valeurs qui composent le CAC 40 risquent de baisser. Les sociétés cotées en Bourse souffrent en effet de la hausse des matières premières. Conséquences : les banques centrales vont raréfier la monnaie, donc l’augmentation des taux sur les crédits accordés, donc moins d’investissements, etc.… c’est un risque systémique qui ressemble à la réaction en chaîne d’une « bombe atomique ». 

Dans la seconde partie de cette tribune à venir sera abordée la manière de se protéger des incertitudes boursières…

 

Jean-Paul ALLOU

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le réchauffement climatique a incontestablement été alimenté par les activités humaines lors du développement industriel du XXème siècle et se perpétue. Mais, l’accroissement des températures n’est plus exclusif de l’émission des gaz à effet de serre produits par l’homme…

 

BILLET : Deux phénomènes physiques indépendants y contribuent dorénavant principalement et risquent de condamner tous nos efforts de réduction dans le futur : la fonte de la banquise et des glaciers ainsi que le dégel du « permafrost ».

Dans le premier cas, la réduction des surfaces glacées et enneigées diminue la réflexion des rayons solaires et conduit à l’élévation des températures de l’atmosphère, surtout des mers et océans.

 

 

Quant au dégel des terres (le « permafrost »), jusqu’alors gelées depuis des siècles, il libère de grosses quantités de méthane. Un gaz dont les effets de serre sont bien supérieurs à celui du Co2.

En conclusions : les conséquences des activités humaines sur le phénomène deviennent vraisemblablement marginales…

 

Michel KOZEL

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Après l'Aube, direction la jolie Saône-et-Loire, en Bourgogne dite du sud. Antan, la pub la dénommait celle du soleil.  Mais, désormais l'astre diurne rayonne aussi dans sa partie septentrionale ! Au siècle dernier, les livres culinaires bourguignons désignaient souvent la belle cité de Tournus (5 700 habitants environ) comme étant « LA » capitale gastronomique bourguignonne. Sa position en bord de rivière,  proche de la Bresse, pouvait l'expliquer. De nos jours, il paraît que ce serait Dijon et sa nouvelle Cité de la Gastronomie, évoquée voici quelques semaines dans nos colonnes, qui semble plutôt dévolue aux bobos citadins !

 

TOURNUS (Saône-et-Loire) : Dans cette bourgade commerçante, il a toujours fait bon s'attabler, hier comme aujourd'hui. Une belle et bonne étape, le long de l'ex-RN6, de la voie ferrée Dijon-Lyon, mais aussi proche d'une sortie autoroutière de l'A6. Près du bourg,  en direction du sud - décidément ! - se dresse l'hôtel-restaurant « Les Terrasses ». Au siècle dernier, la maison est légitimement réputée pour sa cuisine classique bien troussée : le pâté chaud de colvert  cohabite gaillardement avec le sandre bardé au jambon du Morvan, les quenelles de brochet « Henri RACOUCHOT », le poulet de Bresse sauté nature « Jean DUCLOUX » (mythique chef local de l'époque du restaurant Greuze) et autres pigeons en cocotte aux gousses d'ail confites. Sans oublier : le majestueux soufflé au dessert.

 

 

 

La « fidélité » : le maître mot de la famille CARRETTE…

 

Bref, tout va bien pour le chef Michel CARRETTE et son élégante épouse, Henriette, que l'on entend de loin, grâce aux cliquetis de ses chaussures à talon ! En 1999, déjà détenteur d'un « bib » gourmand, le Michelin leur y adjoint une étoile. Maison ainsi doublement récompensée (système que Michelin ne maintint que quatre à cinq ans ensuite...) et l'assurance pour les gourmets d'une étape gourmande de grande qualité. Pendant ce temps, Jean-Michel, leur fils unique, est cuisinier chez TROISGROS à Roanne, l'un des temples culinaires de l'époque. 
Mais en 2005, c'est le drame. Michel, âgé de 52 ans, décède prématurément.  Dans des conditions pas forcément faciles, Jean-Michel revient alors précipitamment reprendre la succession paternelle en cuisine. Il est épaulé par Amandine, sa jeune et charmante épouse, et sa maman. Cet excellent cuisinier, pudique et discret, aura tout d'abord à cœur de maintenir l'étoile Michelin, gagnée par ses parents. Il sut alors avec intelligence et compétence, s'appuyer sur la brigade créée par son papa. « Fidélité » : un vrai mot chez les CARRETTE...

 

 

Place aux produits locaux qui ont la part belle !

 

Et comme petit à petit l'oiseau fait son nid, Jean-Michel conserva le pâté en croûte paternel - dont il est un orfèvre - mais fit peu à peu évoluer sa cuisine, et l'établissement. De concert avec Amandine qui le transforma de fond en comble. La traditionnelle auberge de bord de route nationale s'est muée en un antre gourmand dans laquelle de grandes baies vitrées inondent de lumière ce décor de matériaux bruts (bois et pierre). Sans oublier l'apaisant jardin, dixit le Michelin.

Adieu menus formels ! Selon l'appétit,  le convive choisit trois, cinq, huit plats (menu à partir de 35 euros). Les produits locaux y ont la part belle : les ablettes de la Seille (cours d'eau local) accompagnent un Américano hors du commun, ou encore les légumes de Jérôme, le fidèle maraîcher. 

 

 

 

 

Le clin d’œil sympathique au terroir de l’Yonne…

 

Les vins sont souvent ceux de jeunes vigneronnes et vignerons qui viennent de se lancer ! De jolies assiettes dans lesquelles sont dressées des mets fins et délicats : on pense aux tomates de Jérôme et leur eau goûteuse et sucrée ;  l'étonnant carpaccio de haricots verts au coq (quel accord !), les petits pois, l'impeccable langoustine cuite sur bois ou le pigeonneau délicatement rosé (petit clin d'œil affectueux à la cuisine paternelle, peut-être...).

Le comté de vingt-quatre mois râpé et sa crème au Savagnin sont aussi un modèle du genre. Et, c'est sciemment que l'on conserve un « p'tit » cocorico icaunais pour la fin, puisque la truite servie provient de Crisenon !

 

 

 

Un régal de s’attabler dans cette maison qui pourrait être la nôtre…

 

Le tout, avec un service jeune et dynamique, auquel Lou, la fille de la maison, vient  d'ailleurs parfois prêter main forte ! Les chambres sont modernes elles aussi, à l'unisson de cette table pas comme les autres. Dont la décoration fut notamment prise en charge par une ancienne icaunaise, Martine FENART, mariée à Joël qui fut maire du village de Villiers-Louis.

Ce n'est pas par hasard si  l'on fait, depuis Sens, trois heures de train confortable (profitons encore des dernières rames Corail !) pour s'attabler ici, où, sous la férule d'Amandine, de Jean-Michel et de leur brigade, l'on se sent, l'espace d'un déjeuner, un peu comme chez soi !

 

 


En  savoir plus

 

Les - : le temps y  passe trop vite !


Les + : belle mise de table où le pain et le beurre sont délicieux. 

 

 

Contact :

Hôtel-restaurant aux Terrasses

18, avenue du 23 janvier

71700 Tournus

Téléphone : 03. 85. 51. 01. 74.

Fermeture le dimanche et le lundi.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Décidément, l’article rédigé par nos confrères de « Libération » (« Sur les routes du Rassemblement National ») publié dans leurs colonnes au cœur de l’été ne cesse de faire des vagues dans le landerneau de l’Yonne. Après la conseillère départementale Irène EULRIET qui s’en est émue via les réseaux sociaux, c’est au tour du principal intéressé, le député bleu marine de la première circonscription, de réagir aux écrits du média national qualifié de partisan et d’objectivement contestable…

 

AUXERRE : Serait-ce un brûlot qui a mis le feu aux poudres, ce fameux article évoquant le choix des électeurs lors des récentes législatives qui a vu le Rassemblement National rafler la mise sur deux des trois circonscriptions dans l’Yonne ? En tout cas, depuis sa publication dans les colonnes du quotidien « Libération », les internautes du cru ne cessent de réagir en multipliant les commentaires et en fustigeant les écrits de nos confrères parisiens.

Des réactions très courroucées qui sont bien naturellement revenues aux oreilles de l’un des acteurs de ce scrutin, le principal intéressé en personne Daniel GRENON qui devait l’emporter sur tous les pronostics inimaginables au soir du 19 juin !

Furieux contre les journalistes de « Libé » et leur travail d’investigation, le parlementaire de l’Yonne a adressé un courrier plutôt virulent au directeur de la rédaction du média national le 17 août.

Une missive façon « règlement de compte à OK Coral » que l’élu a décidé de rendre publique, plus d’une semaine après son envoi, demeurée lettre morte côté réponse.

 

 

Les Poyaudins ? Ni alcooliques, ni consanguins, ni xénophobes…

 

Se disant « indigné » par ce reportage à charge et au mépris des habitants de la circonscription, l’ancien commerçant de Toucy qui réside à Charny-Orée-de-Puisaye depuis un quart de siècle, précise dans sa lettre qu’il n’a jamais constaté aucune des tares avancées par le journal national.

« Je puis affirmer avec légitimé, ajoute de manière épistolaire le représentant du RN que nous ne sommes pas des alcooliques, nous ne sommes pas des zoophiles, nous ne sommes pas des racistes ou des xénophobes, nous ne sommes pas des déséquilibrés affabulateurs, nous ne sommes pas des consanguins, etc. ».

N’en jetez plus, la cour est pleine ! Plus loin, le politique rédige ces mots : « Si ce territoire était aussi infréquentable et lugubre, que feraient parmi nous les nombreux « parisiens » avec leurs résidences secondaires ? » s’interroge-t-il. A croire que tous les habitants de la ruralité seraient des sous-citoyens ?  

En guise de conclusion, Daniel GRENON termine son propos en invitant le quotidien de la PQN à « traiter les problématiques de fond de la ruralité plutôt que de stigmatiser ses habitants ».

Décochant au passage une ultime flèche et ironique sur le positionnement du média qui serait « grassement subventionné par les Français via leurs contributions fiscales » !

Enfin, un brin pédagogue, l’élu de la première circonscription livre ses conseils personnels à la direction de « Libération », pour que ses journalistes pratiquent un « vrai travail » en découvrant la réalité de l’Yonne, avec ses paysages, son patrimoine, sa gastronomie et la chaleur de ses habitants.

Il n’est pas sûr qu’ils daignent revenir de sitôt en Puisaye Forterre, non ?!

     

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil