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Le Gâtinais est un micro-terroir  commun à l'Yonne, la Seine-et-Marne, mais aussi le proche Loiret. Bienvenue dans la Venise du Gâtinais, le pays des véritables « Praslines MAZET » de surcroît, bienvenue à Montargis, où proche de la gare, l'hôtel-restaurant « La GLOIRE » se dresse avec une certaine élégance…

 

MONTARGIS (Loiret) : Dans les années 70, un couple de restaurateurs quitte leur relais routier pour se tourner vers une cuisine plus gastronomique en acquérant l'établissement. L'un de leurs apprentis, Jean-Claude MARTIN, leur succéda, après avoir épousé leur fille !

Avant cela, le jeune Jean-Claude fut parisien, chez LEDOYEN, précisément, sous la férule de Guy LEGAY, un chef exigeant et truculent (Guy a écrit récemment un petit ouvrage à propos des  sauces que je vous conseille !).  Le chef MARTIN fit du homard son cheval de bataille culinaire, et longtemps brilla au fronton de l'établissement une étoile Michelin des plus réputées. Désormais, tant en cuisine qu'en salle, c'est la génération suivante qui est aux affaires !

 

 

On doit pouvoir se mettre à table au-delà de 13 heures !

 

De pousser la porte de ce restaurant revêt un côté un brin rassérénant, et l'on s'y sent bien. La musique d'ambiance est aux ordres des PLATTERS (« You are my destiny) avant de succomber dans les années 80, aux charmes de la jolie Sophie MARCEAU, qui alors adolescente, flirtait au son de « Dream » - gros succès de ces années-là ! - lors d'un langoureux slow, danse désormais passée de mode, car totalement non politiquement correcte !

« On vous a téléphoné ! » me tance alors la cheffe de rang alors qu'il n'est que 13h10. Incroyable ! Comment expliquer qu'à moto, répondre au téléphone n'est guère conseillé ! Mais, bref, passons : ce serait dommage vraiment, que demain, nos restaurants traditionnels n'accueillent leurs clientes et clients - vous savez ces « ploucs » qui les font vivre....- qu'entre midi 17 et 12h32 !

Une jeune et aimable serveuse m'apporte alors un « Américano » de belle facture avec quelques mises en bouche dont un délicieux velouté Parmentier. Pour le verre de vin, j'eus moins de chance : au départ le blanc - fort bon sauvignon du coin, peut-être du Loir-et-Cher qui en produit de délicieux - était tiède, tandis qu'ensuite le rouge bordelais était glacé.

 

 

Ah, les délices du champignon de Paris, le meilleur des champignons…

 

En entrée, je pris le homard à l'impeccable cuisson. Cependant, même produites localement, je ne suis pas certain que les lentilles constituent une alliance de choix avec ce prince de la mer....Passant à mes côtés, j'en profitais pour zyeuter le très beau chariot de desserts. Ensuite, ce fut le poulpe à l'orange, plutôt bien cuit, et belle complémentarité avec l'agrume. Dans l'assiette, toutes ces mini-purées me firent alors penser aux années du film « La Boum » !

La pause glacée arrive alors sans liquide aucun, avant un paleron de veau, morceau peu usité et fort bon, proposé ici façon blanquette. Bonne idée que l'adjonction de quelques lamelles fraîches de champignons de Paris ! Feu mon ami, Michel RICHARD, chef français émigré aux Etats-Unis, trouvait d'ailleurs que c'était le meilleur des champignons.

 

 

 

 

Plus de « Paris/Brest » sur le chariot de desserts : la rançon de son succès…

 

Arrive alors le moment du chariot de desserts. Ce chariot : il a disparu corps et âme de nos restaurants, mis à part à la maison BOCUSE de Lyon, et chez deux à trois illuminés. Désormais règne le dessert à l'assiette : un grand contenant, contrairement au contenu !

Ce chariot est le symbole de la maison, et l'on ne peut que féliciter les pâtissiers de ce travail quotidien. Sorbets, entremets, tartes et gâteaux sont ici  bien rassemblés ! 

Bien sûr que tout fait envie. Aussi se régale-t-on avec l'onctueux sorbet banane, l'œuf à la neige nappée de sa succulente crème anglaise, et autres succès à la pistache.

Quant au « Paris/Brest », il a prématurément disparu, car victime de son succès fort mérité sûrement ! Des desserts au dosage actuel de sucre subtil ce qui les rend souvent meilleurs.

Un café-meringue que je partageais de bon cœur avec l'une des gamines de la maison, qui me confia ce jour-là, qu’elle n'alla pas à l'école, car se sentant malade. Gageons que cette petite mignardise contribua à son prompt rétablissement !

 

 

En savoir plus :

Les + : le chariot de desserts est un modèle du genre. Applaudissements réitérés aux pâtissiers !

Les - : on doit encore pouvoir arriver au restaurant à 13h10, me semble-t-il ! Ce n'est pas encore l'heure du goûter, non ?! Quant au pain, il ne m'a pas semblé inoubliable...

 

 

Contact :

Hôtel-restaurant La GLOIRE

74, avenue du Général de Gaulle

45200 MONTARGIS

Téléphone : 02.38.85.04.69

Fermeture : mardi, mercredi et donc ouvert le dimanche !

Formule pour déjeuner à partir de 29 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Le soleil était de la partie en ce jour de grève, qualifiée de « mardi noir ». Dardant de ses chauds rayons un cortège de plusieurs centaines de personnes qui emprunta à pas lents l’itinéraire habituel des manifestations revendicatives. Une de plus, pourrait-on dire ! Mais, il est vrai qu’au sortir de la crise sanitaire de la COVID, la situation sociale ne s’améliore guère dans le pays, tant au niveau du pouvoir d’achat que de la maîtrise de l’inflation. Deux motifs suffisants pour descendre dans la rue à Auxerre…

 

AUXERRE : Flanqués de leurs tenues rouges coutumières, reconnaissables parmi mille, les militants de la CGT, en très grand nombre, ouvraient le cortège de cette manifestation sociale très suivie, organisée contre la baisse du pouvoir d’achat et en faveur du droit de grève. Ils précédaient ceux de Force Ouvrière mais aussi de la FSU ou encore des adhérents de Solidaires.

Un long cortège qui chemina lentement au cœur de la capitale de l’Yonne sur un itinéraire le conduisant depuis son point de départ, place de l’Arquebuse, jusqu’au terme du « voyage », la place de la préfecture où l’Union départementale CGT de l’Yonne demanda à être reçu en audience auprès du préfet de l’Yonne.

Parmi les slogans entendus durant cette déambulation de l’intersyndicale : on aura noté à titre d’exemples quelques phrases choc, « la rue est à nous ! », « augmentons toutes les grilles de salaire dans les branches », « oui au droit de grève » ou encore « revalorisons le point d’indice de la fonction publique ».

 

 

La retraite à 60 ans, la hausse du pouvoir d’achat et le droit de grève défendus…

 

Scandés dans un microphone au son très approximatif par l’une des responsables de la CGT placée en tête du cortège et derrière la banderole, les messages étaient systématiquement salués par une salve de contentement de la part des grévistes.

Seul bémol de ce flot de paroles versé en continu sur le parcours, un tantinet ironique que ne manquera de relever l’oratrice, le credo sur « l’égalité salariale entre les femmes et les hommes au travail » n’obtint pas tout à fait le même succès, du côté des hourrahs ! Intervention de l’intéressée : « ah, et bien là, je ne vous entends pas ! ».

 

 

 

Puis, les messages reprirent en cadence au rythme de l’avancée de la longue procession syndicale. Favorables à la revalorisation des pensions – beaucoup de retraités avaient intégré le cortège -, ou l’obtention de la retraite à l’âge de 60 ans à temps plein. Les emplois dont le service public a grandement besoin furent également évoqués. A l’instar de la diminution du temps de travail.

Il y a quelques jours, l’Union départementale CGT de l’Yonne avait signifié son total soutien aux salariés grévistes des raffineries. S’insurgeant de fait contre la pratique, qualifiée « d’illégale » de la réquisition, voulue par la cheffe du gouvernement, Elisabeth BORNE.

 

 

« Le gouvernement ne nous volera pas nos droits… »

 

« Il est important de préciser qu'ici la réquisition de ces salariés grévistes est illégale puisque non prévue par la loi. La réquisition « légale » des grévistes dans la fonction publique existe et n'est pas une chose nouvelle : prenons l'exemple de l'hôpital public où les salariés ne peuvent plus se mettre en grève, c'est-à-dire ne pas être à leur poste de travail puisque le manque de personnels flagrant entraîne de l'assignation jusqu'à la réquisition de tous les agents, et de fait, aujourd'hui, leurs revendications justes sur les embauches, les conditions de travail et les rémunérations sont étouffées dans un manque de visibilité de la population… ».

Une chose est sûre avec cette démonstration publique dans les rues d’Auxerre, comme partout en France en cette journée de grève nationale : les représentations syndicales ne veulent pas mettre un genou à terre face au gouvernement.

« Il ne nous volera pas nos droits, en montant la population contre nous, confia déterminé l’un des responsables de la manifestation.

A bon entendeur…

 

Thierry BRET

 

 

 


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La nouvelle mission du technicien corse devrait être de très courte durée, en vérité. Le temps d’une partie opposant les Aiglons de l’OGC Nice aux Bourguignons de l’Yonne – la rencontre se déroulera dans le cadre de la onzième journée de Ligue 1 ce dimanche après-midi à l’Abbé Deschamps -, voire peut-être d’un match supplémentaire si le futur coach de l’AJ Auxerre tarde à arriver sur les bords de l’Yonne…

 

AUXERRE: On ne connaît pas encore le patronyme définitif du successeur de Jean-Marc FURLAN. Démis de ses fonctions en début de semaine, la résultante d’un geste déplacé envers le public de Clermont Foot dimanche dernier face aux caméras au terme d’une rencontre devant se solder par une défaite pour les visiteurs, le coach auxerrois a donc laissé sa place, très provisoirement à son adjoint de longue date, Michel PADOVANI.

Un garçon qui est encore tout ému de ce scénario si soudain et imprévisible à ses yeux. Il est vrai que le tandem FURLAN/PADOVANI fonctionnait en parfaite symbiose depuis onze ans. Et aujourd’hui, le coach par intérim de l’AJ Auxerre se sent quelque peu « orphelin » de ne plus avoir à ses côtés ce personnage atypique de la sphère footballistique.

« Je l’ai eu au téléphone il y a vingt-quatre heures, précise-t-il, on ne peut pas dire que cela soit la grande forme pour Jean-Marc… ».

Absent lors du déplacement en terre auvergnate dimanche dernier – Michel PADOVANI était souffrant -, le nouveau coach intérimaire du seizième de Ligue 1 s’est dit surpris, voire choqué par les sanctions. « J’ai regretté après coup de ne pas avoir été là-bas, confie-t-il aux journalistes venus l’interroger dans le sacro-saint rituel point presse de l’avant-match qui opposera Auxerre à Nice.

 

Etre entraîneur principal sur un match, c’est possible mais pas dans la durée !

 

Est-ce à dire pour autant que l’entraîneur adjoint de l’AJ Auxerre va s’installer durablement dans le fauteuil de coach principal après sa désignation par les dirigeants du club ?

Que nenni ! Michel PADOVANI ne le souhaite pas, il est en cela très catégorique. « J’ai déjà assuré par le passé des remplacements que ce soit à Bastia ou ici à Auxerre, ajoute-t-il, je n’ai pas les qualités requises pour devenir entraîneur principal. Sur un match, cela est possible évidemment mais pas sur la durée d’une saison. J’ai eu trop de pression à Bastia et je ne veux pas revivre cela… ».

D’autant que dans le club de l’île de Beauté, le cadre avait été contraint d’enchaîner une série de six rencontres sur le banc managérial aux côtés de ses joueurs !

Pour aborder cette rencontre qui sent déjà le souffre pour l’AJ Auxerre face à l’OGC Nice au plan comptable – les Azuréens ont littéralement explosé jeudi soir en seconde mi-temps en Europa Conférence face à une modeste équipe de la République Tchèque – Michel PADOVANI prône la continuité avec son staff. Même si les séances d’entraînements de la semaine ont été particulièrement toniques et intenses !

« On travaille ensemble, après le choc de ce début de semaine, le groupe qui a des valeurs humaines s’est remis au travail. Ils veulent avancer dans le même sens. J’ai parlé aux joueurs. J’ai donné quelques axes de travail. On repartira de zéro avec sûrement quelques changements en perspective… ».

Certes, mais on n’en saura pas davantage sur cette nouvelle stratégie : les joueurs eux même le découvriront en dernière minute avant de fouler la pelouse.

Se définissant comme un « faux calme », sachant se transcender dans l’intérêt du club, le nouveau promu à la fonction de coach espère renouer avec le succès dès dimanche et engranger des points ô combien salvateurs pour s’éloigner de la zone de relégation.

 

Le nouveau coach à Auxerre dès la semaine prochaine…

 

« J’aime gagner et je suis honnête, affirme-t-il, les gens qui trichent peuvent m’énerver… ». Mais, il assure un peu plus loin dans la conversation avec les médias qu’il a su se tempérer au fil des années.

Evoquant son successeur – sur lequel il n’a pas son mot à dire puisque c’est la décision des dirigeants du club -, Michel PADOVANI a bel et bien confirmé que le nouveau coach arriverait à Auxerre dès la semaine prochaine.

Quant à son propre avenir au sein de l’AJA après cette pige intérimaire de brève échéance, l’ancien joueur de Bastia s’est dit rassuré par les dirigeants : « s’il arrive un staff complet avec le nouvel entraîneur, nous serons obligés de nous entendre… ».

Sans doute, mais qu’en adviendrait-il dans le cas inverse ?

 

Thierry BRET

 

 


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Qui pourra arrêter la guerre en Ukraine ? Ce conflit s’internationalise par le jeu d’alliances bien orchestrées : une Russie revancharde alliée à l’Orient face à un Occident supposé déclinant. Qu’il s’agisse de POUTINE, de ZELENSKY, de BIDEN ou d’Emmanuel MACRON, personne ne propose de solutions faites de conciliations, d’ouverture d’esprit, et pourquoi pas de culture ! On a le sentiment d’avoir en face de nous quatre responsables à l’ego démesuré : personne ne cédera ! Et encore moins Vladimir POUTINE ! Chacun y va de ses surenchères sur les sanctions à asséner aux Russes, tandis que le Kremlin brandit la menace de la bombe atomique !

 

TRIBUNE : La guerre s’installe avec son cortège d’horreurs et hélas, ce sont les civils qui, le plus souvent, payent un lourd tribut. Relativisons les chiffres. Nous sommes d’accord, un civil tué, c’est un mort de trop. Mais, face aux millions de morts tués durant la Deuxième Guerre mondiale et aux milliers de morts tués par les militaires américains en Afghanistan et à Bagdad, ou les milliers abattus par les russes en Tchétchénie, en Géorgie et en Syrie, l’Ukraine, bien heureusement, paraît encore plutôt faible en ce qui concerne les dégâts collatéraux.

Les bagarres de chiffres sont stériles. Tout autant que les sanctions proposées. Réclamer que POUTINE soit, mis en examen pour « crime contre l’humanité », semble dénué de sens. C’est pour l’instant non seulement prématuré mais surtout vouloir humilier un chef d’Etat qui peut mettre à genoux la moitié de la planète. Il ne cédera jamais. Joe BIDEN ne veut pas céder le moindre iota dans les sanctions réclamées contre les Russes. En outre, il gagne de l’argent en vendant des armes à l’OTAN !

Quant au locataire de l’Elysée, il assène en permanence des sanctions à prendre au nom de l’Europe, suivant l’Oncle Sam et les cris d’orfraie de ZELENSKY. Laissons le temps à l’histoire pour bien décrypter les chiffres des militaires morts au combat, la vérité concernant les dégâts collatéraux et la réalité des faits.  

POUTINE semble jouer la montre : l’épuisement de l’OTAN face à l’hiver qui arrive et des approvisionnements en gaz et en pétrole hors de prix. ZELENSKY montre qu’il reprend du terrain à l’armée russe, tandis que la communauté européenne ouvre grandes les vannes des aides financières et de l’armement militaire pour les Ukrainiens !

 

 

Plus aucune négociation ne paraît possible…

 

La France, c’est le pays des « Droits de l’homme ». Mais, hélas quand on voit que notre Président est boudé lors de son dernier discours à l’ONU : les participants ont préféré la buvette aux propos du représentant d’une nation qui n’a plus guère de poids dans le concert international ! Quel désastre…

Pourtant, la « déclaration des Droits de l’homme » fut adoptée à l’ONU et n’a jamais été reniée ni par la Russie, ni par l’Ukraine… Voilà peut-être une base commune pour discuter par intermédiaires interposés.

Henry KISSINGER, perçu comme le plus grand diplomate du XIXème siècle, pense qu’il ne peut y avoir de vainqueur dans ce conflit et qu’une place doit être réservée à la Russie. Une place nécessaire si on ne veut pas que nos « amis cosaques » constituent un avant-poste de la Chine.

Vouloir humilier la Russie, c’est humilier tout un peuple : celui de Pasternak, Chagall, Roublev, Borodine, Tolstoï, Gogol, Soljenitsyne, Prokofiev, Rachmaninov…Deux  grand pays : « la Sainte Russie » face à « la fille aînée de l’Eglise »…

 

Quelle sortie de guerre possible ?

 

Vladimir POUTINE vient de déclarer que huit personnes dont cinq russes ont été arrêtées pour avoir participé à l’attentat du pont de Crimée ! Des généraux, des hommes politiques de tout bord montrent leur désaccord vis-à-vis de la stratégie de leur président. Quant aux civils, ils ne semblent pas aussi unis derrière leur président ! Notamment, la jeunesse…

Alors, l’unique possibilité pour que chacun sorte la tête haute, après une vraie négociation, ne serait-il pas qu’un militaire de l’armée russe ou un politique modéré renverse POUTINE, et pose ensuite les conditions pour une véritable négociation avec la paix pour objectif. Et pourquoi pas ? « Quand on ne sait pas où l'on va, tous les chemins mènent à nulle part. » disait Henry KISSINGER. A méditer…

 

Jean-Paul ALLOU

 


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C’est la thématique dont on parle le plus à l’heure actuelle dans le landerneau. L’énergie et la rareté de celle-ci. Surtout dans le contexte du moment, sur fond de crise belliqueuse entre la Russie et l’Ukraine, de l’inexorable réchauffement climatique et de la difficulté à être convenablement approvisionné à la pompe, à la suite de mouvements sociaux qui s’étendent dans l’Hexagone. Un menu de choix, côté réflexions, pour honorer la dixième édition des Assises de l’Energie que n’aura pas manqué de présenter le président du SDEY, Jean-Noël LOURY, en guise de hors d’œuvre…

 

MONETEAU : L’actualité s’est invitée de plain-pied par la grande porte aux Assises de l’Energie, un évènementiel annuel proposé par le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne. En un laps de temps très court, trois ans période à laquelle s’était tenue la précédente édition reportée à cause de la crise sanitaire, force est de constater que bien des choses ont évolué depuis dans notre monde. A commencer par la crise énergétique qui frappe de plein fouet les économies de notre pays, qu’elles soient chez les particuliers ou les professionnels.

Si les sujets, autrefois abordés lors de ce colloque réservé aux représentants des collectivités locales et aux institutionnels, mettaient en exergue jusque-là les subtilités technologiques et comportementales devant nous permettre de vivre cette ô combien salvatrice « transition énergétique », les préoccupations du jour étaient tout autre, avec ces retrouvailles accueillies dans la commune périphérique d’Auxerre.

 

A quand le bouclier tarifaire pour les collectivités ?

 

En cela, le long préambule de Jean-Noël LOURY fut sans équivoque au moment de l’ouverture de ce rendez-vous attendu par les élus du terroir. Le président du SDEY rappela à la tribune « qu’il était inutile de faire des plans sur la comète ».

« Durant cette animation, nous devrons être pragmatiques et tenter d’apporter des solutions aux problèmes qui s’accumulent dans nos mairies et collectivités respectives… ».

En toile de fond, le patron du SDEY planta le décor. « Quelles solutions pour les communes face à la crise énergétique ? ». Dans un environnement qui ne cesse de muer depuis quelques années, Jean-Noël LOURY en appelle au rebond intellectuel, invitant les élus de ce département à se réinventer. Naturellement, la source principale de cette inquiétude concerne le prix de l’énergie. Avec des tarifs, toujours plus hauts, qui ne cessent de s’envoler vers les sommets.

Force de proposition avec des mots bien choisis, le responsable du Syndicat icaunais observa qu’un bouclier tarifaire existe pour protéger les bas de laine des particuliers. « Avec l’ensemble de mes collègues élus, nous souhaitons que le gouvernement mette en place un bouclier tarifaire qui préserverait également les collectivités… ».

Une initiative qui devrait être traduite rapidement dans les faits si elle était acceptée, selon lui, car « contrairement aux particuliers, les communes sont soumises au code des marchés publics et qu’à ce titre-là, elles devaient avoir de la visibilité… ».

Le gouvernement annoncera-t-il la prise de cette décision lors du prochain congrès national des maires de France (AMF) devant se dérouler Porte de Versailles du 21 au 24 novembre prochain ?

Auquel cas, Jean-Noël LOURY, impatient, rétorqua qu’au vu de l’urgence de la situation, les collectivités ne pouvaient plus attendre davantage afin de bénéficier de ce dispositif salvateur.

 

 

 

Une aberration dont il faut sortir : l’indexation de l’électricité sur le prix du gaz…

 

Puis, se tournant vers le premier rang de sièges du SKENET’EAU, le président du SDEY s’adressa aux parlementaires présents parmi l’assistance (le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE, le député André VILLIERS) afin que ces derniers se saisissent de ce dossier en haut lieu. Les invitant à un dépôt d’amendements en ce sens.

« Je sais qu’un amendement a déjà été déposé par le rapporteur général le 03 octobre, souligna l’orateur à l’aise au pupitre, mais ce sujet est tellement complexe et fait appel à plusieurs critères cumulatifs qu’au final, je pense sincèrement qu’une fois encore la ruralité sera désavantagée et la grande perdante de cette mesure… ».

Catégorique, le président du SDEY réclame une réponse structurelle à la problématique haussière du coût de l’énergie. Envisageant même la sortie de la France du marché européen de l’électricité.

« Notre pays ne produit que très peu d’électricité à partir du gaz, expliqua-t-il, or, le prix de l’électricité est indexé sur celui-ci ! C’est une hérésie, une véritable aberration ! ».

Fustigeant un modèle qui ne fonctionne plus, Jean-Noël LOURY pousse même le bouchon un peu loin dans le raisonnement : « Nous devons faire émerger un modèle stable reflétant la réalité française. 96 % de l'électricité produite en France l'est sans avoir recours au gaz. Il y a une équation vertueuse que j'aime à rappeler : « France égale nucléaire, égale énergie « décarbonée », égale prix bas… ».

Puis, pointant du doigt le réseau de réacteurs nucléaires nationaux dont beaucoup sont aujourd’hui à l’arrêt, le président du SDEY salua le courage de Jean-Bernard LEVY, l’ancien PDG d’EDF qui avait donné les vraies raisons de ces suspensions d’activité de la part de nos centrales.

« Voilà où la faiblesse de nos gouvernements successifs nous ont amenés, renchérit-il, il est grand temps d’inventer un nouveau modèle énergétique dans ce pays, et nous le faire ensemble en partant de ce qui fonctionne sur le territoire… ».

Revint alors dans les mémoires le fameux slogan dont Jean-Noël LOURY fit allusion au cours de son propos inaugural, un credo très usité en 1974 lors du premier choc pétrolier : « la France n’a pas de pétrole mais elle a des idées ! ».

« Remettons ce slogan au goût du jour, s’exclama-t-il, et réinventons notre modèle qui passera par un vrai mix énergétique qui n'oubliera pas, pour des raisons dogmatiques, le nucléaire. Cela passera également par la responsabilité de nos concitoyens… ».

 

 

Favorable à la sobriété énergétique mais contre l’infantilisation des Français…

 

Amateur fécond de petites phrases, le président du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne ne pouvait conclure son discours sans évoquer l’autre expression modale du moment, la sobriété énergétique !

« J’y suis bien entendu favorable, devait-il souligner, et je l’encourage ! Personnellement, je ne veux pas être opposé à cela, il faut absolument que l’on joue le jeu, tous ! ».

Mais, un peu plus acerbe dans ses commentaires, l’intervenant pria le gouvernement d’arrêter d’infantiliser les Français avec les histoires de col roulé, de doudoune, et de ces « punch line » régulières qui doivent rester au placard ! « Nous n’en serions que plus efficaces, d’ailleurs ! ».

L’ultime point de cette allocution de bienvenue se rapporta aux efforts à entreprendre et à la maîtrise de la consommation d’énergie en se chauffant à bon escient.  

« Les solutions se nomment les énergies renouvelables, le photovoltaïque, la méthanisation, l'hydroélectrique et les éoliennes. Nous devons aussi favoriser l'autoconsommation à partir d'énergies renouvelables et créer des boucles locales d'énergie. Nous devons optimiser nos réseaux en les rendant intelligents dans tous ces domaines… ».

Concluant son intervention en réaffirmant la présence du SDEY dans ces différents domaines, Jean-Noël LOURY ouvrait ainsi le bal de ces réjouissances intellectuelles et oratoires qui allaient suivre avec la présence de plusieurs spécialistes de la question, devant se succéder sur scène…Un show dont la vedette sera l’énergie !

 

Thierry BRET

 


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