Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

La méga-fusion entre FIAT, CHRYSLER et RENAULT est mort-née. Nous l’avons échappé belle ! On comprend qu’au départ les dirigeants de Renault aient pris en considération une telle proposition. On ne comprend pas que les dirigeants de Fiat aient oublié que le constructeur de l’Hexagone était imbriqué dans toutes sortes de liens avec Nissan et Mitsubishi. On comprend que les nouveaux dirigeants de Renault et le ministre français de l’économie, Bruno LE MAIRE, aient voulu réfléchir avant de sauter le pas. On ne comprend pas en revanche que les dirigeants de Fiat leur aient envoyé un ultimatum…

TRIBUNE : Le ministre de l’économie, Bruno LE MAIRE, s’est rendu à Belfort où, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’accueil n’a pas été très chaleureux lors de cette visite impromptue. Mille emplois qui disparaissent en si peu de temps après qu’on ait claironné la cession du département énergie d’Alstom à General Electric et fait chanter le nombre d’emplois qui seraient créés, ça donne à réfléchir… Imaginez si le même scénario se dupliquait avec Renault !

La semaine dernière, lorsque l’on rêvait encore à des lendemains chantants en trois langues, nous avons rappelé l’histoire de plusieurs symphonies qui sont devenues de sinistres cacophonies. Pour les Français qui n’ont pas la mémoire courte, des images devaient revenir à l’esprit. En 1980, le futur Premier ministre d’une gauche qui allait revenir au pouvoir défilait avec les ouvriers de la sidérurgie à Denain en clamant : « Non seulement il ne faut pas réduire les capacités de nos usines mais il faut les augmenter ! ».

Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti…

Trois ans plus tard, il devait rentrer le week-end de Matignon à Lille en hélicoptère ; l’autoroute étant barrée pas les ouvriers des usines sidérurgiques du Nord. Beaucoup avaient alors compris que « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! ». Depuis quarante ans c’est en millions que se comptent les disparitions d’emplois dans l’industrie française. Tout simplement parce que l’on n’a pas encore compris que dans l’industrie s’applique cette dure loi de la civilisation : « La continuité dans l’effort ». C’est évidemment différent des règles du poker.

Certains pensent que cette affaire est un échec. Prendre le temps de réfléchir ne m’a jamais paru être un échec. Bien au contraire ! Mais pour celles et ceux qui ont ce sentiment, je rappellerai le mot de Richelieu : « Il n’y a pas d’échec dont on ne puisse tirer parti… ».

Quelle était l’une des raisons avancées en faveur de cette méga fusion ? Oublions les billevesées de synergies, tarte à la crème qu’on nous a trop souvent servie et revoyons la belle antienne : la voiture électrique et l’auto-autonome.

Cela nécessite des investissements colossaux, paraît-il. D’où l’idée de la mégafusion pour dégager ces fonds.

À propos des voitures électriques, permettez-moi une digression qui va vous interpeller : comment est fabriquée l’électricité qui va faire rouler ces voitures magiques non polluantes ? En France avec des usines nucléaires auxquelles l’Allemagne a renoncé ! Elle a justement relancé ses centrales à charbon à base de lignite à forte émission de carbone ! Comprenne qui pourra ! Surtout dans un pays où les écologistes forment un parti qui vient de remporter un succès considérable aux dernières élections européennes.

Instaurer un outil commun à la dimension européenne…

Soyons sérieux. A-t-on besoin de fusionner en quelques semaines trois entreprises hétérogènes, issues de trois pays et donc de trois cultures différentes pour investir dans la voiture électrique ?

Ne pourrait-on pas réfléchir quelques instants et s’inspirer de celui qu’on appelle le père de l’Europe, Jean Monnet, et ses grands associés, le Belge Paul Henri Spaak et l’Italien Alcide de Gasperi ? Ils ont créé la CECA. C’est-à-dire la Communauté européenne du charbon et de l’acier. Et cela, à une époque où, à la sortie de la guerre, cela allait « à rebrousse-poil des esprits ».

Alors, pourquoi ne pas tenter de mettre sur pied la CEVEA. Une Communauté européenne de la voiture électrique et autonome. Est-il invraisemblable d’imaginer qu’un homme audacieux prenne son bâton de pèlerin comme le fit Jean Monnet en son temps et aille voir les dirigeants de BMW, Mercedes, Audi, Volkswagen, Volvo, Skoda, Peugeot, Seat ou Fiat ?

Comme disait Diogène à Athènes, sur l’Agora, « je cherche un Homme ! ». Un qui posséderait ce profil de fédérateur et d’unioniste autour d’un projet intelligent…

Emmanuel RACINE


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le Comité auxerrois de La République en Marche fourbit ses armes en proposant dès lundi sa première grande initiative en vue des prochaines échéances électorales. A savoir les municipales du printemps 2020. Relayé via les réseaux sociaux, un questionnaire de deux pages, articulé autour d’une vingtaine d’interrogations ouvertes, circulera auprès de celles et ceux des citoyens qui souhaitent faire connaître leurs inquiétudes mais surtout leurs attentes sur la manière de gérer et administrer la ville. Conçu de manière collective par une quinzaine de représentants de LREM Auxerre, ce document servira de trame analytique pour les futurs candidats de la formation présidentielle…

AUXERRE : Ils sont déjà nombreux dans les starting-blocks, les prétendants à la succession de l’édile Guy FEREZ, prêts à jaillir pour prendre part à la course du futur scrutin municipal.

Depuis cet automne, plusieurs candidats n’ont pas fait ombrage de leurs prétentions et se sont lancés dans une compétition qui s’annonce d’ores et déjà rude, concurrentielle et passionnante. Multipliant rencontres, contacts et tractages, sans que la campagne officielle n’ait été encore déclarée.

Du côté de la formation porteuse de l’idéologie présidentielle, les choses bougent en ce mois de juin. Du moins, au sein du Comité auxerrois de La République en Marche. Bien préparer ces échéances électorales, jugées capitales au niveau de ses enjeux, passe nécessairement par un audit de la population. Une prise de la température dont les états-majors attendent les enseignements pertinents avec beaucoup d’impatience.

Dès lundi, une enquête d’opinion, accessible sur les réseaux sociaux et le site officiel du parti politique majoritaire au plan national, posera le premier jalon constructif de cette stratégie, vouée à la recrudescence de la communication.

Elaboré par une quinzaine de membres de ce comité et validé par le délégué général de LREM, Stanislas GUERINI, ce document de deux pages accueille une vingtaine d’interrogations ouvertes.

Après une pause estivale, l’enquête verra son épilogue en septembre…

Propreté, sécurité, environnement, numérique, dépendance, enfance, transport, emploi, économie…la plupart des items, inhérents à la fonctionnalité administrative d’une ville y figurent en bonne place.

A chaque questionnement, il existe diverses manières de pouvoir s’exprimer en cochant la case appropriée. L’enquête se veut généraliste. Elle aura surtout valeur de test pour le futur ticket LREM qui se lancera dans l’investiture.

Baptisé « Auxerre ma ville, votre avis, vos attentes… », ce sondage bénéficiera en parallèle de séances de boîtage conçues dans les différents quartiers de la cité icaunaise.

Après une pause de quelques semaines liée à l’environnement estival, la diffusion de ce document se poursuivra dès la rentrée de septembre. Ses commentaires et réponses feront l’objet d’une analyse détaillée avant la fin de ce mois.

milieu articles

Avant que n’en soient publiquement restituées ses composantes. Sans doute à la mi-octobre. Par voie de presse, dans un premier temps. Puis, sous la forme de réunions publiques qui tombent sous le sens côté agenda puisque les différents acteurs de ces municipales 2020 seront alors pleinement mobilisés dans leur campagne.

Dans la logique des choses, les éléments de réponse recueillis serviront de base élémentaire à la constitution d’un programme. Celui porté par la candidate ou le candidat ayant obtenu l’investiture officielle de LREM pour conquérir la capitale de l’Yonne.     

Déjà des velléités d’endosser l’habit de candidat dans les rangs…

Or, l’ouverture de la commission d’investiture au sein du parti présidentiel s’est faite le lundi 03 juin. Plusieurs options existent quant au choix du prétendant définitif. Mais, d’ores et déjà, l’un des chefs de file du comité d’Auxerre, l’ancien candidat aux législatives Nordine BOUCHROU, a fait connaître ses velléités conquérantes. Le chef d’entreprise s’est positionné officiellement pour jouer un rôle de tout premier plan dans cette campagne, devenant ainsi candidat à l’investiture.

Aux côtés de la conseillère départementale de l’Yonne Malika OUNES et du co-animateur En Marche à Auxerre, Jean-Pierre NAUDIN, avec lesquels il a élaboré le questionnaire, pourrait-il travailler à la mise en place d’un ticket mutualiste ? Ou aborder ces échéances en qualité de tête de liste ? Obtiendra-t-il enfin la bénédiction des instances nationales pour y parvenir ?

On ne devrait pas tarder de connaître les réponses à ces questions qui apparaissent déjà cruciales dans le paysage politique auxerrois…

Pour accéder à ce questionnaire :

https://www.askabox.fr/repondre.php?s=241090&r=SP5WkTPytzGG


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Entre le département de l’Yonne et le député de la neuvième circonscription de l’Hérault, c’est déjà une longue histoire affective. Professeur de sport de combat dans sa jeunesse, le candidat à la mandature municipale de Montpellier a eu la chance de vivre son service militaire au casernement de la gendarmerie de Monéteau. Où il distilla ses préconisations, faites de volontarisme et de pugnacité, à ses apprenants. Celles, sans aucun doute, qui lui ont forgé ce mental d’airain lui permettant de s’investir dans la vie politique, d’abord au Parti socialiste, puis en rejoignant « En Marche », et à la redynamisation des centres-bourgs. Invité par la structure « S’Engager dans l’Auxerrois » lors d’une conférence interactive autour de l’attractivité commerciale des cœurs de ville, le médiatique député LREM a apporté sa vision des choses. En demandant aux professionnels du commerce de se réinventer pour survivre…

AUXERRE : Des souvenirs pleins les yeux, Patrick VIGNAL se remémore sa lointaine découverte du territoire de l’Yonne. En aparté, quelques minutes avant qu’il ne rejoigne la scène de la salle Vaulabelle où il interviendra devant un parterre de spectateurs attentifs à ses propos.

« J’ai visité plus de 150 grandes villes de par le monde, mais j’éprouve toujours une joie infinie quand je reviens à Auxerre. La ville est magique ! Avec ses quais, son port de plaisance : il y a de belles réalisations à porter au plan du développement du tourisme local. Ne parlons pas de la route des vins, de la gastronomie, le potentiel attractif est énorme... ».

Entre le député LREM de l’Hérault et notre ville, la relation est résolument affective. Le secret ? Un service militaire vécu dans l’ancien casernement de la gendarmerie nationale, en périphérie de la capitale de l’Yonne.

Ce déplacement né d’une invitation émanant de Mathieu DEBAIN, le coordonnateur de l’association « S’Engager pour l’Auxerrois » représente une aubaine pour le sémillant sexagénaire, qui fut jadis professeur de sport de combat. Avant d’embrasser une toute autre carrière dans le commerce dans sa ville de prédilection : Montpellier.

Le commerce de proximité, il en fut question au cours de cette soirée face à un public en attente de pistes de réflexion.

« Vous savez, confie-t-il, aujourd’hui, le commerce c’est un problème de société du fait de la mondialisation. On le constate du fait de l’emprise du numérique. Mais, la vraie question est ailleurs : comment faire pour rendre sa place à l’humain dans cet univers urbain ? ».

Un moratoire contre la prolifération des centres commerciaux…

Exégète de la question, Patrick VIGNAL multiplie les interventions en France comme à l’étranger. Il a même poussé le bouchon de l’engagement un peu plus loin. En présidant l’association Centre-Ville en Mouvement. Une structure fédératrice ayant pour vocation de rassembler sous la même bannière l’ensemble des acteurs liés à l’activité des cœurs de ville en termes de transport, commerce, urbanisme, emploi et environnement.

« Tout est lié, livre-t-il lors de son interview, on se doit de réhabiliter le centre-ville en y intégrant l’ensemble de ces éléments. Beaucoup de cœurs de ville souffrent à l’heure actuelle. Même si l’on se doit d’être connecté au monde par le biais du numérique… ».

Membre du Comité d’orientation du programme Action Cœur de Ville, le parlementaire héraultais est à l’initiative d’un partenariat entre les fédérations et confédérations des commerces de proximité et plusieurs régions de l’Hexagone (Hauts-de-France, Occitanie) afin de favoriser la redynamisation des commerces de proximité au cœur des villes.

« L’action gouvernementale se traduit par une aide de 5 milliards d’euros pour développer ce programme. Plus de 220 villes françaises dont Auxerre bénéficient de cette manne financière… ».

Cela n’empêche pas cet homme de conviction de se battre parfois contre le gouvernement qu’il soutient.

« Je me suis battu contre mon gouvernement pour obtenir un moratoire contre les centres commerciaux, ajoute-t-il, il faut arrêter de promouvoir ces zones de périphérie où on a repoussé les gens. Là, ils ne sont plus que des consommateurs sans se poser de judicieuses questions sur les finalités offertes par le commerce de proximité… ».

Repenser le commerce, c’est une évidence pour Patrick VIGNAL. « Un commerçant ne vend pas un produit, il vit seulement une aventure humaine complexe mais ô combien enrichissante… ».

Les commerçants doivent se réinventer et repenser leur destin…

Observant que ces professionnels demeurent encore ancrés à bien des égards dans leurs certitudes et leur schéma ancestral (« il est fini le temps où le commerçant attendait le chaland sur une chaise devant sa vitrine ! »), le président de l’association Centre-Ville n’en démord pas : les commerçants doivent reprendre leur destin en main et se réinventer.

« Le commerce n’en a pas fini d’exister, argumente-t-il, les gens désirent du circuit court, en échangeant parfois leurs produits plutôt qu’en les consommant sans trop regarder. Je préconise la mise en place d’une coopérative d’intérêts commerciaux. C’est-à-dire que ce sont les artisans, les commerçants et les professions libérales qui cotisent en renforçant leurs liens et leur champ d’actions. Et puis, de manière pragmatique, on ne peut envisager fermer sa boutique entre midi et quatorze heures. Ce n’est plus possible quand on sait que l’on peut passer une commande et acheter quoi que ce soit sur une plateforme comme AMAZON au milieu de la nuit ! ».

Mais, au-delà de l’activité commerçante, le pensionnaire de l’Assemblée nationale opte aussi pour une réhabilitation du centre-ville : surtout en matière de logements.

« Il existe quatre millions de logements insalubres et inhabités dans les cœurs de ville en France. Dont 300 000 appartements qui sont situés juste au-dessus d’un commerce. Ce n’est plus possible ! ».

L’attractivité que Patrick VIGNAL défend passe par l’optimisation de la sécurité, de l’accessibilité, de la propreté, de la mise en œuvre de nouveaux modèles économiques dont celui des circuits courts. Pour raffermir cette dualité commerçants et consommateurs.

« C’est comme cela que nous ferons revenir des entreprises et des habitants dans le centre-ville. Cela impactera la création d’emplois. Et ce sera profitable à sa redynamisation… ».

L’entretien se termine. Le temps d’une photographie. Patrick VIGNAL peut entrer en scène et délivrer ses messages d’espérance à celles et ceux qui, parfois, doutent de la pérennité de leur filière.


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

A l’aune de ses 76 printemps – il les fêtera cet été au mois d’août -, l’instigateur de l’une des concentrations cyclotouristes les plus populaires de France, dans la catégorie UFOLEP, se prépare à vivre l’ultime phase préparatoire de ce rendez-vous épique, avant le grand rush. Celui de ce samedi 08 juin où dès potron-minet les premiers courageux se lanceront sur leurs cycles à l’assaut d’un monstrueux circuit, conçu pour chevronnés seulement, soit deux cents kilomètres à parcourir sur les routes vallonnées et champêtres de notre beau département…Le prélude à une journée d’exception.  

AUXERRE : Mobilisé par d’éreintantes semaines de préparatifs, le référent du cyclotourisme icaunais aspire à souffler quelque peu, une fois le rendez-vous événementiel passé.

« Je suis toujours en quête d’un hypothétique successeur, confie-t-il avec un brin de désappointement, et ce depuis bientôt trois ans… ». Pourtant, Serge Le DOUSSAL n’est pas homme à se plaindre. Bien au contraire, que n’aurait-il pas fait pour vivre pleinement de sa passion, celle du cyclotourisme et du vélo en règle générale, et de la placer sur un solide piédestal ?

La « Franck Pineau », du nom du fameux coureur qui a eu à son actif durant sa carrière la chance de prendre part à de grands tours professionnels, il l’incarne à lui tout seul ou presque. Car, pour la première fois depuis vingt ans, son acolyte et complice de toujours dans cette folle aventure sportive qu’ils ont su porter ensemble, Michel BONNOT, ne l’accompagnera pas sur le podium au soir de la remise des prix. Un voile de tristesse recouvre sa voix.  

« Son absence est très grande, précise-t-il en évoquant son ami qui connaît des ennuis de santé, j’espère que Michel viendra tout de même faire un petit tour au cours de cette journée… ».

Combien seront-ils en cette matinée de samedi où s’étaleront les départs de la quinzaine de circuits, sur route, via les chemins de traverse (VTT) et à pied ? Entre mille cinq cents à deux mille personnes ?

Une présence belge importante pour cette nouvelle édition…

Arrêtés au soir du 13 mai, les pré-enregistrements par Internet font état de trois cents personnes inscrites. Mais, le chiffre va continuer à gonfler jusqu’au jour J. La vingt-deuxième édition de cette « jeune dame » en devenir s’adresse à des athlètes amateurs, de tout âge et de toutes conditions. Leur provenance peut paraître surprenante pour les non-initiés.

« Il n’y a pas un département de l’Hexagone qui n’ait pas été représenté un jour par l’un de ses habitants, stipule le mentor de cet évènement si atypique. L’internationalisation, malheureusement, n’est pas encore de mise même si un fort contingent de participants belges effectuera cette année le déplacement. Je pense qu’il y aurait à faire pour promouvoir la concentration à travers l’Europe, voire au-delà… ».

Visionnaire, Serge Le DOUSSAL n’avait-il pas imaginé il y a quelques années traduire le site numérique en mandarin pour sensibiliser la population chinoise. La présence d’investisseurs asiatiques au cœur de l’environnement du sport dans l’Yonne l’avait peut-être interpellé ?

Côté partenaires, l’âme de cette animation se réjouit de leur fidèle implication. Qu’il s’agisse des institutionnels comme la Région, le Département ou la Ville d’Auxerre ou ceux du domaine privé qui sont légion.  

Plusieurs points de ravitaillement sont prévus sur ces divers parcours. Ils ont vu la collaboration active de municipalités, heureuses d’accueillir un tel évènement en leurs murs. C’est le cas de Branches, Nitry, Saint-Bris-le-Vineux, Sarry ou Vaux. Ces communes mettront des locaux à disposition pour que les organisateurs puissent gérer la petite pause salvatrice aux organismes les plus fourbus.

Disposant d’un budget de 130 000 euros, Serge Le DOUSSAL et son noyau dur se disent parés pour recevoir les amoureux de la petite reine ce samedi. Avec dans leur for intérieur, l’espoir de vivre encore d’intenses phases d’émotion…


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Dans la précipitation, les nouveaux dirigeants de Renault veulent réaliser une méga-fusion et créer un gigantesque groupe automobile qui dominerait le monde. L’initiative comporte un certain nombre de dangers pour ses instigateurs. De précédents rapprochements dans la sphère industrielle l’ont démontré. Une fois de plus, Tomasz KOSMIDER avait raison : « Il n’y a qu’une leçon de l’Histoire, c’est qu’il n’y a pas de leçon de l’Histoire… ».

TRIBUNE : Il y a peu, on nous a expliqué que la fusion d’une très belle société française, TECHNIP, avec son concurrent américain représentait « une fusion entre partenaires égaux ». Aujourd’hui, exit TECHNIP et les dirigeants américains au Texas disent avec véhémence : « Les chefs, c’est nous ! ».

On a vu aussi également ce qu’était devenue « la fusion entre partenaires égaux » unissant les destinées du groupe LAFARGE et du Suisse HOCINE. En quelques mots, l’univers de LAFARGE s’est amenuisé.

Continuons de voir ce que deviennent ces beaux projets industriels de fusion ou d’absorption transfrontaliers. Il y a quatre ans le groupe finlandais NOKIA absorbait totalement un autre fleuron français, ALCATEL-LUCENT. Là encore, on nous jouait la suave petite musique des synergies et du maintien des activités en France. Aujourd’hui, on parle de la suppression de six cents emplois en France au nom de ce consortium.

Quant à la branche énergie d’ALSTOM, elle a été vendue à l’américain GENERAL ELECTRIC. Comme toujours, les chiffres de création d’emplois volaient haut dans les espérances. Qu’en est-il aujourd’hui ? GE devrait fermer l’ex-département de turbines à gaz avec près de mille emplois supprimés à la clé sur le Territoire de Belfort ! Souvenons-nous du désastre industriel qui a condamné feu PECHINEY, un vaisseau amiral de l’industrie tricolore…

Mais, l’Europe n’échappe pas à cette dérive du grand n’importe quoi. Le groupe allemand BAYER a absorbé son concurrent connu dans le monde entier pour mettre à mal la planète, MONSANTO. En moins d’un an, la catastrophe se profile déjà. Ce ne sont plus les promesses d’emplois qui tournent les têtes mais bel et bien les dizaines de milliards de pertes que le poids lourd d’Outre-Rhin doit provisionner.

Revenons à l’automobile. Il y a quelques années DAIMLER-BENZ avec son étoile prestigieuse à trois branches, MERCEDES, fusionna avec CHRYSLER. Les conflits entre Germains et Américains ont rapidement amené les deux parties à se désolidariser. Eux aussi, évoquaient déjà de potentielles synergies !

Sous la direction d’un grand manager, Sergio MARCHIONNE, le fleuron de l’industrie automobile transalpine, FIAT, a absorbé CHRYSLER en 2014. Maintenant, comme l’appétit vient en mangeant, le groupe de Turin souhaite réitérer la même opération avec RENAULT, cette fois, sous le merveilleux nom de fusion.

Vers une possible cacophonie de la gouvernance industrielle ?

Comme toujours, on ressort de cet essorage pavé de bonnes intentions avec des arguments similaires aux dossiers précités : synergie et complémentarité des marchés. Les trois groupes seront désormais en bonne position pour financer les énormes investissements que requièrent les voitures électriques et autres véhicules autonomes. De plus, RENAULT, du fait de ses liens étroits avec NISSAN et MITSUBISHI, ouvrirait toutes grandes les portes de l’Asie à FIAT-CHRYSLER.
Justement, parlons-en, de ces liens. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils équivalent à l’heure actuelle à de sombres tiraillements qui risquent fort de les rompre. Ces tensions et ce désaccord de NISSAN avec RENAULT ne viennent pas de la folie des grandeurs aux relents d’abus de biens sociaux qui ont éclaboussé Carlos GHOSN. Mais, ils en sont le prétexte.

NISSAN ne veut plus de l’imperium RENAULT chez lui. Or, comme le bon sens élémentaire nous le dit, on ne résout pas un problème en en créant un autre. Il me semble que si j’étais à la tête de RENAULT, je commencerais par régler le désaccord avec les Japonais, avant de lancer une aventure aussi complexe et hasardeuse qu’une fusion englobant FIAT et CHRYSLER.

Déjà, les Allemands n’ont pas réussi à s’entendre avec les Américains. Alors, imaginez cette assemblée composite de responsables Américains, Italiens et Français ! On imagine la cacophonie, le volapük, le chahut qui régneront lors des réunions sur tous les sujets possibles au niveau technique, commercial, et tutti quanti !  

Il faudrait à la fois Mark TWAIN, Alfred JARRY et Dino BUZZATI pour décrire une telle atmosphère aussi contrastée ! Par ailleurs, lors des discussions sur la valorisation des actions de RENAULT, John ELKAN, patron de FIAT et petit-fils de Giovanni AGNELLI, aurait dit aux Français : « C’est à prendre ou à laisser ». Quelle arrogance ! Voilà qui augure de sombres perspectives !

Toutefois, Jean-Dominique SENARD, nouveau dirigeant de l’ancienne régie automobile, n’est pas n’importe qui. Il a dirigé avec succès l’une des plus belles entreprises du monde. Il est reconnu par ses pairs et apprécié par tous.

Réussira-t-il pour autant cet impossible challenge ? « Impossible n’est pas français… » a dit un homme qui réussit ses campagnes d’Italie mais pas celle de Russie, a gagné à Austerlitz mais pas à Waterloo.

Maintenant, que souhaiter à Jean-Dominique SENARD, sinon de réussir ? Croisons les doigts et attendons la suite de ce nouveau feuilleton estival exaltant…

Emmanuel RACINE


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil