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Elles sont venues d’Allemagne, de Grande-Bretagne, de Pologne ! Ne manquait à l’appel visiblement que la délégation italienne de Greve in Chianti. Qu’importe ! La commémoration des huit cents ans de l’affranchissement de la ville d’Auxerre, que l’on doit à la comtesse Mathilde (ou Mahaut) de Courtenay en 1223, qui est l’unique et même personne, restera comme l’un des temps forts évènementiels de ce début de saison dans la capitale de l’Yonne. Où les festivités furent nombreuses dans le respect des autres et la décence ! Il faut toujours se méfier de ces grands raouts aux contours moyenâgeux !

 

Lundi

C’était un 11 septembre déjà. Il y a juste cinquante ans aujourd’hui… Pas d’avions kamikaze dans le ciel. Juste quelques chasseurs bombardant un palais présidentiel. Pas de tours jumelles s’écroulant sous les yeux horrifiés du monde entier, juste un pays entrant dans la nuit et le début d’une dictature sanglante qui fit plusieurs milliers de morts et disparus. Une nuit qui allait durer près de dix-sept années, après que le 11 septembre 1973, au Chili, un président démocratiquement élu soit renversé par un coup d’état mené par les militaires, sous la tutelle bienveillante des Etats-Unis. Depuis, la soldatesque est rentrée dans ses casernes et il y a longtemps que PINOCHET danse avec le diable. Mais, son fantôme court toujours. Pour preuve, le retour de l’extrême droite chilienne aux dernières élections constituantes, devenue première force politique du pays.

 

Mardi   

On sait depuis longtemps que tout argent est bon à prendre. D’autant paraît-il, qu’il n’aurait pas d’odeur ! Pour autant, n’en déplaise à tous les thuriféraires de Bernard ARNAULT, les dix millions d’euros octroyés aux « Restos du Cœur » pour les aider à boucler leur budget annuel, ne représentent bien que 0,005 % de sa fortune, estimée selon le magazine américain « Forbes », à 190 milliards d’euros. Ou comment une générosité affichée au grand jour et à grand renfort de publicité se transforme en pingrerie, là où il lui aurait été facile, sans mettre à mal sa richesse, de combler le déficit des Restos dans sa totalité. Il aurait même pu le faire dans la discrétion la plus absolue… Méritant alors le titre de « classieux », comme aurait pu dire l’ami GAINSBOURG !

 

 

Mercredi

Ce ne sont que quelques grammes de métal et de bois, fissurés par le temps, lustrés par la main de celui qui la fit danser sur les murs sa vie durant. Une simple truelle, exposée sans emphase dans l’une des vitrines du Musée national de l’histoire de l’Immigration à Paris, qui vient de rouvrir ses portes après trois ans de travaux. L’outil d’un maçon illettré, d’origine italienne, arrivé en France après la Première Guerre mondiale, figure oubliée de ces « gens de peu » qui contribuèrent à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui. Il se prénommait Louis, surnommé « Vidgeon » et avait pour fils, François, qui bien des années plus tard, lui redonna vie par des mots d’amour dans son livre « Les Ritals ». Ils portaient tous les deux le joli nom de CAVANNA. Ils étaient tous les deux des « gens de bien »…

 

 

Jeudi

Mais quelle mouche a donc piqué le député du Nord et patron des communistes français, Fabien ROUSSEL en appelant ses compatriotes à envahir les préfectures « si nécessaire… », pour protester contre l’inflation ? Même Jean-Luc MELENCHON a traité l’initiative de « violente », c’est dire ! Le représentant de la « gauche du terroir », amateur de tête de veau, (ceci expliquant sans doute sa figure d’homme de gauche préféré des milieux de droite !) est un très bon communiquant, maniant très bien les règles du marketing et de la promotion. Un sacré coup de pub à 48 heures de l’ouverture de la Fête de l’Huma. Même Jacques SEGUELA n’aurait pas fait mieux !

 

 

Vendredi

Belle initiative de la municipalité que d’inviter des représentants de comités de jumelage rattachés à Auxerre aux festivités marquant les 800 ans de l’affranchissement de la ville. Une présence saluée par le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT en préambule des conférences données ce vendredi soir à l’Abbaye Saint-Germain. A ce détail près qu’après avoir cité les noms de Worms et de Plock, il dut se faire souffler par la salle le nom de la troisième, Redditch. Simple trou de mémoire ou fiches mal révisées ? Il est vrai que la ville anglaise n’est jumelée avec Auxerre que depuis 1956 !

 

Samedi

Un samedi de festivités, ponctué place de l’Hôtel de ville, devant un public enthousiaste, par un superbe spectacle nocturne de la compagnie « Fire Broth », passée maître dans la maîtrise des jongleries enflammées. « Johnny » peut dormir tranquille, la relève est assurée… « Allumer le feu » !

 

 

Dimanche

Alors que le Maroc n’en finit pas de panser ses plaies et se relever d’un tremblement de terre qui a fait près de 3 000 morts, un autre drame s’est joué quelques jours plus tard en Libye, par suite du passage de la tempête Daniel, qui a laissé derrière elle des dégâts considérables, entraînant là encore, des milliers de victimes et un nombre indéterminé à ce jour, de disparus. Mais sur l’échelle de l’émotion et de l’empathie, tous les pays ne se valent pas. Marrakech, Essaouira, Ouarzazate, Fès…, autant de destinations chères au cœur des Français. Là où la Libye sera toujours pour son malheur, entachée du nom de son « guide suprême », le sinistre Mouammar KADHAFI ! 

 

Dominique BERNERD

 

 


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Gérald DARMANIN l’affirmait à l’ouverture de la Coupe du monde de football au Qatar en 2022 : « Le sport est une compétition qui doit se tenir en dehors des enjeux politiques… ». Ainsi, à chaque grande manifestation sportive organisée par un régime totalitaire, des responsables politiques, journalistes ou influenceurs viennent clamer qu’il ne faut surtout pas mélanger sport et politique. Le dernier en date fut Emmanuel MACRON,  déclarant devant l’équipe de France de football sur le point de s’envoler pour le Qatar : « Je pense qu’il ne faut pas politiser le sport ». Ce type de tarte à la crème, contredite par plus d’un siècle de grandes manifestations sportives, risque de nous revenir en boomerang lors des prochains Jeux Olympiques de 2024 à Paris.

 

TRIBUNE : Peu ou prou, les grandes compétitions sportives ont toujours été politisées. Depuis l’avènement du sport spectacle et de sa diffusion par des moyens de communication de masse, les grandes manifestations sportives sont devenues une arme de propagande des régimes totalitaires. Dans la construction de l’image de ces régimes, ces compétitions permettent de rassembler des foules immenses, de magnifier le culte du corps, de développer des parallèles guerriers, et de promouvoir les valeurs nationales et de réussite de ces régimes. La suprématie est faite par les sports, afin de laisser croire au monde que la paix est le fer de lance de ces régimes. Gagner est le maître mot. Ce qui a poussé durant quelque temps les Chinois et les Russes à doper par tous les moyens leurs athlètes.

 

1936 : des Jeux Olympiques nazifiés à l’extrême à Berlin…

 

Dès leur arrivée au pouvoir, les régimes nazis et fascistes se sont emparés de l’organisation et de la promotion du sport (lire Daphné BOLZ : « Les arènes totalitaires, HITLER, MUSSOLINI et les jeux du stade » - CNRS Editions). Ainsi, la Coupe du monde de football 1934 en Italie permit la construction du plus grand stade d’Europe à Bologne, futur lieu de rassemblement et d’embrigadement des foules italiennes. Bénito MUSSOLINI profita de cette épreuve et exigea que sur les affiches représentant ce « Mondiali », un footballeur fasse le salut fasciste. La récupération politique du sport fut aggravée par Adolf HITLER et l’organisation des Jeux de Berlin en 1936 ! Ainsi, ils eurent lieu dans un stade gigantesque de 110 000 places. Tous les spectateurs firent le salut nazi devant un « Führer » enchanté, ce qui a permis de montrer au monde que les colombes de la paix volaient au-dessus de l’Allemagne…. Hélas, elles avaient déjà du plomb dans l’aile ! Les Jeux furent nazifiés sans réelles protestations de la communauté internationale. Une des médailles commémoratives y allie la croix gammée aux anneaux olympiques.

 

 

Chine et  Russie s’en donnent à cœur joie dans la propagande !

 

Plus près de nous, dans l’histoire récente : en 1980, Moscou organise les Jeux olympiques d’été alors que l’URSS vient d’envahir l’Afghanistan. En 2014, les sports d’hiver sont accueillis à Sotchi, dans la foulée la Russie s’empare de la Crimée. N’oublions pas la Chine ! En 2008, les JO de Pékin permettent d’affirmer la toute-puissance de l’Empire du Milieu, renforcer sa main mise sur le Tibet occupé, persécuter les Ouïghours et, à partir de 2014, revenir sur son accord avec la Grande-Bretagne en annexant Hong-Kong et y détruire les libertés. On peut légitimement supposer que les pays totalitaires n’organisent de grandes manifestations sportives internationales que pour assurer leurs invasions territoriales. En 2028, les prochains Jeux Olympiques d’hiver auront lieu en Italie. Pour autant, l’invasion de l’Ethiopie n’est pas envisagée ! Par contre, si la Chine devait organiser une grande manifestation internationale à l’avenir, on peut redouter l’invasion de Taïwan !

 

 

Les pays démocratiques sont concernés

 

Et même, quand les JO sont organisés dans un pays démocratique, comme l’Allemagne de l’Ouest en 1972, la tarte à la crème « ne politisons pas le sport » nous fut resservie. Quand le 05 septembre 1972, onze athlètes israéliens furent assassinés par des terroristes palestiniens, le CIO n’interrompit pas les Jeux. Le lendemain, ils organisèrent une cérémonie commémorative durant laquelle le président américain du CIO, Avery BRUNDAGE, ancien soutien d’HITLER, prononça un discours saluant la force du mouvement olympique, sans mentionner les athlètes assassinés, et déclara que les Jeux devaient continuer...

Le poing levé du « Black Power » aux Jeux Olympiques d'été de 1968 est un acte de contestation politique mené par les athlètes afro-américains Tommie SMITH et John CARLOS. Lors de la cérémonie de remise des médailles du 200 mètres, le 16 octobre 1968, au stade olympique universitaire de Mexico. Ces deux athlètes se présentèrent sur le podium, poings levés alors que le drapeau américain flottait au son de leur hymne national !  

N’oublions pas les boycotts de nombreux pays lors de l’organisation de ces jeux : Russie, Etats-Unis, Afrique du Sud, ceux de l’Afrique équatoriale… Les athlètes subissent le plus souvent le dictat de leur pays, qu’il soit issu d’un régime totalitaire ou démocratique. Pas de quoi faire gagner les valeurs humanistes du sport !

 

Fin de la partie Un

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Phénomène modal des années 2000, décrié par Anne HIDALGO, qui en a fait son cheval de bataille pour les enlever de plusieurs ponts enjambant la Seine – à cause de leurs poids et de leurs aspects esthétiques qui au fil du temps s’apparentaient à des objets rouillés -, les cadenas d’amour refont surface dans notre actualité. Après l’exposition que leur a consacrée à Clamecy en juillet dernier Phileas FIQUEMONT, voici les premiers de ces spécimens qui font leur apparition sur la passerelle au-dessus de l’Yonne. Y-resteront-ils longtemps ?

Lundi

Oh la gaffe ! Dans son édition de ce week-end, « L’Yonne Républicaine » a quelque peu fait dérailler le « chemin de fer », du nom en jargon journalistique, de ce tableau supervisé par le secrétaire de rédaction, détaillant l’emplacement des pages avant impression. Avec d’un côté, en page 4, un article relatant la découverte à Courlon-sur-Yonne du corps du septuagénaire disparu depuis le 22 juillet dernier et de l’autre, en page 5, un article au sujet d’un dépôt sauvage de plusieurs tonnes de déchets sur le territoire de la même commune, avec ce titre malavisé, « Courlon n’est pas une poubelle ». La famille et les amis de la personne retrouvée morte ont dû apprécier… De l’humour noir qui frôle le carton rouge !

 

Mardi   

Aussi fondée soit-elle, l’interdiction de l’abaya à l’école annoncée par le ministre de l’Éducation nationale Gabriel ATTAL à quelques jours seulement de la rentrée n’est sans doute pas fortuite. Le sujet de cette longue robe traditionnelle portée par certaines élèves musulmanes a monopolisé les médias, contre-feu salutaire pour passer sous silence la crise que traverse la grande maison face à un déficit de recrutement sans précédent. Confrontée à des rémunérations peu attractives, des conditions de travail de plus en plus difficiles et des classes surchargées, la promesse d’Emmanuel MACRON de « mettre un enseignant devant chaque classe » s’est heurtée à la réalité du terrain. Plus de 3 000 postes n’ont pas été pourvus aux concours faute de candidats et selon le syndicat Snes-FSU, il manquerait au moins un enseignant dans près de la moitié des établissements du secondaire. 

 

   

 

Mercredi

Le geste est encore timide, mais prometteur… La passerelle qui enjambe l’Yonne à Auxerre, connaîtra-t-elle un jour le destin romantique de sa célèbre consœur parisienne ? Pendant plusieurs années, touristes et amoureux en goguette avaient pris pour habitude d’accrocher aux rambardes grillagées de la passerelle des arts, face à l’Institut de France, dans le 6e arrondissement de Paris, des cadenas portant leurs initiales, en témoignage de l’amour qu’ils se portaient. Si la capitale du romantisme n’avait jamais autant mérité sa réputation, le phénomène fut moins apprécié des autorités municipales, face au risque de voir les grilles s’écrouler sous le poids des quarante tonnes de ferraille ainsi collectées et en 2015, tout fut enlevé à la disqueuse et les rambardes remplacées par des panneaux de verre. Crescent MARAULT peut encore dormir tranquille. Pour l’heure, seuls trois cadenas d’amour ont fait leur apparition sur la passerelle de la Liberté.

 

 

Jeudi

Prendre le pouvoir par la force n’est pas synonyme de démocratie, mais comment ne pas se réjouir de voir la fin d’une dynastie familiale qui dominait le Gabon d’une main de fer depuis 56 ans. Un règne sans partage, depuis la mise en place en 1967 d’Omar BONGO, par celui qui restera indissociable de la politique africaine du Général de GAULLE et de plusieurs de ses successeurs, le sulfureux Jacques FOCCART. Si la manne pétrolière a fait de ce petit pays d’Afrique l’un des plus riches du continent en PIB par habitant, plus d’un tiers de ses habitants vivent toujours sous le seuil de pauvreté. Figure incontournable de la « Françafrique », Omar BONGO est réputé avoir arrosé à tout-va pendant plusieurs décennies l’ensemble des partis politiques français et fait la part belle à de nombreuses multinationales tricolores, au premier rang desquelles, Elf, Bolloré ou Total Energies. Une « générosité » qui a longtemps servi de paravent au pillage systémique des richesses du pays mis en place par l’ancien président, relayé par son fils Ali, qui lui succéda en 2009. Sur fond de fraudes électorales, les militaires ont sifflé la fin de la partie. Reste à savoir combien de temps la junte s’éternisera à la tête du pays avant de redonner le ballon au peuple gabonais !

 

Vendredi

Le projet de labellisation Grand Site de Vézelay méritait sans nul doute un voyage d’étude. C’est chose faite nous apprend le mensuel « Yonne notre département » dans son édition de septembre. Un voyage sous l’égide de la vice-présidente départementale en charge du tourisme, Isabelle FROMENT-MEURICE qui a conduit la délégation jusqu’à Solutré en Saône-et-Loire. Un lieu bien connu de tous les historiens de la préhistoire, fréquenté depuis 50 000 ans, dont la réputation connut son apogée à l’ère « Mitterandus », lorsque le chef de clan d’alors, y effectuait chaque année une ascension mémorielle à la Pentecôte ! Un rite initiatique fort couru des journalistes et autres prétendants de l’époque, qui profitaient de l’occasion donnée pour se faire apprécier du Président. Et quand on sait que celui-ci vouait un culte quasiment mystique à la « Colline éternelle », l’on se dit que la boucle est bouclée !

 

Samedi

L’été va bientôt tirer sa révérence et le bilan n’est pas des plus réjouissants, avec des températures record et des incendies catastrophiques à travers la planète. Pas de quoi pour autant inquiéter le député RN Thomas MÉNAGÉ, qui a tempéré sur France Inter les données publiées par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) en matière de réchauffement climatique, évoquant même des « exagérations » pouvant « contrevenir à notre économie, à la croissance ». Le porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale considérant sans doute que les membres du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat, à l’image de son ancien vice-président, le paléoclimatologue Jean JOUZEL sont tous d’ultra-gauchistes anti-France ! Mais qui se souviendra de Thomas MÉNAGÉ dans cinquante ans, tombé dans les oubliettes de l’Histoire et du déni climatique ?

 

 

Dimanche

Plus de 36 heures après la tragédie qui a frappé le Maroc, mis à part une « réunion de travail » à Rabat savamment orchestrée, toujours pas de réaction du souverain chérifien, Mohamed VI. Un silence qui contraste avec l’émotion de la communauté internationale, face à un tremblement de terre dont les victimes se compteront sans doute par milliers. On le dit malade et « fantomatique », plus souvent en Europe pour s’y faire soigner que proche de ses sujets. Surnommé le « roi des pauvres » au début de son règne en 1999, Mohamed VI est aujourd’hui toujours adulé par une grande partie de la population, mais pour combien de temps encore… ?

 

Dominique BERNERD

 

 


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Après l’annonce de la suspension de l’accord céréalier établi entre la Russie, la Turquie et l’Ukraine, sous l’égide de l’ONU, la tonne de blé est passée à 235 euros. Mais, rien à voir avec le pic de 430 euros la tonne qui affolait les marchés en mai 2022. Soulignons, qu’il s’agit à date d’une suspension d’accord et non d’une rupture définitive. C’est une nuance importante qui ouvre, peut-être encore la porte à des négociations…ce que souhaite les professionnels de l’agriculture.

 

TRIBUNE : En juillet 2023, si les conséquences sur « les pays les plus dépendants du blé ukrainien » sont davantage inquiétantes, Marc FESNEAU (ministre de l’Agriculture) admet que le contexte pourrait engendrer un « effet rebond » en France, pouvant faire grimper les prix. Il cite en particulier l’éventualité d’une non-prolongation de l’accord céréalier ukrainien. Scénario finalement confirmé, avec l’annonce du Kremlin de son souhait de se retirer des négociations.

 

La pénurie guette à moyenne échéance…

 

Faut-il pour autant redouter des pénuries de céréales, voire des épisodes de famine ? Tout dépendra de la durée de la suspension de l’accord. Même si elles sont plus coûteuses, d’autres voies d’acheminement des céréales existent. Ensuite, l’Ukraine n’en est pas le seul fournisseur : elle était en 2021 le troisième exportateur mondial d’orge, le quatrième de maïs et le cinquième de blé. Les récoltes ayant été bonnes dans l’hémisphère nord, il suffit de pouvoir les transporter. Si on manquait de blé, ce serait plus difficile. Beaucoup de pays pourraient avoir des difficultés à supporter une augmentation des prix sur le long terme. Leurs finances ont déjà été affaiblies par la hausse brutale de l’an dernier. Le pain et tous les produits dérivés, les pâtes, industriels ou artisans, pourraient ne pas se remettre d’une deuxième vague d’augmentation des matières associées à la flambée de l’électricité !

A court terme, même si le marché se tend et les prix augmentent, il n’y a rien de dramatique. A moyen terme par contre, c’est la pénurie qui guette. D’autant plus que la production de blé ukrainien va diminuer fortement du fait du conflit. Une moindre production impactera nécessairement les prix.

 

Le jeu trouble de la spéculation

 

Les spéculateurs se comportent comme des vautours sur une carcasse ! Le blé, le soja, le maïs…sont cotés en bourse. Exactement comme le pétrole, l’aluminium, l’or ou d’autres matières premières. La plus importante bourse aux céréales au monde se trouve à Chicago, une autre à Paris. Là, des vendeurs et des acheteurs s’échangent virtuellement des milliers de tonnes de céréales. Un processus informatisé, automatisé, à partir d’instructions données à des algorithmes qui procèdent à ces échanges. Le nombre d’opérations boursières potentielles effectuées peut se calculer par microsecondes, tellement le procédé s’effectue rapidement. On appelle cela le courtage (ou trading) à haute fréquence. A Paris, la spéculation financière sur le blé se passe sur le MATIF (Marché à Terme International de France).

En effet, ces spéculateurs ne sont pas intéressés d’acheter des tonnes de blé, de maïs ou de soja. Ils sont intéressés à faire du profit à court terme en anticipant l’évolution des prix et en faisant des paris sur l’avenir. Si tous ces acteurs font un pari semblable en s’espionnant les uns les autres, en suivant, dans un comportement moutonnier, ce que les autres font, cela amène les marchés à paniquer !

Car ils se disent qu’au fond, si Goldman Sachs, si Bank of America parient à la hausse, c’est qu’il doit y avoir des raisons de voir les prix monter à l’avenir. Donc on va retarder l’écoulement des stocks. On va demander à être payé plus cher pour les ventes de nos récoltes. Et c’est là qu’une bulle spéculative se forme. Il y a alors une déconnexion entre les marchés physiques qui réagissent à l’offre, à la demande réelle dans le monde, et les marchés financiers qui eux sont régis par une logique spéculative. Ce ne sont plus des agriculteurs, des négociants, des meuniers qui s’échangent des céréales mais des banques.

 

Un petit exemple pour comprendre

 

Je suis financier et j’achète, à terme 50 tonnes de blé à échéance de décembre 2023, puis je vends des contrats virtuels sur des matières premières que je ne possède pas au cours de 280 euros (cours du jour). On note que je ne produis rien et je vends ce que je ne possède pas. Bien sûr, je ne règle rien. Sans entrer dans le détail, il faut offrir des garanties, « déposits » sur contrats… En décembre, le cours est passé à 350 euros et je vends des contrats pour 50 tonnes de blé à ce cours. Résultat : je gagne 3 500 euros ((350-280) x 50). C’est aussi simple mais à la portée uniquement de ces grands financiers qui n’ont jamais hésité à affamer les uns pour enrichir quelques autres.

« Il faut faire le bien pour mériter son bonheur, on n'y arrive pas par la spéculation et la paresse. La paresse séduit et le travail satisfait. C'est dans une conscience tranquille qu'on puise sa force. » Anne FRANK. Plus que jamais, une phrase à méditer !

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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Alors que la guerre en Ukraine semble hélas s’enliser, la Russie a annoncé en juillet, mettre fin à l'accord sur les céréales ukrainiennes. Depuis, les navires transportant cette marchandise hautement sensible, n'ont plus la certitude de pouvoir prendre le large en toute sécurité. Une décision qui replonge les pays du Sud dans l'insécurité alimentaire. En théorie, rien n'empêche les navires ukrainiens d'exporter leurs céréales via la mer Noire. Mais…

 

TRIBUNE : Sauf qu'ils n'ont plus aucune garantie de pouvoir le faire en toute sécurité, alors que le conflit russo-ukrainien se poursuit. Une mauvaise nouvelle, particulièrement pour les pays africains, largement dépendants aux céréales des deux pays. Car la Russie et l'Ukraine assurent un tiers des exportations mondiales de blé et jusqu'à 100 % des approvisionnements de pays comme l'Égypte, le Soudan ou la Somalie.

Une opération de chantage ?

La participation à ces accords est un choix. Mais les personnes en difficulté partout dans le monde et les pays en développement n'ont pas le choix, eux ! Des centaines de millions de personnes sont face à la faim et les consommateurs sont confrontés à une crise mondiale du coût de la vie. Ils vont en payer le prix, s'alarme Antonio GUTERRES, secrétaire général de l'ONU. Alors pourquoi cette volte-face de Vladimir POUTINE ?

Eh bien, le président russe veut ainsi punir les alliés de l'Ukraine qui, selon lui, accaparent la majorité des céréales exportées. Moscou propose maintenant de poursuivre ces livraisons, mais seulement en direction des pays qui le soutiennent (surtout la Turquie et la Chine, premier pays bénéficiaire), espérant ainsi avec ce chantage, obtenir la levée d'une partie des sanctions, notamment l'accès des banques russes au système de paiement international Swift, dont elles sont exclues depuis un an. POUTINE souhaite ainsi confirmer sa déstabilisation de l’Afrique au détriment de la France.

 

Qu’est-ce qui a été exporté jusqu’à présent ?

 

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les exportations ukrainiennes de céréales ont été gravement perturbées. Pendant plus de quatre mois, les navires militaires russes ont bloqué les ports ukrainiens de la mer Noire. Jusqu'en juillet 2023, près de 33 millions de tonnes de céréales et d'autres denrées alimentaires ont été exportées dans le cadre de l'initiative céréalière de la mer Noire.

Le maïs, céréale la plus touchée par les blocages des greniers ukrainiens au début de la guerre, représentait plus de 50 % des cargaisons. Un transfert rapide s'imposait afin de libérer de l'espace pour le blé de la récolte estivale. 65 % des exportations de blé dans le cadre de l'initiative céréalière de la mer Noire avaient pour destination les pays en développement. Le maïs était exporté dans des proportions presque équivalentes vers les pays développés et les pays en développement.

N'oublions pas l’Europe : l’Union est un grand producteur et exportateur mondial de blé. On estime que l'UE a exporté 31 millions de tonnes de blé au cours de la campagne de commercialisation 2022-2023. Les pays de destination sont notamment l'Algérie, le Maroc, l'Égypte, le Pakistan et le Nigeria. Il demeure essentiel, pour assurer la sécurité alimentaire mondiale, de maintenir l'approvisionnement en céréales ukrainiennes. Les prix des denrées alimentaires, et particulièrement ceux des céréales sont impactés par le conflit russo-ukrainien. On note au passage que l’Europe a beaucoup à gagner si les cours des céréales progressent fortement !

 

Le principal objectif de l’accord, « pas encore réalisé »

 

Vladimir POUTINE a souligné que les obligations fixées dans le mémorandum Russie-ONU sur la levée des obstacles pour l’exportation des produits alimentaires et engrais russes ne sont toujours pas remplies. « Le principal objectif de l’accord, la livraison de céréales aux pays dans le besoin, notamment sur le continent africain, n’est pas réalisé », selon le président russe.

D’après Moscou, seules 3 % des 32 millions de tonnes de biens alimentaires produits par Kiev depuis un an sont livrées aux pays les plus pauvres. Des chiffres contestés par l’UE qui parle de 49 % de ces exportations qui ont profité à ces populations.

Pour Bruxelles, une non-reconduction de l’initiative provoquerait une hausse du prix des denrées sur le marché mondial, avec pour conséquence d’entraîner les pays pauvres dans une crise alimentaire.

Dans ce contexte, qui croire ? Comment se comporte l’Occident face aux problèmes céréaliers ? Tout le monde tronque les chiffres, mais il y a fort à parier que tout n’est pas distribué en Afrique !

« Au lieu d'aider les pays qui en ont réellement besoin, l'Occident a utilisé l'accord sur les céréales à des fins de chantage politique et en a fait un outil d'enrichissement de multinationales, de spéculateurs sur le marché mondial », devait déclarer Vladimir POUTINE lors d'une réunion gouvernementale retransmise à la télévision. Pour la spéculation et l’enrichissement, c’est factuel et nous avons pu le constater dans les faits !

Fin de la première partie de ce dossier…

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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