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Ceux qui déclarent que la fin de l’opération Barkhane est un échec du Président Macron et une défaite pour la France, au même titre que ceux qui ont comparé Bamako avec Kaboul se trompent lourdement. Ils font de la politique de bas étage. D’abord, ne confondons pas le départ précipité des Américains de l’Afghanistan qui s’en vont « la queue entre les jambes » sous la protection de leurs ennemis avec le retrait français étalé sur six mois. Si la guerre en Afghanistan marque la défaite américaine, le retrait de la France au Mali n’est en aucun cas une défaite militaire !

 

TRIBUNE : Depuis son indépendance en 1960, le Mali a souvent été confronté à des difficultés : sécheresses et famines récurrentes, dictatures, coups d'état, irrédentisme touareg... et depuis quelques années islamisme djihadiste avec l'arrivée d'Al-Qaïda au Maghreb.

En 2013, les militaires français épaulent l’armée locale à la demande même des autorités maliennes. C’est le début de l’opération Serval. En 2013, c’est l’installation de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), composée de 12 600 « Casques Bleus » chargés de stabiliser le Nord. En 2014, les Djihadistes progressent dans le pays. C’est le début d’une nouvelle opération française appelée Barkhane. Toutes ces interventions militaires n’ont rien pu empêcher : ni la progression des djihadistes ni les dérèglements politiques.

La junte militaire malienne a renversé un pouvoir adulé en son temps par le Président François HOLLANDE et surfe aujourd’hui sur un sentiment antifrançais qui se propage peu à peu. L’ancien président socialiste n’est pas très objectif et plutôt incongru quand il déclare qu’au Mali, Emmanuel MACRON aurait dû se retirer plus tôt…

 

 

La suite des opérations : un départ à six mois…

 

Le Mali était au cœur du dispositif antiterroriste français et européen au Sahel. Ce départ du pays va forcer Paris à accélérer cette réorganisation dans d'autres pays de la région, menacés par la contagion djihadiste, notamment dans le golfe de Guinée.

« Nous considérons que la lutte contre le terrorisme est quelque chose d'essentiel pour le Mali, pour le Burkina-Faso, pour le Niger et pour les pays côtiers », a assuré le président ivoirien Alassane OUATTARA.

« Les bases de Gossi, de Ménaka et de Gao vont fermer », a précisé en conférence de presse Emmanuel MACRON. Une fermeture qui prendra de quatre à six mois. D'ici là, « nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la MINUSMA » promet-il. Mise à part un possible renforcement de sa présence au Niger voisin, qui héberge déjà une base aérienne française et 800 militaires, Paris ambitionne de proposer ses services à d'autres pays d'Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Sénégal, Bénin...) pour les aider à contrer la propagation des djihadistes vers le golfe de Guinée. N’oublions pas non plus que c’est à partir de ses anciennes bases du Moyen-Orient, que le terrorisme islamique s’est propagé en Europe ! Encore 2 500 à 3 000 soldats français devraient présents au Sahel, d'ici six mois, après le retrait du Mali, selon l'état-major.

 

 

La France devra sortir la tête haute…

 

Les 58 soldats français morts lors des opérations Servane et Barkhane n’ont pas donné leur vie pour rien. Le Président de la République a raison de récuser un échec français au Mali, ne serait-ce que pour leur mémoire.

De plus, si échec il y a, il n’est en aucun cas militaire. Les échecs dont on peut parler sont économiques et politiques et non spécifiquement français. La communauté internationale n’a rien vu venir : ni l’avènement d’une junte, ni l’intervention sournoise de la Russie dans le conflit. Une dimension supplémentaire vient de s’ajouter à la crise au Sahel. Avec l’arrivée ces derniers jours d’hommes en arme russes au Mali, des militaires selon Bamako, des mercenaires du groupe Wagner selon Paris et ses alliés. Le conflit dans la région, qui se nourrissait de tensions religieuses, communautaires, économiques et environnementales, devient également objet de rivalités internationales. Et les Chinois ? Bien vu l’artiste, ils sont de plus en plus présents au Mali : commerces en tout genre, coopérations économiques de toute nature, immigration chinoise rampante…

Bref, après l’ours de Sibérie, le tigre de l’Asie arrive !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Entre ceux qui prédisent que le réveil sera douloureux au moment où on remboursera et ceux qui disent qu’il ne sert à rien de rembourser et que l’Etat peut vivre sans, on y perd son latin ! Le passé montre et démontre qu’il va falloir rembourser un jour ses dettes ! Si on se démet, c’est au prix d’une révolution, d’une faillite économique et d’une rupture totale avec les créanciers. La révolution russe qui a refusé le remboursement des dettes contractées dans le monde entier, sous forme d’emprunts obligataires, en fut la triste expérience.

TRIBUNE : La théorie de « l’équivalence ricardienne » ou effet « Ricardo-Barro » repose sur l’existence d’une contrainte d’équilibre budgétaire à long terme : les emprunts contractés aujourd’hui par les administrations publiques devront un jour, éventuellement à un horizon quasi-infini, être remboursés, intérêts compris, et sont donc équivalents à de futurs impôts. Les emprunts d’hier font les impôts de demain : une théorie qui remonte au XIXème siècle (Ricardo, économiste 1821)…

Elle repose également sur des hypothèses très fortes : les agents économiques seraient parfaitement informés, totalement rationnels et feraient preuve d’un altruisme intergénérationnel total (ils prendraient soin du bien-être de leurs lointains descendants comme du leur). Dans ces conditions, si l’Etat augmente son déficit en baissant les impôts ou en accroissant les dépenses publiques, les ménages (ou les entreprises à travers leurs actionnaires) anticipent que les impôts augmenteront dans le futur pour rembourser ce supplément de dette publique. Leur comportement d’épargne et de consommation étant déterminé par leurs perspectives de revenus à long terme, ils constituent dès à présent une épargne de précaution permettant de payer ces futurs impôts.

Sous ces hypothèses, il est possible de démontrer que l’épargne privée de précaution ainsi constituée est égale à l’augmentation du déficit public. Les ménages ne consomment pas plus et les entreprises n’investissent pas plus lorsque le déficit public s’accroît, si bien que le « multiplicateur keynésien » est nul. La politique budgétaire n’a donc aucun effet sur l’activité économique.

Pour expliquer aujourd’hui l’augmentation de l’épargne sur les livrets ou épargne de précaution, on est sans doute dans ce que les psychanalystes appellent « l’inconscient collectif ». Les épargnants d’hier sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui.

 

 

Deux menaces : l’augmentation des dettes publiques et l’augmentation des taux…

 

Depuis quelques jours, les taux repassent en positifs : + 0,4 %. Les taux redeviennent positifs depuis plus de trois ans. Les présidents HOLLANDE et MACRON ne se sont pas privés de poursuivre la fuite en avant des déficits publics : les emprunts nouveaux ne coûtaient plus rien ! Même en Allemagne, les taux repassent à + 0,022 %. Les Etats-Unis connaissent aussi une augmentation substantielle de + 1,8 %. Dans ces conditions, les investisseurs vendent la dette française (négative ou de + 0,4 %) pour acheter des emprunts plus rémunérateurs.

La moitié de notre dette est détenue par des investisseurs étrangers. Les Chinois font partie des souscripteurs ! La Chine fait de la dette un instrument stratégique au service de sa puissance. Elle prête beaucoup en Europe, aux Etats-Unis et en Afrique. Ils attendent patiemment la faillite de l’Occident. Leur technique en Afrique est simple : si le pays ne rembourse pas, les Chinois se servent sur les biens (mines, infrastructures diverses…). Les 50 % détenus en interne sont constitués par les banques, compagnies d’assurances… et surtout par la BCE.

En effet, les déficits liés à la pandémie ont été achetés sans limites par la BCE. Le « ça coûtera ce que ça coûtera » avait pour fondement les vannes ouvertes par l’Europe. On est à la fin du cycle : la Banque Centrale limite ses interventions et relève les taux. En conséquence, Bruno LE MAIRE annonce la fin du « ça coûtera ce que ça coûtera » !

 

 

Volume de la dette : l’épée de Damoclès du prochain quinquennat !  

 

Vertigineux : près de 3 000 milliards de dettes, des déficits abyssaux  (protections sociales, budget de l’Etat, déficit des collectivités, balance commerciale structurellement négative depuis des lustres…). Il faut aussi ajouter les plus de 4 000 milliards de déficits concernant les engagements futurs de l’Etat (les fameux engagements hors bilan) avec cautions des données, créances irrécouvrables, retraites des fonctionnaires civils et des militaires et de la Poste, subvention d’équilibre de la SNCF…

N’oublions pas les collectivités qui voient croître leurs déficits et une dette publique qui augmente à plus de 400 milliards ! Deux raisons l’expliquent : le transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités et l’augmentation démesurée des embauches. Le remboursement de la dette publique s’élèvera à 179 milliards en 2022 et nous règlerons 39 milliards d’intérêts !

On le voit bien une augmentation de plus en plus forte des taux d’intérêts fera de la France un pays en faillite. C’est une quasi-certitude pour beaucoup !

 

Quid des programmes électoraux ? 

 

La vision du futur est absente depuis un demi-siècle de nos stratégies. On est dans l’immédiateté, signe des temps modernes. Qu’en est-il des candidats à la présidence ? Il n’y a aucune anticipation des déficits, et du cycle infernal, inflation/augmentation des coûts énergétiques donc des prix. Donc de l’augmentation des salaires qui menace la boucle infernale « prix-salaire ».

L’inventaire à la Prévert des promesses électorales est le suivant : augmentation des salaires (voir doublement pour certaines catégories notamment les enseignants), augmentation du SMIC, fin des centrales nucléaires, construction de prisons, embauche de fonctionnaires dans tous les secteurs, abaissement de l’âge de la retraite, primes à la naissance, ne plus dépendre de la Chine et fabriquer nous-même les voitures, les médicaments, baisse des impôts, plus personne dans la rue (déjà une promesse d’Emmanuel MACRON), le plein emploi d’ici dix ans avec 2 % de croissance du PIB par an.

Cet argument avait déjà été promis par François HOLLANDE et Emmanuel MACRON. A cela, il faut y ajouter l’accueil systématique des migrants, plus de véhicules électriques et moins de pesticides. En fait, comme le disait Alphonse ALLAIS : « il faut mettre les villes à campagne !

On peut peut-être prévoir la création de nouveaux services psychiatriques pour délirium politiques ! Aujourd’hui, l’effet papillon est bien réel dans nos économies avec le déplacement d’air généré par le battement d’aile d’un papillon qui peut provoquer un cyclone à 5 000 km de distance. Vexer nos amis chinois et la France prend un risque sur sa dette, la rupture immédiate de ses approvisionnements pour certains produits comme les médicaments ou les automobiles.

 

 

Le tigre aime le pigeon…

 

Comment financer toutes ces promesses : en s’endettant bien sûr ! Et on s’endette pour rembourser ses dettes ! Pourtant, on le sait bien : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent !

La Chine vient d’entrer dans l’année du tigre,  craignons que pour les Français, 2022 ne soit pas l’année du pigeon !

Jean-Paul ALLOU

 


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La Chandeleur est une tradition séculaire aux origines païennes et chrétiennes. Pour les Chrétiens, la fête de la chandeleur correspond à la fête de la présentation de Jésus au Temple, quelque quarante jours après sa naissance. L’origine la plus connue remonte aux « parentalia » romaines. C’était une fête annuelle en l’honneur des morts, au cours de laquelle, les Romains veillaient à l’aide de cierges et de torches…

 

TRIBUNE : A l’époque, on honorait Pluton et les dieux du panthéon romain. La chandeleur était aussi reliée au dieu grec Pan. Pan est le dieu des bergers et des troupeaux ; il veille à leur fécondité. Son front porte deux cornes, son torse velu est humain, et ses membres inférieurs sont ceux d'un bouc. « Ils aimaient à lui donner le nom de Pan, parce qu'il avait réjoui tous les esprits », d'où son nom de Pan (pân en grec signifie « tout »).

La Chandeleur est également la survivance d’une croyance et d’une symbolique d’origine celte. La crêpe symbolise la roue solaire et le don sans lesquels le blé serait carié.

La fête chrétienne trouve son origine dans les relevailles, quarante jours après la naissance d’un enfant. Les Hébreux fêtaient les relevailles de la femme par une cérémonie de purification. Elle perdure jusque dans les années 50 chez les catholiques. Surtout en Bretagne, la tradition est féroce : la femme qui vient d’accoucher, est entachée du péché originel, donc vingt jours après la naissance de l’enfant  il faut qu’elle se confesse de la « faute ». Il faut lire « Le Cheval d’orgueil » de Pierre-Jakez HELIAS. Il décrit fort bien ces traditions. En pays bigouden, il était interdit d’adresser la parole à la jeune accouchée tant qu’elle n’était passée à confesse !

 

Faire disparaître les rituels païens…

 

La Chandeleur marque le jour où les jours rallongent plus rapidement. On fêtait alors le retour à la lumière en marchant aux flambeaux, puis on déposait des chandelles dans sa maison et on mangeait des crêpes. La christianisation de la chandeleur se déroule en 472, lorsque le pape GELASE organise des processions aux chandelles. On raconte que ce pape faisait distribuer des crêpes aux pèlerins arrivant à Rome ce jour-là. Durant des siècles, la chandeleur était symbolisée par des chandelles et des crêpes. Aujourd’hui, il reste surtout les crêpes…    

Le « païen » et le « chrétien » s’entremêlent et se confondent comme souvent. Les chrétiens ont souhaité faire correspondre leurs propres fêtes afin de mieux neutraliser et faire disparaître les rites celtes. Les églises, cathédrales, abbayes… ont souvent été construites sur d’anciens temples païens.

 

 

Aux Etats-Unis, la chandeleur s’appelle « le jour de la marmotte »…

 

Au fil du temps, le « jour  de la marmotte » est devenu une manière amusante d'anticiper le printemps. En Amérique du Nord, la tradition d'observer les marmottes sortir de leur terrier et d'en tirer une prévision météorologique remonte à 1887. Elle est attribuable aux colons allemands de Punxsutawney en Pennsylvanie. Une tradition ancestrale. Elle a notamment été mise en lumière par le film américain « Un jour sans fin » (1993), avec l’acteur Bill MURRAY. On y voit un journaliste, particulièrement agacé par le fait de devoir couvrir cet événement qui se répète tous les ans, revivre encore et encore cette journée qu’il déteste tant…

Aujourd’hui, la sortie de cette marmotte de Pennsylvanie est un événement très suivi, aux États-Unis. En temps normal, chaque 02 février, des  dizaines de milliers de personnes convergent vers Punxsutawney pour observer le comportement de la marmotte, rendez-vous couvert massivement par les médias américains.

La tradition est vieille de plusieurs siècles. Aux origines du Jour de la marmotte, il y a la chandeleur qui tombe le 02 février. En ce deuxième jour du mois, nous sommes aussi à la mi-chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, souligne Stam ZERVANOS, professeur émérite de biologie à l’Université d’État de Pennsylvanie.

Les agriculteurs commencent à observer le ciel, à cette date : ils ont besoin d’avoir un aperçu de ce que leur réserve la météo des prochains mois, afin de déterminer quand ils pourront effectuer leurs plantations, au printemps. Ils commencent alors à tenter d’effectuer des prévisions, et au fil des ans, de nombreux dictons apparaissent sur la météo de la Chandeleur.

Au Moyen-âge, commence à apparaître cette croyance : si certains animaux qui hibernent et sortent la tête de leur terrier le 02 février, voient leur ombre, l’hiver se poursuivra. Les habitants de l’Allemagne médiévale s’intéressent alors au comportement d’un animal, en particulier : le hérisson. Aux Etats Unis, comme au Canada d’ailleurs, on fête « le jour de la marmotte » avec des pancakes…

 

 

Quelle pratique de la chandeleur dans les autres pays ?

 

Au Mexique, les célébrations religieuses sont une affaire sérieuse. Le 02 février est un jour férié au Mexique, et celui qui trouve la fève le jour des rois doit ensuite organiser la Chandeleur. Ainsi, le jour de la Chandeleur, ou « Día de la Candelaria », les Mexicains se réunissent pour déguster des tamales. Il s’agit de petits pains de maïs cuits à la vapeur dans des feuilles, garnis d’une farce qui peut être sucrée ou salée. Une spécialité datant de l’époque précolombienne.

Au Luxembourg, la Chandeleur ou Liichtmëssdag, est entièrement dédiée aux enfants et célébrée dans son sens le plus littéral. En effet, la fête des chandelles y est marquée par des processions d’écoliers parcourant leurs quartiers munis de lanternes colorées. Le 02 février, les écoliers vont ainsi quémander à leurs voisins des sucreries ou de l’argent, tout en chantant des airs traditionnels.

En Angleterre, la Chandeleur est traditionnellement célébrée par le « Pancake Day ». Les Anglais participent, suivant la tradition, à la course aux crêpes : ces « pancakes races » ont lieu tous les ans et le but est de courir le plus vite possible tout en faisant sauter la crêpe dans une poêle sans la faire tomber par terre.

En Russie, chez les Slaves préchrétiens, le 02 février (le 15 selon le calendrier julien) marquait le jour de la « rencontre entre l’hiver et le printemps ». Une riche série de coutumes s’est tissée autour d’une journée si importante. Il n’est pas difficile de deviner que la plupart de ces dernières étaient liées à la glorification du Soleil et aux présages saisonniers.

De nombreux pays, chrétiens ou non, fêtent la Chandeleur, non comme une coutume religieuse mais pour une occasion de faire la fête.

Finalement, les différences essentielles se situent au niveau des recettes de cuisine et des boissons qui accompagnent les crêpes, salées et sucrées.

 

 

Le particularisme de la Bourgogne...

 

Selon les régions, les recettes gardent aussi des traditions séculaires. Beaucoup connaissent les « crapiaux du Morvan » : côté sucré avec des pommes macérées dans la gnole et côté salé avec du lard ! Restons en Bourgogne avec les fameuses crêpes au vin blanc : une recette de tradition médiévale ! 

Et pour la boisson, à part le cidre, restons chauvin et faisons un petit tour vers le « Saint-Bris » ou le chablis pour le sucré et pourquoi pas l’Irancy ou un Coulanges pour le rouge !

Le « ban bourguignon » a remplacé le cantique et les agapes demeurent joyeuses. Dernière tradition (ou superstition) : ne pas oublier de faire sauter très haut une crêpe afin qu’elle atterrisse en haut d’une armoire et la laisser ainsi jusqu’à …ce qu’une souris passe la déguster. La crêpe en haut  de l’armoire, c’est s’assurer de bonnes récoltes pour l’année qui vient. La crêpe devait être réalisée avec le surplus de farine de l’année passée et les faire sauter de la main droite en tenant une pièce de monnaie dans la main gauche. C’est aussi le jour de la Chandeleur que l’on clos le cycle de Noël en rangeant la crèche…

On peut faire sauter des crêpes toutes l’année et si l’envie vous en prend, on peut encore fêter la Chandeleur quelques jours durant sans qu’aucune malédiction n’y soit attachée.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire une blague sur la Chandeleur, je ne voudrais pas me ramasser comme une crêpe !

 

France C.

 


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On connaît tous la conquête de l’Ouest, symbolisée par autant de westerns qu’ils soient spaghettis ou de pure tradition, fleurant bon les paysages sauvages et l’éternelle rivalité entre cow-boys et indiens. Place désormais à la conquête vers l’Est ! Telle que la conçoit depuis plusieurs années, le groupe de grande distribution SCHIEVER. Après la Pologne et le Tadjikistan, ainsi qu’un bureau d’achats en Russie, voici l’Ouzbékistan qui rejoint ce club de moins en moins restreint où l’enseigne de l’Yonne inaugure de nouveaux commerces.

 

AVALLON : Tachkent, cela vous parle ? Pas vraiment, à première vue. Pourtant, c’est là-bas, dans cette ville faisant office de capitale de l’Ouzbékistan, ex-république de l’URSS, que vient d’être inaugurée le 13 janvier la quatrième supérette à l’estampille de « bi1 », sous l’égide du groupe de distribution SCHIEVER. Mettant ainsi, provisoirement peut-être, un terme à la série inaugurale en cours, soit quatre boutiques marchandes ouvertes depuis le mois de décembre dans l’un des quartiers de la cette métropole, forte de ses 2,5 millions d’habitants. Une véritable aubaine pour l’entreprise dont le siège social se situe en terre icaunaise. Nouvelle contrée à ajouter à son escarcelle et surtout de belles perspectives pour la structure qui poursuit ainsi avec succès son déploiement à l’international, sur la façade orientale de l’Europe et en Asie mineure.

Directeur général du groupe, Vincent PICQ, figure emblématique de l’entrepreneuriat en Bourgogne septentrionale (il est également le président du Réseau Entreprendre sur le département de l’Yonne) a effectué le déplacement sur place afin de vivre la cérémonie protocolaire d’usage, habituellement réservée aux ouvertures de nouveau magasin.

 

 

Un projet né d’un rapprochement avec un actionnaire minoritaire local…

 

Si le patron de cet incontournable acteur de la grande distribution n’a pas défloré les détails stratégiques de la manœuvre, il n’empêche qu’il souhaite un développement rapide de l’activité dans le pays.

« Il s’agit de magasins ouzbeks dont les produits sont fabriqués localement pour leur population, précise Vincent PICQ, c’est en nous impliquant aux côtés de fabricants dans l’évolution des usages et en travaillant avec les producteurs locaux que nous répondrons aux besoins de la population. En particulier, avec une offre d’environ huit cents produits à marques de distributeur… ».

Le concept est né d’un rapprochement avec un actionnaire minoritaire du pays. Cette chaîne de distribution repose sur deux activités à la complémentarité évidente : le commerce de détail et dans un futur proche, le e-commerce.

 

 

Des produits locaux de qualité proposés à bas prix…

 

Quant à la finalité du projet, elle est louable à bien des égards : permettre à la population d’avoir accès à une alimentation locale de qualité à bas prix. Judicieux, d’autant que le pouvoir d’achat y est faible.

Mis en œuvre depuis le début de 2021, le projet qui mobilise aujourd’hui une centaine de collaborateurs sur place et une centaine de producteurs locaux (les circuits courts applicables à la mode ouzbeks !) s’est appuyé également sur des échanges diplomatiques de qualité. Lors de ses voyages, Vincent PICQ a eu l’opportunité de s’entretenir avec le vice-Premier ministre, Adham ILHOMOVICH et le ministre des Finances, Jamshid QO’CHQOROV.

Naturellement, avec cette manne d’emplois créés sur place, la venue du groupe tricolore est perçue comme très bénéfique. L’ambassadrice de France à Tachkent, Aurélia BOUCHEZ n’a pas manqué de saluer le professionnalisme de SCHIEVER qui va proposer à la population locale une offre de produits aux meilleurs prix à partir de produits locaux de qualité.

 

 

En savoir plus :

SCHIEVER à l’international, c’est huit hypermarchés « bi1 » en Pologne et quatre au Tadjikistan,

C’est un total de 15 enseignes, 188 magasins et 7 000 collaborateurs en France, Pologne, Tadjikistan et Ouzbékistan.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Où sont passées les grandes voix, les intellectuels de tous les bords et de tous les courants de pensée ? Qui va pouvoir partager une vision prospective et engagée sur la situation sociale, politique et économique d’aujourd’hui ? Des journalistes, des vrais, des philosophes, des vrais qui n’auront pas peur de s’exprimer, sans contrainte et sans la peur de se voir embastiller à la moindre incartade ou au moindre écart avec la doxa ambiante. Il est évident que la presse aujourd’hui subit les contraintes du pouvoir politique, la tyrannie des éditorialistes et le dictat des annonceurs publicitaires. Jean YANNE, dans son film « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », le dénonçait déjà, en 1972 : les rapports entre la presse, les politiques et les annonceurs sont complexes…

 

TRIBUNE : Des sondages nous indiquent que l’on ne croit plus en Dieu. Est-ce que l’homme ne croit plus en rien ? Non, il croit aux sondages ! Il croit le premier politique qui déballe des idées capables de mettre à mal le pouvoir, il croit dans les mondes virtuels… L’homme est prêt aujourd’hui à croire en n’importe quoi !

Les hommes politiques, incultes pour la plupart (à de rares exceptions dont Jean-Luc MELENCHON), n’aident pas à élever le niveau de la pensée. Georges MARCHAIS avec ses « Taisez-vous Elkabbach », « Elevons le débat » ou encore lorsque le journaliste lui disait « ce n’étais pas ma question », répondait allègrement : « Oui mais, c’est ma réponse !». Il assurait l’audimat et crevait tous les plafonds d’audience ! Une manière de rendre accessible le débat, à tous et proche du peuple…   

 

Où sont passés les responsables scientifiques ? 

 

Je ne parle pas de ceux qui sont dans le conflit d’intérêts en défendant des positions pseudo-scientifiques soutenues par les grands laboratoires pharmaceutiques. J’exclus du débat, les soi-disant spécialistes qui n’ont pas vu de malades depuis des lustres mais qui passent leur temps sur les plateaux télé ! Les véritables savants, qui en dehors des dogmes, poursuivent leurs recherches dans l’humilité et la discrétion. Un Pierre-Gilles de GENNES qui après avoir reçu son prix Nobel de physique remerciera l’équipe d’étudiants-chercheurs qui ont contribué à la réalisation du succès de ses travaux. Ce n’est pas avec les différentes réformes scolaires et le nivellement par le bas que nous allons générer de futurs prix Nobel ! Les Louis LEPRINCE RINGUET, physicien ami des arts, LAVOISIER, scientifique et homme de conscience, Louis  de BROGLIE physicien et prix Nobel,... tous ces savants qui ont marqué notre histoire et parfois même l’histoire de l’humanité manquent terriblement au paysage scientifique actuel par leur esprit et leur humilité. La science doit-elle être apolitique, sans connotation spirituelle ? Nous sommes très loin d’un LAVOISIER qui déclarait : « science sans conscience n’est que ruine de l’homme ».

Les savants d’hier ne niaient jamais l’histoire en déclarant qu’Einstein s’était trompé sur tel type de découverte mais plus simplement situaient les nouvelles découvertes, dans un contexte particulier et le paradigme scientifique. Aujourd’hui, pour exister, certains savants cherchent à faire le buzz, à défrayer la chronique en déclarant de manière péremptoire qu’untel s’est lourdement trompé…

 

 

Philosophes ou philousophes ?

 

Au sein de la grande tradition de la philosophie, celle-ci s’est toujours pensée comme la possibilité inhérente à l’être humain de se départir de son discours national en vue de le faire accéder à l’universalité de la raison.

Platon, Socrate, Thalès et autre Archimède sont remis aux calendes… grecques, évidemment ! Une petite élite peut toujours les évoquer. Nous sommes encore loin de feu Michel SERRE, qui dans la grande tradition pouvait concilier les démarches mathématiques et purement philosophiques. Ledit Michel SERRE écarté de l’Université, puisque atteint par la limite d’âge mais surtout connu pour des convictions chrétiennes. Pour les intégristes de la laïcité, à l’Education Nationale, c’était franchement rédhibitoire… Qu’à  cela ne tienne, il partit enseigner aux Etats-Unis et en Angleterre.

Il nous reste peu de monde dans le paysage philosophico-littéraire ! Si on écarte les « philousophes » en quête de médiatisation et assez peu convaincants, comme BHL et Raphaël ENTHOVEN pour les français, je rejette l’exécrable Peter SINGER, chantre de l’euthanasie, gourou des vegans, qui défend l’idée que l’animal est l’égal de l’homme et qui séduit l’ONU pour des intérêts plus financiers que littéraires ! J’écarte bien entendu tous ceux qui comme Matthieu RICARD ou Aymeric CARON sont séduits par les idées d’un tel personnage…

 

 

Ceux qui peuvent accompagner une élévation sereine du niveau de nos débats politiques et des enjeux de la prochaine élection sont Michel ONFRAY, Julia de FUNES, André COMTE-SPONVILLE dont les références à Montaigne ou Spinoza ne sont plus à vanter. Des philosophes en quête d’une vérité sans être des donneurs de leçons. Au panthéon des références philosophiques, on peut s’inspirer de Raymond ARON, Albert CAMUS, André GLUCKSMANN, René GUENON et certainement Montaigne. Je refuse un Edgard MORIN surtout sociologue mais un pauvre philosophe qui fait partie de ces personnes plus intéressées par l’argent que par la recherche ! J’ai écarté Sartre, gauche caviar qui finit, à la fin de sa vie, par reconnaître que Camus avait raison…     

Chers amis lecteurs, je suis conscient que mes choix et propos sont arbitraires et peuvent être contestés, c’est un peu le but du jeu !

 

 

Et les Francs-maçons dans tout ça ?

 

Même s’ils brillent par une légendaire discrétion, les Francs-maçons peuvent néanmoins éclairer la route qui nous même aux portes d’une forme de sagesse. Que disent-ils aujourd’hui pour la défense de la Veuve et de l’Orphelin, sur la fraternité entre les hommes quelques soient leur race, leur religion ou leurs idées politiques ? Voltaire, célèbre Franc-maçon (reçu à la Loge des Neufs Sœurs) nous ouvre grande la porte du « Siècle des Lumières ».

Parmi les obédiences maçonniques les plus importantes citons : le GO (Grand Orient), la GLF (Grande Loge de France) et la GLNF (Grande Loge Nationale de France).   

Pour notre éclairage, on peut lire les revues éditées par les grandes obédiences : « Bulim »,  « Points de vue initiatiques », « Journal de la GLDF »… J’émets une réserve pour « les Cahiers de Villard de Honnecourt » édités par la GNLF. Nous sommes très loin du temps de feu René GUENON (écrivain et philosophe), qui quitta son obédience et la Franc-maçonnerie. Cette revue, est devenue un document pseudo intellectuel pour adeptes de l’épistémologie universitaire…

Lesdits Francs-maçons (même s’ils ne savent ni lire ni écrire…sic) peuvent mettre à notre disposition des outils simples mais nécessaires à la bonne compréhension du monde : une règle, une équerre, un compas et un fil à plomb… A chacun de transposer ce que ces outils peuvent leur apporter.

 

 

N’oublions pas les journalistes !

 

Il y a ceux qui ont ouvert des voies universelles à ce métier, qui grâce à des Albert LONDRES aux mots sculptés au marbre de la culture ou un Joseph PULITZER, grand journaliste sans qui la statue de la Liberté n’aurait jamais pu être installée dans la baie de New-York. Bien sûr, un journaliste a des convictions politiques. Georges CLEMENCEAU nous en est témoin. Mais, il ne peut pas pour autant faire passer ses idées personnelles dans les tribunes nationales. Quels journalistes alors ? Tout le monde, à condition de respecter les critères de la bienséance, de la force de conviction et de la droiture. Les faits rapporté doivent être vérifiés et vrais ! Ce n’est pas toujours le cas. Reprocher au « Figaro » d’être à droite ou au « Monde » d’être à gauche ? Que nenni ! C’est là l’intérêt des lecteurs. Reprocher aux chaînes publiques (TV ou radio) d’être à gauche et sélectives selon leurs invités et « évités », mille fois oui ! C’est avec les impôts que l’on finance ces chaînes : elles doivent s’adresser à tous, sans aucune forme de discrimination ou de publicité subjective…

Un petit sourire : si vous me demandez quel est le meilleur journal ? Presse Evasion, bien sûr !

Beaucoup de monde, de tous horizons, peuvent apporter leur pierre, à la construction de l’édifice culturel qui nous conduit aux prochaines élections. Pour reprendre un lieu commun, ce n’est pas tant la destination qui est importante mais le chemin qui y mène…

"L'homme moderne, au lieu de chercher à s'élever à la vérité, prétend la faire descendre à son niveau" écrivait René Guenon.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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