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Figurant en dix-huitième position sur soixante-dix-neuf candidats sur la liste à l’estampille des couleurs de Jean-Christophe LAGARDE, la conseillère départementale de l’Yonne de Brienon-sur-Armançon désire siéger au Parlement européen le 01er juillet. Afin d’y apporter son volontarisme et son expertise d’élue de proximité en faveur d’une Europe plus cohérente et protectrice…Des arguments qui seront détaillés lors d’une conférence de presse que la candidate donnera aux côtés de la sénatrice et présidente de l’UDI de l’Yonne, Dominique VERIEN et du secrétaire départemental de la fédération, Sébastien DOLOZILEK, en début de semaine.

AUXERRE : Cette fois, ça y est ! Catherine DUBOIS-MAUDET se tient prête à mener campagne et à jaillir des starting-blocks en qualité de candidate de la liste de l’Union des démocrates et indépendants (UDI).

Même si celle-ci est créditée, pour l’heure, de 3 % selon la noria des instituts de sondage qui passe à la moulinette toutes les tendances de l’opinion, récoltées çà et là, semaine après semaine.

Une chose est sûre : les sondages n’ont jamais fait les élections. D’ailleurs, l’unique candidate de l’Yonne, adoubée par les instances suprêmes de l’état-major de l’UDI, ne s’en préoccupe guère. L’UDI, à l’instar de quelques autres formations, grignotent même des points supplémentaires ces temps-ci parmi les intentions de vote des Français.

Alors que le bureau national de la formation du centre droit a dévoilé de manière officielle et protocolaire la liste de ses 79 poulains (jeudi 11 avril à Paris), la candidate qui défendra pour son parti les couleurs de l’Yonne lors du scrutin du 26 mai dévoilera les grandes lignes de la campagne européenne par le biais d’une conférence de presse.

Lundi 15 avril, en fin de matinée, l’ancienne cadre de la fonction publique territoriale se prêtera à cet exercice oral aux côtés de la sénatrice et présidente de l’UDI de l’Yonne, Dominique VERIEN, du secrétaire départemental de la fédération, Sébastien DOLOZILEK et du responsable de la section des jeunes de l’UDI, Kevin LEGENDRE-BONIFACE, qui en est le président.

Chantre de la territorialité à préserver et de la défense de la ruralité, Catherine DUBOIS-MAUDET connaît bien les rouages fonctionnels de l’Europe. Par le prisme de son association, ASEAMAS, une structure qui perçoit des dotations continentales servant à la formation des secrétaires de mairie du nord de l’Yonne.

 


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Multipliant les initiatives mémorielles depuis sa création, MHRE 89 (Mémoire Histoire des Républicains Espagnols de l’Yonne) ponctue cette période printanière de manifestations ô combien émouvantes et indispensables au souvenir à l’occasion des quatre-vingts ans de la RETIRADA. Cet épisode crucial de l’histoire de la péninsule ibérique rappelle l’exode de quelques 500 000 réfugiés de la guerre d’Espagne, obligés par le fascisme à s’exiler en France. Les 01er et 02 février 1939, le département de l’Yonne accueillit 1 545 personnes, femmes, enfants et hommes âgés ou non combattants, dans trente-deux communes. Ils furent rejoints dès le mois d’octobre par un autre contingent de cinq mille personnes fuyant la dictature répressive du funeste général FRANCO…  

AUXERRE : Le mot, une fois traduit dans la langue de Molière, signifie retraite. Peut-être que Cervantès l’a utilisé jadis et à bon escient dans ses œuvres littéraires. Sans doute. Mais, eux, ils ne l’oublieront jamais de leur conscience. La « Retirada ». Le terme fait encore froid dans le dos quand on y pense. Surtout si l’on se réfère à sa cause exacte : l’exil pour ne pas mourir...

Même s’il fut porteur d’espérance pour des milliers de femmes, d’enfants et d’hommes qui durent s’obliger à fuir leur pays pour ne pas subir le joug mortel d’un tyran, Francisco FRANCO.

Ce généralisme personnage qui a, au détour de l’actualité, refait surface il y a quelques jours dans la mémoire collective. Celle dont on devrait se départir une fois pour toute en renvoyant ces obscurs dépostes qui ont ainsi jalonné l’Histoire vers des limbes abyssales d’où ils ne devraient jamais plus s’extraire…

Cinq cents mille espagnols purent ainsi franchir les Pyrénées dans la froidure de l’hiver 1939 pour gagner ainsi une liberté dont ils ne voulaient pas s’affranchir. Un exode de masse, fait d’actes de bravoure, mais aussi de drames personnels. Bref, une triste séparation entre celles et ceux qui tentèrent l’aventure et celles et ceux condamnés à demeurer sur place qui s’est dupliquée de manière infinie.

A l’heure où l’épique bataille de Verdun est menacée de sortir définitivement des manuels scolaires, quelle place réelle occupe ce fait marquant de l’histoire franco-espagnole dans notre société ? 

C’est pour ne pas oublier les pernicieux effets du fascisme et évoquer les relents actuels d’un nationalisme exacerbé qui fait florès dans bon nombre de pays de notre continent que MHRE 89 se bat aujourd’hui pour que fleurissent çà et là le souvenir et la mémoire de celles et de ceux qui ont dû vivre cela au plus profond de leur âme. Et dans leur chair.

Leurs descendants témoignent de ces épreuves et des conditions terribles que leurs aïeuls ont dû subir pour subsister dans ce monde de folie. D’abord parqués dans le sud de la France dans de pitoyables circonstances, les réfugiés espagnols furent contraints de se dispatcher ensuite à travers l’Hexagone. Le territoire de l’Yonne fut une terre d’accueil pour des milliers d’entre eux.

Une manifestation spécifique le 13 avril à Saint-Bris-le-Vineux

Le temps de la commémoration permet désormais de mieux appréhender cette tragédie et ses inéluctables conséquences. Ainsi, ce samedi 13 avril, entre 16 et 19 heures, le jour de l’assemblée générale, l’espace Verret de Saint-Bris-le-Vineux favorisera la tenue d’une rétrospective passionnante dans cette frange méconnue de l’histoire européenne.

Grâce à une exposition riche et nourrie de documents, rassemblés par les membres de l’association MHRE, une dizaine de tableaux mettra en perspective ce que vécurent ces pauvres gens, déboussolés par la bêtise humaine.

Des cartes et des témoignages évoqueront cette délicate période. Un moment fort est à signaler par ailleurs : la projection d’une vidéo évocatrice de l’altruisme et de la solidarité, indissociables à la survie. Le titre de cet opus se passe de tout commentaire : « Auriez-vous tendu la main aux réfugiés espagnols ? ».

Un copieux programme pédagogique qui sera rythmé au détour de chansons de la République, de la guerre et de l’exil dont une signée de l’Icaunais, Pierre LOUKI, l’accompagnateur attitré de Georges BRASSENS. Ces morceaux seront interprétés par les musiciens et chanteurs, membres de l’association. Avant que ne vienne le temps de quelques réjouissances typiques, agrémentées de tapas et de sangria…

 

 


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Fort du succès rencontré autour du Grand débat national, avec l’organisation de quatre rendez-vous thématisés qui concernaient des sujets sociétaux majeurs, la jeune structure associative, éclectique dans sa représentativité, entend jouer un rôle prégnant d’ici les échéances du printemps 2020. Le mois de juin sera donc propice à la réflexion. Et à la possibilité de pouvoir s’exprimer publiquement sur les réelles attentes et les desiderata des Auxerrois avant les municipales…

AUXERRE : La date n’est certes pas encore définitivement arrêtée. Question d’agenda ou de pragmatisme, sans doute. Car, les contours de ce projet se peaufinent dans les esprits. Mais, une chose s’avère certaine ; le mois de juin sera choisi pour concocter un tel rendez-vous. Celui offrant l’opportunité aux Auxerrois de pouvoir échanger en toute liberté et de structurer leurs commentaires avisés lors d’un, voire de plusieurs débats, selon des thèmes préétablis.

Différents lieux pourraient servir de logistique pour accueillir ces animations citoyennes, qui ne manqueront pas d’aiguiser la curiosité des suiveurs de la chose publique et politique. En parallèle, la création d’un site multimédia ad hoc est en phase préparatoire.

L’ensemble des éléments récoltés constituera une base de travail qualitative. Le fruit de ces concertations devant être transmis aux futurs candidats de la joute municipale du printemps 2020.

Belle mobilisation lors des quatre soirées Grand débat…

Le mois dernier, « S’Engager pour l’Auxerrois » a connu le succès. Les quatre rendez-vous citoyens déclinés lors du Grand débat national ont occasionné un retour appréciable de 210 doléances dont 110 propositions. Celles-ci avaient d’ailleurs fait l’objet d’une remise officielle de ces documents compulsés durant plus de huit heures de réunion à la représentante de l’Etat en charge de ce dossier, la Secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne, et sous-préfète d’Auxerre, Françoise FUGIER.

Deux cents soixante personnes avaient pris part à ces soirées thématiques du mercredi qui s’échelonnaient sur un mois.

L’Europe, mais aussi la désertification médicale, le devenir des territoires ou la laïcité et le vivre ensemble servaient de socle de réflexion à ces exercices oratoires. Consignés de manière rigoureuse, ces éléments informatifs, transcris sur une clé USB, avaient été remis en main propre à Françoise FUGIER.

Des éléments qui furent intégrés ensuite à la grande synthèse présentée depuis au gouvernement et dont les premiers résultats devraient être dévoilés par le président de la République à la mi-avril.

 

 


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Soutenir et défendre le droit de vote des personnes en mesure de tutelle intègrent les priorités éthiques et opérationnelles de l’Union départementale des associations familiales (UDAF). Lors du congrès de Versailles, datant du 09 juillet 2018, le président de la République Emmanuel MACRON a évoqué cette opportunité qui se présentera dès les futures échéances européennes pour la nation. L’ensemble des personnes bénéficiant d’une mesure de protection de tutelle aura ainsi accès au droit de vote le 26 mai. Président de l’UDAF de l’Yonne, Benoît VECTEN nous livre ses réactions…

AUXERRE: Entérinée le 23 mars dernier, soit soixante-douze heures avant la tenue d’une grande réunion d’information réunissant sept formations et mouvements politiques, la décision d’octroyer le droit de vote pour les personnes en mesure de tutelle devient donc une réalité palpable dans notre société.  

Porte-voix des familles, l’UDAF qui était l’instigateur de ce rendez-vous démocratique suivi par près de deux cents personnes dans l’amphithéâtre du 89, souhaite contribuer à cette phase évolutive d’une meilleure intégration des personnes en situation de handicap dans l’Hexagone.

Assurant la présidence de la structure départementale, Benoît VECTEN a pu apporter des éclairages sur la pierre qu’il désire apporter à l’édifice national. Il nous a livrés ses premiers ressentis à la suite de cette décision…

Qu’attendiez-vous concrètement de ces échanges en accueillant sept représentants du monde politique ?

Nous souhaitions un vrai échange démocratique entre les élus, les partis politiques et les personnes bénéficiant d’une mesure de tutelle afin qu’une  « rencontre » puisse se faire sur le thème du droit de vote. Nous avons pris l’initiative d’inviter également les différents acteurs du territoire qui participent, au quotidien, à l’accompagnement des personnes en difficultés. La présence des différents acteurs de notre département a montré l’intérêt que nous portions à une tranche de la population  souvent exclue des échanges politiques. Mais, la forte mobilisation des personnes bénéficiant d’une mesure de protection ainsi que de leurs aidants nous a prouvé que nous avions vu juste quant à la pertinence de cette initiative…

Organiser un tel plateau débat intégrait-il la philosophie de votre structure associative ?

Vous savez, l’UDAF, c’est la voix des familles, de toutes les familles. Et nos actions n’ont de sens que si elles sont portées par des valeurs communes. Je rappellerai que nous sommes chargés de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de l’ensemble des familles auprès des pouvoirs publics. Depuis plus de trente ans, nous gérons plusieurs services dont celui de la Protection juridique des majeurs. Ce service a considérablement évolué au cours de ces dernières années. Nous accompagnons à ce jour plus de 2 300 personnes. Je préciserai, en aparté, que nous gérons également un service d’information et de soutien aux tuteurs familiaux.

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Que signifie pour vous être un citoyen à part entière ?

Etre sous tutelle n’empêche pas d’avoir des opinions politiques comme n’importe quel citoyen ! Or, le droit de vote est un droit fondamental. Les personnes atteintes d’un handicap se sentent mises de côté par l’informatisation de l’accès aux droits. Voire rejetées par les administrations lorsqu’elles veulent faire valoir leurs droits. En adoptant ce texte, c’est positionner la personne victime d’un handicap aux débats politiques et lui permettre d’émettre un avis.

Est-ce que le vote d’une personne handicapée peut être soumis à des influences ?

Tout le monde peut être influençable ! N’oublions pas que c’est cet argument qui a tenu éloigné du droit de vote les femmes jusqu’en 1946.

Il y a quelques années, l’UDAF avait pris soin de créer un Conseil des bénéficiaires afin de « remettre la personne au centre du dispositif »…

Oui, cela s’inscrivait déjà dans la logique de la loi. Ce conseil est composé d’un président, d’un secrétaire et de toute personne bénéficiant d’une mesure de protection et  souhaitant participer à la vie de ce conseil. Quelques-uns de ses représentants ont eu la possibilité de pouvoir s’exprimer publiquement lors de notre manifestation. Et ce, avec beaucoup d’émotion…

Les personnes en mesure de tutelle vont pouvoir déposer leur bulletin de vote dans l’urne le dimanche 26 mai. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est fondamental à mes yeux. Le 26 mai, ces personnes iront voter aux élections européennes et participer à élire les 79 représentants Français au Parlement européen. Notre rôle sera de les accompagner pour bien comprendre les enjeux de ce scrutin mais aussi son mode opératoire. La présence des personnalités politiques de l’Yonne aura été salvatrice pour accroître cette compréhension. Valides et invalides, nous avons tous un rôle à jouer pour apporter du positif dans notre société.

Que retiendrez-vous in fine de ce plateau ?

Qu’il reste encore beaucoup à faire ! Plusieurs actions vont d’ailleurs se concrétiser dans les jours à venir. A commencer par la constitution d’une fiche qui listera les étapes le jour du vote. Il sera indispensable d’expliquer comment fonctionnent les bureaux de vote. Il nous faudra aussi évoquer les différents types d’élections. Il sera nécessaire que l’UDAF intervienne auprès des forces politiques afin qu’elles tiennent un discours compréhensible. Sans omettre la sensibilisation des présidents et scrutateurs des bureaux de vote afin d’en garantir l’accès aux personnes à mobilité réduite…

 

 


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Nous autres, les Français, sommes, c’est bien connu, les meilleurs du monde. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les multiples débats dont la télévision nous abreuve à longueur de journée. Nous sommes à l’origine des Droits de l’homme. Nous avons fait la Révolution qui a été un modèle vertueux pour l’ensemble de la planète. Nous avons été en Europe dont nous sommes à l’origine de la vision moderniste le « Peuple des Lumières ». Oui, nous sommes vraiment excellents ! D’ailleurs, que serait le monde sans nous ? On se le demande !

TRIBUNE : Récemment, dans son émission intitulée « 28 Minutes », Élisabeth QUINT a réuni quelques beaux esprits sur un sujet qui mérite toute notre attention : la situation en Syrie. On y parlait du retrait des Américains et, par conséquent, de l’abandon des Kurdes qui avaient combattu contre DAESH. Avec nous et dans notre intérêt.

« Et maintenant, on les laisse tomber ! ». Mais, ne nous inquiétons pas trop, ils ont l’habitude depuis un siècle de ce revers de la médaille...

Ce qui était intéressant à l’écoute de ces conciliabules, c’était d’entendre nos philosophes d’un soir condamner les Américains d’avoir abandonné leurs alliés : « Personne ne pourra plus jamais leur faire confiance » disait-on en substance. Comme dans une affaire, datant d’il y a deux mille ans, il n’y avait pas assez de pierres à jeter sur la coupable, en l’occurrence, une femme adultère. Cela a même donné une expression que l’on retrouve dans toutes les langues : « Que celui qui n’a jamais pêché, jette la première pierre… ».

Mais nous autres, les Français, nous avons une formidable réserve de pierres à jeter. Et nous ne nous en privons pas ! Nous en jetons beaucoup aux autres et, comme il nous en reste quelques-unes dans la besace, nous les utilisons pour nous les jeter entre nous !

Ainsi, certains reprochent à d’autres l’abandon des Harkis, l’une de nos hontes nationales dont on a du mal à faire la repentance.

En grand pourfendeur de celles et ceux qui dirigent (mal) notre pays devant l’Eternel, Philippe de VILLIERS rappelait récemment cette bien triste affaire. Et puis, il y a désormais le cas similaire des Afghans.

Que la journaliste d’investigation Élise LUCET, dans sa remarquable émission « Envoyé spécial », a intitulé : « Les oubliés de Kaboul ». Ils sont  Interprètes, magasiniers, ouvriers… près de 800 travailleurs afghans ont ainsi aidé les soldats français déployés dans leur pays. Aujourd’hui, considérés comme des traîtres, ils sont menacés de mort par les talibans. Leurs demandes de visa sont rarement acceptées. Ils accusent l’armée tricolore de les avoir abandonnés à leur sort…

Le premier devoir de l’homme est de respecter autrui…

Il y a six mois, un magazine a cité le cas d’un interprète afghan qui venait d’être abattu par les talibans. La mort de ce pauvre homme laissait une veuve prostrée dans la douleur et la misère, ainsi que trois enfants. Un de nos grands dirigeants a-t-il eu l’idée de l’accueillir en France et de lui verser une pension pour qu’elle et ses enfants puissent vivre dignement, après les immenses servis rendus à la patrie par son valeureux époux ?

En fait, toute notre histoire est truffée de ces abandons honteux. Lors des guerres d’Italie au XVIe siècle, un certain Machiavel avertissait déjà ses compatriotes de la versatilité des Français : « Ils vous soutiennent aujourd’hui ; ils vous abandonneront demain… ». Le jugement était déjà sans appel.

Mais revenons-en aux Afghans et à un autre membre de la famille de VILLIERS : le général Pierre de VILLIERS, ancien chef d’état-major de l’armée française. Le général est précisément l’auteur d’un excellent ouvrage: « Qu’est-ce qu’un chef ? ». Dans cet opus, le militaire originaire de Vendée affirme : « Le premier devoir de l’homme est un devoir, celui de respecter l’homme… ». On ne peut que souscrire à cette affirmation qui nous élève.

Oui, mais, Mon général, m’est-t-il permis de vous adresser cette question : « N’est-ce pas un devoir que de respecter les Afghans qui ont servi l’armée française ? ».

J’en ajouterai une seconde toute aussi pertinente.

« N’est-ce pas votre devoir à vous, chef de l’armée française en Afghanistan, de sauver les 800 travailleurs afghans ? Nous, Français, trouverons-nous enfin un chef qui rompe avec cette honteuse tradition d’abandonner, celles et ceux qui nous ont fait tant confiance ? ».

Mon général, êtes-vous ce chef ?

Philippe de VILLIERS, vous qui déplorez l’abandon des Harkis : « Etes-vous prêts à utiliser de toute votre influence pour que les gens qui ont fait confiance et servi la France soient accueillis dans notre pays et, ainsi, sauvés d’une mort certaine ? ».

Messieurs Pierre et Philipe de VILLIERS, à vous de remplir votre devoir et de nous montrer le chemin de l’honneur retrouvé…

Emmanuel RACINE


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