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Son dernier ouvrage, « Le Diable s’habille en GAFA » publié en 2018, est un pavé dans la mare que chacun d’entre nous se doit de dévorer avec délectation. Ce brûlot fait toute la lumière contre l’un des plus grands scandales de ce nouveau siècle. Le vol sans vergogne, en absence de toutes autorisations, de nos données personnelles qui sont exploitées à des fins bassement commerciales et marketing par quatre entreprises américaines (GOOGLE, APPLE, FACEBOOK et AMAZON). Influenceur de talent qui a œuvré dans la sphère politique (François MITERRAND, Lionel JOSPIN mais aussi aux côtés de nombreux présidents africains), le cofondateur de l’agence publicitaire RSCG, structure absorbée par le groupe HAVAS en 1996, a répondu à l’invitation du collectif « S’engager pour Auxerre » dans le cadre d’un débat sociétal mettant en exergue le futur du commerce de proximité face à la prédominance du commerce en ligne. Entretien avec l’homme qui fit de François MITERRAND le dépositaire de la « Force tranquille » en 1981…

AUXERRE : A 85 ans, Jacques SEGUELA, le pape mondial de la publicité et de la communication, conserve toujours son sens de l’analyse et de l’humour à faire pâmer plus d’un politicien en campagne électorale. Le regard pétille. La courtoisie émane de ce grand monsieur de l’entrepreneuriat à la française. Lui qui est devenu au fil de plusieurs décades le chantre de la communication ingénieuse et percutante. Un homme de slogan qui a toujours su faire mouche dans le style et dans la forme.

Son ultime opus (il est venu expliciter la texture à Auxerre) lui offre l’opportunité  de parler face à un auditoire attentif à ses meilleures feuilles. Le titre de l’ouvrage joue sur les mots. « Le Diable s’habille en GAFA » ! Tout un programme dont il va défendre pied à pied le moindre argument dans un long réquisitoire contre l’hégémonie outrancière de ces quatre sociétés qui composent les GAFA et qui illustrent la puissance américaine qu’il abhorre.

Mais, avant que l’homme prodige ne s’exprime à l’estrade, le point presse aura permis de mieux cerner sa vision personnelle de la situation. Et de ses réels enjeux. Complexes mais pas encore inaltérables si, nous autres Français, prenons enfin le taureau par les cornes et réagissons au plus vite !

Jacques SEGUELA n’avait pas fait de come-back public dans la capitale de l’Yonne depuis 1979. Date à laquelle son ami Jean-Pierre SOISSON lui avait demandé de réaliser une affiche pour sa campagne électorale…

« Quand j’ai reçu la proposition de conférence de l’équipe de « S’engager pour Auxerre », je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre dans la ville de mon ami Jean-Pierre ! ».

Se protéger de l’environnement pernicieux des GAFA…

Mais, très vite, l’orateur du jour fait l’impasse sur ses souvenirs pour mieux incriminer par qui le déséquilibre planétaire est en train d’arriver. « Si l’on ne fait rien, les GAFA vont détruire le monde. Il est nécessaire de les limiter et ce, pour trois raisons. Les GAFA aujourd’hui, cela équivaut à la constitution d’un état numérique qui représente une fois et demi le PIB de la France. Dans une décennie, si cela continue ainsi, ce sera dix fois plus que celui de l’Europe. Voire celui du globe dans vingt ans ! C’est incroyable. Comment avons-nous pu laisser faire cela et accorder autant de pouvoir à quatre entreprises américaines qui pèsent plus lourd économiquement que la Chine et l’Europe réunies ? Elles ont enregistré dans leur cloud toutes nos données personnelles. C’est le hold-up du siècle ! En outre, elles ont volé toutes ces données sans copyright et sans bourse déliée. Cela représente pour chaque Français un équivalent de deux mille euros par an, soit pour une vie un total de 50 000 euros ! ».

Le publicitaire n’en démord pas : il est grand temps que cette hégémonie internationale cesse. Pour lui, la manière de pratiquer de ces structures empiriques est proprement irresponsable.

milieu articles

« Ils se sont attaqués à nos gosses, vilipende le patron du groupe HAVAS. C’est pire que tout. Ils sont désormais capables de capter toutes nos conversations afin de mieux les utiliser dans dix ans. Je ne veux pas de ce monde-là. Certes, on ne peut pas être contre le progrès ni l’intelligence artificielle ; mais, il faut arriver à se protéger convenablement. N’oublions jamais que tous les progrès induisent des catastrophes : le jour où l’homme a inventé la roue, il a ainsi provoqué les accidents de la route ! Donc, il faut que l’Etat crée des moyens de prévention numérique tout en conservant les bons côtés du système et en supprimant ses effets pernicieux… ».

Avec QWANT, la France dispose d’un outil dont il faut assurer la promotion…

La taxation des GAFA représente plus qu’une évidence pour l’homme d’affaires. « C’est une obligation morale, clame-t-il avec véhémence, mais attention, il ne faut pas leur prélever juste cinq cents millions d’euros à l’année mais bel et bien leur prendre cinq milliards d’euros ! Ces structures en ont largement les capacités financières ».

Puis, très au fait des règlementations européennes, il rappelle que 26 pays de l’Union ont déjà adopté le principe d’un dispositif fiscal renforcé contre le dumping fiscal des GAFA.

« Même Donald TRUMP s’est emparé de ce dossier à son compte afin d’appliquer un règlement identique aux Etats-Unis. La Chine a choisi de contourner la problématique en développant ses propres équivalences avec la création de plusieurs plateformes (ALI BABA,…). Cet état de fait représente aussi l’une des causes de la guerre commerciale sino-américaine. Mais, personnellement, j’attends énormément du réveil de deux continents du futur que sont l’Inde (plus d’1,7 milliard d’humains) et de l’Afrique qui jouera un rôle majeur à l’avenir. Si avec l’Europe, nous parvenions à développer un système de régulation puissant, nous pourrions aisément étouffer les velléités conquérantes et hégémoniques de la Chine et des Etats-Unis sur le sujet… ».

Reste l’incontournable question qui revient sur toutes les lèvres depuis tant d’années : pourquoi l’Europe ne possède-t-elle pas encore ses propres plateformes numériques ?

« Ah, ça ! répond évasivement Jacques SEGUELA, dubitatif et décontenancé, comment se fait-il effectivement que les Français, bien avant les Européens, ne disposent pas encore de ces outils ! Eux qui ont tout inventé de la communication. Quand on pense à Charles HAVAS qui est le génial créateur de la publicité survenue avec son agence il y a 185 ans. Les Français sont à l’origine de la photographie avec Nicéphore NIEPCE, du cinéma avec les frères LUMIERE, de la télévision couleur, de la première société d’achat d’espace publicitaire, de l’agence de publicité telle que nous la connaissons, de la carte à puce (avec l’Angleterre et la Suisse).

Que seraient aujourd’hui les GAFA s’ils n’avaient pas bénéficié de toutes ses technologies françaises ? Il faut que la France se relève enfin les manches et redevienne compétitive sur la scène internationale. Comme autrefois ! ».

Le charismatique publicitaire ne pouvait clore cet entretien à bâtons rompus sans évoquer le concurrent direct de GOOGLE : QWANT. Dont il prépare le story-board dans le cadre d’une future campagne promotionnelle à travers l’Europe.

« Aujourd’hui, ce concept technologique se veut plus moderne que GOOGLE, précise-t-il en fin connaisseur de l’outil, le moteur de recherche possède des dispositions graphiques que le serveur américain ne décline absolument pas. Son concepteur, mon ami Jean-Manuel ROZAN, se refuse au vol des données. S’il en utilise l’usage, c’est avec l’accord des sources qu’ils rétribuent. Il faut adopter ce concept à l’ensemble de l’Europe. D’ailleurs, récemment, Emmanuel MACRON a demandé à toutes ses administrations de n’employer que cette plateforme dans leurs services. Chaque entrepreneur français et européen devrait avoir la même attitude protectionniste. C’est le choix stratégique vers lequel nous avons opté chez HAVAS… ».

Une manière pertinente et tangible de réaffirmer son indépendance vis-à-vis de l’ogre Américain…

 


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Vingt-quatre heures avant la clôture de la campagne électorale des Européennes, le délégué général de La République en Marche arpentait les rues du cœur de ville de la capitale de l’Yonne. Profitant d’une pause à la terrasse d’un établissement de la place des Cordeliers, le stratège du parti présidentiel nous a livré quelques impressions avant de se rendre à Sens pour prendre part à l’ultime grande réunion publique de la liste RENAISSANCE dans le département…

AUXERRE : Composante du noyau dur qui est à l’origine du parti des marcheurs, Stanislas GUERINI se prête volontiers au jeu de l’interview à brûle-pourpoint. Celle qui s’improvise au pied levé et qui prend forme au fond d’une salle de bar, à l’écart respectable de consommateurs un tantinet trop curieux.

L’exercice oratoire lui plaît manifestement. Il est vrai qu’il ne passe pas sous les fourches caudines d’un cérémonial protocolaire rendu obligatoire par la fonction, parfois lourd et indigeste pour l’interlocuteur d’un jour et la gent journalistique.

Accessible, courtois, le jeune cadre politique de 37 ans affiche un large sourire sur un visage pourtant très déterminé. La victoire au soir du 26 mai, il l’entrevoit avec grand sérieux. Il en espère déjà les conséquences heureuses. L’inverse serait un terrible coup porté à la politique gouvernementale insufflée par le chef de l’Etat. Une situation peu plausible à ses yeux qu’il balaie du revers de la main.

Même si les écarts imputables aux derniers sondages des instituts d’opinion semblent légèrement se creuser depuis plusieurs jours en faveur de l’adversaire numéro un, le Rassemblement national.

La formation populiste caracole pourtant en tête avec un point et demi d’avance sur le parti au pouvoir.

« Cela ne veut rien dire, commente Stanislas GUERINI, jusqu’à la dernière seconde, rien n’est jamais joué dans une élection… ».

A contrario, ce que semble craindre « Stan », comme beaucoup de militants et de sympathisants appellent affectueusement leur chef de file, c’est l’abstention. Un drame pour la démocratie, un drame pour l’Europe.

« La campagne a été très courte, c’est pour cela que dans cette dernière ligne droite il s’agit de mobiliser toutes les bonnes volontés pour qu’elles se rendent en masse dans les urnes ce dimanche… ».

« RENAISANCE, la seule liste qui défend les intérêts de l’Europe… »

Le délégué général de LREM a le sentiment que la plupart des propositions ont été portées à la connaissance du plus grand nombre durant cette période de vérité. Le travail détaché a été longuement explicité. La transition écologique, sujet sur lequel les jeunes générations sont très attentifs, a été abordée.

« On a pu parler de l’instauration d’un SMIC au niveau européen, précise-t-il, d’une banque en faveur du climat. Nous proposons un certain nombre de priorités pour le devenir de l’Europe. J’espère que ces arguments feront la différence… ».

Le successeur de Christophe CASTANER à la responsabilité nationale du mouvement des marcheurs se satisfait de ce rassemblement qui a vu le jour avec la liste RENAISSANCE.

« Nous avons mutualisé un maximum de compétences issues de quatre grandes formations (LREM, AGIR, MODEM, Parti Radical) pour atteindre un objectif commun. C’est une vraie campagne unissant des forces partageuses de valeurs similaires qui a pour vocation de toucher le rêve européen. C’est-à-dire obtenir ce qu’il y a de meilleur pour nos concitoyens… ».

Sa vision de l’Europe, l’ancien diplômé d’HEC devenu député de la République dans le XVème arrondissement de Paris, la voit comme un rempart inéluctable contre les extrémismes et en faveur de la paix.

« Notre liste défend la cause européenne. Elle est bien la seule. Certains évoquent la contribution française à l’Union, qu’ils jugent trop élevée, soit 11 milliards d’euros. Mais, derrière ce chiffre, il faut savoir que l’Europe ne coûte en tout et pour tout qu’à peine un euro par jour à chaque citoyen de ce continent… Est-ce que le prix de la paix doit se monnayer ?».

« Nous ne cessons jamais de penser à l’Europe… »

Issu du milieu de l’entreprise, l’homme qui incarne depuis le 01er décembre 2018 la dynamique de LREM se prend là encore à rêver des opportunités exponentielles offertes par ce marché du libre-échange européen.

« Ce sont plus de 500 millions de consommateurs qui se présentent à nos modèles économiques ! Il nous faut exporter davantage et en profiter. Nous défendons également une politique sécuritaire conjointe avec une enveloppe de 13 milliards d’euros qui a été investie à l’acquisition de matériel. Depuis deux ans, nous n’avons jamais cessé de penser à l’Europe et à son devenir… ».

Stanislas GUERINI en est convaincu : les partenaires européens de la France attendent beaucoup en retour de l’Hexagone. « Nous avons un rôle de leader historique à jouer aux côtés de nos amis allemands. Mais, dimanche soir, beaucoup d’observateurs regarderont avec grand intérêt les résultats de ce scrutin dans notre pays. Nous devons leur montrer que la France souhaite remettre en mouvement l’Europe au service de ses citoyens… ».

Dix minutes plus tard, Stanislas GUERINI, accompagné de sa garde rapprochée, prenait la direction de Sens pour y rejoindre en moins de cinquante minutes la ministre du Travail Muriel PENICAUD et le secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, à l’occasion de l’ultime meeting organisé par la liste RENAISSANCE dans l’Yonne. Afin de clore cette campagne du rassemblement, porteuse de rêves ?

 


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Lucide sur l’état actuel de la construction européenne et le poids restrictif occupé par la France, l’économiste et universitaire ne se fait guère d’illusions à quelques jours d’une échéance électorale jugée capitale. Alors que les Etats-Unis et la Chine se livrent à une guerre commerciale impitoyable, l’Europe ne pèse pas bien lourd à l’échelle du globe face à ces deux super puissances qui cannibalisent les projets de développement économique. La désindustrialisation du Vieux Continent et son inquiétant retard observé dans le domaine de l’intelligence artificielle et des nouvelles technologies traduisent un déclin continuel qui se poursuit depuis plusieurs décades. A moins qu’un ultime sursaut autour d’un noyau dur de pays plus entreprenants inverse enfin la tendance à court terme ?

AUXERRE : Son dernier ouvrage publié en novembre 2018 constitue déjà une référence sérieuse pour les adeptes de géopolitique. Il relate l’opposition galopante que vivent depuis plusieurs mois Américains et Chinois. « Donald TRUMP et Xi JINPING ne sont que des apprentis sorciers… lâche sans ambages et en guise de préambule le professeur de Paris Dauphine, membre du Conseil d’analyse économique (CAE).

A l’invitation de l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris-Val-de-Loire, Christian SAINT-ETIENNE accorde quelques heures de présence au territoire de l’Yonne. Le temps d’une intervention orale de soixante minutes où il expliquera sa vision personnelle sur l’avenir stratégique de la France dans une Europe en crise. Habitué de la sphère médiatique, l’administrateur de l’OCDE à Paris se prête volontiers au jeu de l’entretien. Sans langue de bois. En égratignant, au passage, les 34 listes politiques qui ont été retenues pour la prochaine joute électorale…

« J’espérai avec une grande naïveté que l’on parle enfin des véritables enjeux pour construire l’Europe de demain. C’est-à-dire la thèse que je défends où l’Europe ne doit plus opérer sur un principe de concurrence telle qu’elle a été imaginée dès le Traité de Rome de 1957. Mais qu’elle devienne enfin un acteur de puissance à part entière face aux autres blocs mondiaux. Or, cela n’arrivera jamais après ce que j’ai lu et découvert parmi les trente-quatre programmes des partis politiques français. C’est pitoyable : cela donne l’impression que tous ignorent vraiment la réalité de la situation mondiale… ».

Ni optimisme ni pessimiste, simplement réaliste…

Christian SAINT-ETINNE déplore l’incroyable retard technologique dans lequel l’Europe se morfond depuis des lustres. Son analyse est pertinente, tranchante. Le couple franco-allemand ne fonctionne plus, c’est une évidence. Lui qui était le socle de ce bastion du progrès. La France est devenue minoritaire dans ce cénacle du fait de son affaiblissement économique. Quant aux pays de l’Europe de l’Est, ils sont opportunistes.

Bref, ce n’est pas un tableau franchement idyllique qu’aura brossé l’économiste durant son propos. Ni optimiste ni pessimiste. Mais, très réaliste.

« L’Europe s’est désindustrialisée en l’espace de trois décennies. C’est l’une des causes majeures de son recul à l’échelle planétaire. En outre, les GAFA ne viennent pas de notre continent. Ils pillent allègrement nos données et s’en servent à bon escient contre nos intérêts… ».

Le décryptage que l’orateur effectue de l’actualité européenne nous ramène à de drôles de réalité : à nous faire sourire jaune !

« L’Europe ne possède peu ou pas d’industries fabricant des micro-processeurs, ajoute-t-il, nous accusons une réelle carence dans la révolution industrielle qui est en train de faire chavirer le monde. Alors que la Chine et les Etats-Unis accélèrent leurs programmes de développement, l’Europe est sans voix. La crise commerciale qui existe entre ces deux nations va structurer pour les quinze prochaines années les milieux économiques. Or, que constatons-nous ? Nous sommes absents de toutes négociations… ».

Ouvrant une parenthèse subtile, voire ironique, Christian SAINT-ETIENNE évoque les tentatives de micro-initiatives autour de la fabrication de batteries. Celles-ci qui alimentent en énergie les véhicules électriques.

« Il faut savoir que ces batteries conçues en Chine le sont grâce à de l’électricité issue du charbon, donc très polluant. Puis, on exporte lesdites batteries vers le reste du monde par des containers embarqués sur des bateaux. Une pollution qui est sans égale par rapport à l’automobile. Qui a fait le bilan carbone de ces batteries qui arrivent en Europe ? ».

Alors que la France injecte 1,7 milliard d’euros au développement de ce type de projet, mené en accointance avec l’Allemagne, il aurait été souhaitable, selon l’expert économique, que l’enveloppe financière soit élevée à un rang nettement supérieur d’un montant de 17 milliards d’euros. « Juste pour rattraper notre retard vis-à-vis des Chinois et des Américains ! ».

Renforcer la politique commerciale de l’Union européenne, grâce à un marché unique, serait l’une des orientations pour sortir de l’ornière. Christian SAINT-ETIENNE préconise deux autres suggestions : l’adoption de l’état de droit et la mise en place d’une taxe carbone, applicable par tous les pays européens.

Une France totalement isolée dans le concert des nations…

Le malaise socio-politique est palpable à tous les étages. D’ailleurs, il n’y a rien à attendre des échéances européennes du 26 mai.

« Ces élections s’apparentent ni plus ni moins à une succession de référendums nationaux contre les pouvoirs en place. Il serait temps de revenir à des choses pragmatiques. Comme envoyer des députés nationaux au Parlement européen. Il y aurait une certaine cohérence entre la prise de décisions et les actions concrètes menées dans chacun des pays concernés. Pourquoi irions-nous donner, nous autres Français, des leçons de savoir-faire aux Polonais ou aux Hongrois qui enregistrent une meilleure croissance économique que nous ! Vu d’Allemagne, la France n’a plus de crédit. Cela fait quarante ans que l’Hexagone vit dans une latence incroyable, tributaire du déficit public. Nos gouvernants n’ont jamais su le réduire : nous avons perdu toute crédibilité à l’international… ».

Le président de la République n’est pas épargné par cette analyse fine. Pour Christian SAINT-ETIENNE, Emmanuel MACRON a dilapidé son aura en multipliant les remarques agressives envers les uns et les autres de ses partenaires européens. « Il aurait été plus sage de construire un noyau dur autour d’une dizaine de pays pour établir une relation de puissance envers les Etats-Unis et la Chine. Il nous reste que peu de temps pour le faire si l’on veut sortir de l’impasse actuelle… ».

L’économiste l’affirme : la réforme des retraites sera la mère de toutes les réformes structurelles à concevoir dans notre pays. « N’oubliez pas que la retraite en France, c’est un quart de la dépense publique ! ».

Quant au mouvement des Gilets jaunes, il retient l’attention de l’analyste : « Les Chinois et les Japonais nous regardent comme si on débarquait de la Lune en se disant c’est quoi cette histoire : il y a 100 000 « mecs » qui mettent le pays à genou depuis 26 semaines. C’est risible ! Mais, de manière plus insidieuse, cela démontre aussi qu’il y a un rejet massif de la chose politique. Auparavant, il y avait acceptation du résultat des élections présidentielles. Or, dans le cas présent, un homme est élu et un an après, le peuple lui intime l’ordre de dégager ! La stratégie du dégagisme, chère à Emmanuel MACRON, s’est retournée contre lui ! ».

La faible croissance enregistrée par la France explique en partie les causes de ces actes répétitifs à longueur de semaines. Depuis 2001, la moyenne du taux de croissance s’élève à 1,1 % dans l’Union. Or, l’Hexagone se situe en dessous, autour de 0,8 %, avec un chômage important avec 3,5 millions de personnes en quête d’un emploi.

Les Anglais sont dans l’Union pour casser la dynamique européenne

Reste le BREXIT. « Il faut le souhaiter à tout prix, tempête Christian SAINT-ETIENNE, les Britanniques veulent casser la dynamique européenne. C’est la politique qu’ils appliquent depuis mille ans ! Chaque fois qu’ils sont gentils avec nous, cela ne signifie pas que nous soyons devenus extraordinaires à leurs yeux. C’est parce que nous sommes tout bonnement dans une position de faiblesse. Dès qu’un état fort les menace, les Britanniques s’allient avec des pays plus faibles économiquement pour rester fort… ».

S’en suit la démonstration littéraire avec la fable de la grenouille et du scorpion. « Un scorpion veut traverser une rivière sur le dos du batracien. Ce dernier refuse de l’aider : « Si tu montes sur mon dos, tu vas me piquer et nous allons nous noyer. Le scorpion certifie le contraire, arguant de sa bonne foi. Rétive, la grenouille accepte. Mais, au beau milieu du gué, elle est piquée par le scorpion ; interrogé sur ses intention, celui-ci répond : « je n’ai pas pu m’en empêcher ! ». Dans cette histoire de la construction européenne, les Britanniques ne peuvent pas s’empêcher de mettre le bazar pour nuire à la fiabilité du projet… ».

Des clés de lecture passionnantes dont auront profiter les sociétaires de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire pour mieux appréhender l’environnement actuel et les enjeux de ce scrutin qui ne changera pas les règles du jeu, vraisemblablement…

 

 


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Son tour de France imposé par la campagne électorale des européennes lui a permis de faire une étape de quelques heures sur les terres de l’Yonne. Dans la capitale de ce département qu’il avait déjà visité il y a quelques mois en venant à la rencontre de Gilets jaunes. A Auxerre, l’ancien édile de Yerres s’est livré à un exercice oratoire passionné dont il a le secret. Un discours se revendiquant du gaullisme favorable à une Europe des nations libres et fières de l’être. Nicolas DUPONT-AIGNAN a renvoyé derrière la balustrade d’un simple revers de la main la politique européenne actuelle. Celle qui, selon lui, dénature les objectifs et les intérêts communs. Le chef de file de Debout La France (DLF) ne suggère pas de sortir de l’Union, a contrario du Rassemblement national. Il désire repenser l’institution et lui proposer une autre alternative…

AUXERRE : « L’Europe telle que nous la connaissons aujourd’hui doit faire peau neuve et être remplacée par un mode opératoire qui protège la souveraineté des états membres... ».

Cette phrase, c’est en substance le credo auquel s’attache viscéralement Nicolas DUPONT-AIGNAN. Le stratège politique du souverainisme le distille au gré de sa campagne qu’il mène tambour battant au détour de nombreux déplacements.

Une seule journée vécue sur le sol bourguignon se transforme déjà en un périple incompressible au niveau du timing où il doit se dispatcher entre l’Yonne, la Nièvre et la Saône-et-Loire. Un rythme soutenu, difficile à tenir certes, mais qui reste à la hauteur des ambitions de ce quinquagénaire de la politique, au profil de jeune homme et au sourire largement affiché.

Face à la presse, Nicolas DUPONT-AIGNAN n’apparaît pas comme le chantre de la langue de bois. N’éludant aucune interrogation, le député français déroule son programme. Celui qu’il a construit pour sortir le Vieux Continent de l’ornière.

« Faire maigrir le poids de Bruxelles qui est devenu une institution obèse est la priorité, clame-t-il haut et fort, chaque pays doit retrouver ses droits et ses frontières… ».

« Que l’Europe s’arrête de se mêler de nos affaires… »

Tirant à boulet rouge sur le mécanisme fonctionnel de la Commission européenne, le patron de Debout La France souhaite son coup d’arrêt. Définitif en l’état.

« Que l’on arrête de leur donner onze milliards d’euros chaque année, tance-t-il avec véhémence, et de nourrir un système qui affaiblie le continent, multiplie les normes et broie nos emplois. Il est important que certains pays européens adoptent des attitudes collaboratives majeures en matière d’entrepreneuriat, à l’instar du groupe AIRBUS qui a su relever le défi face à l’américain BOIENG, car il y a urgence…Notamment dans le domaine de la santé, de l’automobile ou du multimédia. Pourquoi la Chine a-t-elle réussi à avoir son indépendance face aux GAFA en créant ses propres outils et que l’Europe n’y parvient toujours pas ? ».

Rejetant l’Europe inquisitrice qui n’arrête pas de se mêler de nos affaires, le député de l’Essonne insiste lourdement sur le fait qu’il est bien le seul candidat à tenir ce discours. « Vous savez, ajoute-t-il, dans la vie, il y a les béats et les réfractaires. Je me classe bien volontiers parmi cette seconde catégorie… ».

Stratégiquement, Debout La France a su concrétiser une alliance européenne réaliste et convergente avec 23 autres formations, ayant la même sensibilité souverainiste.

« Nous ne sommes pas seuls a contrario du Rassemblement national, promet l’homme politique, cette alliance est bien réelle et nous permettra de peser d’un certain poids dans l’hémicycle… ».

Conspuant les listes émanant du Parti socialiste et des Républicains, Nicolas DUPONT-AIGNAN évoque alors les « mensonges » du candidat LR, François-Xavier BELLAMY.

« Il est temps de dire aux Français qu’il existe un subterfuge et une union sacrée entre ces deux partis. Le PS et LR ont tout voté d’un commun accord. Je dénonce ce fallacieux mensonge… ».

Haro sur les travers financiers de l’Union…

Incitant ses concitoyens à se rendre aux urnes le 26 mai (« s’abstenir, c’est apporter un suffrage supplémentaire à Emmanuel MACRON »), le chef de file du mouvement souverainiste ne supporte plus les travers financiers que certains pays de l’Union appliquent sans vergogne.

« L’Europe vient de financer un pont en Croatie à hauteur de 380 millions d’euros dont 80 % proviennent d’une dotation française, explique-t-il, trouvez-vous logique que ce sont les entreprises chinoises qui le construisent ? Quant aux Polonais, grands bénéficiaires des subsides de Bruxelles, ils équipent leur armée de l’air avec des hélicoptères fabriqués aux Etats-Unis. Ne parlons pas des travailleurs détachés qui ne paient pas les charges. Face à ces abus de concurrence déloyale, la France doit faire entendre sa voix et changer cela ! ».

Sous la présidence de Jacques CHIRAC, l’obole reversée par la France au titre de sa contribution participative à l’Union s’élevait à deux milliards d’euros. Depuis 2016, le chiffre s’est envolé, pour atteindre désormais des records historiques à onze milliards d’euros.

« Je veux rendre ce différentiel, soit ces neuf milliards d’euros, aux Français, affirme l’élu francilien, il nous faut harmoniser à la baisse ces dépenses somptuaires qui ne servent qu’à financer la concurrence déloyale. Imaginez le Luxembourg, modèle de l’évasion fiscale et pays le plus riche de l’Union européenne : chaque année, cet état perçoit 1,5 milliard d’euros d’aide ! On croit rêver ! ».

Sur le volet de l’industrie, Nicolas DUPONT-AIGNAN déplore que l’Hexagone, pépinière d’intelligence et de savoir-faire, ait perdu progressivement le leadership inhérent à cette branche capitale de l’économie. « Il est temps de recréer des projets qui auront de la constance face à l’hégémonie de la Chine et des Etats-Unis… ».

Ce sera la conclusion de son entrevue avec la presse. Avant qu’il ne remette en main propre un exemplaire de son ouvrage, « Résistance », aux journalistes présents, soucieux peut-être de bien marteler les messages de son programme…


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L’unique icaunaise présente sur la liste de l’Union des Démocrates et des Indépendants aux élections européennes vit cette période d’avant scrutin avec grande sérénité. Elue au sein du Conseil départemental depuis 2015, elle consacre son mandat à la défense des intérêts du canton de Brienon, en soutenant les élus ruraux qui tentent vaille que vaille de gérer au mieux leurs collectivités en bon père de famille. Regrettant que le multipartisme ne soit pas invité dans les débats, Catherine DUBOIS-MAUDET est viscéralement engagée à la cause des personnes en déliquescence avec la société et des victimes du handicap. Elle nous livre sa vision personnelle de ce que pourrait être l’Europe idéale…

AUXERRE : « C’est consternant : les fonds européens abondent et on ne sait pas les utiliser sciemment en France ! Je ne comprends pas cet état de fait… ». Qu’elle se rassure, Catherine DUBOIS-MAUDET ! Elle n’est pas la seule à être surprise par ce paradoxe opérationnel plutôt déconcertant où l’Europe dispose de subsides importants mais ceux-ci n’atteignent que trop rarement leurs destinataires dans l’Hexagone.

Visiblement, l’élue de l’Yonne n’en peut plus de la récurrente problématique liée à la paperasserie et aux contraintes administratives. Beaucoup de projets, issus de bonne volonté, existent en amont. Mais, peu réussissent en substance à cause de la complexité manifeste dont se gèrent les dossiers.

« De toute manière, lâche-t-elle tout de go, en France, on ne sait pas faire ! ». Elle dénonce l’empilage de ces strates, un véritable pataquès, qui font circuler les demandes de fonds européens parmi de nébuleux méandres administratifs.

La résultante de tout cela est simple : faute de combattants et d’attribution concrète de dossiers, les fonds retournent à leur point de départ, à Bruxelles, où ils alimentent d’autres besoins plus réactifs et moins inféodés à la bureaucratie des technocrates.

« Ce qui est triste dans cette réalité des choses, concède-t-elle, c’est que l’on peut recenser beaucoup de projets en Bourgogne Franche-Comté. Mais, l’argent de cette dotation européenne est investi ailleurs… »

Changer le modèle européen, sans pénaliser quiconque…

Pas adepte de la langue de bois, l’élue départementale explique les motivations réelles de son engagement. « C’est en discutant avec plusieurs amis que j’ai pris acte de valider positivement la sollicitation de la sénatrice Dominique VERIEN de rejoindre la liste de l’UDI. Dans mon entourage, la plupart des personnes interrogées possèdent une vision floue du rôle de l’Europe. Certains ne voient pas l’intérêt de se déplacer le 26 mai. Et puis, il y toutes celles et ceux qui veulent sortir de l’Europe. Si on fait cela, la France ira droit dans le mur… ». Inconcevable pour cette européenne convaincue.

« Le modèle européen doit être changé, sans que cela pénalise les contribuables que nous sommes… ».

Puis, elle déroule les arguties du programme de l’Union des Démocrates et des Indépendants. Une pensée stratégique que le chef de file de la formation politique, Jean-Christophe LAGARDE, est venu défendre en personne à Auxerre le 26 avril dernier.

La fiscalité, à titre d’exemple, mérite une adaptation. Notamment sur les produits carbonés qui proviennent de l’étranger. Mais, ce n’est pas tout. La candidate est favorable à la taxation des transactions qui résultent des marchés financiers ainsi que sur les demandes de visas vers l’Europe. Quant aux entreprises tentaculaires du GAFA, elles n’échappent pas à cette stratégie du prélèvement fiscal à faire valoir.

« L’Europe doit être plus démocratique, ajoute Catherine DUBOIS-MAUDET, il est nécessaire de simplifier son mode de fonctionnement. D’ailleurs, l’élection du président européen doit être envisagée autrement… ».

Constatant à ce propos une aberration notoire sur ce scrutin : en 2014, 87 % des suffrages exprimés avaient rejeté le programme des socialistes. Mais, in fine, c’est un député de ce parti qui s’est assis dans le fauteuil de commissaire européen.

« Prenons la règle de l’unanimité des états de l’Union : dans le cas d’un vote, un seul des vingt-huit pays peut paralyser l’ensemble du continent sur des sujets ayant attrait à l’économie et au social. Il serait nécessaire d’adopter la majorité qualifiée aux 3/5ème. Même l’article 116 du Code européen le propose… ».

Construire une Europe faite d’équité et de réciprocité…

En matière de sécurité, l’élue de l’Yonne se dit stupéfaite de voir comment se gère le contrôle des frontières terrestres et de leurs côtes.

« Est-ce raisonnable d’envisager une parfaite sécurisation de nos peuples quand on emploie 600 agents qui doivent surveiller en permanence plus de treize mille kilomètres de côtes ! Le problème migratoire ne peut se résoudre que si l’Europe créé une véritable force de police à l’identique de ce qu’ont fait les Etats-Unis avec le FBI. Quand on pense qu’il n’y a toujours pas de centralisation des renseignements entre les différents états ; cela laisse rêveur… ».

Plus nuancée lorsqu’elle aborde le délicat problème des travailleurs détachés, Catherine DUBOIS-MAUDET souhaite que cesse, cependant, cette concurrence déloyale qui sévit dans le monde du travail.

« Il ne faut pas supprimer cette catégorie sociale, précise-t-elle, car je rappellerai que la France envoie ses propres travailleurs détachés dans l’Union européenne. Ce sont 131 000 personnes qui sont ainsi concernés. Simplement, il faut respecter une équité et une réciprocité dans la manière de faire, et que chacun puisse bénéficier de la même protection sociale ».

Inquiète de la prolifération du nombre de suicides des agriculteurs, l’élue du Département espère la mise en œuvre d’une protection agricole raisonnée et de proximité.

« Trouvez-vous logique que l’on impose des normes drastiques aux agriculteurs de notre pays alors que l’on importe une production issue de pratiques déloyales… », questionne-t-elle.

Présidente d’une structure associative regroupant les secrétaires des élus de l’Yonne, la candidate UDI reste une femme proche du terrain avant tout. Avec des convictions bien affirmées. Reste désormais à les faire partager au plus grand nombre…

 


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