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Les arts de la rue étaient en fête ce week-end à Auxerre. Un évènement artistique dont le succès va grandissant au fil des années. Il est désormais bien ancré dans le calendrier des festivités estivales de la ville. L’édition 2024 aura enchanté une nouvelle fois les festivaliers trois jours durant, avec la présence de vingt compagnies différentes pour une cinquantaine de représentations, mêlant arts du cirque, poésie, fantastique et comédie. Autant d’étoiles sur la piste que dans les yeux des spectateurs, petits ou grands…

 

AUXERRE : En ce début de samedi après-midi, une étrange machine remonte la rue de Paris, mi chauve-souris, mi bateau à voile, entrainant dans son sillage passants et curieux. A son bord, cinq intrépides navigateurs à la fois jongleurs, clowns et acrobates, pour un hommage burlesque et fantastique aux frères WRIGHT, célèbres pionniers américains de l’aviation, qui en 1903, réussirent pour la première fois à faire s’envoler un aéronef motorisé.

 

 

De très curieuses religieuses…

 

Malgré tous leurs efforts, leur « Objet Non Volant Identifié », baptisé « Station 1903 » ne décollera pas. Mais qu’importe, l’imagination fera le reste ! Tout juste le temps de rejoindre le parking Saint-Pierre où, à l’ombre de l’église éponyme, débute un concert de charité avec en guest-stars, « John et les Nonnes », excusez du peu !

Alias Père Jean, accompagné de Sœur Marie-Bergamote et de la Mère supérieure, venus récupérer des fonds pour restaurer la statue emblème de leur couvent Sainte-Marjolaine. Un récital caritatif qui s’éloigne bien vite du sacré pour virer au burlesque dans un registre des plus humoristiques : « donnez tout mon Père, ça vous soulagera, on a toujours du mal à se vider la bourse ! », laissant bien vite la place à l’imprévu.

Avec, pour recueillir les précieux deniers, le premier tronc sans contact de l’histoire, on n’arrête pas le progrès ! Dons versés directement à partir de son smartphone via l’application « Donnez, Dieu vous le rendra ». Comme un petit air de « Télétronc » !

 

 

Naissance de vocations pour la peinture

 

A deux pas de là, dans la cour de l’école Jean-Zay, rue du Pont, place aux arts circassiens autour de « 128 kilos de mélèze », ou comment, en un subtil équilibre, s’affranchir du poids des poutres pour bâtir une pyramide éphémère autorisant toutes les figures acrobatiques. Ça tangue un peu parfois, ça tremble, mais ça tient !

Dans son costume immaculé, visage impénétrable, « Blanco » attend sur les quais, assis sur la scène improvisée. Autour de lui, des peintures de toutes les couleurs. Un premier coup de pinceau furtif et timide et c’est parti !

Les enfants se sont emparés du matériel mis à disposition et profitant de la passivité complice de l’artiste, mettront peu de temps pour transformer le clown blanc en un Arlequin multicolore, repeint de la tête aux pieds ! Un happening haut en couleurs qui a peut-être fait naître des vocations ? Picasso ou Ripolin ? C’est au choix !

 

 

Une parenthèse lumineuse pour finir…

 

Désir de tout raconter, de tout écrire, mais la place est limitée et il faut faire un choix… Comment ne pas évoquer ce « Voyage au bout du lit », qualifié de « plus lent au monde » où la vitesse se mesurerait en secondes par mètre ?

Un lit de plus de 430 kg fait de bois et de musique servant à la fois de scène et de perchoir aux trois troubadours musiciens déambulant dans les ruelles du centre-ville en une bulle de douceur propice à l’apaisement. Sur un tempo que n’aurait pas renié le regretté Pierre BAROUH ou l’ami Pierre VASSILIU, le voyage se fait rêve et les paroles transportent, « laissez glisser, laissez couler, laissez tomber… ».

Comment ne pas parler de Mariano et de son univers « bullaire », italien d’origine, passé maître depuis 27 ans dans la création et le « domptage » de bulles de savon géantes ? Moment de magie au pied de la cathédrale, où sur un air de tango, s’envolent dans les cieux auxerrois des œuvres éphémères aux couleurs irisées. « Voulez-vous encore…? ».

Oh que oui ! Le public est conquis et en redemande, réservant un triomphe au maestro. Comment ne pas terminer ce petit florilège par un hommage à « l’underclouds Compagnie » ? Né de l’imaginaire du sculpteur Ulysse LACOSTE, un anneau de métal géant tourne sur son axe en une ronde aux accents d’infini. Se jouant de la gravité en une chorégraphie mêlant rotation, équilibre et figures acrobatiques, un couple de funambules y danse un ballet tout en sérénité. Une parenthèse lumineuse en cette fin d’après-midi dominicale, amplifiée par la majesté du parvis de l’abbaye Saint-Germain… Bravissimo, merci et clap de fin !

 

Dominique BERNERD

 

 


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La venue dans l’Yonne de ce virtuose du piano représente toujours un évènement pour les amateurs de musique classique. Pour la septième fois, l’instrumentiste se produira sur la scène du théâtre champêtre d’Etais-la-Sauvin, ce week-end. Deux récitals à se mettre entre les oreilles pour les mélomanes avertis mais pas que ! Avec à la clé, des œuvres maîtresses de Ravel, César Franck, Beethoven, Chopin, Liszt ou…Gershwin.

 

ETAIS-LA-SAUVIN : Tableau alléchant que celui-là ! Des pièces interprétées au piano par un esthète en la matière des plus grandes références du classique pour agrémenter un week-end estival ensoleillé : la belle aubaine pour les férus de la musique éternelle ! Le pianiste François CORNU, fidèle d’entre les fidèles du théâtre rural de La Closerie – sa venue d’ici quelques jours en terre de l’Yonne équivaut à sa septième visite programmée depuis les origines du Festival du Spectacle Vivant, cher à Andrée et à Gérard-André -, est un incontestable évènement, à ne manquer sous aucun prétexte pour les aficionados de la discipline.

Instigateur de nombreux événements musicaux, à l’instar de « Carré d'As Jeunes Talents » à Chartres en Eure-et-Loir, et depuis treize ans, « les Rencontres musicales de Tours », sans négliger les enregistrements – il en a trois à son actif consacrés à Mozart, Chopin, Schubert, Schumann, Liszt, Debussy, Ravel, Falla, Ginastera...-, François CORNU devrait nous régaler de sa maestria sur le clavier d’ivoire en ravivant les mémoires musicales de quelques-uns des compositeurs ayant marqué de lettres d’or le summum de leur art.

 

Voyage musical en Europe centrale avec Chopin et Liszt !

 

En première partie, le concertiste s’intéressera au travail de Maurice Ravel. Ce dernier était un grand admirateur de Moussorgski dont il transcrit pour l'orchestre les célèbres « Tableaux d'une Exposition ». Son intérêt pour le jazz est également fort : il influence Georges Gershwin. Le programme sera le suivant : prélude pour orgue, extrait de « Prélude, Fugue et Variations » opus 18 de César Franck, avant de poursuivre avec Ludwig Von Beethoven (final allegretto de la sonate pour piano n°17 en ré mineur opus 31 n°2 « La tempête », puis incursion dans l’imaginaire de Modeste Moussorgski (« Tableaux d'une exposition », extraits de « Promenade, Gnomus, Le vieux château, Promenade, Tuileries, La grande Porte de Kiev, Maurice Ravel avec un extrait du « Tombeau de Couperin » et le maître du jazz, George Gershwin dont il jouera trois préludes.

Après l’intermède, François CORNU proposera un voyage teinté de romantisme en s’inspirant de l’Europe centrale et de ses compositeurs fétiches, tels que Frédéric Chopin ou Franz Liszt. On reconnaîtra la quatrième « Ballade » de Chopin, tableau aux multiples couleurs, et une autre œuvre transcendante du compositeur avec la « Polonaise en Ut dièse mineur opus 26 n°1 ». La « Rhapsodie hongroise n°13 » de Franz Liszt clôturera cette double prestation dont les mélomanes garderont longtemps encore dans leur mémoire les airs intemporels…

 

En savoir plus :

 

Double récital de François CORNU au théâtre de La Closerie

Samedi 24 août à 20h30 et dimanche 25 août à 16h00 à Etais-la-Sauvin.

Réservation. Renseignements pratiques : http://www.lacloserie-spectacles.fr/ ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  ou 03.86.47.28.16. 

Prix des places PAF (participation aux frais) pour tous les spectacles (inchangés depuis 2007) : 15 € ou 11 € pour les adhérents de La Closerie et du Théâtre d’Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Le format est quelque peu inhabituel pour l’endroit. Celui-ci propose d’ordinaire des manifestations artistiques sur la quinzaine. Quarante-huit heures, à peine, pour savourer à leur juste valeur les nombreuses œuvres (huiles, pastels, aquarelles…) proposées là, c’est trop court ! Pour autant, les visiteurs ne manqueront pas d’honorer ce rendez-vous culturel au cœur de l’été : l’exposition de l’atelier des Arts Plastiques d’Héry. S’y rendre équivaut à se donner une bouffée d’air frais dans la tête au vu de la palette de créativité…

 

GURGY: On appelle cela de la générosité. De la solidarité, aussi. On ne peut donc que saluer l’initiative de la bourgade de Gurgy et de ses équipes municipales d’avoir ouvert son espace culturel ce week-end afin d’y accueillir l’association artistique d’une commune voisine.

En l’occurrence, celle d’Héry. Là-bas, sévit depuis 1989 une dynamique structure associative, baptisée sobrement « l’Atelier d’Arts Plastiques ». Une référence par l’abondance d’artistes amateurs ou confirmés qui la fréquentent  toute l’année. Une cinquantaine, dit-on. Ce qui n’est pas si mal mais l’on sait que l’Yonne regorge de talents multiples et éclectiques, voire parfois de pépites surprenantes à découvrir sans aucune modération dans cet univers de la créativité et de l’imaginaire fertile que l’on nomme l’art.

 

 

A la  recherche du coup de cœur et de l’inoubliable…

 

Là, ce sont une dizaine de membres qui présentent le fruit de leur travail. Des huiles, des aquarelles, des pastels réalisés chez soi ou dans la salle dédiée à la pratique de la peinture, de la poterie, du cartonnage que met à disposition des esthètes de la création, dans ce fameux atelier, sis à Héry.

On y retrouve des noms connus (Sylvie AUVRAY-COMIN, Gérard COLLIN, Annie LECOLLE…) et moins connus mais qui méritent toute l’attention du visiteur en quête de la pièce rare, inoubliable, coup de cœur, à l’esthétisme parfait, propre à la rêverie…

Nous, on aura flashés sur les portraits réalisés au pastel de Chantal DEL PESO aux belles expressions dans le regard et à la pureté juvénile sur les visages ; aux senteurs imaginaires de ces champs de lavande, symboles de ces paysages de Provence qui fleurent bon le dépaysement et les vacances de Gérard COLLIN ; aux nues enchanteurs et si troublants esquissés par une Sylvie AUVRAY-COMIN très inspirée dans la technique et dans le geste ; aux cinq volets picturaux offrant l’opportunité de ce vol de grands papillons couleur rouge orangé de se mouvoir dans la perspective avec la grâce de Jocelyne VERRIER….

 

 

48 heures, c’est trop court !

 

Seul bémol au tableau : deux jours, c’est bien trop court pour se poser durablement devant chacune des œuvres et en admirer toute la quintessence en prenant le temps. Mais, bon, on ne fera pas la fine bouche pour autant ! On se contentera donc de ce petit instant de bonheur pour apprécier le travail de ces artistes, issus de cet atelier. Un atelier et ses représentants qui sont très loin de démériter…, qu’on se le dise !

 

 

En savoir plus :

Les artistes présents :

Sylvie AUVRAY,
Nicole BOUDARD,
Gérard COLLIN,
Chantal DEL PESO,
Micheline FRAISSE,
Christiane GAGNEAUX,
Annie LECOLLE,
Francine MUSARD,
Marie-Odile NESEN,
Jocelyne VERRIER

 

 

Exposition de l’Atelier d’Arts Plastiques d’Héry

A l’Espace culturel de GURGY

Samedi 20 juillet et dimanche 21 juillet 2024

De 10 h à 18 heures

Entrée libre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Ils sont touchés par la grâce. Des beautés diaphanes, filles et garçons, toutes auréolées de lumières, celles des projecteurs du théâtre de Verdure, cher à l’édile Yves DELOT ! Un spectacle à en prendre plein la vue pour férus de danse classique mais aussi pour les béotiens. Pour sa troisième édition, « Jeune Danse » prend ses quartiers estivaux à Saint-Florentin, non loin du port de plaisance, pour un spectacle de belle facture ce vendredi 12 juillet à 21h30. Le terme d’une semaine intensive de stages réunissant le ferment de la relève chorégraphique de demain…

 

SAINT-FLORENTIN : Que tous les passionnés et autres aficionados de la danse classique se lèvent en chœur ! Non, pas pour vanter les mérites d’un yaourt chocolaté à la marque bien connue ! Mais, plutôt pour converger vers le théâtre de Verdure de la jolie ville de Saint-Florentin, qui possède aux abords du port de plaisance et de son espace piscine, un espace naturel propre à l’évasion et à l’onirisme.  

Le cadre idéal pour rêver à la vue de jeunes danseuses et danseurs, des plus prometteurs, dont certains aspirent déjà à suivre les pas (pas de deux ?!) des plus grands, peut-être…

On doit cette manifestation qui s’est progressivement installée dans le paysage culturel de l’Yonne à l’ancienne danseuse étoile, Mireille LETERRIER. Une belle personne, humaniste et au cœur gros comme ça, qui encourage les vocations dans cette belle discipline artistique que représente la danse classique. Une spécialité hexagonale qui a donné la possibilité à de belles pointures d’atteindre les sommets, à l’image d’un Patrick DUPOND ou Marie-Claude PIETRAGALLA.

 

 

Un socle opérationnel à Saint-Florentin, soutenu par les institutionnels

 

Avec de telles références tricolores, on imagine que les jeunes pousses rêvent d’égaler leurs glorieux aînés. C’est le fondement de cette approche culturelle qui nous est proposée là. La présence de stagiaires – ils sont dix-huit cette année à prendre part à l’aventure depuis quelques jours à la salle Daullé – qui ont été choisis minutieusement par les organisateurs, selon leurs aptitudes et leurs parcours préprofessionnels.

Pour se faire et mener à bien ce concept novateur dans le département du football et de la vigne, l’insatiable Mireille LETERRIER s’est appuyée sur une structure associative qu’elle a portée sur les fonts baptismaux il y a quelques années déjà. Une entité qui a trouvé son socle opérationnel à Saint-Florentin, bien sûr, avec le soutien de différents partenaires, dont la Ville, la Communauté de communes Serein-Armance, le Conseil départemental et le FDVA de l’Yonne, c’est-à-dire, le Fonds pour le Développement de la Vie Associative. Nom de code de l’association : « CYDALISE & Cie ». Au plan étymologique, et pour mémoire, le terme « cydalise » qui signifie glorieux selon ses origines grecques, est le surnom donné à une jeune femme « qui a désigné ces compagnes et inspiratrices, à la fois amantes et muses, des poètes et artistes du Doyenné ».

 

 

Des créations originales par de jeunes danseurs prometteurs…

 

A quoi s’attendre avec cette représentation nocturne ? Un condensé de danse classique, certes, mais pas que, puisque les jeunes gens présenteront aussi des tableaux, issus du répertoire contemporain. Tout cela sous la houlette de quatre professeurs de renommée internationale ayant encadré le stage, en provenance du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et de Lyon. Notons, aussi, des créations originales avec une compagnie qui est en résidence dans le Florentinois, la WABI Cie - Igor STRAVINSKY sera à l’honneur avec « Le Dîner » - ainsi que Malik PELKES qui présentera un solo baptisé « Les pieds rapides » et trio de Watson SARTOR (Jupiter) avec Nhoa BARTOUX et Alexia APECHE.

Signalons le travail scénique de Corentin DAVOUST et Alexia APECHE. Ils interpréteront un pas de deux, extrait de l’œuvre sublimissime de Félix MENDELSOHNN, « Le Songe d’une nuit d’été », sur une chorégraphie d’Alexandre NIPAU. On en salive d’avance !

Notons que cette vitrine icaunaise est extraordinaire pour ces jeunes danseurs  encore stagiaires qui se frottent à la scène et qui partiront dès l’automne, soit à New York (l’école Alvin AILEY va accueillir Watson SARTOR) et à Saint-Pétersbourg (Corentin DAVOUST et Nhoa BARTOUX) où la prestigieuse école VAGANOVA les prendra sous son aile…

 

 

En savoir plus :

« Jeune Danse » de l’association CYDALISE et Cie

Au théâtre de Verdure de Saint-Florentin

Vendredi 12 juillet à 21h30.

Possibilité de prendre les billets sur place (ouverture de la billetterie une heure avant le spectacle) ou auprès de l’OTSA au 03.86.35.11.86.

 

Thierry BRET

 

 

 


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Chez les puristes de cette musique si débridée et légère, importée des Etats-Unis, laissant la part belle à l’improvisation, aux joutes musicales à n’en plus finir et à la dextérité complice des instrumentistes, on commençait à ronger son frein, avec une certaine impatience. Mais, cette fois-ci, ça y est ! Le parvis du castel moyenâgeux devrait bruisser de ces folles sonorités sautillantes, deux jours durant les 05 et 06 juillet prochains. « Jazz à Druyes », édition 2024, nous revient avec ses agréables soirées où l’on se dit que la vie est belle…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le credo est simple avec le retour de ce festival en nos terres de l’Yonne ! La fidélisation du public, via un programme hyper léché, bien élaboré comme une excellente recette de cuisine, concocté autour de l’ambition, du professionnalisme, de la qualité, et de l’esprit de fête, aussi.

«Jazz à Druyes » va donc poser ses valises au pied du fameux château de l’illustre famille des Courtenay de jadis (du temps de Philippe-Auguste, ça date non ?!) pour égayer durant deux soirées, mélomanes et aficionados de cette musique si particulière qui déferla sur le monde en provenance des Etats-Unis !

Quel choc ! Et quelle folie sonore qui fit vibrer longtemps les nocturnes parisiennes de Saint-Germain-des-Prés, chères aux regrettés, entre autres, Boris VIAN et Henri SALVADOR ! C’était au temps de René COTY ! Un bail…

Quatrième rendez-vous du nom, l’évènement s’inscrira dans une veine similaire à ses prédécesseurs. Un instant de pure magie pour celles et ceux qui adorent passionnément la musique, qu’elle soit produite d’une guitare acoustique, électrique, piano, cuivres, violons, percussions, batteries !

 

Quatre rendez-vous déclinés pour les mélomanes au pied du château…

 

Au niveau de la symbolique, l’édition nouvelle qui va se déguster tel un bon cru que l’on a hâte de se délecter en bouche, répond au nombre de quatre. Un chiffre correspondant à la stabilité, la structuration, la fondation, l’équilibre. Une véritable numérologie, non pas hasardeuse mais toute en légitimité pour les organisateurs de ce rendez-vous fleurant bon l’été qui recherchent avec cet opus davantage de solidité, de construction dans leur édifice artistique, mais aussi de rigueur et de détermination. Ne serait-ce point d’ailleurs le propre de tout musicien qui se respecte à l’interprétation d’un morceau ?!

Une fois que cela est dit, que penser de ce futur millésime qui devrait donner de l’ivresse aux férus de ce genre musical puisant ses racines dans le blues, le ragtime ou le negro spiritual ? Grâce à de talentueux instrumentistes, le public ne devrait pas être déçu par le plateau programmé durant ces deux journées. Quatre (décidément Michelle et Didier GILBERTAS, les métronomes qui sont à la baguette pour la réussite de cette aventure, aiment ce chiffre !) concerts seront assurés sur le parvis du château, sous,  et on l’espère déjà du côté de la météo, de belles conditions estivales !

 

De fines « gâchettes » du jazz made in Bourgogne

 

On retrouvera notamment des fidèles d’entre les fidèles, le saint des saints des instrumentistes qui affectionnent l’endroit depuis sa création en la personne de l’harmoniciste Laurent MAUR – il présentait en mai dernier au festival « Fleurs de Jazz » dans la Nièvre sa « Fantaisie Improbable » avec sa complice, l’excellente flûtiste Emilie CALME – ou le guitariste, accompagné de son trio éponyme, Jean-Baptiste HARDY, qui redonnera une lecture personnalisée de quelques  standards, distillés de ses compositions mélangeant les influences, les genres, et les musiques du monde. Un sacré métissage qui ne peut que séduire les oreilles expertes des mélomanes, assurément.

Notons, et c’est de coutume, également la présence de l’école de musique, de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre ou encore le « Small Band » de l’incontournable François CANARD dans ses œuvres.

 

Près de 500 spectateurs en l’espace de deux jours…

 

Si les trois précédentes éditions furent organisées sous la tutelle associative des « Lumières de Druyes », c’est désormais la nouvelle structure « Jazz à Druyes » qui en porte l’intégrale responsabilité. Un changement de paradigme logique, selon Michelle et Didier GILBERTAS, qui voulaient se concentrer pleinement à la programmation et à l’organisation de l’évènementiel, en toute indépendance. Une décision prise naturellement avec le succès rencontré la saison passée où le festival aura accueilli près de cinq cents spectateurs en deux jours.

Déclinant son animation sur le principe de la participation libre du public en matière de paiement, l’entité organisatrice s’est fixée comme objectif d’engranger quelques subsides lui permettant d’assurer des investissements  techniques (éclairages, matériels sonorisation) ; soit d’indispensables dépenses lui garantissant sérieux, qualité et durabilité.

Transparent, le couple s’en explique : « il est important pour nous de construire un financement ayant une répartition équilibrée entre subventions publiques, sponsors privés et participation des spectateurs.. ».

Justement, et sur ce dernier point, l’augmentation de la jauge public est l’un des critères facilitant la pérennité de l’entreprise artistique, tant au niveau du bar et des consommations qui y sont vendues lors des entractes, qu’au passage du « chapeau » dans le public où les spectateurs peuvent donner à hauteur de leurs possibilités. Un mix nécessaire à l’essor de ce festival des plus prometteurs et enthousiasmants, à découvrir sans modération au pied d’un édifice du Moyen-Age…

 

 

En savoir plus :

Festival « Jazz à Druyes »

Les 05 et 06 juillet sur le parvis du château de Druyes-les-Belles-Fontaines

Entrée libre, participation des spectateurs au chapeau.

Programmation :

Le vendredi 05 juillet et le samedi 06 juillet :

18h30 : en première partie de chacun des spectacles, l’école de musique, de danse et de théâtre de Puisaye-Forterre qui jouera des musiques de son répertoire, « Shades of Jazz » animé par Nicolas COUSON (le 05) et « Small Band » animé par François CANARD, le 06 juillet.

20h30 : le concert principal, avec Laurent MAUR et les flûtes d’Emilie CALME et leur « Family Business Quintet » le 05 juillet.

La formation de Jean-Baptiste HARDY Trio (le 06 juillet) avec du jazz métissé à base de musiques du monde.

Buvette ouverte pendant toute la durée du festival.

 

Thierry BRET

 

 


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