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Du 04 juillet au 29 août, plusieurs rues névralgiques de la ville feront place nette pour accueillir le maximum de piétons tous les samedis soirs entre 19h30 et minuit. L’opération vise à booster l’activité des bars et restaurants qui en ont grandement besoin après trois mois de fermeture. Portée par la municipalité, l’initiative a été conçue à la demande des collectifs de commerçants…

AUXERRE : Propriétaire de « La Péniche », l’ancienne gérante du cinéma Casino Maryse LABBE le confirme sans ambages. Ce qui a été réalisé sur les quais de l’Yonne au cours de ces cinq derniers étés est une réussite. Rendre la possibilité aux piétons d’arpenter en toute nonchalance cette agréable promenade au bord de la rivière intègre désormais les habitudes des Auxerrois.

Personne ne s’en plaindra. A commencer par les propriétaires des bars et restaurants qui implantés sur ce périmètre ont vu la fréquentation de leurs établissements progresser.

Ni même les riverains, trop heureux de bénéficier de l’aubaine leur permettant de se mouvoir autrement dans leur quartier de prédilection dans une ambiance plus festive.

Alors quand l’adjoint en charge du commerce, Jean-Philippe BAILLY a dévoilé les diverses facettes du nouveau dispositif « Les Samedis de l’été » qu’il présentait lors d’une conférence de presse lundi soir en mairie, tous avaient en mémoire cette expérience concluante vécue sur les quais de l’Yonne.

 

 

Pourquoi ne pas l’étendre à d’autres endroits de la ville afin de favoriser le libre accès des chalands en période nocturne ?

Contactés en début de mois, les collectifs de commerçants représentés lundi soir par trois de leurs représentants se sont montrés ravis de la démarche municipale.

Les quatre zones concernées par ce concept qui débutera le samedi 04 juillet englobent en effet une cinquantaine de bars et restaurants. L’avis des professionnels est très favorable à ce projet qui a pour objectif d’accroître la fréquentation des commerces. Une idée, synonyme de bon sens de l’avis des présents…

 

 

Une présence de la signalétique importante pour s’y retrouver…

 

Même si le plan de circulation s’en trouve quelque peu impacté, les places de stationnement ne seront pas supprimées pour autant. Ou si peu. Les 3 300 aires de parking accueilleront tous les noctambules désireux de poursuivre leur promenade en marchant.     

« Les commerces doivent repartir du bon pied avec cette initiative, ajoute Jean-Philippe BAILLY qui est confiant devant la nature de cette opération.

Même son de cloche de la part de Bernard CHEVRIER, très impliqué dans les projets liés aux activités commerçantes de la ville, qui fut autrefois la cheville ouvrière de l’hôtel Mercure.

Evidemment, pour s’y retrouver sur ce nouveau dispositif, le service de communication éditera des plans abondamment relayés auprès des Auxerrois.

Quant à la signalétique autour de ces quatre zones choisies (les Quais de l’Yonne, la place Saint-Amâtre, l’axe Rue de Paris, Rue d’Egleny et Rue du Temple, et le quartier de la rue Paul-Bert et de la rue Joubert), elle sera d’une aide très précieuse pour se guider avec aisance. Et ce bien avant le 04 juillet.

Si le concept apporte toute satisfaction, il est déjà prévu de le réitérer en 2021. Une information qu’il sera de bon ton de confirmer après la date butoir du 28 juin : celle du second tour des municipales !

 

 

 


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Faisant naître des frissons d’impatience chez les férus de nature, La Pyramide du Loup rouvre ses portes. Un retour au premier plan qui coïncide avec plusieurs nouveautés. Jusque-là réservées aux groupes scolaires, les animations et certains ateliers pédagogiques accueilleront désormais les familles. Dans un souci de partage entre générations. Une expérience à vivre durant la période estivale : sur simple réservation…

TOUCY : « Sur les Traces du Loup », structure associative ayant à sa charge, entre autres, la gestion du site de loisirs de Puisaye, n’aura pas chômé durant la période de confinement.

Ses membres ont préparé méthodiquement la réouverture de ce complexe dédié à la nature et aux animaux en y apportant quelques innovations. Priorité est donnée aux familles grâce à des animations qui devraient ravir petits et grands.  

Cet été, les promeneurs ont la faculté de découvrir l’écosystème de la mare. Il y est question de sensibilisation à la faune et flore sauvages, en observant les différentes espèces animales et végétales. L’idée est de repérer les diverses espèces dans leur milieu naturel. En déterminant, par exemple, par le sens du toucher la particularité de chaque élément minéral ou animal.

Les chauves-souris, sources de moult fantasmes de la littérature sont à découvrir. De manière didactique en étudiant leur cycle de vie et leur alimentation. Mais, aussi de manière ludique en pratiquant le jeu de l’écholocation.

Parmi les items à vivre en famille, signalons celui se rapportant aux oiseaux et à leur chant. Les visiteurs auront l’opportunité de repérer leur lieu d’habitat et de connaître leur alimentation.

 

 

Une enquête pour découvrir l’identité de la bête rousse…

 

Enfin, une enquête attend les plus courageux des participants. A vivre dans la forêt ! Une bête rousse terrorise les habitants de la région mais la question qui se pose est justement de la découvrir avant qu’elle ne commette des méfaits. Une promenade à travers les bois en compagnie de la sorcière de la Pyramide et de P’tit Louveteau, la mascotte locale !

En parallèle, sont à recommander la visite du musée qui retrace l’histoire de la présence du mammifère qui cessera de fréquenter la région à la fin du XIXème siècle, la projection d’un documentaire sur la réimplantation de l’espèce dans l’Hexagone et la découverte de deux chiens loups de Saarloos.

Le groupe lecture (« Apprendre et lire »), présent les mercredis après-midi, accueille enfants et parents dans l’espace bibliothèque du musée. On peut y consulter également de nombreux ouvrages sur les loups et les animaux de la forêt.

 

En savoir plus :

Les ateliers se déroulent les mercredis et samedis de juillet et d’août à 10h30 pour les enfants âgés de 3 à 6 ans et à 14h30 pour les plus de 7 ans. Durée totale d’1h15.

On peut également se restaurer sur place et les pique-niques sont les bienvenues.

Les dispositions sanitaires sont présentées avec une vidéo ludique réalisée par la présidente de l’association, Cécile DELMOTTE, et les stagiaires, https://www.youtube.com/watch?v=6uv2XbzKRBw&feature=youtu.be

Ouverture du site du mercredi au dimanche et jours fériés de 10h à 18h ; tous les jours à compter du 07 juillet. Site : https://www.lapyramideduloup.com/

Maryline GANDON

 


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Quand le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne décide de passer à l’action, ce n’est pas dans la demi-mesure ! La preuve nous en a été donnée au terme d’une séance de travail importante survenue il y a quelques jours. Une enveloppe de 3,5 millions d’euros a été votée par les membres de l’organisme pour encourager les communes à effectuer des travaux en faveur des économies d’énergie sur leurs bâtiments.

MIGENNES : Adopté le 10 juin, le plan de soutien énergétique aux communes de l’Yonne prend racine autour de quatre souches essentielles : le doublement des aides actuelles, la bonification des études, la mobilité électrique et le champ sanitaire.

Ambitieuse, la démarche s’appuie sur une stratégie de conquête qui n’a pour seul et unique objectif que de réduire la facture énergétique des 409 localités icaunaises bénéficiaires sur les 420 existantes.

Or, le nerf de la guerre demeurant toujours l’argent pour en assurer sa pleine réussite, ce plan de pure relance économique profite d’une manne providentielle de 3,5 millions d’euros. Un subside important ayant été validé par le conseil d’administration du SDEY.

Cette bulle d’oxygène salvatrice permet aux élus des collectivités locales de poursuivre leurs travaux à l’arrêt depuis plusieurs semaines du fait de la présence du coronavirus. Voire d’en démarrer certains qui demeuraient toujours en stand-by.

Immanquablement, ce qui est bon pour les collectivités l’est implicitement pour les entreprises des travaux publics, qui restent en selle pour assumer leur rôle sur les chantiers.

 

 

Le vote unanime du Conseil d’administration…     

 

La décision soumise à un scrutin n’a été qu’une simple formalité pour le président du puissant syndicat, Jean-Noël LOURY. L’unanimité faisant foi au moment du verdict de ce vote.

Un tiers des membres du CA sur quarante-huit personnes assistait par ailleurs à ce rendez-vous présentiel organisé dans les locaux du SDEY à Migennes, le premier depuis des lustres. Les absents suivaient en direct la tenue de ces échanges constructifs grâce aux moyens technologiques usuels.

 

 

Le dispositif arrêté ce 10 juin court en définitive jusqu’au 31 décembre…2021. Une orientation facilitatrice pour les édiles qui auront le temps de préparer convenablement leurs dossiers. Ces derniers ont reçu depuis le courrier explicatif leur permettant de recevoir ces aides.

 

Le volet sanitaire pas oublié par ces aides…

 

Le plan, à proprement parlé, prévoit le doublement des aides actuelles. Celles-ci se rapportent à la rénovation et à la construction de bâtiments publics. Mais également à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques ainsi que du solaire thermique. Le développement du bois énergie (chaufferie bois, réseau de chaleur) y est intégré.

Outre la bonification des études (toujours importantes en amont pour connaître la faisabilité exacte de ces projets et leurs réalisations), le plan favorise l’essor de la mobilité électrique, l’un des leitmotivs préférés du président LOURY.

Sachant que l’aide à l’achat ou à la location de véhicules électriques passe de 2 700 euros à 3 000 euros.

Enfin, compte tenu du contexte, le volet sanitaire n’aura pas été occulté de ce soutien : le SDEY a fourni du matériel d’hygiène pour lutter contre la propagation du virus aux communes qui versent leur taxe communale sur la consommation finale d’électricité (TCCFE).

 

 

Soit un package qui comprenait vingt-cinq masques en tissu pour chaque mairie, deux bornes de gel hydro-alcoolique (une pour la municipalité, l’autre destinée à équiper les écoles publiques) et un thermomètre.

Avec l’ensemble de ces dispositifs, le SDEY endosse la houppelande du Père Noël bien avant l’heure en acteur de l’économie qu’il est devenu au fil des ans.

Dans un seul intérêt : celui d’être un accélérateur de projets qui agit en faveur de l’attractivité territoriale…et des entreprises.

 

 

 


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La clinique de Sens figure désormais parmi les pionniers français en matière de désinfection par ultraviolets robotisée. L’UVD Robot a fait son entrée dans l’établissement le mercredi 10 juin pour une journée complète de test proposée par la société NEED ROBOTICS. Le savoir-faire danois arrive en France…

SENS : L’UVD Robot (ou robot de décontamination par UV-C) est né d’une collaboration entre l’hôpital universitaire d’Odense et le système de santé du Danemark en vue de réduire les infections, un projet mené de 2014 à 2017. Depuis le début de sa commercialisation en 2016, plus de cent-dix pays l’on adopté. Il est importé en France depuis avril 2020 via la société AKED. Aujourd’hui, on en compte onze, un développement accéléré par le contexte de crise sanitaire.

Créée le 01er janvier 2020, la start-up sénonaise NEED ROBOTICS, experte en solutions robotisées, endosse le rôle d’ambassadeur du projet auprès de la clinique, proposant un packaging qui inclut divers services (formation, programmation, intégration, maintenance, etc.).

Son fondateur, Ned CEKIC, espère néanmoins toucher d’autres lieux à haut potentiel de risques de contamination ; les domaines d’application de cette solution étant nombreux (industrie, laboratoires de recherche, établissements recevant du public, etc.).

 

Quand la technologie se met au service de la santé publique

 

Les ultraviolets de catégorie C sont d’ordinaire émis par le soleil. Mais la quasi-totalité de ces rayonnements, dangereux pour humains et animaux, est absorbée au cours d’une réaction photochimique avec l’ozone. Ces rayons n’atteignent pas la terre.

De fait, cette énergie est synthétisée et exploitée avec précaution depuis plusieurs années, notamment par les Etats-Unis. Elle éradique bactéries et virus à 99,99 %. Les dernières études scientifiques sur les UV et de nombreux essais ont confirmé leur efficacité dans la lutte contre les épidémies dont celle du SRAS CoV-2, et ont servi de base à la conception de l’UVD Robot.

 

 

Comment fonctionne l’UVD Robot ?

 

Ce robot de 1,71 mètre de haut et de 140 kilos fonctionne de manière autonome grâce à un système de programmation. Il est composé, entre autres, d’une carte réseau et d’un port USB qui permet de le connecter à un ordinateur.

Le robot doit scanner chaque pièce en 3D. Il faut ensuite programmer tous ses positionnements puis enregistrer l’ensemble. Une phase de test est lancée pour que tout soit calibré correctement et validé. L’appareil est ensuite prêt à l’utilisation, avec pilotage à distance grâce à une tablette. Le traitement est d’une durée moyenne de dix minutes et couvre l’ensemble de la pièce grâce à son rayonnement de 360 degrés.

 

 

 

 

Une nécessité pour la clinique de porter la désinfection à son maximum

 

En tant qu’établissement de soins, la clinique est déjà bien armée en termes de protocoles et procédures d’hygiène. Cependant, l’épidémie de SRAS l’a amenée à renforcer toutes ces mesures barrières et à repenser, plus globalement, l’organisation médico-économique de la structure.

Pour l’heure, elle se réjouit d’avoir pu tester ce matériel, notamment dans les blocs opératoires.

Une « expérience inédite et exceptionnelle » selon la directrice, Grazyna HADAMIK. L’utilisation de l’UVD Robot offre une « meilleure gestion du temps pour nos équipes », « une alternative qui nous paraît, par excellence, adaptée à cet environnement de santé », a-t-elle ajouté.

Les locaux sont actuellement nettoyés au moyen de la vapeur. Les ultraviolets, une technique également respectueuse de l’environnement, viendraient compléter ce procédé.

L’objectif premier est évidemment de sécuriser davantage les lieux à la fois pour le personnel et les usagers. Une nouvelle qui réjouit Jacqueline VANHELMONT (UDAF) et Hélène PAJOT (UNAFAM), représentantes des usagers, qui estiment que la clinique est « toujours autant tournée vers le patient ».

 

La clinique va-t-elle acquérir l’UVD Robot ?

 

Le groupe C2S, dont elle fait partie depuis 2016 est plutôt partisan de l’innovation en général et s’est montré favorable au projet.

Toutefois, cette solution a un coût d’autant qu’il en faudrait un par étage. Un seul appareil coute entre 100 000 et 120 000 euros à l’achat et une centaine d’euros par jour en location, soit environ 4 000 euros par mois.

Ned CEKIC se dit touché par la volonté de la clinique de créer un pôle d’excellence dans ce domaine et prêt à faire un véritable effort. Il souhaite vivement que les négociations aboutissent.

 

Floriane BOIVIN

 


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Un mois après la sortie de crise, le représentant de l’Etat reste sur le devant de la scène et veille à ce que tout se déroule pour le mieux dans l’intérêt des Icaunais. Y compris sur le volet de l’économie. L’un des dossiers prioritaires dont il assume la gestion aux côtés des partenaires traditionnels. D’ailleurs, la cellule ad hoc constituée en soutien au redressement de l’activité n’a jamais aussi bien fonctionné…

AUXERRE : Dans son for intérieur redoute-t-il l’amorce d’une seconde vague, le préfet de l’Yonne ? Celle dont beaucoup se font écho par le prisme de la voix médiatique et qui pour l’heure, fort heureusement, ne semble pas concernée l’Hexagone.

Même si de sombres nouvelles en provenance de Chine inquiètent quelque peu les observateurs scientifiques sur la résurgence hypothétique du virus.

Conscient que la COVID-19 est encore présente et continue de circuler sur notre territoire, même de façon modérée, Henri PREVOST s’attèle aujourd’hui à un tout autre chantier que le strict domaine du préventif à outrance : celui de la relance économique. La thématique lui est chère. Elle occupe la majeure partie de son emploi du temps.

Depuis plusieurs semaines, à la tête de la cellule spéciale instaurée dans l’Yonne aux côtés des partenaires idoines, le préfet ausculte avec minutie le terrain en prenant le pouls de la sphère entrepreneuriale. Identifiant du mieux possible, et en les répertoriant, les difficultés qui apparaissent au grand jour.

La semaine dernière, l’un des sujets essentiels de cette sortie de crise progressive a refait surface tel un serpent de mer : le retour des élèves dans leurs salles de cours. Une première réunion où étaient conviés les représentants des chambres consulaires, du MEDEF et de l’Education nationale aura permis d’examiner chacun des nombreux leviers qui font encore figure de freins à cette reprise ô combien nécessaire.

La question de l’apprentissage a servi, elle aussi, de corolaire à ces échanges studieux. D’autant que les centres de formation disposent de nombreuses offres potentielles pour contractualiser les besoins en  alternance des jeunes apprentis.

« Les entreprises se sont concentrées dans la gestion de l’urgence, constate le préfet de l’Yonne, elles ont moins préparé l’accueil des futurs alternants. Il est nécessaire que les jeunes reviennent encours et que les entreprises les intègrent dès leur redémarrage d’activité au sein de leur unité de production… ».

Les aides de l’Etat existent. Elles se symbolisent avec des enveloppes de 5 000 euros qui se destinent à l’accueil d’un alternant mineur ou de 8 000 euros lorsqu’il s’agit de recevoir un apprenti majeur. L’allongement d’un semestre consacré au temps de recherche pour un jeune qui désire entrer en apprentissage est désormais possible.

 

 

S’assurer que les dispositifs destinés aux entrepreneurs fonctionnent bien…

 

Mais, un autre secteur de l’économie capte l’intérêt du haut-fonctionnaire : celui du tourisme. Là-aussi, la cellule de coordination en charge de la relance des activités touristiques et culturelles, pilotée par la sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE, intervient à rythme régulier sur la situation. En étant au plus près des acteurs du terrain et en détectant, branche par branche, les entreprises qui éprouvent de réelles problématiques.

« Ce qui est primordial, ajoute Henri PREVOST lors de ce long entretien qu’il nous accorde à sa table de travail, c’est de sauver les emplois. Le plus possible et de mettre en place tous les moyens nécessaires en notre pouvoir pour aider et accompagner les chefs d’entreprises… ».

Le représentant de l’Etat n’est pas le seul à agir : il s’appuie sur le directeur des finances publiques, l’URSSAF, la DIRECCTE, la Banque de France, le commissaire à la restructuration, les trois chambres consulaires et les présidents des syndicats patronaux.

S’il lui est impossible de prédire l’avenir et de savoir en bout de course le nombre d’emplois et d’entreprises qui seront perdus à cause du coronavirus, en revanche, l’homme est déterminé pour que tous les dispositifs déclinés par l’Etat se muent en succès pour leurs bénéficiaires.

Une enveloppe de 246 millions d’euros de prêts garantis par l’Etat a déjà été consentie aux patrons de 2 107 entreprises du territoire. Le fonds de solidarité a vu se débloquer un budget de 12,9 millions. Quant au chômage partiel, 46 000 salariés y ont eu recours durant ce laps de temps qu’aura durée le pic de l’épidémie.

Nonobstant, les entreprises devront faire face au paiement de leurs échéances avec des recettes moindres. Un signal qui fait tilt dans la pensée préfectorale.

« Nous restons très vigilants puisque les situations sont diverses d’un secteur à l’autre. Même si certaines structures industrielles, positionnées sur des marchés de niche, ont connu a contrario une activité intense, il nous faut être très attentif à l’évolution de la situation… ».

 

 

L'environnement source d'une nouvelle impulsion...

 

Le développement durable figure parmi les orientations fortes que l’Etat souhaite désormais accélérer. Energies renouvelables, circuit court, moyens de locomotion à hydrogène sont autant de mots clés qui résonnent par la voix de son représentant dans l’Yonne.

« On a observé toutes les limites de la mondialisation avec les problèmes d’approvisionnement inhérents à de nombreuses filières économiques durant cette  période, souligne lucide l’hôte de la préfecture, l’accompagnement dans la transformation de notre mode de vie devient une nécessité pour l’Etat… ».

Des changements qui se trouvent sous influence d’un climat en perpétuelle phase évolutive avec la sécheresse qui se fait déjà ressentir par une alerte vigilance.

A ce titre, un plan de relance concernant les investissements locaux va être abondé par l’Etat afin de soutenir les initiatives environnementales des collectivités. La dotation spécifique globale de ce projet s’élève à un milliard d’euros. La somme bénéficiera ensuite d’une répartition département par département. Les EPCI devraient elles-aussi profiter de cette manne « verte »…

 


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