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De notoriété internationale, la Coupe Georges BAPTISTE représente aujourd’hui encore, 62 ans après sa création, une incontournable référence des arts de la table, en tant que plus vieux concours de service en salle destiné à auréoler les professionnels. Une épreuve à laquelle participera, le 04 mars à Orléans, la jeune Auxerroise. Elle a obtenu le précieux sésame après sa victoire à la sélection régionale…

 

AUXERRE : Elle se prénomme Eléna. Sans le « H » habituel. Mais, avec le sourire de circonstance. Celui d’une gagnante ayant su valoriser l’excellence et ses valeurs inculquées par les équipes pédagogiques du lycée des métiers de l’Yonne, Vauban. Elève de classe de première, section bac professionnel, la jeune Auxerroise vient de se distinguer de la meilleure des manières en Saône-et-Loire, en enlevant le concours régional de la Coupe Georges BAPTISTE. Avec en sus, la qualification pour aller se frotter aux meilleures de la catégorie, avec toutes ses chances, lors de la finale hexagonale accueillie dans le Loiret, à Orléans. Ce sera le 04 mars, date à biffer sur les agendas pour ses supporters !

L’élève de l’enseignante, Mélissa POULET, aura donc su se transcender et réaliser des prouesses au cours de l’épreuve écrite et celle de la pratique, articulée autour d’un axe de commercialisation et des accords subtils à connaître entre les mets et les boissons.

Et à ce petit jeu, Eléna MONATE en digne représentante du lycée qui l’accueille depuis plusieurs années aura fait des merveilles ! Il ne lui suffit plus que de réitérer son savoir-faire, début mars à Orléans, pour espérer décrocher le Graal puisque la finale nationale portera sur les mêmes épreuves que les sélections délocalisées dans les régions. Voir ci-dessous pour connaître ces épreuves dans le détail.

 

Une compétition d’une rare exigence : la Coupe Georges BAPTISTE…

 

Le service en salle demeure l’une des spécialités de notre contrée. A travers « La Côte Saint-Jacques », chère à la famille LORAIN, mais aussi d’autres établissements, les grandes maisons ont su mettre en lumière le travail effectué par ces acteurs indispensables de ce service en salle avec des esthètes répondant aux patronymes de Guillaume FAVREAU, Philippe CAILLOUET et Sébastien CAVAILLES, tous deux « Meilleurs Ouvrier de France », option « Maître du service et des arts de la table » après avoir gagné cette compétition en qualité de professionnels. Une compétition d’une rare exigence qu’est la Coupe Georges BAPTISTE.

D’ailleurs, ce même Sébastien CAVAILLES, n’est-il pas désormais le vice-président de ce concours !

« J’ai souhaité m’investir pour la profession et permettre aux jeunes élèves et professionnels de valoriser ce beau métier du service, explique-t-il.

Un professionnel qui est également impliqué dans le tissu local avec « Gourmand’Yonne », une structure associative qui met en lumière les producteurs, les artisans et les épicuriens tant dans la transmission que la tradition. Il a troqué ses couteaux de tranches de « La Côte Saint-Jacques » pour enseigner et transmettre sa passion au lycée des métiers Vauban à Auxerre. Un établissement dirigé par Capucine VIGEL, ardente défenseuse des valeurs de l’excellence. Et comme le précisera Sébastien CAVAILLES en guise de conclusion : « Sur les flots de l’Yonne, le « service » ne reste pas à quai et se met sur le devant de la scène… ». La belle formule, il est vrai !

 

 

En savoir plus :

 

Sébastien CAVAILLES remercie également les différents partenaires nationaux (Eurolam, Bragard, Linvosges, Robur, Valrohona, Degrenne, Philipponnat, Malongo, Un Œil en salle…) mais aussi les locaux (Le Borvo, Valour-Lemaire, Denaux, La Chablisienne, Métro, Fayyar, Maddam, Védrenne, Domaine Michelle Philipon, Domaine Brocard…) qui permettent aux jeunes de se perfectionner dans les concours tant dans la visite des entreprises pour mieux comprendre le terrain que dans la réalisation technique.

 

Les épreuves de la Coupe Georges BAPTISTE

 

A L’épreuve écrite : porte sur 5 thèmes

- Le parrain : Christophe DELMOY groupe Grape Hospitality

- Des châteaux de la Loire " Chenonceau, Chambord, Azay Le Rideau"

- Les produits régionaux : Région Centre

- Les eaux minérales du groupe Danone France 

- La maison Philipponnat et l'élaboration des vins de Champagne

B Les épreuves pratiques autour d’un axe de Commercialisation et d’accords mets boissons :

1 Argumentation commerciale (mets et vins)

Prise de commande à partir d’une carte imposée avec  Notions d’anglais

2 Épreuve technique : Atelier découverte olfactive des produits

Reconnaître de manière olfactive 3 liqueurs ou eaux de vie en verres noirs

3 Poissons :

Flamber, dresser des gambas « façon amoureuse »

4 Viandes :

Trancher, servir une côte de bœuf, garniture Pommes Macaire, Proposer, servir à l’anglaise les produits de la maison « Pouret »

5 Fromages :

Réaliser une vinaigrette, puis dresser un chavignol chaud sur une salade de mâche,  avec les produits de la « Maison  Pouret »

6 Desserts :

Flamber, dresser une poire à l’eau de vie de poire d’Olivet, Finir à la fève de Tonka de la maison « Terre exotique »

7 Bar :

Réalisation d'un cocktail  « clin d’œil » à base de bière locale, issu du carnet des cocktails contemporains  Références : APEB-MCB.fr

 

Thierry BRET

 


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Cela fait presque un demi-siècle, quarante-cinq ans précisément, que la famille SAUNIER, consciencieusement et de manière conviviale, nourrit le peuple auxerrois avec gourmandise ! Cela commença en 1978. Année des législatives où l'on pouvait voir le maire auxerrois d'alors, Jean-Pierre SOISSON, affirmer tout de go sur de grandes affiches colorées que « la majorité aurait bien la majorité ! ».

 

AUXERRE : A cette époque, arrivant de Saône-et-Loire, Jean-Pierre et son épouse, Marie-Paule – elle est décédée l'an passé - ouvraient « La Marmite ». Un petit estaminet qui fleurait bon le beurre persillé des escargots, et la sauce meurette recouvrant des œufs à l'impeccable jaune coulant. Leur fille, Claire, encore toute gamine, devait bien y donner parfois un « p'tit coup » de main ! C'est ainsi que naissent les vocations.

Puis, au milieu des années 80, vint le temps du « Maxime », le long des quais de l’Yonne. Changement de style, de braquet aussi, avec le vivier à homards, la rôtisserie...On imagine aisément le prince de Bretagne en version Thermidor, ou bien encore rôti, et nappé suavement d'un jus délicat récolté dans le lèche-frites. Avec un rien d'estragon, puis monté au beurre, hum !

 

 

De succès en succès selon les établissements…

 

C’était aussi la grande époque des banquets post match de coupe d'Europe, de l'AJ Auxerre. Question ballon rond, comme en cuisine avec un grand « C », c'était une autre époque. Puis, Eve va naître. Cette petite sœur de Claire deviendra elle aussi cuisinière !

Changement de cap au nouveau siècle. En 2006, Jean-Pierre, aux fourneaux, et Claire, en salle, ouvrent « Le Rendez-Vous », rue du Pont. Non loin de leur fameuse « Marmite » des années 70 !

Là aussi, le succès est immédiat. Le comptoir y est des plus accueillants, et les mets (jambon persillé, roulade d'œuf au foie gras, gras double à la lyonnaise, églefin au beurre citronné) et le délicat bœuf Wellington, mis au point en version individuelle par le chef - ce plat délicat est d'ailleurs l'un des préférés du sympathique journaliste de RTL, Yves CALVI – régalent les hôtes du lieu.

N'ayons garde d'oublier, l'un des plats symboles de Jean-Pierre : la pièce maturée de bœuf charolais, accompagnée d'une sauce béarnaise d'anthologie. Ce qui lui vaudra même les compliments d'un inspecteur du Michelin, à une époque belle et bien révolue hélas, où les services du célèbre guide passaient dans toutes sortes de maisons, pourvu que l'on y cuisine....

 

 

 

Claire, la digne héritière de son père, Jean-Pierre…

 

Voici quelques mois, l'entreprenant Jean-Pierre raccrocha son tablier, dans une maison marquée par son empreinte et ses légendaires coups de gueule ! A  partir de ce moment-là,  pour Claire, le patronyme SAUNIER ne reposa plus que sur ses épaules. Pas si simple pour elle, mais aussi  pour toute une clientèle de fidèles habitués...

Aussi, tout en conservant quelques fondamentaux de l'ancien parrain de la cuisine auxerroise, le jeune chef Paul - prénom culinaire prédestiné s’il en est...- sut s'émanciper quelque peu, et faire aussi SA cuisine, appréciée lors de ce récent déjeuner. 

 

 

 

 

Des mets préparés avec justesse et qualité…

 

En entrée, le gâteau d'endives - ou chicon en version « ch'ti » !  - au magret de canard est plutôt inattendu, mais il constitue un bel accord. Quant à l'œuf poché au saumon, sauce safranée, c'est un modèle du genre. Une mention pour le pain : merci chers boulangers et boulangères aussi !

En plat de résistance, ayant comme le célèbre cuisinier Cyril LIGNAC un faible pour le curry (un mélange d'épices variant selon régions ou pays asiatiques...), je me suis régalé avec les impeccables aiguillettes de volaille, nappées de cette bonne sauce. Puisqu'il faut bien choisir, c'est un brin à regrets que je n'avais pas pris la poire sauce béarnaise. Même par modeste cliché interposé, avouons que l'on y tremperait volontiers sa cuillère !

 

 

Un « Rendez-vous », antre de la bonne cuisine traditionnelle…

 

En dessert, de jolies interprétations classiques furent proposées  - plutôt un compliment face à certaines approximations actuelles parfois...- avec une belle mousse au chocolat, et une mention spéciale pour l’île flottante, à la consistance prononcée et un brin sucré,  des blancs d'œuf, nappés par une succulente crème anglaise. Comment se  résoudre à ce que cette crème délicieuse ait un qualificatif d'outre-Manche. Shocking, isn't it !

Voilà. Niché en haut de la rue du pont, notre « Rendez-Vous » est toujours là, avec son sens de l'accueil, sa cuisine aussi gourmande que rassurante. Qu'on se le dise, et à bientôt de s'y attabler !

 

 

Contact :

 

Le Rendez-Vous

37, Rue du Pont

89000 AUXERRE

Tel : 03.86.51.46.36.

Sauf samedi midi et dimanche.

Première formule-déjeuner à 25 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Signée de la plume d’Alphonse DAUDET – elle en composait d’ailleurs la neuvième des « Lettres de mon moulin » -, la ballade en  prose du « Sous-préfet aux champs », publiée en octobre 1866, narrait les péripéties bucoliques d’un représentant de l’Etat, trouvant sa source d’inspiration pour un futur discours au beau milieu d’un bois. Rien à voir, à dire vrai, avec la visite bien réelle et plus terre à terre que le préfet de l’Yonne Pascal JAN a accordée à l’EARL de la Jaunière, à l’invitation de la chambre consulaire agricole…

 

MOULINS-SUR-OUANNE : C’était une immersion au cœur de la campagne de Puisaye pour le représentant de l’Etat dans l’Yonne, Pascal JAN. Un évènement préparé de longue date par les services de la Chambre départementale d’Agriculture qui servait avant toute chose à valoriser le savoir-faire et le professionnalisme des hôtes de ce lieu si tranquille et si calme, perdu au beau milieu de nulle part, sous un froid soleil d’hiver et un air d’une pureté à couper le souffle.

Voilà en guise de préambule, le décorum champêtre qui attendait la petite délégation de personnalités entre la visite des étables, celle du laboratoire dernier cri autorisant la métamorphose du lait en autant de succulentes boules de glace aux parfums très disparates et originaux, et la rencontre avec les maîtres des lieux, un couple ambitieux et entreprenant, Coralie et Sébastien FOUQUET, que rien n’arrête visiblement dans leurs projets.

Membres du réseau « Bienvenue à la Ferme » - un concept très choyé par des milliers de touristes l’été venu qui aiment s’accommoder avec l’authenticité et le naturel de celles et ceux qui travaillent la terre -, les exploitants de ce domaine de belle facture avec son cheptel de 300 têtes ont su trouver les mots justes pour disséquer dans le moindre détail ce qui fait la richesse de leur métier.

Le déroulé de ce programme de plus de deux heures en terre de Puisaye avait été ciselé aux petits oignons par les services de la Chambre d’agriculture que préside un Arnaud DELESTRE, fier de dévoiler la réussite de ce beau projet.

Un succès auquel son organisme n’est pas étranger puisque l’accompagnement du couple d’exploitants aura été déterminant pour arriver à cette stratégie de diversification aboutie.

 

 

« L’Amour est dans le lait » : la marque de glaces et sorbets fait maison à découvrir…

 

Pour mémoire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, l’EARL de la Jaunière renferme en son sein l’excellente initiative de la promotion de la « glace à la ferme », inféodée à une fameuse marque popularisée sur le territoire de l’Yonne, « L’Amour est dans le Lait ».

Qui n’a jamais goûté dès le premier rayon salvateur de l’astre diurne réchauffant l’atmosphère ces délicieuses créations (glaces et sorbets) conçues à base de parfums redonnant ses lettres de noblesse aux fruits des bois, à la pomme, à la poire, aux cerises, aux fraises et autres succulences sucrées !

Paraît-il, de l’avis même du conseiller régional et élu de proximité Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI dans un excès de gourmandise affirmé en public, que la glace au caramel n’a pas son pareil au palais !

Bref, joindre l’utile à l’agréable en somme représentait un peu le credo de cette visite préfectorale où l’accent fut mis prioritairement sur ce besoin immodéré de diversification des activités agricoles. Excusez du peu, mais une ferme qui produit du lait et le transforme sur place en glaces savoureuses tout en proposant de la vente directe au public, cela n’est guère commun dans le landerneau. Ah si, il y a bien les fromages de chèvres qui peuvent tenir sur un tout autre registre la comparaison côté sensibilisation auprès d’un public à composante citadine !

 

 

Des subventions des acteurs institutionnels pour financer le projet…

 

Un projet qui aura été soutenu financièrement par l’Etat, dans le cadre du plan de Relance économique, ayant permis l’acquisition d’une deuxième point de vente en forme de boule de glace mobile, l’achat d’un véhicule et une chambre froide négative de 20 mètres carrés assurant le stockage de ces fameux produits glacés. Le Conseil régional, représenté par un Gilles DEMERSSEMAN tout aussi intéressé de déguster l’une des dernières créations imaginées par Coralie FOUQUET, qui aura mis également des subsides dans le cadre de l’investissement dans la transformation et commercialisation dans les exploitations agricoles – à elles deux, ces subventions se seront élevées à 40 000 euros – alors que le coût global du concept revenait à 180 000 euros, comprenant l’achat de la licence « Glace à la Ferme », le laboratoire de transformation ultra moderne, le matériel ad hoc devant l’équiper, la formation nécessaire, etc.

Bref, une mobilisation généralisée de tous les acteurs institutionnels qui permet aujourd’hui à cette exploitation d’avoir le vent en poupe et une activité multisectorielle bien identifiée. Connue et reconnue au-delà de sa Puisaye originelle…

 

Thierry BRET

 

 

 


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C’est l’un des papes de la critique gastronomique en France. Il livre ses chroniques incisives et pertinentes de manière hebdomadaire sur le magazine « Marianne », à la façon d’un Jean-Pierre COFFE que les puristes des arts culinaires regrettent encore aujourd’hui. Cette semaine, c’est l’ex-couple Icaunais, installé depuis l’été 2021 en Saône-et-Loire, Bénédicte et Fabien PECHERY (« Une table dans le Verger »), qui a servi de source d’inspiration au « maître »…

 

MARCHAMPT : On ne peut que féliciter sincèrement le couple PECHERY, Fabien en cuisine et Bénédicte en salle, que l’on a connu antan à « L’Auberge du Pot Etain », sise à L’Isle- sur-Serein.

Depuis l’été 2021, ces restaurateurs ont quitté l’Yonne pour s’établir à Marchampt, au cœur du Beaujolais, au sud-ouest de Mâcon où ils font vivre de belle manière leur « Table du Verger ».

 

 

Ce bon petit restaurant vient d’être évoqué de manière enthousiaste, dans les colonnes de l’hebdomadaire « Marianne » par l’exigeant Périco  LEGASSE, défenseur  éternel de la bonne cuisine française. Cela méritait bien un petit clin d’œil de notre part !

Alors, comme l’on dit dans les monts du Beaujolais, bon appétit et large soif !

 

Gauthier PAJONA et Thierry BRET

 

 


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Parfois, notre journée se déroule autrement qu'initialement prévu. Voici là, l'un des charmes de la vie et des imprévus qui lui sont propres ! En cet ensoleillé jeudi hivernal, j'avais prévu un tour dans le Gâtinais. A l'instar de la Bresse gourmande ou des monts morvandiaux, le Gâtinais se partage avec d'autres départements comme la Seine-et-Marne, le Loiret, mais aussi l'Yonne, comme de bien entendu !

 

FERRIERES-EN-GATINAIS : Ce midi-là, mon déjeuner était prévu dans le petit village de Jouy, proche de l'ancienne laiterie SENOBLE, à «  La Grange » dont on m'a moult fois vanté le joli menu-déjeuner. D'ordinaire, ils sont fermés le mercredi. Sauf que ce jeudi-là, les volets étaient clos. A la revoyure, songeai-je alors, en faisant demi-tour, comme à regrets...

Je me souvins alors d'avoir prévu un jour d'aller déjeuner au réputé relais, sis à Bignon-Mirabeau. En avant, la première, puis la seconde, le clignotant et nous voici stationnés au pied de l'église de la bourgade. Aie : la table baptisée aussi chez Sonny, comme dans la chanson de Richard ANTHONY, est également fermée.

 

Refus catégorique de la patronne, et retour tête basse sur le trottoir !

 

Là, on ne plaisante plus ! L'heure avance, signe fréquent de refus de clientèle chez nous en France. Je continue ma route en direction du très joli bourg de Ferrières-en-Gâtinais. En déambulant dans les rues escarpées, je tombe sur une alléchante façade, « Le Biquin d'Or », un restaurant traditionnel. L'ardoise du menu du jour indique une choucroute garnie, l'un de mes plats hivernaux préférés !

C'est donc le cœur plein d'espoir que j'en  pousse la porte. Les saveurs paraissent prometteuses mais hélas, c'est complet. Une dame, seule, propose à la souriante patronne tatouée que je puisse partager sa table, afin de pouvoir y déjeuner. Refus net de la restauratrice ! Et, retour tête basse sur le trottoir. Une table intéressante, m'a-t-il brièvement semblé cependant !

 

 

La marge financière appréciable des crêperies…

 

Il est 13h20. En remontant la rue, derrière l'église, j'aperçois une crêperie-saladerie. Un souriant et salvateur « installez-vous » me permet de m'attabler, et le délicieux cidre brut du Val de Rance (nom d'un fleuve côtier breton) me permet de me remettre légitimement de mes émotions.

Bien sûr, tenir une crêperie, à l'instar d'une pizzeria d'ailleurs, ce n'est pas la même  chose que tenir un restaurant où l'on cuisine. Assez injustement cependant, dans ce type d'affaires, la marge financière est supérieure souvent à celle d'un vrai restaurant.

Un petit rappel : il faut de la farine de sarrasin pour les galettes salées, et celle de froment pour les crêpes-dessert ! Ici, la salle est claire et lumineuse, impeccablement propre. Quelques maximes ornent les murs, dont celle-ci : « la vie est faite de plaisirs simples, à savourer au jour le jour, sans modération ! ».

Pour commencer, un classique du genre, avec œuf, jambon, fromage. La pâte à galette est bien croustillante. Quant au jambon blanc, j'en ai dégusté de meilleur, comme de bien entendu ! Même chez un grossiste - à défaut d'un artisan - cela peut aussi se trouver, moyennant quelques subsides en sus. La jeune serveuse est particulièrement aimable, cela est plaisant.

 

 

 

Des légumes sortis tout droit d’une boîte de conserve…

 

A la table derrière moi, on adore Téléphone. Non pas l'engin technique, mais le groupe vedette des années 80. Ils commencent alors à entonner brièvement : « Un jour, j'irai à New York avec toi » !

Si le groupe Téléphone a leurs faveurs, il n'en va pas de même pour Vincent DELERM, qu'à l'unisson, ils clouent au pilori. De toute façon, admoneste la convive, moi je n'aime que DAVE et Michel SARDOU. Dont acte !

Arrive ensuite la galette indienne : c'est correct. Les légumes me semblent sortis tout droit d'une boîte de conserve de ratatouille. Dommage, la sauce curry annoncée n'a pas dû quitter Bombay ou New Delhi !

En dessert, je choisis une crêpe flambée au délicat alcool qu'est le « Grand Marnier ». Ce type de dessert disparaît hélas peu à peu de nos tables (mention émue pour les crêpes « Suzette » d'antan et leur beurre à l'orange...).

En résumé, ce fut une petite étape plaisante au cœur d'un environnement qui ne l'est pas moins.

 


En savoir plus :


Les - : l’absence de sauce curry dans la galette indienne, c’est vraiment dommage.

Les + : le service est aimable, souriant et poli. Cela n'est pas tous les jours le cas,  merci !

 

 

Contact :

 

« Caramel et fleur de sel »

crêperie-saladerie

2 Place Saint-Macé

45210 FERRIERES-EN-GATINAIS

Tel : 09. 86. 32. 11. 32.

Juste à côté, un café-bar-salon de thé.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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