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Voilà vingt ans, par un froid lundi morvandiau de février (le 24 précisément), l'emblématique cuisinier Bernard LOISEAU, établi à Saulieu en Côte d'Or, mit fin à ses jours, dans sa maison familiale, au cœur de cette bourgade qu'il affectionnait tant depuis un peu plus d'un quart de siècle. Pourquoi ? Comment ? Son terrible secret, cet homme fragile et attachant de 51 ans, l'emporta avec lui…

 

SAULIEU (Côte d’Or) : Ce midi-là, le service se déroula paisiblement. A son issue, le chef roula impeccablement son tablier. « A ce soir, chef ! » lui envoya Cédric, l'un de ses chefs de partie. Pour la dernière fois de sa vie, Bernard referma la porte de la cuisine, avant de rentrer chez lui, faire une petite sieste, l'une de ses habitudes coutumières...

Puis, après un temps de repos, ce chasseur saisit son fusil de chasse pour commettre l'irréparable. La suite, on s'en souvient. Médias et TV qui débarquent dans le Morvan, frappé au cœur du départ de ce truculent  personnage qui aimait la presse télé et radios.

Je me souviens parfaitement de ce lundi 24 février 2003. Ce jour-là, nous étions à Paris avec le chef sénonais Patrick GAUTHIER qui venait de décrocher deux étoiles au Michelin pour son restaurant «  La Madeleine » ainsi qu'un « bib » gourmand pour son bistrot du « Crieur de Vin », deux distinctions perdues depuis.

Après son interview depuis le plateau de « Gourmet TV », en direct du Salon de l'agriculture parisien, nous étions allés boire un ou deux verres d'Alsace, et tandis que nous sortions du salon, en passant le long du stand limousin, nous apercevions de plantureuses cartes postales illustrées d'une tête de veau. Sachant que Bernard appréciait ce mets - il allait parfois le déguster en famille à « L'Auberge Ensoleillée » de Dun-les-Places dans la Nièvre -, tout comme nous, c'est à l'unisson que nous lui adressions cette amicale missive, vers l'heure de son décès.

 

 

Un pied de romarin près de la pierre tombale…

 

Le lendemain, en découvrant l'horrible nouvelle, nous avons tous eu un peu la gueule de bois. Dans l'Yonne, où Bernard était fort connu, je me souviens d'une indicible émotion palpable. Ce personnage et ses expressions favorites (« Je suis au taquet, j’ai la niaque !») faisaient un peu partie de notre quotidien, tout comme sa bonne bouille.

Le vendredi 28, jour de son enterrement, nous sommes nombreux à déjeuner au sud de l'Yonne, à « L'Auberge des Cordois », sise à Sainte-Magnance, tenue par le cuisinier Sylvain GAUTHIER, désormais avallonnais. De cet enterrement, sous un beau soleil d'hiver, j'ai le terrible souvenir de Blanche, sa dernière gamine, qui tandis que le cercueil paternel quittait la basilique, s'accrocha alors à l'une des poignées en hurlant : « papa, papa.. ».

Bernard repose désormais au cimetière de Saulieu. Au pied de son impeccable pierre tombale, pousse un pied de romarin, l'une de ses herbes culinaires préférées. 

Dès le lendemain, Dominique, sa courageuse veuve, maman de trois enfants, encore mineurs (Bérengère, Bastien et Blanche), solidement épaulé par le chef Patrick BERTRON rouvrit l'établissement. C'était il y a vingt ans.

 

 

 

Un bref retour dans le passé, nous ramène alors au milieu des années 70. Bernard a 24 ans. Après son apprentissage chez « Troisgros » à Roanne, marqué par l’obtention des trois étoiles Michelin en 1968, il se promit alors d'y arriver le jour venu. 

Après une période parisienne à « La Barrière » de Clichy, il s’installe au « Relais de la Côte d'Or » au 2, rue d'Argentine à Saulieu. La maison eût un  glorieux passé, trois étoiles Michelin dès 1933 - année de leur création - avec le chef Alexandre DUMAINE, secondé par Jeanne, son épouse polyglotte.

 

 

Le vague à l’âme quelques jours avant son décès…


Mais, la maison dans laquelle s’investit Bernard est un peu défraîchie. Les étoiles Michelin se sont un peu envolées. Bernard et sa petite brigade se retroussent les manches et se mettent au boulot. En 1977, la première étoile Michelin est décrochée pour la salade d'écrevisses, les aiguillettes de canard aux pêches et le gâteau au chocolat. En 1982, Michelin double la mise pour le foie gras, le ragoût de homard et toujours les aiguillettes de canard. Bernard s'endette et rachète l'établissement. Arrive ensuite un jeune cuisinier depuis sa Bretagne natale : Patrick BERTRON.

Bernard et sa jeune épouse en veulent plus. Beaucoup plus. Ils vont s'en donner les moyens. 1982/1991 : sûrement la plus belle décennie de la carrière de Bernard, et sa cuisine très personnelle, tout près du produit. En 1991, le Michelin accorde trois étoiles au chef Bernard LOISEAU pour les grenouilles à la purée d'ail et jus de persil, le sandre rôti au vin rouge, ou encore le blanc de volaille de Bresse et foie gras au jus de truffe.

Vingt-trois ans après la famille Troisgros, Bernard entre dans la cour des grands. Ensuite, la maison se développa : Paris, Beaune,  la bourse. Cette vie trépidante et endettée le rendait-il heureux ? N'aurait-il pas aimé parfois, retrouver le tapis vert d'une partie de cartes avec son copain Jean DUCLOUX (cuisinier emblématique de Tournus) ou le plaisir campagnard d'une journée de chasse ?

Quelques jours avant son décès, M et Mme LOISEAU déjeunaient avec leurs amis BOCUSE à Collonges-au-Mont d'Or.  Paul remarqua alors le vague à l'âme de son ami bourguignon. Peut-être était-il déjà trop tard ?

On peut penser qu'il aurait été fier du devenir et du positionnement actuel du groupe LOISEAU, vingt ans après, en ce 24 février 2023, où l'on se souvient toujours du personnage avec autant d’émotion.

 
Gauthier PAJONA

 

 


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Muni d’une solide expérience dans sa besace – plus d’un quart de siècle lui ayant permis d’explorer moult aspects des politiques culturelles, artistiques, pédagogiques et touristiques -, le nouveau responsable du fameux site conceptuel vantant les glorieuses aventures de nos ancêtres les gaulois – confrontés à la puissance de César et à ses armées – vient de prendre ses marques, le 15 février du côté d’Alise-Sainte-Reine. Un sacré challenge après le fructueux épisode Michel ROUGER qui aura duré la moitié d’une décennie. Que Laurent BOURDEREAU est prêt à relever par Toutatis !

 

ALISE-SAINTE-RENE (Côte d’Or) : On ne présente plus la fameuse structure touristique de Côte d’Or qui aura accueilli encore plus de visiteurs que les années antérieures en 2022 ! Un site ludique, pédagogique, interactif, et technologique qui fait le bonheur des petits, et des plus grands. En famille ou entre amis. Et ce, depuis dix ans !

Jamais à court d’idées, ses dirigeants ont su faire évoluer ce lieu patrimonial qui offre l’heureuse opportunité à ses visiteurs de plonger dans l’histoire de notre pays, à l’époque où la France s’appelait encore la Gaule. Sacrés gaulois, d’ailleurs, qui n’avaient qu’une seule crainte : que le ciel ne leur tombe sur la tête !

Des gaulois, parfois réfractaires comme aime à le rappeler la présidence actuelle de la République dès la première manifestation revendicative venue, dont les aventures sont régulièrement remises au goût du jour via la magie de la bande dessinée (merci à Albert UDERZO et à René GOSCINNY et à leurs successeurs !) ou plus récemment sur le grand écran avec les énièmes épisodes des péripéties de personnages imaginaires cultes, Astérix et Obélix !

Autant dire que la prise de fonction du nouveau directeur du MuséoParc Alésia, Laurent BOURDEREAU, se révèle idéale par sa synchronicité tant l’actualité « gauloise » fleurit à la une des médias de l’Hexagone à date !

Un garçon qui prend la suite des opérations après Michel ROUGER que bon nombre de spécialistes de la chose culturelle et touristique régionale appréciaient. Un défi digne du « Combat des Chefs » et de sa BD opposant les irrésistibles gaulois, gavés de potion magique, aux cohortes de légionnaires romains !

 

Une expérience unique à la tête du musée de « La Vache qui rit » !

 

A la lecture du cursus du nouvel impétrant devant prendre les rênes du marqueur identitaire départemental que représente le musée bourguignon, une chose s’avère exacte : Laurent BOURDEREAU n’aura pas besoin d’ingurgiter une infime dose de la célèbre potion druidique pour trouver très vite ses repères au sein de l’établissement.

La petite cinquantaine, le nouvel « Abraracourcix » - chef gaulois du village – revient donc sur ses terres originelles, puisque natif de Dijon.

Directeur des affaires culturelles des villes de Lure (Haute-Saône) et de Chaumont (Haute-Marne), puis administrateur de l’espace Michel Simon à Noisy-le-Grand et du festival « Chalon dans la Rue » - les puristes se souviendront toujours des balbutiements de cette manifestation populaire et pérenne créée par le duo Pierre et Quentin -, voilà notre homme qui étoffe un peu plus son CV, qui comprend tellement d’arborescences avec notamment les titres de directeur des domaines départementaux de Chamarande et Méréville pour le compte du Conseil départemental de l’Essonne, de 2008 à 2015.

Quittant le public pour le privé (pourquoi pas ?!), il s’installe à Lons-le-Saunier dans le Jura à la demande du groupe BEL pour y diriger le musée de « La Vache qui rit », l’emblématique fromage crémeux, référence identitaire du groupe industriel familial. Une expérience d’un septennat !

 

Favoriser les échanges entre générations et vers le plus grand nombre…

 

Nourri de ses pérégrinations à travers la Bourgogne Franche-Comté, on le retrouve quelque temps du côté de la Nièvre où il effectue un bref passage au sein de l’établissement public de pratique et d’enseignement artistique, Réso Nièvre.

La suite, on la connaît : il pose ses valises à Alise-Sainte-Reine, cadre bucolique et champêtre idéal pour se remémorer l’histoire de nos ancêtres !

Agé de 52 ans, Laurent BOURDEREAU souhaite imprégner sa griffe sur ce lieu, « où l’on peut prendre le temps des échanges entre générations et où nous soutenons l’accessibilité pour le plus grand nombre… » - une des marques de fabrique de l’endroit. Un challenge impeccable à relever pour ce titulaire d’une maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Bourgogne. De quoi joindre l’utile à l’agréable, par Bélénos !

 

Thierry BRET

 

 


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Estampillée « Cités de Caractère » et atypique avec ses nombreux monuments patrimoniaux, la localité de Puisaye-Forterre, forte de ses deux cents âmes, peut-elle raisonnablement succéder au dernier lauréat de cette émission audiovisuelle de prestige, à savoir le village du Haut-Rhin de Bergheim ? Oui, selon le premier élu, Jean-Michel RIGAULT, qui fait campagne pour que les Icaunais votent massivement en faveur de la candidature de sa bourgade…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Figurant parmi une sélection de quatorze dossiers afin de représenter la Bourgogne Franche-Comté au niveau national, la commune de Puisaye-Forterre est prête à jaillir des starting-blocks lors de l’édition 2023 de ce « Village préféré des Français », avec la ferme intention de se hisser sur la plus haute marche du podium. Et pourquoi pas de succéder au dernier vainqueur de ce concours très médiatique, suivi par les téléspectateurs de France Télévisions, la commune alsacienne de Bergheim.

Annoncée il y a quelques semaines lors de la cérémonie des vœux, puis confirmée par la publication du bulletin d’information communal, la nouvelle a tôt fait de s’être répandue comme une traînée de poudre auprès des deux cents habitants et de ses environs. Un choix qui est amplement justifié par l’édile du cru, Jean-Michel RIGAULT, qui, en sa qualité de vice-président communautaire en charge du Tourisme et président régional du label « Cités de Caractère », ne pouvait manquer une telle occasion de faire concourir son village de prédilection : c’est-à-dire le sien dans cette épreuve où chaque voix du public sera capitale !

Les motivations à prendre part à une telle expérience médiatique sont multiples. A commencer par les retombées qu’augureraient le succès dans cette aventure hexagonale, fort prisée des Français. Notamment le renforcement de l’attractivité « touristico-économique » qui, de surcroît engendrerait une hausse de la fréquence des visiteurs de France pour le bien des commerces locaux et des différents acteurs professionnels du tourisme. On pensera entre autres aux nombreux gîtes ouverts sur place.

 

 

Première étape : il fallait passer le cap de la sélection régionale…

 

Dans les faits, il n’y a pas d’appel officiel à candidature pour participer à ce concept d’émission, décliné sur les antennes de France Télévisions depuis 2012. Le désir de concourir à ce rendez-vous cathodique annuel émane le plus souvent du maire de la commune, mais aussi des offices de tourisme, voire parfois des habitants eux-mêmes. Il suffit de déposer un dossier de candidature et le tour est joué !

Le maire de Druyes et ses équipes se sont aussi appuyés sur les services de l’Office de Tourisme de Puisaye-Forterre – l’organisme diffuse à date une vidéo présentant les attraits de ce charmant village su pittoresque- mais également ceux de la Communauté de communes – son président, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI s’est dit ravi de l’initiative qui ne peut être que bénéfique pour la notoriété du territoire – et l’association « Cités de Caractère ». Une addition de partenaires afin de créer le buzz dans le landerneau et recueillir ainsi le plus grand nombre de voix, par vote interposé.

 

 

La notoriété du label « Village préféré des Français » induit une nette progression de la fréquentation touristique pour la commune lauréate du trophée.

Dès la fin avril, les équipes de France Télévisions se promèneront dans chacun des villages sélectionnés pour y réaliser de belles prises de vues devant mettre en valeur le patrimoine des prétendants au sésame suprême. Toutefois, la participation à ce concours où les votes par Internet ou par téléphone sont déterminants oblige à quelques aménagements stratégiques : il est nécessaire de repenser les lieux.

 

 

La Bourgogne Franche-Comté n’a jamais gagné le titre…

 

Le maire de Druyes a pensé à la parade. Jean-Michel RIGAULT a décidé d’augmenter le budget fleurissement de la commune et invite les habitants à en faire de même chez eux, voire en restaurant les façades et les volets des habitations afin de les rendre plus agréables et esthétiques. De manière à inciter les votants à se positionner en faveur de la localité icaunaise…

En l’espace de onze éditions, l’Alsace via le département du Haut-Rhin, mais aussi les régions Midi Pyrénées et la Bretagne ont trusté les titres aux cotés de la Normandie, du Centre Val-de-Loire ou des Hauts-de-France.

Jamais, la Bourgogne Franche-Comté n’a terminé sur le podium de ce challenge très complexe à relever.

Et si le petit village de l’Yonne érigé au pied de falaises et d’un promontoire accueillant le château moyenâgeux de la comtesse Mahaut de Courtenay créait enfin la surprise l’été prochain sur l’antenne de France 3 ? Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas, finalement…

 

 

En savoir plus :

Pour voter en faveur de la candidature de Druyes-les-Belles-Fontaines

Sur le site gratuit de l’émission : www.ftvetvous.fr/levillage

Par téléphone : 3245 (0,80 euro de la minute + prix de l’appel).

On peut voter plusieurs fois par jour, les appels étant anonymes, à partir du 20 février jusqu’au 10 mars 2023.

 

Thierry BRET

 

 


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De notoriété internationale, la Coupe Georges BAPTISTE représente aujourd’hui encore, 62 ans après sa création, une incontournable référence des arts de la table, en tant que plus vieux concours de service en salle destiné à auréoler les professionnels. Une épreuve à laquelle participera, le 04 mars à Orléans, la jeune Auxerroise. Elle a obtenu le précieux sésame après sa victoire à la sélection régionale…

 

AUXERRE : Elle se prénomme Eléna. Sans le « H » habituel. Mais, avec le sourire de circonstance. Celui d’une gagnante ayant su valoriser l’excellence et ses valeurs inculquées par les équipes pédagogiques du lycée des métiers de l’Yonne, Vauban. Elève de classe de première, section bac professionnel, la jeune Auxerroise vient de se distinguer de la meilleure des manières en Saône-et-Loire, en enlevant le concours régional de la Coupe Georges BAPTISTE. Avec en sus, la qualification pour aller se frotter aux meilleures de la catégorie, avec toutes ses chances, lors de la finale hexagonale accueillie dans le Loiret, à Orléans. Ce sera le 04 mars, date à biffer sur les agendas pour ses supporters !

L’élève de l’enseignante, Mélissa POULET, aura donc su se transcender et réaliser des prouesses au cours de l’épreuve écrite et celle de la pratique, articulée autour d’un axe de commercialisation et des accords subtils à connaître entre les mets et les boissons.

Et à ce petit jeu, Eléna MONATE en digne représentante du lycée qui l’accueille depuis plusieurs années aura fait des merveilles ! Il ne lui suffit plus que de réitérer son savoir-faire, début mars à Orléans, pour espérer décrocher le Graal puisque la finale nationale portera sur les mêmes épreuves que les sélections délocalisées dans les régions. Voir ci-dessous pour connaître ces épreuves dans le détail.

 

Une compétition d’une rare exigence : la Coupe Georges BAPTISTE…

 

Le service en salle demeure l’une des spécialités de notre contrée. A travers « La Côte Saint-Jacques », chère à la famille LORAIN, mais aussi d’autres établissements, les grandes maisons ont su mettre en lumière le travail effectué par ces acteurs indispensables de ce service en salle avec des esthètes répondant aux patronymes de Guillaume FAVREAU, Philippe CAILLOUET et Sébastien CAVAILLES, tous deux « Meilleurs Ouvrier de France », option « Maître du service et des arts de la table » après avoir gagné cette compétition en qualité de professionnels. Une compétition d’une rare exigence qu’est la Coupe Georges BAPTISTE.

D’ailleurs, ce même Sébastien CAVAILLES, n’est-il pas désormais le vice-président de ce concours !

« J’ai souhaité m’investir pour la profession et permettre aux jeunes élèves et professionnels de valoriser ce beau métier du service, explique-t-il.

Un professionnel qui est également impliqué dans le tissu local avec « Gourmand’Yonne », une structure associative qui met en lumière les producteurs, les artisans et les épicuriens tant dans la transmission que la tradition. Il a troqué ses couteaux de tranches de « La Côte Saint-Jacques » pour enseigner et transmettre sa passion au lycée des métiers Vauban à Auxerre. Un établissement dirigé par Capucine VIGEL, ardente défenseuse des valeurs de l’excellence. Et comme le précisera Sébastien CAVAILLES en guise de conclusion : « Sur les flots de l’Yonne, le « service » ne reste pas à quai et se met sur le devant de la scène… ». La belle formule, il est vrai !

 

 

En savoir plus :

 

Sébastien CAVAILLES remercie également les différents partenaires nationaux (Eurolam, Bragard, Linvosges, Robur, Valrohona, Degrenne, Philipponnat, Malongo, Un Œil en salle…) mais aussi les locaux (Le Borvo, Valour-Lemaire, Denaux, La Chablisienne, Métro, Fayyar, Maddam, Védrenne, Domaine Michelle Philipon, Domaine Brocard…) qui permettent aux jeunes de se perfectionner dans les concours tant dans la visite des entreprises pour mieux comprendre le terrain que dans la réalisation technique.

 

Les épreuves de la Coupe Georges BAPTISTE

 

A L’épreuve écrite : porte sur 5 thèmes

- Le parrain : Christophe DELMOY groupe Grape Hospitality

- Des châteaux de la Loire " Chenonceau, Chambord, Azay Le Rideau"

- Les produits régionaux : Région Centre

- Les eaux minérales du groupe Danone France 

- La maison Philipponnat et l'élaboration des vins de Champagne

B Les épreuves pratiques autour d’un axe de Commercialisation et d’accords mets boissons :

1 Argumentation commerciale (mets et vins)

Prise de commande à partir d’une carte imposée avec  Notions d’anglais

2 Épreuve technique : Atelier découverte olfactive des produits

Reconnaître de manière olfactive 3 liqueurs ou eaux de vie en verres noirs

3 Poissons :

Flamber, dresser des gambas « façon amoureuse »

4 Viandes :

Trancher, servir une côte de bœuf, garniture Pommes Macaire, Proposer, servir à l’anglaise les produits de la maison « Pouret »

5 Fromages :

Réaliser une vinaigrette, puis dresser un chavignol chaud sur une salade de mâche,  avec les produits de la « Maison  Pouret »

6 Desserts :

Flamber, dresser une poire à l’eau de vie de poire d’Olivet, Finir à la fève de Tonka de la maison « Terre exotique »

7 Bar :

Réalisation d'un cocktail  « clin d’œil » à base de bière locale, issu du carnet des cocktails contemporains  Références : APEB-MCB.fr

 

Thierry BRET

 


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Cela fait presque un demi-siècle, quarante-cinq ans précisément, que la famille SAUNIER, consciencieusement et de manière conviviale, nourrit le peuple auxerrois avec gourmandise ! Cela commença en 1978. Année des législatives où l'on pouvait voir le maire auxerrois d'alors, Jean-Pierre SOISSON, affirmer tout de go sur de grandes affiches colorées que « la majorité aurait bien la majorité ! ».

 

AUXERRE : A cette époque, arrivant de Saône-et-Loire, Jean-Pierre et son épouse, Marie-Paule – elle est décédée l'an passé - ouvraient « La Marmite ». Un petit estaminet qui fleurait bon le beurre persillé des escargots, et la sauce meurette recouvrant des œufs à l'impeccable jaune coulant. Leur fille, Claire, encore toute gamine, devait bien y donner parfois un « p'tit coup » de main ! C'est ainsi que naissent les vocations.

Puis, au milieu des années 80, vint le temps du « Maxime », le long des quais de l’Yonne. Changement de style, de braquet aussi, avec le vivier à homards, la rôtisserie...On imagine aisément le prince de Bretagne en version Thermidor, ou bien encore rôti, et nappé suavement d'un jus délicat récolté dans le lèche-frites. Avec un rien d'estragon, puis monté au beurre, hum !

 

 

De succès en succès selon les établissements…

 

C’était aussi la grande époque des banquets post match de coupe d'Europe, de l'AJ Auxerre. Question ballon rond, comme en cuisine avec un grand « C », c'était une autre époque. Puis, Eve va naître. Cette petite sœur de Claire deviendra elle aussi cuisinière !

Changement de cap au nouveau siècle. En 2006, Jean-Pierre, aux fourneaux, et Claire, en salle, ouvrent « Le Rendez-Vous », rue du Pont. Non loin de leur fameuse « Marmite » des années 70 !

Là aussi, le succès est immédiat. Le comptoir y est des plus accueillants, et les mets (jambon persillé, roulade d'œuf au foie gras, gras double à la lyonnaise, églefin au beurre citronné) et le délicat bœuf Wellington, mis au point en version individuelle par le chef - ce plat délicat est d'ailleurs l'un des préférés du sympathique journaliste de RTL, Yves CALVI – régalent les hôtes du lieu.

N'ayons garde d'oublier, l'un des plats symboles de Jean-Pierre : la pièce maturée de bœuf charolais, accompagnée d'une sauce béarnaise d'anthologie. Ce qui lui vaudra même les compliments d'un inspecteur du Michelin, à une époque belle et bien révolue hélas, où les services du célèbre guide passaient dans toutes sortes de maisons, pourvu que l'on y cuisine....

 

 

 

Claire, la digne héritière de son père, Jean-Pierre…

 

Voici quelques mois, l'entreprenant Jean-Pierre raccrocha son tablier, dans une maison marquée par son empreinte et ses légendaires coups de gueule ! A  partir de ce moment-là,  pour Claire, le patronyme SAUNIER ne reposa plus que sur ses épaules. Pas si simple pour elle, mais aussi  pour toute une clientèle de fidèles habitués...

Aussi, tout en conservant quelques fondamentaux de l'ancien parrain de la cuisine auxerroise, le jeune chef Paul - prénom culinaire prédestiné s’il en est...- sut s'émanciper quelque peu, et faire aussi SA cuisine, appréciée lors de ce récent déjeuner. 

 

 

 

 

Des mets préparés avec justesse et qualité…

 

En entrée, le gâteau d'endives - ou chicon en version « ch'ti » !  - au magret de canard est plutôt inattendu, mais il constitue un bel accord. Quant à l'œuf poché au saumon, sauce safranée, c'est un modèle du genre. Une mention pour le pain : merci chers boulangers et boulangères aussi !

En plat de résistance, ayant comme le célèbre cuisinier Cyril LIGNAC un faible pour le curry (un mélange d'épices variant selon régions ou pays asiatiques...), je me suis régalé avec les impeccables aiguillettes de volaille, nappées de cette bonne sauce. Puisqu'il faut bien choisir, c'est un brin à regrets que je n'avais pas pris la poire sauce béarnaise. Même par modeste cliché interposé, avouons que l'on y tremperait volontiers sa cuillère !

 

 

Un « Rendez-vous », antre de la bonne cuisine traditionnelle…

 

En dessert, de jolies interprétations classiques furent proposées  - plutôt un compliment face à certaines approximations actuelles parfois...- avec une belle mousse au chocolat, et une mention spéciale pour l’île flottante, à la consistance prononcée et un brin sucré,  des blancs d'œuf, nappés par une succulente crème anglaise. Comment se  résoudre à ce que cette crème délicieuse ait un qualificatif d'outre-Manche. Shocking, isn't it !

Voilà. Niché en haut de la rue du pont, notre « Rendez-Vous » est toujours là, avec son sens de l'accueil, sa cuisine aussi gourmande que rassurante. Qu'on se le dise, et à bientôt de s'y attabler !

 

 

Contact :

 

Le Rendez-Vous

37, Rue du Pont

89000 AUXERRE

Tel : 03.86.51.46.36.

Sauf samedi midi et dimanche.

Première formule-déjeuner à 25 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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