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C’est l’un des fleurons industriels de la Puisaye-Forterre. Surtout, la partie Forterre, une petite bande territoriale dont le fief n’est autre que Courson-les-Carrières. En déplacement il y a quelques jours en cet endroit, le troisième vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté Nicolas SORET s’est immergé avec délectation et grand intérêt chez TREMPVER. Une belle pépite industrielle aux 7,7 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels qui rayonne bien au-delà de son secteur géographique sur le segment de la verrerie…

 

COURSON-LES-CARRIERES : Il regarde. Il scrute. Il observe. Il hume l’atmosphère ambiante. Saine. Tranquille. D’un pas lent, il s’informe auprès des dirigeants en cheminant dans l’atelier. Regardant les salariés – ils sont au nombre de quarante-huit à l’heure actuelle à exercer leur savoir-faire dans l’entreprise – qui s’affairent près de l’un des nombreux outils de production accueillis dans cet antre du verre trempé. On a beau dire mais vingt-quatre années d’expérience et de progrès technique sur ce secteur d’activité, cela se constate dans les gestes empreints de dextérité des collaborateurs.

Et pourtant, son mandat – le portefeuille comprend le développement économique, les finances, l’emploi, l’économie sociale et solidaire – l’a habitué depuis qu’il en a la charge à visiter bon nombre de structures entrepreneuriales aux quatre coins de notre contrée régionale. Dire que Nicolas SORET est bluffé en ce moment dans ces lieux, il n’y a qu’un pas !

 

Un partenaire majeur de la transmission d’entreprise : la Région

 

S’accordant du temps pour parfaire sa découverte bien loin de Joigny, Nicolas SORET jubile et cela transpire dans son regard ! Normal, en vérité. Car au-delà d’une simple visite de courtoisie, accordé par un élu de terrain ayant des liens directs avec la présidente de la Région – l’institution possède la compétence économique, que diable ! -, Nicolas SORET savoure et approuve ce que le pouvoir exécutif régional est capable de réaliser pour faciliter la transmission d’entreprise.

« Le Conseil régional est un partenaire majeur de ces transmissions d’entreprise, soulignera le président de la CC du JOVINIEN, lors de sa prise de parole, satisfait de la tournure des opérations, rondement menées ici même à Courson-les-Carrières.

Et là, démonstration chiffrée à l’appui, Nicolas SORET explique la véritable raison de sa présence en cette Forterre qui mériterait amplement d’accueillir afin d’optimiser son attractivité d’autres joyaux de l’envergure de TREMPVER.     

« Ce qui est très intéressant dans ce dossier de transmission, précise l’élu régional, c’est que la nouvelle gouvernance de TREMPVER – le successeur du dirigeant fondateur Didier COINDOZ se nomme Christophe WEIBEL – à utiliser plusieurs dispositifs financiers, pensés et développés par la Région… ».

 

 

 

Une intervention directe de la Région via le fonds « Invest Défi 3 »

 

Dans l’absolu, et pour faire simple, le projet de reprise a bénéficié d’un subtil et complexe montage financier, prenant en compte de l’ingénierie financière (fonds de co-investissement, avance remboursable) mais aussi aide d’opérateurs soutenus par la collectivité elle-même. Dans le viseur, notamment l’AER, Agence Economique Régionale ou la structure pilotée par Angélique COEURDOUX, la fameuse association INITIACTIVE 89. De précieux auxiliaires qui vont conseiller et accompagner le futur repreneur dans l’accomplissement de son projet.

Epaulé par le cabinet ARCEANE, rachetant 100 % du capital avec UI Investissement, la société de gestion qui porte les fonds de co-investissement de la Région, Christophe WEIBEL, méthodique, va solliciter une avance remboursable « transmission » auprès de la Région de 200 000 euros.

Mais, ce n’est pas tout ! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, l’entrepreneur profite également de l’intervention « directe » de la Région au niveau du financement : grâce au fonds baptisé « Invest Défi 3 ».

Tout est dit ou presque dans l’appellation ! Souscripteur de ce fonds à hauteur de 25 %, la collectivité régionale n’a pas ergoté quant aux moyens à attribuer au projet. 1,4 million d’euros ont ainsi été consentis avec le concours de l’exécutif, pour partie en actions et en obligations convertibles. Une manière adéquate d’entrer au capital de TREMPVER pour une durée de cinq à sept ans, avec le concours de BDR Invest (Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté) et BFC Croissance (le corollaire porté par la Banque populaire régionale et du pays de l’Ain).

Modernisé, automatisé, l’outil de production générateur d’emplois sur ce bassin de Forterre où les industries ne sont pas florès, crée une indiscutable plus-value à l’attractivité territoriale. TREMPVER dispose d’un catalogue de 280 clients professionnels répartis aux quatre coins de l’Hexagone. Ne pas délocaliser était aussi une volonté de la Région qui se bat pour préserver le savoir-faire industriel de notre territoire.

« Nous ne pouvions pas prendre le risque que ce centre de décision puisse quitter la région, estime Nicolas SORET, c’est le sens de notre investissement aux côtés du repreneur… ».

Le spécialiste du façonnage et de la transformation du verre plat – la PME fabrique des parois de douche, des escaliers, des dalles de sol, des écrans de protection – sait s’adapter aux exigences des cahiers des charges de ses clients pro, et entend poursuivre ses activités sur cette voie. C’est la politique managériale que suivra Christophe WEIBEL, heureux propriétaire d’un joyau contenu dans un écrin de verre. Trempé ? Assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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De l'Yonne au département du Rhône, il n'y a qu'un pas ou deux ! Celui qu'ont franchi les PECHERY antan à « L’Auberge du Pot d'Etain », sise à l'Isle-sur-Serein (article publié voici quelques semaines estivales). Bienvenue à Marchampt, petit village d'environ 500 habitants, plaisamment entouré de collines arborées ! La vigne n'est jamais très loin et la commune, sur l'aire d'appellation du Beaujolais n'y produit que des « beaujolais-villages ».

 

MARCHAMPT (Rhône) : Pour arriver ici, on traverse quelques vignobles aux noms évocateurs : Chiroubles, Juliénas, Saint-Amour. Quant à Beaujeu, la « capitale » du Beaujolais, elle n'est pas très loin, après le mont Tournissou (817 mètres), au cœur de cette fort jolie région, à découvrir peut-être. « Une Table dans le Verger » : c'est le nom de ce petit restaurant qui mentionne « cuisine bistronomique ». « Vous allez bien manger », nous dira une villageoise, à laquelle l'on demanda notre chemin.
Le verger est bel et bien là. Avec de magnifiques pommiers, encore chargés de fruits en ce début  d'automne. Il est précédé d'une terrasse et de la porte d'entrée que l'on pousse allègrement. Dehors, par tracteur interposé, les gamins jouent paisiblement ! On a un peu l'impression d'entrer dans une maison chez quelqu'un ! Visible depuis notre table, la cuisine n'est guère spacieuse, mais elle semble bien adaptée ! En semaine, le menu de vraie cuisine est à 19,50 euros et le samedi à 28.
L'Yonne demeure un rien présente puisque l'apéritif est accompagné de bonnes gougères ! Deux choix d'entrée, de plat et de dessert sont proposés.

 

 

 

Une excellente recette de truite à la peau croustillante… 



En entrée, le velouté de moules au safran est bien assaisonné et goûteux. Le fenouil dans le bouillon est adapté. Même si le goût du safran ne ressort pas particulièrement, cette entrée est bonne. Mentionnons aussi la qualité du pain. Les tables sont occupées d'habitants du coin, heureux de cette opportunité ouverte depuis deux ans dans leur proche environnement.

Le poisson du moment est un filet de truite à la peau croustillante, décliné avec un beurre blanc à la vanille et une impeccable julienne de légumes. Très bonne assiette aux goûts francs. Le plat de viande est une poitrine de veau, duxelles de champignons, et une excellente purée de pommes de terre (bravo !). Cela change de l'écrasé de pommes de terre, tellement à la mode, un peu comme une purée que l'on aurait la flemme de terminer !

 

 

Rendre justice aux bons crus du Beaujolais

 

En salle, la patronne nous explique faire régulièrement des dégustations chez les vignerons locaux, qui ainsi tournent sur la carte des vins, plutôt bien achalandée. Là aussi, l'Yonne a encore droit de citer ! Mention spéciale pour notre bon « beaujolais-village », cuvée « Le Désert » du vigneron local Germain SANTAILLER. Dans les années passées, les crus du Beaujolais ont peut-être nui de l'injuste image dominante et éphémère du Beaujolais nouveau de novembre. Il semble que les dix appellations (Juliénas, Chenas, Régnié....) aient repris toute leur place et ce n'est que justice.

 

 

Une vraie chance de trouver de telles tables dans les campagnes

 

L'assiette  de fromages comprend notamment un délicieux Saint-Félicien, crémeux à souhait. Juste avant un bon dessert de saison, point trop sucré, soit un crumble aux pêches rôties, glace verveine.   
Ce fort bon déjeuner du samedi se termine en terrasse, avec le café, tandis que l'on admire la campagne environnante. C'est une chance de trouver encore pareille table dans un village, songeai-je alors en repartant...



En savoir plus :

 

Les - : le service est peut-être un brin longuet, mais bon, c'est samedi !

Les + : le bon rapport qualité-prix. Si d'aventure, vous passez par ici, laissez-vous tenter !

 

 

Contact :

 

Une Table dans le Verger

160, Rue du Verger

69430 MARCHAMPT

Tel : 04.69.37.65.79.

Ouverture du mardi au samedi : restaurant et salon de thé, parking à proximité.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Son sourire est éclatant. Son enthousiasme, tout aussi étincelant ! A 27 ans, la jeune Icaunaise originaire de Pourrain, bardée de diplômes dont un Master en marketing stratégique et de folles expériences professionnelles obtenues chez les cadors de l’industrie hexagonale (CAP GEMINI, AIRBUS…) vient d’endosser la vêture de responsable du marketing et de la communication au centre Edouard Leclerc d’Auxerre cet été. Une incontestable bonne pioche pour la structure, gérée par Jérôme CHAUFOURNAIS !

 

AUXERRE: Joli cursus que celui-là ! Et le sourire en plus, affiché sur un minois qui affirme ses prétentions. Ses ambitions, aussi ? A 27 ans, la demoiselle vient de boucler la boucle, avec un retour en force dans son territoire de prédilection, l’Yonne, depuis sa récente intégration au sein de l’un des poids lourds de la GMS. Un univers qui lui était jusqu’à l’heure étranger. Mais, qu’importe ! Il suffit d’avoir l’envie et de multiplier les expériences à satiété.

Il est vrai que la jeune femme, native de l’Yonne, a multiplié les déplacements entre Bordeaux et Toulouse ces dernières années, après son incorporation au sein de l’INSEEC Bordeaux, l’Institut des Hautes Etudes Economiques et Commerciales. La suite logique de sa prépa à HEC. Chez CAP GEMINI, d’abord, puis chez AIRBUS, ensuite : la jeune fille développe ses capacités intellectuelles parmi ces multinationales, au contact des meilleurs des apprenants. Dans l’Yonne, elle s’est essayée aussi à quelques expériences enrichissantes devant agrémenter son CV : FRUEHAUF ou un domaine viticole, non loin de Chablis.

Spécialiste en digitalisation, en sponsoring, en relations publiques et en RP (relations presse), Marie ROCHE possède déjà à 27 ans l’étoffe de la réussite. Une touche à tout qui devrait multiplier les initiatives et les opportunités pour le compte de la nouvelle entreprise qui l’emploie : le Centre E.LECLERC d’Auxerre. Un atout cœur dans la communication pour son dirigeant, Jérôme CHAUFOURNAIS !

 

Thierry BRET

 

 


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Un parfum de Jeux olympiques a enveloppé de ses effluves de jouvence le cadre historique du cabaret de l’Escale à Migennes. Là même où Johnny HALLYDAY avait allumé le feu de sa future et phénoménale carrière, jadis en 1961 ! A l’initiative de l’un des partenaires majeurs de cette future échéance planétaire, ORANGE, une séance de brainstorming s’est déroulée avec la complicité du Conseil départemental pour étudier les pistes de réflexion quant aux prochaines animations pouvant accompagner la venue de la flamme le 11 juillet sur notre territoire…

 

MIGENNES : En guise de maître de cérémonie de cette animation peu ordinaire au niveau de sa thématique – il est vrai que l’organisation des Jeux Olympiques dans l’Hexagone ne se pratique pas tous les jours ! -, le nouveau délégué régional d’ORANGE Bourgogne Franche-Comté en personne ! L’une des premières sorties icaunaises pour Cyprien MATEOS, digne successeur de Véronique MORLIGHEM – cette dernière avait fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée au printemps dernier -, plutôt à l’aise dans cet exercice oratoire dont il possède la maîtrise. Il n’est pas le seul à prendre la parole pour expliquer les contours de ce rendez-vous matinal, accueilli dans l’antre de la variété française à ses origines, j’ai nommé le cabaret de l’Escale ! Responsable du développement commercial de l’opérateur dans l’Yonne, Alexandre ORCEL y va lui aussi de ses mots de bienvenu. Avant de céder le micro à la conseillère départementale, Emmanuelle MIREDIN qui remplace son président Patrick GENDRAUD, excusé et retenu sur l’ouverture du Salon des Seniors à Auxerre et qui n’a pas le don d’ubiquité, comme chacun d’entre nous !

 

 

Le socle de rencontres collaboratives pouvant continuer à l’avenir…

 

Ravie devant l’importance de l’évènement – la réflexion autour des pistes et projets potentiels d’animations à proposer lors du passage de la flamme en juillet prochain -, la jeune élue plaisante sur l’aspect temporel de cette traversée. « La flamme olympique dans l’Yonne, ce n’est pas rien ! On ne le verra pas de sitôt à l’avenir… ».

Bigre ! C’est vrai à l’énoncé du problème, on se sent tout petit à l’échelle du temps qui s’égrène, sans compter le coup de vieux que nous inflige l’oratrice face à la réalité !

 

 

 

Mais, poursuit-elle, au-delà de ce séance de réflexion où émergeront les bonnes idées et les suggestions en vue de cette future animation, c’est aussi, dans le cadre du Club des Partenaires 89, instillé par Patrick GENDRAUD, une excellente opportunité de saisir la balle au bond lors de cette première réunion de travail et de collaborer les uns avec les autres.

« Faire la promotion de ce beau département qu’est l’Yonne, parfois sous-estimé, est une très belle chose, affirme Emmanuelle MIREDIN, c’est aussi le socle de rencontres collaboratives entre les acteurs institutionnels et économiques de notre territoire qui peuvent se poursuivre à l’avenir… ».

 

De l’innovation pour nourrir les échanges

 

La balle est jetée. Et ce n’est pas pour déplaire aux dirigeants d’Orange venus en renfort pour accompagner cette session de travail sous l’égide des J.O. Un vœu qu’exprimera Cyprien MATEOS dans ses propos : « beaucoup d’imagination et d’innovation devraient nourrir nos échanges, des solutions doivent émerger… ».

On l’aura compris, un premier rendez-vous qui en appelle d’autres, assurément. Il n’y a pas à dire mais l’Yonne semble être dans une forme olympique !

 

Thierry BRET

 

 


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Le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) ont poursuivi au mois de juillet leur dynamique record de cette année. Une annonce faite par la Caisse des Dépôts (CDC). Près de 38 milliards de collectes depuis janvier pour atteindre l’encours global de 547 milliards d’euros ! Même, le taux est passé de 2 à 3 %, cette augmentation ne peut expliquer un tel engouement pour ce type d’épargne.

 

TRIBUNE : Pourquoi autant d’épargne sur les livrets ? Il est surprenant de constater que l’épargne versée sur les livrets augmente toujours alors que le taux de rémunération, à 3 %, est bien inférieur au taux d’inflation ! Plusieurs raisons à cela : il y a déjà des raisons psychologiques. La raison d’être des livrets, ce sont les disponibilités, placement bancaire donc sûr. En période d’incertitude quand nous redoutons un avenir incertain (chômage, épidémies, guerre, instabilités politiques…), nous souhaitons renforcer l’épargne de précaution.

Il y a aussi des raisons techniques. Contrairement à la période COVID, nous n’épargnons pas plus mais nous orientons notre épargne. On assiste ainsi à une décollecte de certains placements : si les Français placent davantage d’argent sur leur livret A, c’est donc qu’ils en mettent moins sur les autres placements à leur disposition. L’assurance-vie est le placement qui en pâtit le plus. Entre 2019 et 2022, la Banque de France constate que l’encours des contrats d’assurance-vie en euros est passé de 1 723 à 1 436 milliards d’euros soit une chute de 17 %. L’incertitude est telle dans l’esprit des Français que seul « le court terme » trouve grâce à leurs yeux.

 

La France entre progressivement en récession

 

Le processus de récession s’accélère. La dernière grave récession remonte à 2008 avec la crise des « subprimes ». La plus récente date de 2020 avec la pandémie de la COVID. Comme pour la majorité des pays de la planète (Chine, USA, nombreux pays européens…), la France se situe dans cette phase,  quoi qu’en disent et pensent nos dirigeants.

Dans ce cadre, le glissement annuel du PIB français devrait très vite tomber vers les – 3 % et ce, au moins jusqu'à la fin 2023. Le risque est bien réel ! Les caisses de l’Etat sont vides et la politique du « ça coûtera ce que ça coûtera », n’est plus d’actualité.

Qui va investir ? Pas l’Etat français qui ne fait rien sans le Parlement européen et qui n’a plus de monnaie ; beaucoup moins les collectivités qui subissent l’inflation, et qui doivent éponger leurs dettes, tandis que les particuliers investissent de moins en moins vers les équipements et encore moins dans l’immobilier. Il reste donc les entreprises.

Le faible rythme des investissements des entreprises est défavorable à notre économie et provoque une décomposition progressive de la croissance. L’Etat compte sur la voiture électrique pour relancer l’économie. C’est une suggestion très incertaine aussi face aux problèmes techniques posés par lesdits véhicules.

La situation semble simple : la récession est déjà là et la guerre en Ukraine s’installe à notre porte. La crise économique est propre à l’inflation, la récession annonciatrice de chômage, une crise immobilière est prévisible pour 2024… la bourse suivra logiquement…

 

 

Epargne : attention aux chants des sirènes !

 

Depuis peu, sur les réseaux sociaux, nous voyons fleurir les appels à épargner en bourse, via des logiciels auxquels ceux qui les présentent n’y comprennent rien non plus ! La gestion collective est à proscrire.

Dans cette période, il est important de prendre son bénéfice. Vous avez des parts de SICAV, FCP et autres SCPI qui vous laissent une belle plus-value, vendez !  Pour les actions, il faut aussi savoir prendre son bénéfice : se fixer un taux et vendre dès qu’il est atteint. Si vous persistez dans les investissements en bourse, fuyez et soldez les positions sur des actions concernant les sociétés financières et bancaires. Les cours dévissent depuis plusieurs mois tant en France qu’aux Etats-Unis. N’oublions jamais qu’une banque peut faire faillite !

 

 

Quelle destination pour l’épargne ?

 

Conserver sur les livrets un maximum de liquidité. Au-delà, il faut surveiller l’évolution des taux des comptes à terme (CAT) en interrogeant ponctuellement votre banque. Aujourd’hui, nous sommes en moyenne à 3 % mais on peut en trouver à 4,5 %. En période de forte inflation, fin des années 70 et début 1980, les taux de compte à terme dépassaient les 20 % !

Il faut prendre en compte la fiscalité : les intérêts perçus via un CAT relèvent du régime fiscal des revenus de capitaux mobiliers et sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), au taux de 30 % (12,8 % pour l'impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux).

Soulignons encore l’importance de l’or, les cours continueront de progresser. En ce qui concerne l’immobilier, il semble important d’investir dans les équipements qui permettront de réaliser des économies d’énergie dans les résidences principales et secondaires. L’immobilier de rapport est à privilégier pour les résidences étudiantes. On peut aussi faire ses courses dans les ventes aux enchères : attention aux travaux à prévoir !

 

Une suggestion d’investissement immobilier 

 

Allez, déculpabilisons d’être un peu capitaliste ! Acheter un box voiture, fermé à clef au prix de 10 000 euros. Proposons une location de 60 euros par mois pour six motos. Soit 360 euros de revenu mensuel et donc 4 320 euros par an. Retour sur investissement : 2 à 3 ans. Bonne rentabilité, risque peu élevé. Nous n’avons jamais été aussi créatifs que dans les périodes de crise ou de survie.

On peut s’interroger sur le volume total de l’épargne en France (hors immobilier), soit près de 6 000 milliards, deux fois la dette du pays. Quand on isole les plus démunis et les plus pauvres, combien de personnes, et qui, possède cette épargne ? Quelle utilisation « productive » pour le pays ?

L’Etat semble inefficace pour résoudre l’inflation et la récession : des mensonges concernent les statistiques, et surtout des solutions copiées sur les vieux manuels de l’ENA. Les grandes écoles et les sociétés de conseil produisent assez peu d’artistes et de créatifs !

Dans ce contexte, il paraît important de suivre le conseil de notre Voltaire national : « si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, suivez-le, c’est qu’il y a de la monnaie à prendre ». !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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