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C’est un irrésistible pied de nez à l’actualité élyséenne ! Une date qui ne doit absolument rien au hasard. Et pour cause, la journée de grèves et de manifestations annoncée ce vendredi 13 octobre par l’Intersyndicale est lourde de symbole, se déroulant trois jours seulement avant que ne débute la conférence sociale sur les bas salaires, biffée sur l’agenda du Président de la République. Une manière visible de se rappeler à son bon souvenir et de montrer le mécontentement de la rue…

 

AUXERRE : Elle n’a pas été choisie par inadvertance, cette date du vendredi 13 octobre 2023 ! Même si elle a été annoncée dès le mois d’août par les organisations syndicales, réunies comme à l’accoutumée en intersyndicale, elle tutoie à quelques jours près l’actualité présidentielle sur le sujet des bas salaires, prétexte à une conférence sociale organisée au début de la semaine prochaine. A croire que les mouvements protestataires n’attendent pas grand-chose de ce rendez-vous élyséen, ils ont décidé en revanche de renouer avec une bonne vieille tradition sociale, le droit de grève et l’appel à manifester sur la voie publique !

CGT, FO, UNSA, FSU, CFDT, CFTC, Solidaires, CFE-CGC retrouveront le pavé de la rue ce vendredi, à partir de 14 heures place de l'Arquebuse à Auxerre, mobilisés plus que jamais contre l’austérité et tout ce qui s’en suit : le pouvoir d’achat, l’égalité femmes/hommes, la hausse des salaires, pensions et minima sociaux, peut-être en filigrane la réforme des retraites qui n’a toujours pas été digérée après la bordée de 49.3 gouvernementaux.

 

Un SMIC en hausse de 4,8 % pour une inflation qui culmine à 14 %

 

Ras le bol des coupes sombres au détriment des précaires et des salariés : c’est en filigrane ce qui fédère l’ensemble des acteurs de la cause syndicale ouvrière. Chacun des interlocuteurs y allant de son couplet, énumérant la litanie d’injustices et d’éléments négatifs qui grèvent le moral des Français.

« Le gouvernement n’a qu’un seul mot à la bouche, souligne Reynald MILLOT, le porte-parole de Force Ouvrière, c’est l’austérité ! Une austérité qui s’applique dans le budget de 2024. Une austérité qui se poursuivra en 2025 ! Les efforts doivent toujours être fournis par les salariés. Jamais par les grands patrons du CAC 40 qui accumulent les profits ! ».

Tirant un peu plus sur sa vapoteuse, on sent le secrétaire général de FO 89 quelque peu irrité devant le contexte. « Face à l’inflation, il faut le blocage des prix et celui de la TVA ! Et retourner à l’échelle des salaires en les valorisant ! ».

La représentante de la CGT s’engouffre à son tour dans la brèche béante de la discussion revendicative : « La hausse du SMIC de 4,8 % depuis le début de l’année, c’est une plaisanterie ! Quand on sait que la valse des étiquettes sur le prix des denrées alimentaires est de 14 % depuis janvier ! ».

 

 

Des étudiants qui sautent les repas et se prostituent…

 

Maigre compensation, il est vrai ! Le pouvoir d’achat des Icaunais est en chute libre et bon nombre de nos concitoyens sont désormais dans l’obligation de fréquenter les Restos du Cœur et la Banque alimentaire pour prétendre se nourrir. Les retraités ne sont pas mieux lotis. Philippe WANTE, de la FSU, n’est pas en reste pour rappeler que les pensions sont en berne. Et ce, depuis des lustres !

« Alors que les grands groupes se gavent outrageusement, nos retraités voient leur fin de mois dans le rouge… ». Une nouvelle génération de seniors est née ; celle qui vit dans la pauvreté. Quant à l’Education nationale, elle devrait se délester de 1 500 postes d’enseignants très prochainement alors qu’il n’existe pas de phénomène de déprise dans les classes sur-fréquentées qui peuvent accueillir en moyenne de 38 à 40 élèves dans les classes de seconde comme à Sens !

« Ne parlons pas de l’enseignement supérieur ! Les étudiants sautent des repas afin de pouvoir payer leurs études, quand ils et elles ne se prostituent pas face à des situations dramatiques… ».

Le tableau est sombre. Mais, tellement réel, malheureusement selon les témoignages fournis. Pendant ce temps-là, les riches vivent de mieux en mieux ! Et certains employeurs bénéficient des exonérations des cotisations sociales (72 milliards d’euros qui ne rentrent pas dans les caisses de l’Etat) : « c’est un vrai hold-up, lâchent en chœur les participants à cette conférence de presse intersyndicale.

« Nous, on demande une meilleure répartition des richesses, une égalité des chances entre les femmes et les hommes. Un véritable coup de pouce pour les retraites… ».

Une austérité que la France traverse à géométrie variable selon les syndicalistes départementaux, encore écœurés par les fastes de la récente réception de Charles III et de son épouse, Camilla, sous les ors de la République – euh, pardon, ne serait-ce pas ceux de la royauté ! – dans la magnifique galerie des Glaces de l’ancienne demeure des Capétiens dans les Yvelines !

Peut-être que certains des manifestants qui arpenteront les rues auxerroises vendredi oseront crier à l’attention de la gouvernance, « c’est pas Versailles, ici ! ». Chiche ?!

 

Thierry BRET

 


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Dans le langage commun, c’est lui le « Boss ». Le patron, en somme, d’une très belle équipe qui défendra hautes nos couleurs dans l’une des villes les plus prestigieuses de France, catégorie « gastronomie » : j’ai nommé la capitale des Gaules, Lyon ! A l’automne 2024, la cité entre Rhône et Saône, chère au regretté Paul BOCUSE accueillera le concours des WorldSkills, l’équivalent des Jeux olympiques des métiers. Le CIFA de l’Yonne reçoit deux jours durant les épreuves de la sélection définitive de cette équipe qui déterminera notre futur représentant(e).

 

AUXERRE: Quel tiercé ! Mais, il faudra sans doute la photo finish pour les départager en bout de course à l’issue de ces quarante-huit heures vécues en terre icaunaise où vont se dérouler les ultimes épreuves qualificatives pour sélectionner la candidate ou le candidat, ayant l’immense privilège de représenter les couleurs de la France aux « Worldskills » 2024 ! Une fois est devenue coutume, le CIFA de l’Yonne, terreau de l’excellence, accueille de jeunes prodiges de la gastronomie tricolore encore en âge d’étudier et de parfaire leur dextérité auprès de leurs maîtres de stage, dans l’antichambre d’un évènementiel international. Et ce n’est pas n’importe lequel à dire vrai puisque les trois concurrents (Laura, Thibault et Naël) n’ont d’autres objectifs que de gagner l’une des places qualificatives à la finale mondiale de ces Jeux olympiques des métiers – ils se disputeront à Lyon, capitale hexagonale de la gastronomie en septembre prochain -, voire pour le dauphin ayant échoué si près du but dans sa quête du graal à prendre part aux « Euroskills » 2025 (l’équivalent strictement européen de la compétition), accueillis au Danemark.

Trois semaines après la finale nationale de ces championnats des métiers, disputés au préalable dans la grande métropole du Rhône, c’est une sorte de bis repetita qui redémarre pour ces trois jeunes gens – le podium hexagonal – qui repartent avec de nouvelles ambitions et davantage de stress pour tenter de décrocher la lune, ici à Auxerre, dans un centre de formation aux lignes modernistes et aux équipements ultra performants, et son personnel, toujours au petit soin pour mieux cocooner les candidats.

 

Un expert international confirmé pour les accompagner

 

Esthète confirmé de l’enseignement de la cuisine – il exerçait son métier de pédagogue au lycée de la Closerie à Saint-Quay-Portrieux dans les Côtes d’Armor depuis 35 ans -, le Breton Hervé LORANT a été nommé il y a peu coach de l’équipe de France de cuisine, avec pour objectif de briller lors de ces épreuves internationales à Lyon. Un expert international qui nous explique ce que sera l’épreuve de mise en place de cuisine, accueillie au CIFA de l’Yonne, celle du module de pâtisserie, avant la réalisation de la cuisine, à proprement parlé, les connaissances technologiques et l’examen oral en langue anglaise.

La fine fleur du métier est suivie de près par le coach qui espère que ces jeunes pousses arriveront à maturité en septembre prochain pour tenter de lutter avec les meilleurs mondiaux, issus de 85 pays.

A date, les trois prétendants au sésame suprême possèdent déjà 45,5 % des points qui ont déjà été actés lors de la finale lyonnaise il y a trois semaines. 19,5 % des points sont distribués avec les deux épreuves pratiques, le reliquat incombe à la posture et surtout aux qualités émotionnelles des candidats à bien savoir gérer au niveau psychologique, ce type d’épreuve.

 

 

En 2022, Hervé LORANT avait déjà gagné le mondial à Lucerne (Suisse) avec le jeune Paul PIPARD en qualité de coach. Il rêve de réitérer ce coup de génie l’an prochain avec l’un des trois candidats, présents à Auxerre.

Le portrait-robot du futur lauréat nous est brossé par le coach breton : c’est celui qui sera le plus en phase avec la cuisine raisonnée, un concept très dans l’air du temps, à l’heure actuelle.

Quant au CIFA de l’Yonne, Hervé LORANT est admiratif devant la qualité des équipements et de celles et ceux qui s’en servent.

« C’est un outil superbe, l’établissement a reçu l’agrément Worldskills pour trois ans et ne parlons pas de l’accueil que nous réserve le chef Vincent DEHARBE ! ».

Moralité, il y aura un peu du CIFA de l’Yonne dans cette future sélection internationale à venir : alors, cocorico pour l’Yonne et la Bourgogne !

 

Thierry BRET

 


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Il se frotte les mains, Sébastien FUENTES ! Le directeur de Centre France Parc Expo Auxerre aura eu une idée de génie il y a deux saisons de cela en proposant du théâtre de boulevard à son catalogue saisonnier. Résultat des courses : les quatre pièces programmées par Cœur de Scène Productions cette saison devraient voir converger les aficionados de l’humour tonique et déjanté, à l’image de cette savoureuse comédie, « Talons Aiguilles et Poil aux Pattes », interprétées par deux duettistes névrosées à souhait, Lise HERBIN et Nathalie FOUCAULT…

 

AUXERRE : Boire un petit coup, c’est agréable dit la chanson. Abuser de l’alcool peut nuire à la santé. Et surtout vous emmener dans des situations cocasses et ubuesques dont on a plus la moindre souvenance, une fois la gueule de bois passée ! C’est en filigrane ce que vont vivre deux copines de longue date – dans le genre des amies de trente ans ! – Anna et Rose qui trop éméchées la veille au soir ne se souviennent plus de ce qui s’est réellement déroulé dans leur chambre. Sauf que voilà, rien ne semble normal le lendemain matin, après la cuite !

A l’énoncé du pitch, on sent que l’on devrait s’amuser un tantinet lors de ce grand retour théâtral dans l’antre du parc des expositions d’Auxerre qui va accueillir samedi 14 octobre prochain en soirée, le premier des quatre spectacles désopilants (des  comédies, évidemment) proposés par Cœur de Scène Productions, partenaire de cette fête du rire à gorge déployée.

Joué régulièrement depuis trois ans au Festival Off d’Avignon avec toujours le même bonheur, en tournée hexagonale ce trimestre, ce spectacle à l’appellation déjà très équivoque est une quête quasi impossible et loufoque pour retrouver la mémoire. Surtout après l’avoir perdue pour cause d’alcoolisme d’un soir ! Pourtant, les indices dans la chambre des deux jeunes femmes ne manquent pas (coquards, drogue, argent, talons aiguilles, etc.) mais rien n’y fait : le mystère reste entier, pour le plus grand plaisir des spectateurs. On en dira plus sur le résultat des investigations des demoiselles : réponse samedi prochain en fin de soirée !

 

 

En savoir plus :

 

« Talons Aiguilles et Poils aux Pattes » de Lise HERBIN, avec Lise HERBIN et Nathalie FOUCAULT. Mise en scène de Lise HERBIN et Nathalie FOUCAULT.

Centre France Parc Expo à Auxerre à 20h30

Sur réservation.

 

Thierry BRET

 


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Emmanuel MACRON  a présenté  fin septembre les grands axes de sa planification pour une écologie « souveraine », « compétitive » et « juste », promettant notamment d'annoncer en octobre une reprise du « contrôle sur le prix de l'électricité ». Sortie totale du charbon d’ici à 2027, état des lieux des réserves naturelles d’hydrogène, voitures électriques à tout crin ainsi que les RER métropolitains intègrent ce plan. Sans omettre les pompes à chaleur…

 

TRIBUNE : Sans entrer dans des détails trop techniques, une P.A.C (Pompe à Chaleur) est composée d’un compresseur, de deux échangeurs, et d’un détendeur. Pour la transformation de la chaleur extérieure à l’intérieur du logement, le processus se décline de la manière suivante : un fluide frigorifique capte les calories ambiantes à l’extérieur, elles passent ensuite d’un état liquide à un état d’ébullition. La vapeur passe ainsi par le compresseur qui l’expédie à haute pression vers le condenseur.

La P.A.C. est un bon moyen écologique pour chauffer son habitation. L’énergie utilisée est puisée dans des ressources durables et renouvelables (air, eau, sol). La consommation de la P.A.C. est faible en électricité, sous certaines conditions que nous verrons plus avant. Quant aux prix, ils varient de 2 500 euros (se méfier) à des prix moyens de 7 000 à 15 000 euros.

 

Comment investir dans une pompe à chaleur ?

 

L’Etat contribue à l’installation de ces P.A.C. grâce à des primes qui vont de 4 000 à 10 000 euros. C’est aussi l’accès à une multitude d’aides : MaprimeRenov, primes CEE (Certificat d’Economie d’Energie), Eco Prêt à taux zéro, prêt avance rénovation, taux réduit de la TVA à 5,5 %, chèques énergie, aides des collectivités territoriales…

L’un des principaux enjeux économiques du développement des P.A.C. porte sur la construction neuve et la rénovation. Le Président de la République mise sur elle pour la planification écologique. La fabrication d’un million de P.A.C., associée à la formation de 30 000 installateurs, constitue un défi important. La planification écologique prévoit de réduire les gaz à effet de serre de 50 % d’ici à 2030 !

Il existe d’autres leviers dans le cadre de ce plan : la fabrication des batteries et des panneaux photovoltaïques. Pour l’instant les immeubles ne peuvent pas, techniquement, être équipés de P.A.C.

 

 

 

Sept millions de passoires thermiques dans l’Hexagone

 

Le magazine « 60 millions de consommateurs » indique qu’il est important de bien faire calculer la dimension de la P.A.C. En effet, si elle est trop grande, la consommation d’électricité peu annihiler le gain en énergie. De plus, il est inutile d’installer une P.A.C. dans une passoire thermique. Un diagnostic énergétique s’impose et il est indispensable de bien isoler avant tout investissement.

Selon la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM), la France compte plus de 7 millions de passoires thermiques ! Et « 60 millions de consommateurs » de poursuivre : il faut se méfier des prix les plus bas comme des plus élevés, et s’assurer de la qualité de l’installateur.

 

 

L’exemplarité de la gouvernance ? Que nenni !

 

En conséquence, il doit être détenteur au moins de la Certification RGE QUALITE P.A.C. Il faut aussi penser à inclure dans le devis le SAV et l’entretien de l’appareil.

Les écueils concernant la P.A.C. alimentent les controverses. Nous sommes très loin d’avoir les capacités industrielles pour fabriquer un million de P.A.C. aujourd’hui.

Produire tous ces appareils, c’est d’abord l’enjeu de notre souveraineté énergique, et c’est loin d’être gagné alors que les coupures de courant nous ont menacées tout l’hiver dernier !

Plus grave peut -être ? L’Elysée a fait remplacer ses vieilles chaudières par des chaudières à gaz ! Notre Président et ses ministres roulent bien-sûr à l’essence. Ils ne font pas confiance à l’électrique. Une remarque : quand on veut assurer la promotion de l’écologie, il vaut tout de même mieux avoir un échantillon sur soi !

On peut encore faire mieux : si on met d’un côté tous ceux qui brassent de l’air et de l’autre, tous ceux qui nous pompent l’air, on a une climatisation intégrée et gratuite !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Avis aux cancrelats, blattes et autres cafards, vous avez du souci à vous faire pour vos retraites ! La concurrence est devenue très rude depuis quelque temps chez les nuisibles et autres parasites ; ces fameuses bestioles à multiples pattes et peu ragoûtantes à la vue qui dans la catégorie insectes envahissent de manière très effrontée nos univers cocooning, habituellement si sereins.

Si les rats ont élu domicile dans la plupart des arrondissements de Paris au grand dam de ses habitants, en créant une réelle typicité touristique qui fait rire les visiteurs du monde entier – que l’on se rassure, il n’y a d’ailleurs pas que dans la capitale de l’Hexagone que ces charmants mammifères prolifèrent à tout va à peine la nuit tombée au beau milieu des humains et des immondices qui jonchent certains trottoirs urbains ! -, voilà une nouvelle variante de cette invasion progressive du règne animal qui éclate au grand jour.

Faisant les choux gras de la presse ces jours-ci, provoquant même – ne riez pas, c’est du sérieux ! – une réunion de l’exécutif, cette semaine, en mode interministériel à Matignon, afin d’établir un authentique état des lieux et surtout un plan de bataille devant une situation qui semble déjà échapper à nos gouvernants ! A dix mois à peine de l’accueil des Jeux Olympiques en France : il ne manquait plus que ça !

 

Une hantise nocturne à ne pas en dormir du tout…

 

L’ignoble renégat à l’origine du mal n’est autre que…la punaise de lit ! Depuis lundi, il n’y a pas une manchette de journal, pas une accroche de « une » d’un vingt heures ou d’une radio périphérique qui ne tourne en boucle ou presque sur ce nouveau phénomène de société. Un cas d’école spécifique que la France semble découvrir avec des cris d’orfraie et une consternante innocence : la présence de ces minuscules animaux hétéroptères, avides de sang et de chair fraîche, se ruant sur l’humain la nuit venue !

Brrr, cela fait froid dans le dos rien que d’y penser : sans doute, la moelleuse couche de mon labrador qui ronfle bruyamment devant la chaude quiétude de la cheminée est-elle nettement plus accueillante que mon lit !

Déjà que les chauves-souris n’arrêtent pas de vampiriser nos espaces extérieurs dès la pénombre venue autour des fenêtres, voilà qu’un autre de ces prédateurs sanguinaires – la punaise de lit – va venir nous hanter chaque nuit avec ces petites pattes galopantes sur notre corps et nous incommoder en provoquant à cause de leurs succions malignes d’horribles démangeaisons. Celles-ci seront accompagnées de petites tâches rouge sang – le signe caractéristique de cette présence du démon ! -, à fleur de peau. Quel terrible tableau que celui-ci ! Il nous rendrait presque insomniaque !

 

 

Il y a péril en la demeure avec les punaises !

 

Jamais, les punaises de lit – rendons-leur cet honneur - n’ont connu un tel succès populaire par voie de presse ! L’Etat, on l’a appris de sources officielles, veille au grain Les cinéastes en cruel manque d’inspiration sont déjà sur les rangs pour tourner un biopic, diffusable sans doute sur NETFLIX !

Pensez, donc ! Aujourd’hui, dans cette France fleurant bon la modernité, le progrès technologique et social, l’attractivité à tout crin et le XXIème siècle pleinement assumé, la punaise de lit peut à elle seule mobiliser plusieurs ministères, voire autant de services de l’Etat, afin que l’on traite de son cas de manière hyper urgente, cela va de soi ! Cela change de certains dossiers autrement vitaux qui traînent parfois en longueur !

Y aurait-il péril en la demeure ? A priori, oui ! Car, l’indésirable insecte ne se cantonne pas aux « plumards » aurait savamment écrit Michel AUDIARD mais il batifole un peu partout dans notre environnement proche, investissant les rames de la RATP – il est vrai que ce cher métropolitain parisien est d’une rare propreté à ne pas oser mettre un pied par terre ; et ne parlons pas de l’odeur pestilentielle qui y règne ! -, les wagons de la SNCF – en règle générale, nettement plus accueillant en termes de salubrité que ceux de la RATP ! -, voire les sièges des avions fin prêts à quitter de nos aéroports.

 

 

La psychose de la punaise, priorité hexagonale !

 

La punaise voyage au frais des contribuables, se répandant un peu partout à la vitesse du son en quête de nouvelles proies ! Certains des voyageurs empruntant les transports collectifs n’osent même plus poser leurs têtes sur les reposoirs prévus à cet effet, ni même leurs bagages à main dans les soutes appropriées : bonjour la psychose !

Comme de bien entendu, un nouvel épisode de la COVID nous revient avec force lors de cette excellente période automnale en surchauffe qui accentue la prolifération de toutes les saloperies qui volent dans les airs : le marasme est à son comble chez nos Français qui se sentent « punaisés » à leur triste sort !

Pendant ce temps-là, le monde ne tourne toujours pas rond au quotidien, entre les spasmes des conflits, les soubresauts du réchauffement climatique, les faits divers toujours aussi sordides, les miasmes engendrés par la pénurie d’eau et les catastrophes naturelles, l’inflation expansionniste qui décime les espérances de vie des plus précaires, les dérives des flux migratoires, les états d’âme des puissants qui font et défont la planète, ne pensant qu’à une seule chose : l’exploiter jusqu’au trognon !

S’y besoin, en y employant la force et la méthode impérialiste la plus pérenne : l’autorité !

Bref, il est donc grand temps, pour nous autres Français, de trancher dans le vif sur un vrai sujet de société en proposant le référendum citoyen sur l’acceptation ou pas de la punaise dans notre lit !

 

Thierry BRET

 


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