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C’est l’un des leitmotivs du jour, fréquemment rappelé lors de ces échanges constructifs. Peut-être à inscrire dans la feuille de route de la ministre déléguée en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Bérangère COUILLARD, qui n’aura pas perdu une miette de ces discussions. Face à elle : des spécialistes de l’entrepreneuriat au féminin. Avec leur spécificité toute particulière se rapportant à l’employabilité dans le milieu rural…

 

CHABLIS : L’emploi et l’entrepreneuriat des femmes en milieu rural – la parfaite typicité du territoire de l’Yonne - constituaient l’ossature principale de la seconde partie du déplacement en terre icaunaise de la ministre déléguée en charge de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Bérangère COUILLARD. Accueillie par Marie-Josée VAILLANT, mairesse de Chablis, la représentante du gouvernement a pu goûter tout à loisir, non pas le subtil breuvage local dont la réputation n’est plus à faire au-delà des océans, mais les propos explicites de ses « invités », venus la rencontrer lors d’un échange informatif des plus courtois et républicain.

Si le matin de ce déplacement aura permis à la représentante de l’Etat d’aborder la lutte contre les violences conjugales, le tantôt lui permit de constater qu’en matière de disparités entre les deux sexes, notamment en termes de rémunérations, de qualifications, de formations, d’a priori discriminatoires et sexistes observés dans certaines filières corporatistes, il restait encore beaucoup de travail à accomplir dans l’Hexagone afin de faire bouger les lignes et surtout les mentalités.

Logique, en fait, que la dame s’y intéresse, puisque l’autre versant de sa mission ministérielle se rapporte à la lutte contre les discriminations. Et, comme chacun le sait, le monde du travail est loin d’être un modèle de vertu à ce sujet !

 

Le masculin en minorité durant les échanges !

 

Même si l’apport de l’écriture inclusive dans les offres d’emploi permet d’atténuer quelque peu les clivages entre féminité et masculinité, fera remarquer fort justement en guise de préambule la ministre qui par ailleurs à titre personnel n’est guère favorable à son utilisation dans la langue française.

Durant ce court exercice de prise de parole – une soixantaine de minutes, montre en main et vérifiée scrupuleusement par la maîtresse du temps, Juliette ROME, déléguée départementale aux droits des femmes et de l’égalité de l’Yonne -, plusieurs personnalités spécialistes de l’emploi sur notre territoire eurent l’opportunité de pouvoir exposer leur point de vue avec Bérangère COUILLARD.

Ainsi, interviendront tour à tour au fil des échanges Evelyne CHAPUIS que l’on ne présente plus : elle qui avec son époux, Didier, est à la tête de l’un des fleurons économiques de l’Yonne, FESTINS ; Isabelle JOAQUINA, directrice de RENOUER 89, structure associative spécialiste de l’insertion ; Emmanuèle BONNEAU, dirigeante de société évoluant dans le BTP et présidente du MEDEF 89 ou encore Claire DUCHET, responsable de l’antenne icaunaise de FETE (Femmes Egalité Emploi). La seule touche de parité en faveur de la gent masculine (tiens, tiens, cela change enfin pour une fois !) était apportée par Yves HUTIN, directeur départemental de Pôle Emploi qui eut à présenter, notes à l’appui, les stratégies territoriales mises en place par la structure.

 

 

Un panorama autour des discriminations…

 

Pour ouvrir le bal, la conseillère départementale Isabelle JOAQUINA proposa à l’assistance une immersion résumée en quelques minutes parmi les arcanes de RENOUER 89. Avec en toile de fond, les problématiques inhérentes à la reconversion des populations en délicatesse, bien malgré elles, avec l’emploi.

Assurant avec son appétence en communication qui est la sienne, Claire DUCHET fit une excellente promotion du prochain « Carrefour des Carrières au féminin », la traditionnelle manifestation annuelle, prévue dans le cadre de sa future édition, la vingt-septième, en janvier 2024, vraisemblablement à Appoigny. Un « Carrefour » qui a le mérite devait-elle rappeler, d’inciter le public féminin à s’intéresser davantage aux filières professionnelles dites masculines. Interpellée par le témoignage, Bérangère COUILLARD a pris des notes : et si elle revenait dans l’Yonne début 2024 afin d’inaugurer ces nouvelles retrouvailles du public avec l’entrepreneuriat au féminin ?

A la question ministérielle qui lui fut adressée, relative aux différentes discriminations subies par les femmes et observées par la responsable de FETE, Claire DUCHET répondit tout de go : la situation de famille, l’apparence physique, le handicap – un argument valable pour les deux sexes en règle générale -, les moqueries dans certaines corporations à l’instar de l’industrie, des transports ou du BTP.

Les grands classiques des préjugés masculins, en vérité.

Puis, Bérangère COUILLARD mit les pieds dans le plat, en évoquant la disparité des rémunérations entre les deux sexes. « Nous avons conscience au gouvernement de ces écarts trop importants… ».

 

Faites visiter les entreprises par les plus jeunes !

 

Renchérissant, elle fit un focus sur la sempiternelle problématique de la garde d’enfant. Citant l’exemple des crèches, implantées au plus près des entreprises, voire en s’appuyant sur le service public de la petite enfance afin de résoudre ces difficultés récurrentes dans le monde du travail.

Toutefois, la discrimination contre les genres revint au cœur des discussions, suivies avec grand intérêt par la sénatrice Dominique VERIEN – on l’a sait très engagée sur bon nombre de ces sujets de société – et le préfet de l’Yonne, Pascal JAN.

« La mise en place d’un service public de « testing » dans les entreprises est envisageable, devait concéder la ministre, peu avare en explications, avec leurs corollaires en actions correctives à trois ans… ».

La priorité à la défense des droits individuels dans ces espaces collectifs que sont les entreprises ne pouvant être bafouée, visiblement.

Quant à Evelyne CHAPUIS, elle ne se fit pas prier pour mettre le doigt là où cela fait parfois très mal : « l’Education nationale doit s’ouvrir de plus en plus aux entreprises ! ». Du petit lait pour Pascal JAN qui avait tenu lui aussi ce genre de propos il y a quelques semaines face aux représentants du club consulaire, porté par la CCI, des « Entreprises qui s’engagent ». Un préfet qui parle en connaissance de cause, lui-même ancien recteur d’académie !

La dirigeante des FESTINS aborda son intervention en mettant l’accent sur la prime à l’emploi d’une femme. En posant tout simplement la question dans son préambule : combien cela coûte-t-il exactement ? Un dossier que l’entrepreneuse icaunaise connaît bien puisque son entreprise emploie 47 % de représentantes de la gent féminine. Elle poursuivit sur l’impérieuse nécessité d’un rapprochement entre l’Education nationale et le monde de l’entrepreneuriat.

« Faites visiter les entreprises, affirma-t-elle, emmenez les jeunes dans les champs du possible ! Faites venir des assistantes sociales au sein des structures professionnelles ! ».

 

 

Favoriser la mixité des métiers en milieu rural

 

Un son de cloche quasi similaire résonna avec les propos de la patronne du MEDEF 89, Emmanuèle BONNEAU. Elle qui rêvait, petite, de conduire un tracteur, se retrouve aujourd’hui à la tête d’une PME positionnée dans le BTP et à présider à la destinée du syndicat patronal sur sa zone de prédilection.

« J’apprécie ce genre d’initiative, souligne-t-elle, car la parole libère et permet d’avancer ! ».

Pourtant, Emmanuèle évoque l’image de la femme dans le secteur du bâtiment. Pourquoi obliger les entreprises à avoir des locaux spécifiques aux hommes, et ceux destinés aux femmes, s’interroge-t-elle, « n’est-ce pas contre-productif en termes de discriminations ? ». Sans compter le bilan carbone et le coût imputable à ce dédoublement de locaux !

Bérangère COUILLARD ne se dérobe pas dans sa réponse : « En France, on vit en « absurdistan » ! On est souvent dans un entre deux au niveau des décisions… ».

Voilà qui a le mérite d’être clair, sans la pratique de la langue de bois !

Il ne restait plus qu’au seul homme de cette table ronde informelle de s’exprimer, un Yves HUTIN qui brossa ensuite un portrait très concret des axes d’intervention de l’organisme qu’il représentait, à savoir Pôle Emploi 89. Il devait saluer la grande première nationale imputable récemment à ses services, soit le recrutement de la première femme conductrice de poids lourds avec une reconnaissance de travailleuse handicapée au profit d’une entreprise de l’Yonne !

Soudain, Juliette ROME, en excellente gardienne du temps minutieuse qu’elle était, se rappela au bon souvenir de tous les intervenants, en sifflant le terme définitif de ces échanges nourris et passionnants, permettant ainsi à la ministre de passage sur le territoire d’honorer le rendez-vous suivant, c’est-à-dire la visite du domaine viticole de Charlène et Laurent PINSON.

Consciente de la situation – les difficultés des femmes dans le monde entrepreneurial en ruralité (mais aussi en ville) -, Bérangère COUILLARD pouvait quitter la réunion avec bon nombre d’exemples concrets au fond de sa besace, de vrais outils favorisant la mixité des métiers entre les sexes.

 

Thierry BRET

 


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On le croyait profiter pleinement de sa méritoire retraite, l’ami Serge. Ayant fait valoir ses droits depuis plusieurs semaines, après avoir quitté le lycée des métiers Vauban à Auxerre, une fois le devoir accompli. Celui d’avoir su former et forger des carrières professionnelles auprès d’une kyrielle d’élèves amoureux de cette filière de l’hôtellerie, bar et restauration. Que nenni ! Installé désormais en Isère, son retour dans l’Yonne s’est effectué il y a peu par le biais de la sélection nationale des Worldskills…

 

AUXERRE : A croire que la capitale de l’Yonne lui manquait déjà ! Serge GOULAIEFF est de retour ! Oh, pas pour très longtemps, dans la cité chère à Paul Bert. Mais, suffisamment pour nous expliquer sa nouvelle existence, en qualité de consultant expert en formation des métiers de l’hôtellerie et de la restauration, ce qui lui permet de vivre une seconde jeunesse dans la peau d’un sémillant entrepreneur.

A 60 ans, le voilà qui rempile. Depuis juin, l’ancien Meilleur ouvrier de France, catégorie maître d’hôtel et arts de la table, s’affiche comme expert international. Son job ? Préparer la sélection tricolore de la catégorie service et arts de la table aux futures échéances programmées à Lyon – c’est presque son berceau vu de Bourg d’Oisans où il réside dorénavant – dans le cadre des Worldskills. Rien que ça !

Sur sa carte de visite, copieusement garnie de références et d’une présence de plus de 34 ans au sein de l’Education nationale en qualité de professeur de restaurant et de bar, Serge possède à son actif l’organisation de la sélection France et de la finale mondiale du championnat planétaire des maîtres d’hôtel. Un évènementiel dont on se souvient puisqu’il fut accueilli en juin 2018 dans son jardin, le lycée des métiers Vauban, dirigé par Capucine VIGEL.

 

 

Durant ces quelques jours immersifs au CIFA d’Auxerre, l’esthète du service et des arts de la table a chaperonné les trois meilleurs candidats de la sélection tricolore qui disputeront en 2024/2025 l’épreuve reine, soit le rendez-vous mondial à Lyon, terreau de la gastronomie et d’un certain Paul BOCUSE, ou son corollaire européen accueilli en terre du Danemark. Le troisième candidat servant de remplaçant de dernière minute en cas de besoin.

Un rendez-vous auxerrois où Serge GOULAIEFF mettra dans la balance son indéniable savoir-faire pour que les trois candidats retenus à cette sélection nationale soient le plus confortable face à leurs juges, au moment de leur série d’épreuves. Dont une en anglais.

Le coach a un rôle prédominant tant sur l’apprentissage de la technique que sur la maîtrise du mental. « Les jeunes doivent gérer plein d’émotions, de doutes et d’interrogations face à la difficulté de ces concours hors norme : nous sommes comme une seconde « maman » pour eux, aux petits soins ! ».

Trois beaux exemples de motivation à la conquête de futures distinctions internationales en somme…biberonnés par le fruit de la passion, celle de Serge GOULAIEFF !

 

Thierry BRET

 


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Ils étaient 105 000 selon la préfecture de police, à défiler ce dimanche à Paris, à l’appel des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour une grande marche citoyenne contre l’antisémitisme. Un rassemblement populaire qui avait aussi valeur de symbole pour dire non à toutes les formes de haine et de racisme…

 

PARIS : « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers… ». Des dizaines de milliers même, comme aurait pu chanter Jean FERRAT, à défiler ce dimanche à Paris pour dire non à l’antisémitisme et oui à la République.

Une mobilisation populaire qui sonne comme un réveil à l’heure où une fois encore, l’unité nationale fait rempart contre les haines de toutes sortes. Partie des Invalides, c’est une vague humaine qui déferla boulevard Saint-Germain pour rejoindre le Sénat. Autant de visages, autant de citoyens qui, à l’image de cette petite main jaune aperçue sur une pancarte, réminiscence des combats des années 80, se refusent à accepter l’indicible en disant « Touche pas à mon juif »…

Du haut de ses « presque 16 ans », Paul affiche un discours sans ambiguïté : « non à l’antisémitisme, non au F Haine ». Revendiquant le droit, érigé en devoir, de pleurer à la fois sur les enfants d’Israël et de Gaza : « une vie est une vie, il n’y a pour moi aucune différence. Contrairement à ce que peut laisser entendre Jean-Luc MELENCHON, ce n’est pas une marche pour soutenir les massacres… ».

Bien trop jeune pour avoir connu les accords d’Oslo ou de Camp David, mais ferme dans ses certitudes empreintes d’une maturité surprenante pour son âge : « il faudra bien un jour que l’on se remette autour d’une table, la solution à deux états, Israël et Palestine, est la seule possible, même si beaucoup voient cela aujourd’hui comme une utopie, c’est penser le contraire qui est une utopie… ».

 

 

Faire front pour lutter contre la discrimination et le racisme

 

Français d’origine algérienne, imam et théologien, Nabil REZZA, dont la présence a valeur de symbole, est amer : « je suis là aussi pour déplorer l’absence des grandes organisations musulmanes de France au premier rang desquelles la Mosquée de Paris qui, pour des prétextes fallacieux, a déclaré forfait et se refuse d’être présent aux côtés de nos frères Français de confession juive… ».

Prônant un discours de paix et d’amour, il se refuse à faire tout amalgame entre le peuple israélien et son gouvernement et lui aussi appelle à l’union sacrée : « l’Histoire malheureusement se répète, il est important de faire front en s’unissant, toutes confessions confondues, pour lutter et sauver cette société qui risque de se désagréger face à la discrimination, au racisme et à l’idéologie… ».

Juste derrière le « carré d’or » gouvernemental, inaccessible dans sa bulle retranchée, une première ligne de parlementaires en rangs serrés, écharpe tricolore en bandoulière. Parmi les ténors de la droite républicaine, une figure icaunaise bien connue, celle de l’ancien député Guillaume LARRIVÉ : « en ma qualité de président des Républicains de l’Yonne, il était important de montrer que notre département participe à ce mouvement national. Aujourd’hui, toute la nation doit se rassembler pour dire non à l’antisémitisme, tous les citoyens ont le devoir de se mobiliser, ce qui est en jeu, c’est la France telle que nous l’aimons, forte de cette mobilisation populaire… ».

 

 

 

 

Honte aux deux absents de marque…

 

Un discours repris peu ou prou par son « voisin de marche », figure tutélaire pour sa part d’Europe Ecologie Les Verts, le sénateur Yannick JADOT : « s’en prendre à un juif en France et c’est toute la République qui est attaquée, c’est chacune et chacun d’entre nous. Il faut que la société française soit unanime pour combattre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme, qui sont aujourd’hui un poison pour notre pays… ».

Une « Marseillaise » s’élance, saluée par une salve d’applaudissements. Sur les pancartes, des messages qui donnent le refrain : « Non à l’antisémitisme, non à l’islamophobie », « Echange 1 otage contre 100 antisémites, c’est bon pour tout le monde ! », « Mon devoir de citoyen, c’est d’être là aujourd’hui »…

 

 

 

Mais aussi « Honte aux deux absents », allusion à peine voilée à l’absence d’Emmanuel MACRON et  du leader de La France Insoumise. « On est au plus mauvais endroit du monde, ça fait quatre fois qu’on me marche sur les pieds, on s’en va de là les enfants, je vais étouffer… ». A l’instar de nombreux « people », Michel BOUJENAH était présent ce dimanche et de l’aveu même de l’intéressé, ancien président de la Fête des vins, aurait pour l’heure « apprécié un verre de chablis » !

Bientôt 17h30, la pluie qui s’était faite discrète tout au long de l’après-midi, a fait son retour. Le ciel pleure sans que l’on sache très bien sur qui ? Enfants de Gaza ou d’Israël ? Larmes de pluie sans couleur ni drapeaux… « Shalom, Salam » !

 

Dominique BERNERD

 

 


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Les médias nous inondent de publicités qui nous vantent les mérites de voitures pour cent euros par mois, avant même les caractéristiques techniques desdits véhicules. Que cachent ces moyens de financements ? Il ne faut pas oublier que les concessionnaires touchent des commissions sur les contrats de financement, versées par les sociétés financières, parfois liées aux marques. Afin d’accompagner le développement de la voiture électrique, les sociétés financières spécialisées et les banques traditionnelles participent au développement de solutions de financement des automobiles, tant pour les particuliers que pour les entreprises.

 

TRIBUNE: Le crédit est une base fondamentale de nos économies modernes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le crédit est né de la création des banques depuis plus de 5 000 ans, avant même l’apparition de la monnaie. Il faudra attendre le XIIème siècle pour la naissance du crédit-bail, sous la houlette des chrétiens usuriers, qui contournent l’interdiction du crédit édictée par Rome.

Si les crédits immobiliers sont en berne, la vente de voitures est boostée par les voitures électriques et hybrides. Le prix moyen d’une voiture hybride se situe à plus de 41 000 euros. Une somme conséquente surtout en période de crise économique et d’inflation. On peut noter que la location est en hausse, avec un taux de près de 50 % des acquisitions de nouveaux véhicules. Les formules locatives séduisent de plus en plus et correspondent à un réel besoin.

 

La concurrence effrénée des établissements bancaires…

 

Payer cash, c’est prendre l’argent sur son épargne et ce n’est peut-être pas la meilleure des solutions. Si vous faites plus de 20 000 km par an, vous aurez un coût d’entretien et de réparation important. Attention, bien lire son contrat, les garanties ne couvrent pas tout ! De plus, lors de l’immobilisation du véhicule, il faudra louer et payer le remplacement provisoire. Ces dispositions proscrivent de facto l’achat de véhicules électriques d’occasion : les batteries sont garanties de six à huit ans. Au-delà, le remplacement est à la charge du propriétaire.

Quant au crédit bancaire, les banques et sociétés financières (CETELEM, COFIDIS, YOUDGE…) rivalisent et proposent des taux parfois très bas. Elles se livrent une concurrence effrénée au profit des consommateurs en pratiquant parfois, un dumping sur les taux (1 %). Financer sa voiture avec un crédit présente les mêmes remarques que pour le cash. Tout dépend du type de voiture, de son utilisation et du montant du crédit sollicité. Un crédit à hauteur de 100 % devient moins intéressant qu’une location.

 

 

Les subtilités réservées à la location

 

Les formules de location gagnent du terrain par rapport au crédit classique. Reste à savoir laquelle des deux choisir entre LOA ou LLD lorsque le cas de figure se présente.

La notion de propriété en fin de contrat reste le principal critère qui différencie ces deux solutions de financement. Comme son nom l’indique, la LOA regroupe les deux sortes de clients face à l’acquisition d’une nouvelle voiture. Si vous êtes indécis et préférez reporter votre choix au terme de votre contrat, l’option d’achat est idéale pour ce cas.

La LOA est également parfaite pour vous qui avez déjà planifié à l’avance votre investissement global entre apport, budget mensuel, et surtout prix d’achat de votre voiture, tout en laissant la possibilité de revenir sur votre décision en fin de contrat. En choisissant la LLD, on paie un loyer « à fonds perdu » en quelque sorte, puisque l’on ne devient jamais propriétaire de son véhicule, qui doit impérativement être restitué au terme du contrat de location longue durée.

 

 

La LOA ou location avec option d’achat

 

Appelée souvent « leasing automobile », la location avec option d’achat ou LOA permet de circuler avec un véhicule neuf, mais aussi d’occasion depuis quelques années, moyennant un loyer mensuel, avec possibilité de devenir propriétaire en fin de contrat. Confidentielle il y a une dizaine d’années, la LOA connaît un succès exponentiel sur le marché automobile face à l’achat à crédit. Dans le cadre de la LOA, la société de crédit, qui reste propriétaire du véhicule pendant toute la durée de location, exigera une assurance tous risques. Par ailleurs, les contrats de LOA sont assortis d’un forfait kilométrique (de 10 000 à 30 000 km par an). Des indemnités peuvent être demandées en cas de dépassement.

Quant à la LLD ou location longue durée, autrefois réservée principalement aux professionnels, elle se développe progressivement pour les particuliers, 11 % l’ayant choisie en 2017 (contre 3 % en 2011). Une croissance ayant poussé les constructeurs à remplacer le tarif de leur automobile par un coût mensuel, voire promu en prix journalier (3 euros par jour pour une Dacia par exemple). Contrairement à la LOA, vous devrez également restituer le véhicule en fin de contrat et n’avez aucune possibilité d’en devenir propriétaire. En clair, la location longue durée sans apport permet de circuler à moindre frais qu’avec un véhicule neuf acheté en crédit classique, tout en sachant qu’il ne vous appartient pas et qu’il faudra le restituer en fin de contrat, ce qui n’est pas le cas avec la LOA.

Attractive donc et ne nécessitant pas toujours un apport, la LLD ne laisse cependant pas le choix des services (assurance, entretien, réparations, assistance…), car cette formule de location comprend exclusivement ceux du loueur.

 

La location, idéale quand on roule peu !

 

La location séduit de plus en plus de consommateurs, et les constructeurs l’ont bien compris. Néanmoins, lorsque l’on souhaite acheter une voiture en leasing, il est tout de même conseillé de rester vigilant vis-à-vis des offres alléchantes chez son concessionnaire ou des nombreuses publicités face à ses capacités financières. Toutefois, la location se révèle généralement intéressante si l’on roule peu et souhaite changer de voiture régulièrement. Si cela comble les flottes de véhicules professionnels en LLD, la LOA (de plus les professionnels récupèrent la TVA sur les loyers), qu’elle soit avec ou sans apport, est la solution parfaite, car elle laisse le choix au détenteur de devenir ou non propriétaire. Ce mode de financement est donc une excellente alternative à l’achat d’un véhicule en crédit classique, grâce aux services qu’elle peut inclure et à des mensualités également inférieures en général.

En résumé, voici les points-clés à retenir sur la LOA et la LLD :

  • La LOA permet de devenir propriétaire en fin de contrat.
  • La LOA est de plus en plus plébiscitée par les particuliers et les professionnels.
  • La LLD impose une restitution en fin de contrat.
  • La LLD est une solution intéressante pour la gestion de flotte automobile professionnelle.
  • La fin de contrat pour une LLD peut révéler un piège : la remise en état du véhicule est facturée de manière souvent exorbitante.
  • Les mensualités de la LOA sont moins élevées que celles de la LLD (Hors apports.

Il faut donc faire le bon choix en toute connaissance de cause et surtout bien lire toutes les lignes des contrats proposés. Les financiers ont complexifié à souhait les possibilités de financements de nos « chères » voitures. « Un financier digne de ce nom ne va pas à la Bourse, il y «vole».» Ambrose PIERCE.

 

Jean-Paul ALLOU

 

 


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En ce mois de novembre, période des produits tripiers, notre rubrique culinaire vous emmène déguster l'un des abats préférés des convives icaunais : la tête de veau. Souvent, elle est proposée au menu du jeudi. Le « Restaurant du Pont » à Cry-sur-Armançon n'échappe pas à la règle. Pourquoi ce jour-là ? J'avoue tout de go en ignorer la raison !

 

CRY-SUR-ARMANCON : La France comptait environ un millier de tripiers en 1970. Combien en demeure-t-il désormais ? Deux cents, tout au plus. Dans l'Yonne, on pense aux sympathiques frangins MAGNONI, présents sur nombre de marchés (Pont-sur-Yonne, Sens, Toucy, notamment...).

Au sud-est de notre département, à une portée d'arquebuse de la Côte d'Or, se dresse le joli village de Cry-sur-Armançon (164 habitants environ). Il est bordé de majestueuses forêts. L'Armançon y coule gaillardement.

 

 

Rendre l’hommage qu’ils méritent aux tenanciers de l’établissement

 

Le « Restaurant du Pont » est l'unique commerce villageois. Poussons-en la porte. Antan, avant que les peintures ne soient refaites, des affiches de « La Française des Jeux » indiquaient quelques gains de grattage en francs français. Rappelons en la matière ce chiffre édifiant : seuls, environ 25 % de villages ont la chance de disposer encore d'un ou plusieurs commerces.
Autour du comptoir en formica, ça discute de façon animée. Ce bistrot, c'est LE lieu de rencontres du village, et l'on ne peut que rendre l'hommage qu'ils méritent à ses tenanciers. Le jour venu, pourront-ils trouver un successeur ? En tous cas, le mâcon est gouleyant. Ce que paraît confirmer le gentil chien de la maisonnée.

 

 

La tête de veau, fière représentante du 5ème quartier et des abats blancs

 


La salle du restaurant est toute lumineuse. Elle arbore sa jaune panoplie. Quelques affiches d'albums de l'indémodable « Tintin », dont « L’Etoile mystérieuse » et son énorme champignon, décorent les murs. Les assiettes de la maison sont siglées. En entrée, le feuilleté de boudin est plutôt bon. L'autre proposition, le jambon persillé, est de conception industrielle, comme les desserts d'ailleurs. C'est un peu dommage. Mais, nous sommes venus pour le plat principal qu'est la tête de veau, fière représentante du cinquième quartier et des blancs  abats parmi lesquels les délicats ris, à contrario des abats rouges constitués par foie et autres rognons.

 

 

 

La tête de veau arrive dans des assiettes copieuses plutôt chaudes ! Sa sauce herbée est un rien acide, ce qui est plaisant avec la texture de notre mets. Autour de nous, une petite  cinquantaine de convives semblent communier avec le bel abat, tenant de ces savoureux plats populaires appréciés des connaisseurs ! L'atmosphère est plutôt plaisante en ce jeudi, et la petite fille qui fait le tour des tables est plutôt rigolote. Elle est ici comme chez elle !


Un café et voici l'heure de traverser à nouveau le joli pont de pierre. Et qu'on se le rappelle, jeudi prochain, le 16 novembre précisément, c'est le jour du beaujolais nouveau ! Mais demain à Cry, demeurera-t-il un bistrot, ainsi que  des amateurs de mets tripiers ?

 



En savoir plus :

 

Les - : on aimait ces vieilles affiches en francs français présentés sur ce mur défraîchi. Désormais, c'est plus lumineux, mais...

Les + : bravo aux sympathiques tenanciers de l'unique commerce de ce village.

 

 

 

Contact :

 

Restaurant du Pont de Cry

02 Rue du Moulin

89390 Cry-sur-Armançon

Tel : 03.86.55.73.09.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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