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Dans un courrier qui leur a été adressé par le président de la structure associative d’Auxerre, Claude ROUSSEAU-ANDRE, les parlementaires de l’Yonne, à savoir les sénatrices Dominique VERIEN et Noëlle RAUSCENT, ainsi que leurs homologues siégeant au Palais Bourbon, les députés Guillaume LARRIVE et André VILLIERS, ont été alerté sur les réels dangers en terme de liberté publique qu’il y aurait à voter en faveur de l’application de suivi de contacts « StopCovid ». Voici l’intégralité de cette missive…

TRIBUNE : En principe, le 28 avril à l’Assemblée nationale, vous serez appelé à un débat suivi d’un vote sur l’éventuelle mise en œuvre de l’application de suivi de contacts « StopCovid », destinée à lutter contre la pandémie Covid-19 et présentée comme une application de déconfinement. Installée sur les smartphones, cette application serait capable d’alerter son propriétaire s’il a « croisé », dans les jours qui précèdent, une personne atteinte de la maladie afin qu’elle prenne les précautions d’usage pour d’arrêter la propagation de la maladie. Un service d’attribution de pseudonymes permettrait à « StopCovid » de ne pas révéler l’identité de la personne infectée croisée, et le Bluetooth ne permettrait pas la géolocalisation.

Annoncée comme conforme, notamment aux principes du Règlement général sur la protection des données (RGPD), elle respecterait la vie privée dans la mesure où l’anonymat des alertes serait garanti, et où l’utilisation du Bluetooth ne permettrait pas de géolocaliser les personnes. Elle ne serait installée que sur la base du volontariat. Présentée comme étant d’une grande simplicité, « StopCovid » comporte pourtant de nombreux paramètres qui posent problème, qu’ils soient d’ordre technologiques, médicaux, scientifiques ou éthiques.

Si le Bluetooth ne permet pas de géolocaliser les personnes, il ne permet pas non plus d’évaluer avec précision la distance entre celles-ci, ni même de détecter si elles étaient séparées par un plexiglas, une vitre ou un mur. Comme il permet d’accéder aux données du téléphone, y compris contre la volonté de son propriétaire, son activation est généralement déconseillée et doit donc être volontaire mais il peut être désactivé par certaines fonctions du téléphone, comme la lecture de sa messagerie ou autre, ce qui rendra « StopCovid » inopérant.

 

Vers un signalement de « faux positifs »…

 

Entre les deux principaux systèmes opérationnels sur les smartphones, (IoS pour les Iphones d’Apple et Android de Google pour la plupart des autres marques), les connexions Bluetooth passent mal. C’est pourquoi les deux entreprises proposent exceptionnellement un protocole de communication entre leurs deux systèmes, protocole dont on peut craindre qu’il permette aux deux « géants » d’avoir accès à quelques données du téléphone.

C’est aussi la raison pour laquelle le secrétaire d’Etat au numérique a demandé à Apple de modifier cette désactivation du Bluetooth par défaut, allant ainsi à l’encontre des principes du RGPD alors qu’il devrait en être l’un des garants. Par ailleurs quelles que soient les promesses d’anonymat, il n’est techniquement pas possible de le garantir. Même si l’on nous affirme qu’un serveur central qui distribuerait des pseudonymes sera « honnête et sécurisé ».

Les connaissances sur les modes de transmission du virus sont encore incertaines, et comme le Bluetooth ne permet pas de mesurer la distance entre les personnes ni la durée du « contact », les alertes de l’application pourraient signaler de nombreux « faux positifs ».

D’un autre côté, se déclarer atteint du Covid-19 (ou être déclaré par une autorité non encore définie) nécessite d’avoir été testé. Or, les tests manquent et sont pratiqués avec parcimonie. Par ailleurs, selon les projections mathématiques, il serait nécessaire pour que « StopCovid » soit efficace qu’au moins 60 % de la population l’installe, or même dans un Etat comme Singapour, pourtant donné en exemple, moins de 20 % de la population a installé l’application équivalente (et le confinement a dû être rétabli).

 

De la discrimination envers les populations les plus concernées…

 

Le choix d’utiliser les smartphones est un facteur de discrimination qui mettra toute une partie de la population à l’écart. En effet seulement 44 % des « plus de 70 ans » possèdent un téléphone portable tandis qu’au moins 14 % des Français ne sont pas à l’aise avec les manipulations comme l’activation du Bluetooth ou l’installation d’une application. Pourtant, ce sont souvent les populations considérées comme les plus « à risques ».

Les problèmes techniques relevés pourraient, a contrario, mettre en danger les individus trop confiants dans l’application qui ne pourra pas signaler qu’un malade qu’ils n’ont jamais croisé a touché la poignée de porte de leur boutique préférée. L’installation de « StopCovid » sur la base du volontariat traduirait le consentement des individus, mais le caractère libre et éclairé de celui-ci n’est pas avéré. En effet la pression sociale et patronale, l’éventuel refus d’accès à certains services, la stigmatisation des « réfractaires » risque d’obliger un grand nombre de personnes à l’installer.

Enfin la solution technologique que l’on vous propose de voter pour mettre fin à la pandémie porte en elle le risque d’une habituation à une surveillance généralisée, banalisée et pérenne. La fin de la pandémie étant tout à fait incertaine, la suppression de l’application, que l’on nous promet à la fin de la crise sanitaire, risque de ne jamais intervenir, d’autant plus qu’elle pourrait bien servir pour prévenir d’autres risques à venir.

Les risques d’atteinte au respect de la vie privée et au secret médical, les risques de surveillance généralisée au regard d’une efficacité tout à fait incertaine conduisent la Ligue des droits de l’Homme (LDH) à vous demander instamment de vous opposer au projet « StopCovid ». Vous comprendrez que cette démarche soit rendue publique…

Claude ROUSSEAU-ANDRE

 


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Un grand nom de la cuisine gastronomique icaunaise vient de nous quitter en la personne du chef Charles GODARD, parti à  85 ans rejoindre Michel MORET, Bernard LOISEAU et Paul BOCUSE. Une vie bien remplie pour cet homme sympathique, chaleureux et charismatique aimant la chasse - point de bobos contestataires en la matière à l'époque !- et la pêche.

JOIGNY : Enfant de restaurateur, Charles fera son apprentissage à « l'Hostellerie de La Poste » à Avallon, triple étoilé Michelin sous la férule de M. HURE. On s'y délectait notamment de quenelle de homard à la crème et de poulet en civet au vieux Bourgogne !

Après-guerre, ses parents avaient repris le « Modern’ Hôtel » à Joigny, maison déjà mentionnée dans le Michelin après le premier conflit mondial. Avant la suivante, le chef AUDART fut étoilé dans le célèbre guide pneumatique !

En 1949, Charles et son frère Jean-Claude virent arriver l'étoile Michelin de leurs parents. On venait de loin, après des années de restriction et de tickets, déguster les rognons flambés Saint-Hubert ou le caneton au gratin. D’ailleurs, le palmipède marquera la cuisine de la famille GODARD avec notamment un plat d'anthologie : le canard à la Gaston GODARD.

Mais à la fin des années 50 survient un terrible drame familial. Gaston, son père, est assassiné « par erreur » par des activistes de l'OAS. Dès lors, Charles, épaulé par son frère et sa maman, armé de son courage et de son amour de la bonne cuisine, reprendra les fourneaux du « Modern’ Hôtel ». L’établissement sera étoilé au Michelin quarante-quatre ans durant jusqu'en 1993.

On venait de loin dans cette maison provinciale où il faisait bon vivre et déguster l'andouillette flambée, la truite fourrée  au fumet de Chablis (souvenir vraisemblable de son apprentissage) la cassolette d'escargots, le tournedos maison, le fameux canard, sans oublier de conclure ce festin par le « maillotin », une délicieuse pâtisserie.

 

 

Une figure emblématique qui aura donné naissance à de prometteurs talents…

 

Tenant d'une autre époque de la cuisine, Charles GODARD participa aussi à moult semaines de la gastronomie française à l'étranger. La fin des années 60/début 70 le vit se tirer gentiment la bourre avec Michel LORAIN de « La Côte Saint-Jacques » pour le plus grand plaisir des clients qui avaient délaissé la nouvelle autoroute A6 au profit de l'antique nationale 6 et faire étape à Joigny.
Personnalité locale, il fut notamment à l'origine de la création de l'Amicale des Cuisiniers de l'Yonne, aujourd'hui présidée par Daniel AUBLANC.

A Sens, Charles racheta « L'Hôtel de Paris et de la Poste » où son fils Philippe œuvra jusqu'à l'an passé.

Quant à sa fille Claire, elle dirige le « Paris-Nice » avec David, son époux. Aujourd'hui, il est bien triste de voir ce « Modern' Hôtel » de Joigny à l'abandon. Des générations d'icaunaises et d'icaunais s'y sont régalées.
Au revoir chef GODARD, reposez en paix !

Et à l'heure où chaque soir le personnel médical est applaudi, on ne peut qu'adresser un carton jaune à l'hôpital de Joigny, qui par une blâmable précipitation n'a pas permis à sa famille de faire vêtir élégamment le corps de leur cher défunt pour son ultime voyage…

Gauthier PAJONA

 


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Des milliers de Vénézuéliens vivant en Colombie de l’économie informelle ont repris le chemin vers leur pays suite à la mise en quarantaine des villes pour se protéger du coronavirus. Un flux migratoire qui pose la question de l’aide aux plus vulnérables dans un contexte de crise sanitaire. Et surtout celle d’un horizon sans avenir qui les attend dans un Venezuela en ruine et rongé par la dictature…

BOGOTA (Colombie: Dans une station de bus fermée de Bogota, des groupes de vénézuéliens se réunissent pour mettre au point les derniers détails de leur voyage. Ils ont décidé de partir à pieds pour rejoindre leur pays. Ils prévoient de six à huit jours de marche pour parcourir les sept cents kilomètres qui les mèneront à Cúcuta, dernière ville colombienne avant la frontière.

Depuis deux semaines, ces milliers de personnes ont décidé de reprendre la route qui les avait mené à la capitale colombienne quelques années ou quelques mois plus tôt. Des centaines de bus ont transporté les migrants depuis toutes les régions de Colombie jusqu’à la frontière du Venezuela. Plusieurs de ces transports ont été annulés afin de respecter les strictes mesures de confinement, poussant des familles entières à entreprendre la longue marche à pieds.

Selon les Nations Unies, plus d’un tiers des cinq millions de vénézuéliens qui ont quitté leur pays ces dernières années pour fuir la crise politique, sociale et économique, sont en Colombie. Et 90 % travaillent dans l’économie informelle.

Avec l’apparition de la pandémie mondiale, le coronavirus touchant de plus en plus l’Amérique latine, de nombreux pays ont opté pour la quarantaine. 2 979 cas sont confirmés et 127 décès ont été recensés en Colombie. La quarantaine a été prolongée jusqu’au 27 avril, mettant un coup d’arrêt brutal à la seule source de revenus des migrants : le travail informel.

Prévoyant cette situation, des manifestations avaient lieu dans diverses villes, juste avant la déclaration de mise sous quarantaine du gouvernement. Vendeurs ambulants, travailleuses du sexe et autres travailleurs informels se sont réunis sur les places des mairies pour exiger des mesures palliant le gel de leurs activités. Beaucoup étaient vénézuéliens. Certaines manifestations furent réprimées par la police.

 

Des mesures gouvernementales discriminatoires sur fond de conflits politiques

 

Pour faire face à la crise, le gouvernement d’Ivan DUQUE a annoncé que 2,6 millions de familles recevraient une moyenne de 334 000 pesos (80 dollars américains), 1,7 million de personnes âgées recevraient 240 000 pesos (60 dollars américains) et un fond solidaire de 160 000 pesos (40 dollars américains) serait destiné aux travailleurs informels.

Les plus vulnérables pourront aussi repousser le paiement des services publics sur trois ans.

« Ces programmes cherchent à protéger plus de 10 millions de colombiens, les plus vulnérables. Nous surmonterons ces crises sans souffrir de la faim… » a annoncé le président. La maire de Bogotá, Claudia LOPEZ, a lancé un programme d’aides pour 350 000 familles vivant sous le seuil de pauvreté dans la capitale.

Pourtant, aucune annonce de mesures concrètes n’a encore été faite concernant une assistance pour les vénézuéliens, à part un appui médical au faible pourcentage régularisé[1]. Plusieurs familles d’immigrants ont été expulsées de leur logement au début de la crise, ne pouvant payer leur loyer. Le gouvernement a ensuite pris des mesures interdisant l’expulsion et gelant les prix.

Selon le politologue Esteban DUQUE, « il y a eu un flottement au niveau des responsabilités. Les maires et les gouverneurs exigeaient de l’Etat des aides pour les populations les plus vulnérables issues des migrations. La maire de Bogota Claudia LOPEZ a notamment interpellé l’Etat début avril. Et en retour l’Etat demandait à l’échelon local et régional d’y faire face. Puis tout le monde s’est rendu compte que des mouvements de population en pleine épidémie ne serviraient qu’à la propagation du virus… ».

Le président rappelle que si la crise des réfugiés est l’une de ses priorités, c’est aussi et surtout une responsabilité internationale qui n’a pour l’instant pas été assumée. Pour la Colombie, un pays dont 27% de la population vit en situation de pauvreté avec de fortes inégalités économiques et sociales, et une grande insécurité, l’arrivée de deux millions de personnes, la majorité sans ressources, a été un grand défi.

Pourtant, selon les chiffres de l’ONU, les gouvernements latino-américains affectés par la crise migratoire vénézuélienne ont reçu seulement 2 % des 1 350 millions de dollars américains approuvés par les organismes internationaux.

 

 

 

Un retour dans un pays en ruine et démuni face à la crise sanitaire

 

Les exilés du Venezuela n’ont pas le choix : c’est rentrer ou mourir de faim. Pourtant, le retour au pays est semé d’incertitudes. Ces migrants qui avaient fui la pire crise économique de l’histoire récente de l’Amérique latine se rassurent : « au Venezuela, les services publics sont gratuits et garantis, il ne faut ni payer pour l’électricité ni pour le logement ».

Voiler doucement la réalité des coupures systématiques d’eau et de lumière, ne pas penser à l’effrayante ruine du système de santé. Ruine dévoilée dans une tribune pour « El Pais », le 06 avril, par l’opposant politique du régime MADURO, Leopoldo LOPEZ, enfermé depuis 2014 et réfugié depuis avril 2019 dans le bâtiment de l’ambassade d’Espagne à Caracas : « Un pays qui pour le nombre de sa population devrait compter au moins 100 000 lits hospitaliers n’en a pas 15 000. De nombreux hôpitaux qui n’ont même pas accès à l’eau, à l’énergie électrique, sont en pénurie totale du matériel essentiel pour lutter contre une épidémie, respirateurs, masques et protections, savons, désinfectants, médicaments... Résultats d’une politique systématique de destruction des services publics par le régime du dictateur MADURO depuis son arrivée au pouvoir en 2013…. [2]».

Pourtant, Maduro célèbre le retour au pays des milliers de vénézuéliens : « Ici, nous vous ouvrons les bras, comme nous l’avons fait avec les millions de personnes qui ont trouvé dans notre pays une terre de paix et d’espoir ».

Il fait référence à son programme « Retour à la Patrie » qui offre le voyage à des ressortissants vénézuéliens qui souhaiteraient rentrer chez eux après avoir été « victimes de la xénophobie des pays voisins ». Une tentative bancale d’instrumentalisation politique pour faire oublier la terrible réputation d’un gouvernement responsable de l’exode sans précédent de sa population.

Malgré la fermeture de la frontière entre la Colombie et le Venezuela le 14 mars, afin de lutter contre l’expansion du coronavirus, des couloirs humanitaires existent. Plus d’un millier de personnes seraient rentrées, contre près de 50 000 personnes qui traversaient la frontière par jour dans le sens contraire avant la pandémie.

Le gouvernement de MADURO a installé plusieurs centres de quarantaine près de la frontière afin de recevoir les migrants, des bâtiments souvent insalubres et vite surpeuplés. Plusieurs associations dénoncent les conditions sanitaires déplorables de ces quarantaines forcées où les personnes n’ont pas accès à l’eau, souffrent de la faim et de la promiscuité[3].

La répression politique augmente avec la pandémie, devenue prétexte à l’enfermement des dissidents.

Selon le régime vénézuélien, 197 cas de malades du coronavirus et neuf décès sont confirmés. Le Venezuela aurait déjà effectué 6 377 tests par million d’habitant, c’est-à-dire plus de 25 000 tests quotidiens (bien plus que le Royaume-Uni). Le pourcentage de patients guéris serait de 53 %. Presque 8 fois supérieur au pourcentage colombien (7 %) et 66 fois plus élevé que celui du Brésil[4].

 

La présence et le rôle de forces d’actions spéciales

 

Toutefois, la répression des journalistes qui diffusaient des chiffres différents soulève la question de la véracité des annonces. Le 21 mars, le journaliste Darvinson ROJAS a notamment été arrêté par les Forces d’action spéciales (FAES) de la police nationale sous prétexte qu’un cas de coronavirus était avéré dans son logement. Les FAES l’ont longuement interrogé pour qu’il révèle ses sources sur le nombre de personnes contaminées par le Covid-19. Ce dernier publiait ses informations sur les réseaux sociaux : elles ne correspondaient pas aux chiffres officiels. Le journaliste a été libéré après douze jours de détention, grâce à la pression internationale, et inculpé d’incitation à la haine.

Créées en avril 2016 par Nicolas MADURO, les Forces d'actions spéciales sont une unité destinée initialement à combattre le crime organisé et le narcotrafic. Mais selon un rapport publié en juillet 2019 par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme[5], les FAES seraient responsables de très nombreuses exécutions extrajudiciaires, d’un usage excessif de la force de manière délibérée dans le but d’instiller la peur et de décourager les opposants.

Selon l’ONG vénézuélienne Provea, plus de 3 600 personnes ont été assassinées entre 2017 et 2018. Elle estime que 28 % de ces morts sont attribuables aux FAES[6], souvent décrites comme « un escadron de la mort ».

Aria RIBIERAS

compte twitter @ariaribieras

#ariaribieras  

 

[1] . https://cnnespanol.cnn.com/2020/04/05/alerta-colombia-ivan-duque-pide-solidaridad-con-los-venezolanos-desplazados-en-medio-de-la-pandemia-de-coronavirus/

[1] . Ces données sont confirmées par l’enquête nationale réalisées auprès des hôpitaux fin 2019, et s’affrontent au discours politique du régime d’une « épidémie sous contrôle ».

[1] . https://elpais.com/internacional/2020-04-05/los-presos-del-coronavirus-en-venezuela.html

[1] . https://www.infobae.com/america/venezuela/2020/04/13/las-insolitas-cifras-oficiales-del-regimen-chavista-sobre-el-coronavirus-en-venezuela/

[1] . https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=24788&LangID=F

[1] . http://www.rfi.fr/fr/ameriques/20190705-venezuela-faes-instrument-repression-politique

 

 


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Il ne faut pas être devin pour imaginer que la crise économique frappera également le secteur de l’immobilier. Les spécialistes sont pessimistes. Même si certains souhaitent garder l’espoir d’une reprise rapide. L’impact technique et psychologique de la crise sur la pierre est d’autant plus fort que 2020 débutait sous les meilleurs auspices après un exercice 2019 achevé en fanfare !

TRIBUNE : 2019 restera une année record pour les transactions. Le prix ont été soutenus et ils ont progressé grâce à trois facteurs : des demandes croissantes, les acquéreurs se sont précipités pour devenir propriétaires – les offres se raréfient, les stocks diminuent et les vendeurs profitent de la bonne tenue du marché – et les taux de crédit sont restés au plus bas. De 0,75 % à 1,20 % : du jamais vu !

Il existe un lien permanent entre les taux de crédits et les prix de vente de l’immobilier. Les taux bas facilitent l’acquisition immobilière et poussent les prix de vente vers le haut. Avec plusieurs mois d’inactivité, les menaces sur ce secteur sont bien réelles.

Ainsi, la Fédération nationale de l’Immobilier (FNAIM) estime que 3 000 agences risquent de disparaître, laissant ainsi sur le carreau plus de 20 000 salariés.

L’avenir dépendra aussi de l’ampleur de la récession. On peut raisonnablement penser que l’activité sera meilleure dans les régions où la reprise sera plus rapide que dans les régions sinistrées durablement. On en revient à nos trois facteurs fondamentaux qui agissent  sur le marché de l’immobilier.

En ce qui concerne les vendeurs, avec la crise, les programmes neufs vont diminuer d’autant plus que les niveaux d’endettement du secteur public sont déjà hors limite raisonnable.

Certains vendeurs, pour ceux qui n’ont pas un besoin urgent de liquidité, préfèreront différer la vente. Pour les autres, dans l’urgence, ils baisseront les prix. Par définition, l’investissement immobilier constitue un actif non liquide. Ce risque est d’autant plus important que les prix commencent à chuter.

De plus, la rentabilité du placement immobilier est obérée de deux manières : la plus-value possible est aléatoire et prévisible à très long terme ; les loyers sont actuellement bloqués pour les baux professionnels !

 

 

Quid des loyers des particuliers ?

 

Si la récession se confirme, un chômage grandissant et une inflation plus ou moins forte, feront chuter le pouvoir d’achat et exploser les contentieux pour loyers impayés et surendettement !

L’accès au crédit immobilier est une denrée de plus en plus rare ! De nombreuses banques n’acceptent plus les nouvelles demandes de crédit immobilier : elles se concentrent sur les demandes en cours d’étude.

Les courtiers en financement estiment que les refus de prêts vont exploser. L’augmentation prévisible du  chômage génère du risque pour la banque. Cerise sur le gâteau, le Haut Conseil de Stabilité Financière a durci les conditions d’accès au crédit dès décembre 2019 : plus de prêt au-delà de 25 ans, ne pas dépasser des remboursements de crédits supérieurs à 30 % des revenus…

Aujourd’hui, le dossier d’un couple au SMIC n’est plus accepté ! Les courtiers avaient estimé que plus de 100 000 ménages aux revenus modestes seraient exclus du crédit immobilier.

Les prévisions, en sortie de crise sont encore plus pessimistes. La certitude sur les taux : ils ont déjà amorcé leur remontée. En avril, les taux moyens passent de 1,15 % à 1,60 %.

Les courtiers tablent que des augmentations sont possibles de 0,70 %. Certaines banques, peu nombreuses à ouvrir de nouveaux dossiers, en profitent pour augmenter les conditions de crédit !

Les taux sont individualisés en fonction du risque que la banque estime courir face à l’emprunteur. Pire encore, les banques, comme les états ou les très grosses entreprises voient leurs taux d’emprunt augmenter en fonction d’un rating qui se dégrade.

Les banques prêtent mais doivent se refinancer, souvent auprès de la Banque Centrale. Des agences spécialisées comme « Standard & Poor » et « Moody’s » attribuent une note estimant le niveau de risque face un « grand emprunteur » comme un état ou une banque, donnant ainsi le niveau du risque.

Par exemple le fameux triple AAA pour les meilleurs, Aaa, BBB pour les moins bons. D’où le nom d’agence de rating ou de notation. L’état français voit sa note baisser et il en va de même pour certaines banques.

Si les conditions de refinancement de ces dernières augmentent, les taux des prêts pour les clients augmenteront également : CQFD…

Au final,  on peut reprendre ce vieux proverbe français datant du XVème siècle : « qui ne risque rien, n’a rien ! ».

Jean-Paul ALLOU

 


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Dissiper les doutes autour du COVID 19 et procéder à un autodiagnostic en liaison avec un plateau de télémédecine depuis chez soi est du domaine du possible. Un questionnaire conçu sous la forme d’un check-up exhaustif est ainsi proposé aux utilisateurs de l’application de la complémentaire santé de QAPE, entreprise assurantielle de l’Yonne qui officie depuis Toucy. Explications…

TOUCY: Il faut soulager les professionnels de santé. Ces derniers croulent depuis plusieurs semaines sous l’afflux massif du nombre de patients en proie aux doutes les plus éclectiques quant à la propagation du coronavirus.

Aussi, vérifier sa forme physique et le potentiel de risques que l’on possède compte tenu des symptômes ressentis et de ses antécédents est une piste accessible avec aisance que nul ne peut ignorer.

Fondée en 2015 par Kim VU DINH et Julien MOUCHET, QAPE met en accès libre et gracieux depuis le début de la crise deux des services de son application mobile « KOVERS e-Santé », habituellement réservés à ses adhérents.

D’une part, il s’agit d’un questionnaire sous forme de check-up, Celui-ci offre l’opportunité de réaliser un autodiagnostic médical en fonction de ses symptômes. D’autre part, un accès direct via un plateau de télémédecine vers un médecin sans bouger de chez soi est réalisable.

Dans le premier cas, le diagnostic proposé à distance permet de déterminer s’il y a un risque de développer le COVID 19 selon les symptômes du moment. Il évalue non seulement ce risque mais il analyse aussi les autres pathologies possibles : rhinopharyngite, pneumopathie, trachéite, pharyngite, etc.

Quant à la plateforme de télémédecine, « TeleDok », elle met en lien direct l’utilisateur de la plateforme avec un service d’infirmières et de médecins qui répondent sept jours sur sept de 8 h à 20 h.

A l’issue de cette consultation, les professionnels de santé peuvent établir une prescription. Voire déclencher, si besoin, l’intervention du SAMU.

En octobre 2019, le Bureau Veritas a accordé à QAPE le premier label audité « Assurance Santé Éthique » qui valorise notamment son effort de transparence envers ses assurés.

Pour télécharger gratuitement KOVERS e-Santé dès maintenant :

Google Play ? https://play.google.com/store/apps/details?id=com.qape.ekovers&gl=FR

App Store ? https://apps.apple.com/fr/app/kovers/id1485390383

 


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