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Mais que restera-t-il de l’Europe après cette crise sanitaire ? Un redressement commun est-il envisageable, voire possible ? Dès sa création, l’Europe et l’ONU ont eu du mal à se mettre d’accord sur les droits de l’Homme. La fameuse déclaration de 1789, déjà modifiée par ces braves révolutionnaires en 1793, trouve tout de même un texte approuvé en commun en 1948 ! L’Europe solidaire et humaniste n’a jamais su trouver ses marques…

TRIBUNE : La circulation des capitaux, des hommes et des produits fut prompte à se mettre en place. Quid de l’Europe sociale ? La politique des droits sociaux fut toujours repoussée aux calendes grecques !

Les rencontres et débats sur ce sujet sont pavés de bonnes intentions, de discours multiples sans qu’il n’y ait eu aucune politique commune. Les états appliquent le principe de subsidiarité systématiquement.

Le révélateur en est l’ambigüité centrale autour de Maastricht. Cette disposition permet toutes les interprétations possibles ! Si je pense que tel ou tel domaine n’est pas du ressort de la communauté mais uniquement de ma compétence, je prends seul mes décisions. De même, si j’affirme que mes propres dispositions sont supérieures à celles de l’Europe, mes règles s’appliqueront ! La messe est dite !

La corona crise ouvre un triste spectacle. Quant à l’Union européenne, le mot « union » n’est devenu qu’un terme abstrait. Les  populistes reprennent du poil de la bête avec des discours dévastateurs. Pire : les dirigeants européens ont peur que les mesures solidaires, dont ils devront rendre compte un jour, obèrent des votes lors de prochaines élections…

Les pays les plus riches ne veulent pas payer pour les plus pauvres ! Nous avons cru que la crise grecque n’était qu’un épiphénomène…Perdu !

 

L'absence de solidarité au sein de la communauté…

 

Le quotidien allemand « Die Welt » titrait récemment : « Le COVID 19 agit comme un stress test, il révèle l’égoïsme des états membres ». Le Conseil européen du 26 mars a consacré la fracture « Nord-Sud » de l’Europe.

Les pays les plus riches au nord se referment avec leur coffre-fort. La faillite risque de se généraliser. L’Europe montre sa désunion autant dans l’anticipation que dans la gestion de la crise sanitaire : mais ce domaine est celui de chaque état (principe de subsidiarité oblige !).

Notons la fermeture unilatérale des frontières, l’absence de solidarité concernant les masques et les respirateurs, des mesures de confinement disparates, aucune organisation fiable sur la recherche consacrée au vaccin… Pour l’après crise et le redressement  économique, certains ont proposé une mutualisation des dettes (émission de « corona bonds ») : le refus a été catégorique de la part des pays les plus riches !

Les Italiens, qui souffrent le plus de la situation, sont atterrés (pour ne pas dire écœurés) par l’attitude de la communauté…Ils ne vont tarder à nous jouer : « un Divorce à l’italienne » !

L’Europe risque de se situer dans une position à quitte ou double ! Que peut faire l’Europe ? Changer de paradigme, se poser les bonnes questions…

On peut considérer que ce n’est pas le virus qui provoque une crise économique mais nos modèles économiques, loin du respect de la nature, qui ont fait naître le coronavirus !

Les virologues sont unanimes : le virus s’installe pour quelques années. La santé publique doit être au cœur de la souveraineté européenne. En conséquence, nos modes d’industrialisation, de production, doivent être repensés. Leurs actions coordonnées.

Penser l’Europe, c’est redéfinir la mondialisation et l’indépendance de la communauté face aux besoins stratégiques (masques, respirateurs, gel…). Pour les dirigeants accros du Big data, qui souhaitent connaître ce que les citoyens veulent de l’Europe, c’est plus simple : c’est de la solidarité, de l’air pur, de l’anticipation des problèmes, un changement des mentalités, de l’action…

Interrogeons nos anciens : « gérer, c’est prévoir ». Oui, nous avons le droit d’avoir de mauvais résultats mais il est interdit de se tromper et de tromper les autres !

Les Etats sont condamnés à survivre, si l’Europe n’est pas unie. L’Europe est donc condamnée à se réinventer !

« Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. ». Carl-Gustav JUNG.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Mythique et très classieuse ! Puissante et aventurière ! La célèbre Ford Mustang demeure l’une des références incontournables de la pratique nerveuse de l’automobile dans le monde. Auréolée de la gloire cinématographique grâce à l’un de ses adeptes chevronnés, le regretté Steve Mc QUEEN (il faut revoir la poursuite culte dans « Bullitt » en 1968), le modèle est aujourd’hui un quinquagénaire en grande forme célébré par FORD…

PARIS: Tout le monde se souvient de l’emblématique « Mustang GT » conduite par l’acteur Steve Mc QUEEN dans ce thriller nerveux et oppressant daté de 1968, « Bullitt ».

En janvier, ce célèbre véhicule qui fit la renommée internationale du long métrage signé Peter YATES a été cédé au plus offrant lors d’une mémorable vente aux enchères pour 3,7 millions de dollars.

L’objet de toute les convoitises rugissait de plaisir dans les rues pentues de San Francisco lors d’une chevauchée interminable devenue culte pour les aficionados du septième art.

Acquise pour la modique somme de 3 500 dollars US par son propriétaire de l’époque, l’automobile s’est négociée en millions de dollars lors de récentes enchères. Preuve que son constructeur, FORD, avait misé juste en créant ce modèle de voiture devenue depuis indémodable !

Née il y cinquante-six ans, la Mustang possède deux couronnes mondiales à son palmarès : c’est la sportive la plus commercialisée de la planète. C’est aussi de manière consécutive depuis cinq ans le coupé le plus vendu au monde. Précisons que les consommateurs américains en sont très friands. La Mustang est la sportive qui fait toujours recette aux Etats-Unis depuis cinquante ans !

 

 

L’an passé, le petit prodige mécanique de FORD s’est écoulé à 102 090 unités aux quatre coins du globe. Les ventes ont augmenté de 33 % en Allemagne. Elles se sont envolées de 50 % en Pologne et elles ont doublé de volume en France.

Sur le seul continent européen, le constructeur américain a progressé de 3 % en parts de marché par rapport à l’année précédente avec 9 900 véhicules distribués.

Dans l’Hexagone, on la trouve en deux versions: la Fastback et le cabriolet, dans sa déclinaison V8 5.0l de 449 ch avec boîte automatique à dix vitesses ou manuelle à six vitesses.

L’édition spéciale « Mustang Bullitt » (eh oui en référence au film éponyme), équipée d’un moteur V8 5.0l de 460 ch est disponible en version Fastback dans deux coloris, le « Shadow Black » ou le « Dark Highland Green ».

Comme le spécimen piloté par Steve Mc QUEEN !

 

 

 


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Dans ces moments difficiles à vivre et fort complexes pour nos existences, un peu de fantaisie légère et de sourires grâce à cette tribune qui ne se prête pas au sérieux pour évoquer la pire crise sanitaire que nous observons depuis ces cent dernières années. Même le regretté Michel AUDIARD n’y avait pas pensé !

TRIBUNE: On m’avait dit que « la vie est un long fleuve tranquille » et que « tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil ». On aurait dû me dire « bienvenue à Zombieland » et bonjour « épidémie mélodie ». Malheureusement, « c’est arrivé près de chez nous ». Nous entrons dans « la quatrième dimension ». Notre vie est conditionnée dorénavant par deux signaux d’alarme : « Alerte » et « Virus ».

Nos braves infirmières, pour « le salaire de la peur » et « pour une poignée de dollars » font face à tout avec un « breaveheart » mais « les héros sont fatigués ». A « 37°2 le matin », celui qui passe à « 100° below zéro » est bon pour un « vol au-dessus d’un nid de coucou ».

 C’est un « jeu de massacre » et « l’histoire sans fin ». Nous vivons désormais sur la « Planète interdite ». Mais quand est-ce-que « l’Empire contre-attaque » le virus.

« Y’a-t-il un pilote dans l’avion ? ». « Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? ». Les discours nous distillent « vérités et mensonges », « les cadavres ne portent pas de costards ».

« Les sorciers de la guerre » nous jouent « Apocalypse Now » en alternance avec « Mission impossible ». Certains malades sont plus proches d’ « Eléphant man » que de « Gatsby le magnifique ». Monsieur « le Président, arrête de ramer, t’attaque la falaise, arrête ou ma mère va tirer ». Nous aussi, on veut « le masque de Zorro », sinon on est « chocolat ». Arrête de jouer « l’emmerdeur » joue plutôt le « magicien d’Oz » !

« Touche pas au grisbi ! ». « Le loup de Wall Street » fait régner la « peur sur la  ville ». Avec son « itinéraire d’un enfant gâté », le « Président » signe « le pacte des loups » en fredonnant  « moi y’en a vouloir des sous »… « La ruée vers l’or » et « la chasse aux millions », ce n’est pas pour demain. Attention toutefois « le cave se rebiffe » car « il ne faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages » !

« Les rescapés », « les vieux de la vieille »  en ont marre de « la soupe aux choux », « fait gaffe à la gaffe », « papy fait de la résistance » ! Dans nos banlieues agitées les contrôleurs « flics ou voyous » courent après ceux qui prennent « la poudre d’escampette »  la jouant « attrape-moi si tu peux ». La règle du jeu, un mètre de distance fait disparaître le « pickpocket »… « La bourse et la vie » obnubile les dirigeants.

Dans les rues désertes, c’est parfois « sauve qui peut » et « la course à l’échalote ». Bon sang, « qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ! ». On a envie de dire à ceux qui nous dirigent : « prends ta Rolls et va pointer ». « Le jour le plus long » c’est le jour de sa mort.

Demain on risque de « manger les pissenlits par la racine ». « La guerre est déclarée », « la vérité si je mens », « les cavaliers de l’apocalypse » sont de retour ! « Le dénonciateur » et « le corbeau » sont repartis comme en 40… « L’armée des ombres » veille et crée la « psychose ». « Le jour se lève boulevard des illusions », il ne faut pas s’en faire, « nous irons tous au paradis ».

« Un printemps à Paris », désert, « le cercle des poètes disparus » nous prédit pourtant « un papillon sur l’épaule », espérant qu’ « un été meurtrier » n’aura pas lieu et que « le plus dur est derrière toi »…

« La fureur du dragon » s’éteindra doucement faisant place à « la délivrance ». Jouer « l’idiot » dans « le dîner de cons », c’est « l’expérience interdite ».  « Marche à l’ombre »  et « viens chez moi j’habite chez une copine… ».

« Les visiteurs », même avec le « Mask » sont toujours interdits. « Les diaboliques » sur « la planète terreur » annoncent « la fin des temps ». 

Nous, on n’a « rien à déclarer », et « mourir peut attendre ». J’ai rêvé de mettre ma tenue de soirée pour « jour de fête » et danser « la valse de Paris » ou « le dernier tango à Paris ».

Je voudrais remplacer le « buffet froid » par « la grande bouffe », vivre comme « Alexandre le bienheureux » et ne plus avoir « la mort aux trousses ». J’ai hâte que le « voyage au bout de l’enfer » soit terminé, de prendre « le dernier métro » pour « la mélodie du bonheur ».

« Et la tendresse bordel ! ». « Mon nom est personne ».

France C.

 

 


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La nouvelle est tombée ce samedi en fin de matinée. Brutale, à l’accoutumée de chaque départ de personnalités. Celle-ci est à la fois issue de la sphère politique, culturelle, médiatique et littéraire : à 77 ans, l’ancien président du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté est décédé au centre hospitalier de Dijon. Ville dont il fut le premier-adjoint de feu Robert POUJADE, disparu il y a quelques jours seulement…

DIJON : Cultivé, épicurien, gourmand et gourmet, mais aussi fin stratège de la vie institutionnelle et politique de notre terroir dont il appréciait toutes les subtilités, Jean-François BAZIN, ancien président de l’institution régionale de 1993 à 1998, nous a quittés vendredi 17 avril. Une disparition survenue à l’âge de 77 ans qui n’est pas imputable à l’épidémie de coronavirus actuelle.    

Dijonnais pur souche (il était natif du 26 juillet 1942), Jean-François BAZIN aimait avec passion son terroir originel. Docteur en droit, journaliste de métier (il exerça longtemps au sein du quotidien « Les Dépêches » à Dijon dans les années soixante), il conduisit en qualité de rédacteur en chef la destinée d’un média hebdomadaire : « La Lettre de Bourgogne » entre 1975 et 2003.

Il apporta également sa pertinence d’observateur avisé de la vie institutionnelle et politique via des chroniques régulières diffusées par la presse radiophonique régionale.

Membre fondateur du Club des Ecrivains de Bourgogne dont l’ancien rédacteur en chef du « Figaro Magazine », l’Icaunais Bernard LECOMTE est président, ce gaulliste pur jus qui avait suivi Robert POUJADE dans les joutes politiques avait écrit une trentaine d’ouvrages dont son fameux « Dictionnaire universel des vins de Bourgogne ». Un ouvrage devenu une référence dans le sérail.

A l’occasion du quarantième anniversaire du crémant de Bourgogne, Jean-François BAZIN avait consacré un livre à ce nectar aux éditions Dunod.

Passionné par les transports ferroviaires et sur ses évolutions (plusieurs opus conçus sur les possibilités économiques du TGV), Jean-François BAZIN excellait également dans l’art oratoire. Il donnait de façon très régulière des conférences sur les grands personnages de l’histoire, à l’instar de Napoléon Bonaparte.

La classe politique, unanime, lui rend hommage depuis l’annonce de sa disparition…

 


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Voici le second volet de cette tribune, consacrée à l’instauration possible d’un nouveau Plan inspiré du modèle de 1945 pour sauver l’Europe de la catastrophe économique dès que la pandémie le permettra. La stratégie inavouée est peu rassurante quant aux intentions. Bien sûr, il faut saluer le courage des soldats américains venus libérer l’Europe du nazisme et rendre hommage, à tous ceux qui sont morts pour nous avoir aidés à retrouver notre liberté ! Pour autant, ne soyons pas dupes sur le faux altruisme de l’oncle Sam !

TRIBUNE: Un peu d’histoire pour se remémorer les faits. Du 01er au 22 juillet 1944, lors de la conférence de Bretton Woods, l’Amérique impose à l’Europe le dollar comme monnaie internationale. Avec une parité sur l’or.

Les Etats-Unis détiennent à eux seuls les deux tiers des réserves d’or de la planète et imposent un nouveau règlement des échanges monétaires. Rappelons que la guerre n’est pas encore terminée et que nous venons à peine d’achever le débarquement des soldats sur les pages de Normandie ! Deuxième acte : il faut à tout prix contrer le développement du communisme en Europe. C’est cela le prix du Débarquement !

En conséquence, il est indispensable que l’Europe relève la tête sur le terrain économique. Le 3 janvier 1948, le plan Marshall propose (et impose) une aide économique de 13 milliards de dollars, dont 1,6 milliard pour la France.

Objectif : la reconstruction des appareils productifs et des infrastructures détruits par la guerre. Encore mieux, les pays soutenus doivent acheter tous les biens nécessaires à leur reconstruction aux Etats-Unis ! Ce qui a fait dire à beaucoup que le plan Marshall était un blanc-seing pour sauver l’économie américaine…

Bretton Woods et le plan Marshal représentent la donne importante d’un impérialisme américain qui ne s’achèvera qu’avec le coût de la guerre du Vietnam en 1971, puis 1976 avec les accords de la Jamaïque et la fin de la parité or pour le dollar !

Alors aujourd’hui, on évoque de nouveau l’opportunité d’un plan Marshall bis, mais pourquoi faire ? La relance de la politique de l’offre en accordant de grandes largesses aux entreprises avec la diminution de la fiscalité et des charges sociales passe par là. Il faut obtenir des subventions mais surtout soutenir l’investissement par le crédit !

 

Relancer l’économie par l’offre : revoilà les bonnes vieilles recettes

 

Elles sont basées sur les théories de Say (1767/1832) et de Keynes (années 1930). Du néolibéralisme pur jus, cher à Emmanuel Macron !

Mais, pour acheter quoi au juste ? Du matériel, des matières premières, de l’outil de production…Justement de quoi aggraver un peu plus les déficits de la balance commerciale avec l’inflation en prime. Puisque cette dernière semble inéluctable, qui va acheter ?

Alors, faut-il une politique de l’offre ? C'est-à-dire, réduire les impôts, augmenter les salaires, améliorer par tous les moyens possibles le pouvoir d’achat des consommateurs. Dans le contexte actuel, c’est inimaginable. Relancer l’offre et la demande : c’est la quadrature du cercle !

On l’a compris tout cela va lourdement peser sur la fin des investissements pour l’amélioration de la qualité de l’environnement. Nous avons hélas oublié que c’est la façon de produire qui est à l’origine de nos maladies et du coronavirus ! On marche sur la tête…

La patronne de la BCE, Christine LAGARDE, tente de nous rassurer. Les entreprises, les banques et les états seront sécurisés par plus de 1 000 milliards d’euros de capital, que la Banque Centrale Européenne pourra injecter ! De qui se moque-t-on ?

Si l’Etat veut soutenir les entreprises et les banques, il faudra éviter de renouveler les erreurs commises en 2008 et qu’il prenne une part du capital des entreprises aidées en rendant le partage des richesses plus équitable.

 

Et pourquoi pas la souscription d’emprunts ?

 

Alors, emprunter, oui mais à quelles conditions ? « M’sieur le poète financier » pourriez-vous émettre des emprunts qu’on ne rembourserait que lorsqu’on peut, quand on veut et dont les intérêts ne seraient versés que si on fait des bénéfices ? Ne rêve pas, « petit scarabée » !

Mais bien sûr que si ! Cette dette perpétuelle a pris la forme, surtout dans les années 80 de TSDI (Titres Subordonnés à Durée Indéterminée). On peut tout chez les saltimbanques de la finance. La souscription de tels emprunts devra être imposée aux plus riches, entreprises et particuliers (et pourquoi pas à la BCE ?).

Inévitablement, la relance passera aussi par des menaces coercitives. Ne serait-ce que pour le rapatriement des fonds placés à l’étranger sur les comptes offshores des fraudeurs de tout poil.

La solidarité oui. Mais, il faut placer l’équité avant l’égalité. Un plan Marshall, pourquoi pas ! Mais, s’il est nécessaire de développer un Plan Marshall qui soit équitable, alors il faut proposer un plan Marshall par personne !

Jean-Paul ALLOU

 


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