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Exit la curieuse expérience de six mois vécue en première division du championnat iranien ! L’ancien pensionnaire du RC Lens et de Troyes a décidé de se refaire une place de choix parmi les joutes offensives d’un championnat plus conventionnel. Celui de Ligue 2 que le garçon connaît particulièrement bien. Le parisien vient de signer un contrat de deux saisons à l’AJ Auxerre…

AUXERRE : Que lui restera-t-il de cette insolite expérience vécue en Iran du côté de Tabriz au sein du club de Tractor Sazi FC ? Le fait, sans doute, d’avoir emprunté un chemin de traverse, somme toute original même si l’aventure un tantinet exotique n’aura duré que le temps d’un semestre !

Bref : l’attaquant Kevin FORTUNE qui a fait les beaux jours du Racing Club de Lens et de l’ESTAC (Troyes) revient à des choses plus sérieuses et plus traditionnelles pour la suite de sa carrière.

Formé à Dijon, le natif de Paris a connu d’autres clubs pour apprendre ses gammes et améliorer son style offensif sur les pelouses de Luzenac (N1), Albi (N2), Martigues (N2) ou encore Béziers (N2, N1).

En s’engageant pour les deux prochaines saisons au sein du club bourguignon, le trentenaire tout pile a sans doute d’autres ambitions que de jouer les jokers étrangers de service dans cet obscur club iranien qui a pour seul titre de gloire d’avoir terminé une fois à la seconde place de son championnat national et d’avoir disputé deux finales de Coupe.

 

Faire parler la poudre devant les filets adverses !

 

Son retour en Ligue 2 devrait être bénéfique pour l’attaque de l’AJA. Qui a grandement besoin de vibrer à la vision de ces buts qui ont fait parfois cruellement défaut la saison dernière.

Une saison au goût d’inachevé qui aura permis toutefois de positionner l’équipe de Jean-Marc FURLAN à la onzième place du général.

La fiche technique du « titi » parisien présente de sérieux atouts qui devraient ravir les aficionados de l’Abbé Deschamps lorsque ces derniers seront autorisés à assister de nouveau à une rencontre sportive.

Kevin FORTUNE (au patronyme si évocateur) a déjà expédié le cuir 29 fois au fond des filets adverses et réalisé 25 passes décisives en 111 matches de Ligue 2. De bon augure en guise des nouvelles perspectives qui attendent l’AJA !

Autant dire qu’il devrait faire parler la poudre à la plus grande joie du président Francis GRAILLE et du directeur sportif Cédric DAURY, et ce peut-être dès le 23 août, lors de la reprise de la nouvelle saison.

 


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La présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté ne cache pas sa satisfaction après l’annonce du plan de relance en faveur du secteur automobile. Ces mesures ont été dévoilées mardi après-midi par le président de la République, Emmanuel MACRON. Pour la représentante de l’exécutif régional, ce plan concilie compétitivité, transition écologique et souveraineté industrielle. Il sera favorable à l’essor du site de PSA à Sochaux…

DIJON (Côte d’Or) : L’élue de Bourgogne Franche-Comté a réagi avec célérité à la suite des annonces faites par le locataire de l’Elysée pour le soutien à l’automobile dans l’Hexagone. Un segment de l’activité économique, il est vrai en berne depuis plusieurs semaines à la suite de la crise sanitaire.

Marie-Guite DUFAY a fait connaître son ressenti par le biais d’un communiqué de presse publié mardi : « l’ensemble des mesures annoncées par la présidence sont de nature à renforcer la compétitivité du site de Sochaux… ».

D’autant que PSA a déclaré que « la nouvelle génération de SUV 3008 déclinable en thermique, électrique et hybride se développera en Franche-Comté ».

Rappelons que la Région a débloqué une enveloppe de 7,1 millions d’euros au titre de l’accompagnement à l’innovation dans le projet « Sochaux 2022 ». Rendant ainsi possible la modernisation de ce site à haute performance technologique pour aborder les enjeux de l’avenir.

Dans le concret, ce sont 55 hectares supplémentaires qui seront aménagés pour permettre l’accueil de nouvelles activités dans l’esprit du pacte de relocalisation souhaité par le président de la République.

 

 

Des annonces qui ne doivent pas occulter la sécurisation des emplois…

 

Parallèlement, l’institution régionale demeure très attentive à l’activité des sous-traitants de l’automobile : ils sont nombreux à exercer leur savoir-faire sur notre territoire.

Dans le cadre du PIA (Programme d’Investissement d’Avenir), elle apporte son soutien aux mutations technologiques qui s’imposent afin que les entreprises puissent se doter des compétences adéquates.

Vigilante, Marie-Guite DUFAY rappelle aussi que « ces annonces ne doivent pas masquer les difficultés sociales que le secteur automobile traverse avec la crise actuelle… ».

En terme clair, la sécurisation maximale des emplois et des compétences est donc à préserver coûte que coûte dans notre contrée.

D’ailleurs, l’ensemble de ces sujets sera évoqué dès la fin de la semaine au cours d’un entretien que la présidente de la Bourgogne Franche-Comté aura avec le ministre de l’Economie et des Finances Bruno LE MAIRE, dans le cadre d’un échange avec l’ensemble des régions.

 


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Son chiffre d’affaires s’établissait au terme de l’exercice antérieur à 1,7 million d’euros. Il devrait progresser au terme de 2020. S’il y a bien une entreprise de l’Yonne qui a littéralement émergé malgré le contexte si difficile, c’est bien de celle-ci dont il s’agit. Sollicitée par le ministère de l’Intérieur, l’entreprise icaunaise n’a plus de « mousse » que son nom de baptême. Désormais, son aura lui permet de vaquer à ses occupations professionnelles dans la cour des plus grands…

AILLANT-SUR-THOLON : Le luxe, le médical, l’aéronautique, le militaire, l’industriel. Il faudra dorénavant ajouter une nouvelle corde à cet arc déjà bien garni en potentiels de débouchés : la collectivité !

Depuis plusieurs saisons, l’atelier de cette PME jusque-là préservée de la sphère médiatique s’attelait à réaliser avec le sens du perfectionnisme qui est le sien son métier et le devoir accompli. C’est-à-dire la découpe de pièces de mousse destinées à la fonction emballage. Utile et indispensable à chacun des secteurs d’activités, préalablement cités.

Oui mais voilà : la donne a changé de manière radicale en l’espace de quelques semaines pour la structure. La propagation de l’épidémie de coronavirus a eu tôt fait de chambouler le paysage économique de l’Hexagone, de l’Europe et de la planète entière. Et de brasser l’ensemble des cartes comme dans une immense partie de poker menteur. A ce jeu-là, JPJ MOUSSE s’en est plutôt bien tirée !

 

 

C’était sans compter sur le pouvoir adaptatif et le volontarisme des collaborateurs qui ont suivi comme une seule ombre celle du couple de dirigeants de cette PME très attrayante.

On connaît l’histoire : Presse Evasion l’a déjà narrée dans de précédents articles qui expliquent pourquoi cette PME industrielle a relevé ce grand défi de l’altruisme et de la citoyenneté en fabriquant ces fameuses visières de protection qui s’arrachent à présent dans de nombreux circuits de distribution.

Un pari audacieux qu’ont su porter à bout de bras Marion et Christophe BECHERT !

 

 

 

 

De la PLV pour Coca-Cola aux masques homologués par l’Intérieur…

 

 

Très vite, les commandes vont affluer. Les visières de protection faciale élaborées dans le cadre de la prévention contre le COVID-19 s’écoulent en grande quantité.

JPJ MOUSSE fournit un effort de guerre important dans sa lutte contre l’infection. Le site est sécurisé pour que les équipes puissent travailler dans une parfaite quiétude d’esprit. Rien n’est laissé au hasard.

Maîtrisant l’art de l’anticipation, les dirigeants de la PME disposaient de stocks suffisants pour relever le défi. Près de deux tonnes de matériels (plastique, mousse, accroches…) étaient déjà entreposés dans les rayonnages du site industriel avant que ne débute ce nouveau chantier.

L’unité de production était plus habituée à réaliser des présentoirs de PVL pour Coca-Cola que des objets de protection sanitaire !

Qu’importe : cet exercice de diversification a abouti à une nouvelle spécialisation. Parfaitement réussie !

 

 

Le schéma organisationnel voulu par la direction permettra d’atteindre les objectifs avec une cadence de 25 000 pièces fabriquées au quotidien. L’arrivée d’intérimaires intégrés rapidement au rythme soutenu de l’entreprise fera le reste.

Le lancement d’une deuxième ligne optimisera ces chiffres : de 40 000 à 50 000 visières conçues par jour ! Le travail se réalisant par deux équipes sur deux lignes. Quant aux approvisionnements, ils sont sécurisés pour la conception d’1,2 million de produits, sachant que plus de 300 000 visières avaient déjà été livrées début mai !

A la suite d’une livraison importante pour les magasins AUCHAN, JPJ MOUSSE s’est retrouvée sur le front de l’intérêt médiatique national. France Télévisions a interrogé les équipes de l'enseigne de la grande distribution par le biais de l'une de ses émissions vedettes "Envoyé Spécial" qui ont expliqué la fonctionnalité des produits confectionnés par la PME. Un coup de pouce indirect pour la PME de l’Yonne !

 

 

 

 

 


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Le télétravail possède-t-il un réel lendemain ? Après avoir traversé une période exceptionnelle depuis plus de deux mois, à quoi va ressembler le « jour d’après » en matière de travail à distance ? C’est une question que bon nombre d’exégètes de l’emploi se posent désormais dans l’Hexagone. Une enquête agrémentée d’une infographie apporte son lot de réponses précises. Elle émane de TALKSPIRIT, une plateforme collaborative nationale qui facilite la communication et le travail des équipes au quotidien. Explications…

PARIS : Le « home office » va-t-il encore progresser dans les entreprises, les institutions publiques ou encore les milieux associatifs dans les mois à venir ? Face aux chambardements inattendus provoqués par la présence inédite du COVID-19 sur notre territoire, les spécialistes de la RH et les managers se doivent de répondre aux exigences de leurs collaborateurs à l’avenir : oui mais, comment ?

La question, cruciale, en cette période de très lente sortie de crise méritait d’être posée. D’autant que les entrepreneurs ont eu à modifier profondément les règles de l’emploi dans bon nombre de leurs structures. Incitant des milliers de salariés à adopter le travail à distance depuis leur domicile…

Créée il y a une décennie, TALKSPIRIT s’est penchée sur cette pertinente interrogation. Logique pour une plateforme nationale qui équipe aujourd’hui près de 500 clients et plus de 150 000 collaborateurs à l’aide de solutions 100 % made in France dans l’évolution du travail.

L’entité vient de publier les résultats d’une enquête sous la forme d’une infographie analytique qui, par le biais de chiffres-clés, donne un sérieux aperçu des attentes des salariés français à la suite de la mise en place forcée du télétravail dans le pays.

 

90 % de téléchargements d’applications de visioconférence entre 2019 et 2020 !

 

Benoît RENOUL et Hugo BESSAGUET, deux collaborateurs de TALKSPIRIT, sont les auteurs de cette étude qui permet de mieux comprendre les répercussions du travail à distance sur le quotidien professionnel des Français.

Apparu au beau milieu des années 2000, grâce à l’arrivée progressive de l’Internet haut débit dans les foyers, le télétravail n’était jusque-là réservé qu’à une portion congrue de nos concitoyens.

Quelques rares salariés pouvaient en profiter pour des raisons jugées encore « occasionnelles ». Ainsi, selon les chiffres de la DARES (Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des Statistiques) diffusés en novembre 2019, 7,2 % des salariés français étaient concernés par cette méthodologie professionnelle à la limite de la marginalité.

Les choses ont nettement évolué depuis ! Six mois plus tard, à peine, ils sont désormais plus de 30 % des salariés de l’Hexagone à avoir basculé en télétravail selon les données ODOXA du 20 avril 2020 !

Il suffit d’apprécier le nombre de téléchargements d’applications de visioconférence en France pour s’en rendre compte.

Les trois outils (ZOOM, TEAMS et HANGOUT) ont vu le nombre de leur fréquentation exploser de manière soudaine et massive en un laps de temps record. Plus de 22 fois de téléchargements pour la première référence par rapport à la même période en 2019, 16 fois plus pour la seconde ; le pompon revenant à la troisième application. Elle a dépassé de 23 fois le nombre de téléchargements supplémentaires dans le même intervalle de temps ! Sachant que ces données illustrent la comparaison hebdomadaire entre la seconde semaine de mars 2020 versus celle de 2019…

In fine, on dénombre 62 millions de téléchargements d’applications professionnelles (majoritairement des visioconférences), soit 90 % de plus par rapport à la même période de 2019 !

 

Les employeurs sont-ils favorables à l’essor du télétravail à l’avenir ?

 

Toutefois, il est démontré par une autre analyse, celle en provenance de DESKEO, qu’au début du confinement, 76 % des Français en situation de télétravail forcé regrettaient l’ambiance des bureaux.

Un élément logique qui combinait à la fois le cumul imposé par cette expérience anxiogène imprévisible et le télétravail qui pour une part non négligeable de salariés fut très éprouvant.

En cause : la promiscuité, l’impossibilité de pouvoir s’isoler physiquement et numériquement, le sentiment de solitude, le défaut de matériels et leur manque de performance, etc.

Cependant, après quelques semaines, l’analyse de TALKSPIRIT montre le renversement de tendance. Et l’appréciation manifeste des Français pour cette forme de travail dont ils n’avaient pas encore ni la connaissance ni l’usage.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 71 % des personnes qui n’avaient jamais travaillé à domicile avant la crise sanitaire déclarent désormais souhaiter exercer leur métier à distance. Du moins, un jour par semaine. 79 % de ces mêmes salariés sont même prêts à sacrifier leur bureau physique attitré pour effectuer davantage de télétravail à l’avenir !

Nonobstant, une interrogation demeure : les entreprises françaises sont-elles prêtes à faire bouger les codes ?

Si les salariés restent les seuls à avoir fait connaître leur position, il n’empêche que les employeurs sont murés dans leur silence. Question de pure logique : il est encore trop tôt pour eux pour se prononcer après la période économique subie sur les vertus de cette méthode.

Les salariés ont cependant du mal à croire à une « révolution du télétravail » à l’avenir. Certains ont été sondés pour dire ce qu’ils pensent de l’attitude de leur employeur : les résultats sont les suivants. Les employeurs seraient favorables au télétravail à hauteur de 51 %, voire totalement favorables pour 4 % des cas. Mais, 36 % d’entre eux seraient réfractaires, voire totalement contre pour 8 % des cas. Précisons qu’un pour cent de ces sondés ne se prononce pas…

Quant aux freins potentiels au développement du télétravail, ils seraient multiples. La culture du présentéisme à 39 %, l’incompatibilité du télétravail avec le métier exercé à 38 %, le manque de confiance pour 17 % ou le refus sans réelle raison valable pour 26 %.

Le télétravail connaîtra-t-il un « avant » et un « après COVID-19 » en France ? Une chose est sûre, à défaut de réponses concrètes et précises, les dirigeants et les managers des structures publiques ou privées qui agissent dans le domaine économique devront très vite se prononcer…C’est la moindre des choses que de connaître leur avis après ces semaines particulières où le monde du travail a changé totalement de rythme…

 

En savoir plus :

On peut consulter l’ensemble des analyses de cette étude menée par TALKSPIRIT sur la référence suivante :

https://blog.talkspirit.com/apres-covid-quel-lendemain-pour-le-teletravail/


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Superbe Olympe de GOUGES ! Elle mérite bien une place au Panthéon. Du moins autant que Simone VEIL. Mais qui se souvient encore d’elle ? Un comité de soutien à cet illustre personnage avait demandé à Jacques CHIRAC il y a quelques années son entrée au Panthéon. Ce fut un refus catégorique du président ! Pourtant, cette femme obstinée, née le 07 mai 1748 à Montauban, possédait toutes les qualités des natifs de son signe (taureau) : détermination, loyauté, sagesse, patience…et courage.

TRIBUNE: Femme emblématique de la Révolution française, Olympe de GOUGES fut un précurseur pour la défense des Droits de la femme. Féministe avant l’heure, elle paiera de sa vie, son goût pour la liberté et ce désir à vouloir s’émanciper et à critiquer.

Les femmes de la Révolution doivent poursuivre les travaux domestiques en plus des actions de terrain. C’est ainsi que les hommes, les appelleront, péjorativement, les « tricoteuses » !

C’est une acharnée cette Olympe ! Elle défend bec et ongle les droits de la femme, elle réclame pour toutes : le suffrage universel, la liberté sexuelle, la liberté d’opinion, la participation au débat politique, la suppression du mariage et l’instauration du divorce…

Prenant la suite d’un Condorcet, elle rédige un traité sur l’admission des femmes au droit de cité, en affirmant que les femmes doivent avoir les mêmes prérogatives politiques que les hommes.

Elle en veut plus et pose les bases de revendications qui vont bien au-delà de la seule défense des femmes. Humaniste, elle combat pour l’égalité des sexes et pour l’abolition de l’esclavage. Ces prises de position contre la traite des Noirs sont bien antérieures au décret de Victor Schœlcher du 27 avril 1848 ; ce fameux décret qui entérine l’abolition de l’esclavage.

Olympe devient la figure de proue de ces femmes qui la soutiennent et qui combattent à ses côtés : Etta Palm d’Aelders, Théroigne de Méricourt pour les plus connues (des services de police…).

Les hommes, quant à eux, gardent la culture royaliste et chrétienne de leur époque. Ils résistent à ces femmes libératrices qui ont le toupet de réclamer les mêmes droits qu’eux, au lieu de faire les enfants et la cuisine…

Les revendications de cette tête pensante prolongent un humanisme prophétique : elle milite pour la création des ancêtres de la Sécurité sociale, des ASSEDIC, des Caisses de retraite… Elle lutte contre la misère et la pauvreté, dénonce la condition des prisonniers et veut l’abolition de la peine de mort !

 

Une femme de lettres, une femme de tête…

 

Olympe de Gouges est sans concessions. Elle est un trublion en cette funeste année 1793 et n’a pas peur de critiquer ouvertement Robespierre et sa bande de Montagnards ! Elle les accuse de vouloir instaurer une dictature. Son dernier pamphlet « Les Trois Urnes ou le Salut de la Patrie » lui sera fatal.

Arrêtée  le 20 juillet 1793, jugée le 02 novembre, elle monte à l’échafaud le lendemain ! Lors de son procès, elle est présentée comme une femme légère (elle ne cachera jamais ses amants) et séditieuse.

Au tribunal, elle s’attaque à Robespierre : « Il m’a toujours paru un ambitieux sans génie, sans âme, je l’ai toujours vu prêt à sacrifier la nation à la dictature… ».

Elle le traite de sanguinaire ! Et d’enchaîner : « Je l’ai poursuivi, comme on poursuit les tyrans ! ». Tout ça respire la guillotine à plein nez…

En montant à l’échafaud, elle s’écria : « Enfants de la patrie, vous vengerez ma mort ! ». Les spectateurs, agitant leurs chapeaux, lui répondirent par le cri : « Vive la République ! ».

Mais surtout, avec une grande classe, elle définira les caractéristiques de son héritage : « Je lègue mon cœur à la patrie, ma probité aux hommes (ils en ont besoin), mon âme aux femmes, je ne leur fais pas un don indifférent ; mon génie créateur aux auteurs dramatiques : il ne leur sera pas inutile ; surtout ma logique théâtrale au fameux Chesnier ; mon désintéressement aux ambitieux ; ma philosophie aux persécutés ; mon esprit aux fanatiques ; ma religion aux athées ; ma gaieté franche aux femmes sur le retour, et tous les pauvres débris qui me restent d’une fortune honnête à mon héritier naturel, à mon fils, s’il me survit ». Fermez le ban !

Et les hommes dans tout ça ? Ils refusent catégoriquement de reconnaître le droit des femmes à participer à la vie politique et promulguent l’interdiction des clubs féminins en leur refusant la citoyenneté.

Quelques mesures furent tout de même adoptées. A l’instar de l’égalité des droits de succession entre hommes et femmes, le divorce et une certaine forme de reconnaissance civile.

Mais, le 18 brumaire, Napoléon rétablit les pleins pouvoirs au chef de famille. Le divorce sera aboli en 1816 !

Olympe de Gouges est une femme de lettres. Ses écrits se constituent de pièces de théâtre, romans, pamphlets, articles de presse. Au total, on recense 144 publications !

De quoi rendre jaloux, c’est une évidence, les chefs révolutionnaires et autres « sans culotte » bien moins prolixes dans leurs écrits…

Jean-Paul ALLOU

 


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