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L’athlète auxerrois ne sera pas le seul à parcourir le long périple qui le reliera de la capitale de l’Yonne à la fameuse ville des mille-et-une nuits de la péninsule arabique. De manière fictive sur le parcours mais ô combien réelle au niveau du kilométrage à accomplir, près de 7 000 kilomètres, la présence symbolique des élèves du groupe scolaire Saint-Joseph l’aidera à réussir cet exploit…

 

AUXERRE: Ils courent pour lui. Certains n’ont pas hésité à remonter sur leur bicyclette pour réaliser de précieux kilomètres à ajouter dans l’escarcelle de ce décompte fastidieux. D’autres, plus endurants et aguerris, le font avec un réel plaisir et l’âme de compétiteurs chevronnés. Cela ressemblerait presque à un Téléthon de l’effort pour une cause juste et noble, celle de l’universalisme citoyen et de la fraternité entre les hommes, des valeurs que portent en lui le sportif de l’extrême icaunais Abderrazzack EL BADAOUI.

L’initiative de cette poignée d’élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, établissement privé de l’Auxerrois, est louable. Se mettre dans la peau, non pas de John MALKOVITCH, mais du natif du royaume chérifien transcende les esprits.

Depuis une dizaine de jours, à l’initiative de l’un des responsables de la vie scolaire, et coach rugbystique, Julien PRIGNOT, cette jeunesse impatiente accumule les distances en les parcourant réellement, non pas dans le sillage du vénérable champion, mais seule de son côté ou accompagnée de leurs professeurs d’éducation physique.

L’idée est de totaliser le plus grand nombre de kilomètres à l’identique de ceux qui attendent Abder EL BADAOUI dans sa longue traversée à vélo entre l’Europe et le Moyen-Orient.

A date, ce sont déjà 1 259 kilomètres qui ont été parcourus par une trentaine d’adolescentes et adolescents, immergés au plus près de l’aventure palpitante du sportif. Par comparaison avec le déroulé de l’expédition, avec ce total déjà atteint, ils traverseraient l’Allemagne.

 

 

Une cerise sur le gâteau : un déplacement à Dubaï pour accueillir le sportif !

 

A 48 heures de son départ, ce samedi 15 mai aux alentours de 10 heures, place de l’hôtel de ville à Auxerre, le sportif de haut niveau est donc venu saluer celles et ceux qui l’encouragent de ces efforts fournis.

Le directeur du groupe scolaire, Marc BESANCENEZ, était là également pour l’accueillir et lui réitérer tout son soutien. Avec le concours de la société LAYER, les lycéens auront la faculté de pouvoir suivre au jour le jour le déroulé de cette épreuve d’endurance. Des tableaux tenus par un petit comité d’élèves enthousiastes identifieront les étapes du jour à accomplir par l’athlète.

Mais, le must de cet engagement scolaire inédit pourrait être l’immersion directe dans les roues du sportif sur son lieu de destination pour quelques-uns de ces élèves, grâce à la généreuse complicité de partenaires issus de la sphère économique locale. Il ne s’agirait alors plus d’un mirage pour celles et ceux de ces élèves qui se sont investis et se déplaceraient à Dubaï mais bien d’un miracle.

Rien d’étonnant, en somme, lorsque l’on suit sa scolarité dans un établissement d’inspiration lassalienne !

 

Thierry BRET

 

 


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Mieux qu’une longue saga télévisuelle, le vingt-et-unième épisode du feuilleton hebdomadaire consacré à la découverte de la gastronomie de notre terroir et aux arts de la table fait toujours recette auprès des Auxerroises et Auxerrois. Celles et ceux qui fréquentent dès potron-minet le traditionnel marché alimentaire du vendredi place de l’Arquebuse…

 

AUXERRE : C’est déjà la vingt-et-unième édition pour le marché de la restauration indépendante installé depuis ses débuts, place de l’Arquebuse à Auxerre. Et visiblement pour les chefs d’entreprise qui y participent, l’enthousiasme demeure intact pour sensibiliser les consommateurs à la découverte de leurs produits. Des plats et des recettes savamment mis en lumière pour aiguiser les appétits farouches comme ceux des plus réfractaires !

Accueillis dès 06h45 par les équipes du grossiste METRO, l’un des instigateurs de ce relais local d’une plus vaste opération nationale déclinée dans bon nombre d’agglomérations de l’Hexagone, les restaurateurs du cru (une dizaine présents ce vendredi 14 mai) ont pu satisfaire les envies consuméristes des chalands, friands de produits qualitatifs et fait maison.

Sur leurs stands, les restaurateurs ont pu nouer des liens précieux avec une clientèle désormais habituée à leur présence depuis plusieurs semaines et adeptes des bons petits plats à emporter !

Rappelons que l’initiative est portée par l’Union des Métiers et des Industries de l’hôtellerie (UMIH) départementale, le Groupement national des Indépendants (GNI) et la Confédération générale de l’alimentation en détail (CGAD) ainsi que la Ville d’Auxerre.

 

Thierry BRET

 

 

 

 

 


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Cela a commencé avec la réforme de « Sciences Po ». Permettre à toutes les couches sociales d’accéder à des hautes études semblait légitime. L’école souhaitait également intégrer les étrangers. Afin de donner sa chance aux jeunes des banlieues de parvenir au Graal des concours, il fallait supprimer l’épreuve de culture générale. C’est ici que le bât blesse ! Car du côté des partisans de l’érudition et de l’épistémè, la réforme fut largement décriée !

 

TRIBUNE : Un dossier et un entretien oral bouclent la procédure d’accès à cette prestigieuse école. La moyenne des notes présentées dans les dossiers de candidature pose question : tout le monde sait qu’un « 17 » obtenu au lycée Henry IV à Paris n’a pas la même valeur qu’un « 17 » obtenu dans un établissement de Seine-Saint-Denis !

La sélection prend le risque de l’arbitraire en faisant un savant dosage d’étrangers : quotas d’européens et de non-européens… Quid des critères de parités hommes /femmes et blancs/noirs ? Nous risquons de nous éloigner des sélections élitistes de l’origine.

Souvent, « Science Po » constituait une marche pour entrer à l’ENA (Ecole Nationale de l’Administration). Sa réforme semblait donc inévitable ! C’est non seulement une décision politique (démagogique ?) voulue par le Président de la République mais aussi un outil qui prolonge le plan global des réformes de l’enseignement supérieur.

Cette réforme s’inscrit en droite ligne du projet néolibéral impulsé par Emmanuel MACRON. Ses principaux vecteurs en sont l’abrogation des références culturelles, fleurons de l’histoire et de la culture française, l’intégration de la langue inclusive, afin de satisfaire toutes les minorités agissantes (les anticoloniaux, LGBT, les gens de couleur, etc.).

Permettre aussi aux jeunes des banlieues d’accéder aux études supérieures, en copiant ce qui se passe aux Etats-Unis, est une autre piste de cette réflexion.  

 

 

L’enseignement supérieur français ne performe pas au niveau international…

 

La langue française disparaît progressivement des enseignements des grandes écoles au profit de l’anglais. Toutes ces mesures amoindrissent le niveau de l’excellence qui précédait la notoriété de nos prestigieuses écoles. Il est fallacieux d’annoncer que la suppression de l’ENA était une revendication des « Gilets Jaunes » : ces derniers voulaient surtout payer le carburant moins cher !

Certains affirment qu’il s’agit d’une mesure populiste quand d’autres craignent que l’on va faire de l’ENA le bouc émissaire de la crise sanitaire et sociale actuelle.

De toute façon, les réfractaires à tout changement sont conformes aux habitudes nationales. Repenser l’ENA, c’est également vouloir globaliser d’autres bastions pédagogiques de la République : l’INET (Hautes Etudes Territoriales) ou encore l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique… La volonté de réduire les budgets doit être prise en compte. L’ENA sera donc remplacée par l’ISP : l’Institut du service Public.

Les problèmes posés à l’enseignement supérieur reposent surtout sur la qualité de l’enseignement primaire et secondaire. Au classement PISA (Programme International pour le suivi des acquis des élèves) 2018, la France ne pointe qu’au 25ème rang sur 79 pays recensés.

Qu’il s’agisse des domaines de « la compréhension de l’écrit », des « mathématiques » et des « sciences », nous arrivons bien après la Chine (en tête sur les trois matières), la Pologne, la Finlande et surtout l’Estonie qui a le plus petit budget (en proportion des dépenses publiques) réservé à l’éducation.

Quant aux universités, parmi les dix meilleures soulignons les légendaires Harvard (première du classement), Sandford (2ème) et Cambridge (3ème).

Grâce à un regroupement de Paris-Saclay, la France décroche péniblement une 14ème place dans le top des 200 meilleures universités de la planète. Notons la 39ème place de notre célèbre Sorbonne, plus connue aujourd’hui pour sa participation aux «  manifs » de mai 1968 que pour ses prix Nobel !

 

 

Une autre réforme très controversée : les « Bachelor » proposés dans les IUT…

 

On prépare aujourd’hui des « BUT » pour Bachelor universitaire de technologie en remplacement des DUT (Diplôme universitaire de technologie). Le BUT se situe au niveau de BAC + 3 et offre les mêmes spécialités que leurs prédécesseurs.

Le DUT sera obtenu automatiquement dès que l’étudiant aura accompli les deux premières années du BUT mais à condition qu’il en fasse la demande. Le syndicat Force Ouvrière a vivement dénoncé l’existence de ces Bachelor, arguant du fait qu’ils y voyaient une attaque contre les licences professionnelles.

FO souligne également que le volume horaire des enseignements diminue de 25 %. Le syndicat réclame que le DUT soit délivré automatiquement sans la demande des étudiants. Il soutient toutes les actions collectives qui contestent la vulgarisation de ces Bachelor à grand coup de motions et de pétitions…

Le plus important de la réforme et de la contestation repose sur la perte du caractère national du DUT. Jusqu’à présent, l’organisation de son enseignement, respectait un programme pédagogique élaboré au niveau hexagonal. Avec l’actuelle réforme du BUT, chaque IUT sera soumis à l’approbation de son établissement de tutelle qui pourra imposer sa propre organisation du BUT. Par exemple, les coefficients et volumes horaires des matières enseignées dans une mention de BUT pourront être différents d’un établissement à l’autre. La dimension nationale donnait un gage de qualité aux entreprises recruteuses. On risque d’ouvrir une compétition stérile entre les BUT.

Clairement, les BUT font l’unanimité contre eux. Les enseignants exigent dans leur grande majorité un cadrage national de ces enseignements. Il est certain que dans les nouvelles conditions le Bachelor sera noirci par l’arbitraire des recrutements et des enseignements et la réduction de la longueur des cours.

Les universités, les écoles supérieures, les BUT… doivent faire face à la mutation des données sociales et économiques d’aujourd’hui. Les changements sont inéluctables, voire indispensables.

 

 

Un réel brassage des cartes pour suivre des études supérieures ?

 

La volonté d’ouvrir les études supérieures aux classes les plus défavorisées n’est peut-être pas d’actualité. En effet si 35 % des étudiants sont issus de parents classés « cadres supérieurs », 30 % viennent de la catégorie « ouvriers-employés ». De plus, la moitié des enfants, des couches les plus basses socialement, est diplômée ou étudie dans les filières de l’enseignement supérieur. Ce phénomène est relativement récent. Il est cohérent avec les 90 % d’étudiants reçus au Bac, qui usent plus leur fonds de culotte au « Resto U » que dans les amphis et les salles de TD ! Seuls les enfants d’agriculteurs sont sous-représentés : 1,7 % !

Mais cette situation est cohérente avec les difficultés économique d’un secteur « peau de chagrin ». L’enseignement doit répondre à une question de fond : promouvoir des jeunes capables de travailler à la sortie des études ou produire de bons cerveaux capables de conceptualiser et d’engendrer des prix Nobel. Aujourd’hui, sûrement un peu les deux. Une question reste au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès : qu’est-ce qui permet à chacun de s’adapter à toutes les situations et modifications de l’environnement ? LA CULTURE.

C’est aussi le niveau de culture qui permet à chacun de ne pas tomber dans le piège des manipulations intégristes de certains partis politiques et courants religieux.

Un jeune banquier discutait avec un sénateur-maire, lors d’un repas amical. Il s’agissait de feu Gabriel KASPEREIT, pour ne pas le nommer, ancien ministre sous de GAULLE, édile du 9ème arrondissement de Paris et député, était aussi un ancien énarque. Le banquier posa alors une question : « Comment à vingt ans, avez-vous pu dire, mon idéal politique c’est la droite et tout extrémisme écarté, ce n’est pas la gauche ? ». Et notre élu de répondre dans un grand éclat de rire : « cher ami, vous n’avez rien compris, à la sortie de l’ENA, le premier micro qui s’est présenté c’est celui-là, tant pis pour la gauche !». C’est aussi cela qu’il faut changer à l’avenir !

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Dire qu’il a été satisfait par le contenu de sa visite au CIFA, le président de la Confédération nationale de la Boulangerie Pâtisserie, serait un doux euphémisme ! Subjugué, l’ambassadeur de la puissante filière artisanale n’a pas tari d’éloges sur ce qu’il a découvert tout au long de ce périple immersif dans l’antre de l’excellence qu’est devenu au fil des années le centre de formation de l’Yonne. Une visualisation enthousiaste et concrète de l’apprentissage avec un A majuscule…

 

AUXERRE: Voilà une manière idéale de rendre à l’apprentissage ses lettres de noblesse pour celles et ceux qui en auraient encore douté ! Il suffit de consacrer deux heures de son emploi du temps à la découverte du centre de formation auxerrois, le CIFA de l’Yonne, pour percevoir de visu que bien des poncifs n’ont plus lieu d’être à propos de cette méthode d’enseignement.

Loin d’être appréhendé désormais comme le rebut indolent de l’initiation à la vie professionnelle réservé aux seuls décrocheurs de l’Education nationale, l’apprentissage se décline, se vit et se pratique en totale osmose avec notre époque : c’est-à-dire à l’heure de la digitalisation, du modernisme, de la multitude de cursus diplômants et de débouchés potentiels (nombreux selon les filières) à pourvoir en bout de course.

Alors, c’est sûr quand un personnage aussi emblématique de l’artisanat à la française, le numéro un de la boulangerie pâtisserie, Dominique ANRACT, porte-étendard de la Confédération nationale, fédérant des milliers de professionnels et autant d’entreprises, pose les pieds dans ce périmètre du savoir manuel, on se dit que ses hôtes ne peuvent que se frotter les mains. Sans le recours au gel hydro-alcoolique de préférence !

Car, dans les têtes bouillonnantes d’idées de ces mentors du savoir-faire à transmettre que sont Michel TONNELLIER (président) et Marcel FONTBONNE (directeur), chacun sait déjà quels seront les résultantes à moyen terme d’un tel choc avec la réalité pour le visiteur.

 

 

 

Un enthousiasme non feint à relayer sur le territoire…

 

Celle virtuelle mais pas encore augmentée inhérente au fameux « Clic Store », conçu avec le précieux concours du prestataire idoine sur la place, IDXPROD, dont nous envie l’ensemble des CIFA de l’Hexagone ; celle de la boutique factice, certes, mais si proche du naturel mettant en lumière dans leurs vitrines appétissantes les produits de la boulangerie, de la viennoiserie et de la confiserie ; celle de ces métiers de bouche, fleurons de la gastronomie que sont la boucherie, la restauration ou les métiers de service.

Mention spéciale également pour l’éducation partagée qui prend corps et acte avec le e-learning, concept technologique particulièrement éclairé en période de pandémie et de confinements successifs !

Le représentant de la CNBPF n’a pas caché son enthousiasme devant pareille initiative, prometteuse et à déployer dans tous les centres de formation de France et de Navarre selon lui.

 

 

 

Naturellement, le must de cette rencontre opportune à laquelle prenaient part également le président de l’U2P de Bourgogne Franche-Comté, Christophe DESMEDT et le représentant départemental de ladite structure David MARTIN (le garçon est aussi vice-président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat) fut le contact privilégié avec la relève boulangère.

Dominique ANRACT écouta avec grand intérêt les explicatifs fournis par Marcel FONTBONNE sur l’organisation et la gestion de cet atelier pédagogique très prisé de la jeune génération.

 

 

Un échange avec la relève de la filière boulangère …

 

Avant de se saisir d’une baguette (ce fameux fleuron croustillant de la gastronomie française dont la reconnaissance universelle se jouera dès l’année prochaine dans les commissions consultatives à l’UNESCO) et de la soupeser en exégète de la corporation qu’il est. S’en suivit un bel échange avec l’un des mitrons, fier de pouvoir échanger avec le symbole syndical de la profession.

Conquis par la vision d’autant de diversités pédagogiques réussies, le président de la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie pouvait s’en retourner vers la capitale avec bon nombre d’idées lumineuses en tête.

Après un  court arrêt à Villeneuve-sur-Yonne pour y remettre le label de « Boulanger de France » à l’artisan Jean-Marc DANIEL, l’un des mille professionnels à bénéficier de cette nouvelle certification de l’excellence. Un accessit qui rappelle la philosophie du CIFA, en somme !

 

Thierry BRET

 

 

 


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La micro-brasserie artisanale située à Saint-Bris-Le-Vineux a remporté plusieurs récompenses au concours international de Lyon grâce à deux des quatre bières présentées. Une satisfaction pour les gérants de la brasserie qui viennent seulement de fêter la première année d’activité de leur entreprise…

 

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Simon BERHAUT et Romain SORIN sont âgés respectivement de 33 et de 35 ans. Leur rencontre a abouti à la création d’une micro-brasserie, implantée sur notre territoire en 2019.

Frère d’un brasseur amateur, Simon a tout de suite été bercé dans l’apprentissage de ce métier. Romain, élève en viticulture, a rapidement été pris de passion pour l’organisation de soirées festives où il souhaitait maîtriser son sujet.

A la suite de leur rencontre, ils ont eu l’envie de se projeter et de créer ensemble un projet basé sur le local et l’écoresponsable. Pour le réaliser, ils se sont appuyés sur certains acteurs locaux tels que BGE, un réseau d’accompagnement et d’aide à la création d’entreprise. INITIACTIVE 89 les a soutenus dans l’élaboration de leur projet d’entreprise. C’est ici que FAYYAR est né.

 

 

Une première commercialisation en pleine période de confinement…

 

Cette entité, c’est avant tout, la conception de bières biologiques, une revalorisation des drêches (résidus de malt après empâtage) et moins de déchets. La structure dispose d’une gamme fixe de cinq bières (Pale Ale, Witbier, Porter, Amber Ale et IPA) et une gamme éphémère, avec des bières élaborées en fonction des saisons (Cherry Milkshake, une bière blonde aux cerises et lactose), des rencontres (l’exotique variante Sumatra) mais aussi de leur folie créative (une bière aux baies de Timut, des bières aux bourgeons de sapin et miel, etc.). Ces produits peuvent être achetés dans le réseau BIOCOOP ou dans la boutique auxerroise à l’appellation si curieuse « PYNEAU PRUNUTZ », consommés à La Scène des Quais ou au restaurant du « Grandgousier » à Auxerre.

FAYYAR s’est aussi élargi dans tout le département avec d’autres points de vente par exemple à la « Boutique des Saveurs » à Joigny ou chez « Gamm Vert » à Toucy. La structure développe doucement son réseau de distribution hors du département.

Les premiers produits ont été commercialisés seulement trois semaines avant le premier confinement en mars 2020. Les deux entrepreneurs ont alors tenté de trouver des solutions en allant sur les marchés hebdomadaires de différentes villes ou villages. De plus, ils en ont profité pour mettre en place la logistique pour les livraisons à domicile. Ils ont tout même réussi à obtenir une aide de l’agglomération pour un projet basé sur la réduction de déchets.

 

 

Un concours plus que positif pour les deux entrepreneurs…

 

Avec un chiffre d’affaires annuel de 50 000 euros, les deux garçons décident de tester leur fabrication. Ils participent à deux concours. L’un est le national de la bière du musée Français à Nancy où les résultats ne sont pas encore publiés à ce jour. Le second étant le concours international de Lyon où ils remportent deux trophées.

Ils y présentent quatre bières : Pale Ale, Porter, Witbier et Sumatra, où cette dernière a été évaluée dans la catégorie de bière spéciale. La bière brune Porter et la bière Sumatra qui est ambrée aux fèves de café, un concept mené en collaboration avec la Boutique des Saveurs à Joigny, ont été primées lors de ce concours. La première a obtenu la médaille d’or, la seconde décrochée l’argent.

Les bières ont été jugées sur leur qualité organoleptique évaluée par le jury selon la grille de notation qui est fournie par le concours.

Ces challenges ne sont pas nouveaux pour ces deux amis. Ils les ont vus naître étant donné qu’ils sont dans la filière brassicole depuis plus de dix ans. Mais, avec à peine un an d’existence, ils pensaient que participer à une telle compétition était trop prématurée.

En décrochant ces deux médailles à Lyon, Romain et Simon ont eu l’opportunité de se faire connaître. Ils ont déjà été contactés par plusieurs professionnels. Quant aux ventes de leurs boissons, elles suivent depuis une courbe ascendante, même en dehors de la Bourgogne.

L’avenir, ils y pensent. Les deux compères souhaitent recruter un étudiant en alternance afin de lui transmettre leur philosophie dans le but de pouvoir l’embaucher ensuite.

Brasseurs mais aussi interpellés par l’écologie, les jeunes entrepreneurs ont pour projet de lancer le « growler », bouteille qui permet de réduire sensiblement les déchets.

 

Jordane DESCHAMPS

 

 


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