Découvrez nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
logo-credit-agricole-90x90.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
groupama_small.png
logo-cerfrance-bfc-accueil.png
capeb-logo.png
logo banque populaire bourgogne franche-comté
logo-cm.jpg
logo-edf-site.jpg
ccj-logo-petit-1.jpg
110 Bourgogne
Région Bourgogne France-Comté
Criquet Magazine
Lycée Saint-Joseph de la Salle
mercato de l'emploi yonne bourgogne
Caisse d'épargne Bourgogne Franche-Comté
chambre des métiers et de l'artisanat
Groupe La Poste
Chambre d'Agriculture de l'Yonne

Nos partenaires

bloc-marque-culture-couleur1.jpg
logo-festins-de-bourgogne.jpg
banque_populaire_bfc-long.png
capeb-logo.png
Lycée Saint-Joseph de la Salle
Caisse d'épagne Bourgogne Franche-Comté
cerfrance bfc
Communauté de Communes du Jovinien
Chambre d'Agriculture de l'Yonne
Criquet magazine
logo-edf-site.jpg
logo-cifa-89-auxerre-2020.png
logo-cm.jpg
groupama_medium.png
logo-credit-agricole-90x90.jpg
région Bourgogne Franche-Comté
20211006_lpg_logo_cmjn-616fec3863034.png
mercato de l'emploi yonne bourgogne
chambre des métiers et de l'artisanat
logo-110-bourgogne-ok.png

Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743

Fermé depuis six mois en raison de la crise sanitaire, le théâtre d’Auxerre rouvrira ses portes au public jeudi 20 mai avec à l’affiche une fantaisie lyrique autour du téléphone de Menotti. Un spectacle vivant porté par les étudiants de l’Ecole Supérieure de Musique, qui sera suivi début juillet par trois jours de fête et de convivialités musicales mettant en avant les artistes en résidence au théâtre…

AUXERRE : Eteignez vos portables, installez-vous vous bien dans votre fauteuil, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles et laissez-vous porter par la musique ou le spectacle … ! Un scénario qui depuis le 30 octobre dernier, date de début du second confinement et de la fermeture des théâtres, relevait de la fiction. Autant dire que l’annonce du plan de réouverture des lieux culturels avec places assises à compter du 19 mai aura été vécue par tous comme une délivrance. Pierre KECHKEGUIAN, qui œuvre à la direction du théâtre d’Auxerre depuis neuf ans, ne cachait pas son plaisir gourmand ce lundi à en présenter le programme de réouverture, avec à ses côtés, George BASSAN, présidente de l’Association Icaunaise de Diffusion Artistique (AIDA). Une double satisfaction même, puisque la veille, les intermittents du spectacle qui occupaient le théâtre depuis le 21 avril avaient quitté les lieux dans la soirée. Une occupation qui n’était pas sans conséquences financières explique George BASSAN : « considérées d’un point de vue juridique comme du public, les personnes présentes jour et nuit, nous ont mis dans l’obligation d’assurer un gardiennage de sécurité, pour un coût d’environ 5 000 euros par semaine, soit l’équivalent du prix moyen d’un spectacle, réduisant d’autant notre budget… ». Saluant au passage avec le directeur, l’état de propreté dans lequel les occupants avaient rendu les lieux.

 

 

Un opéra bouffe pour démarrer la saison…

 

A l’affiche du spectacle de réouverture, jeudi 20 mai : « Le téléphone », un opéra bouffe de Gian Carlo Menotti, fruit du travail mené depuis deux ans par les jeunes chanteurs de l’Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne Franche-Comté. Une formation qui depuis deux ans avait pris ses quartiers au théâtre d’Auxerre. Initialement prévu le 30 avril dernier, ce spectacle entièrement gratuit sera agrémenté d’une fantaisie lyrique reprenant les grands airs des comédies musicales américaines. La réservation sera ouverte dès ce mercredi. Mais, il faudra faire vite car la jauge autorisée par l’exécutif n’est pour l’heure que de 35 % de la capacité d’accueil, soit à peine plus de 200 places assises. Priorité sera donc donnée aux personnes ayant initialement réservé cette représentation.

 

 

Suivront du 01er au 03 juillet trois jours de spectacles mettant en avant des artistes actuellement en résidence au théâtre d’Auxerre, comme Nathalie PERNETTE et sa Compagnie de danse éponyme, ou Sébastien VALIGNAT autour de son spectacle « Love me ». Une programmation enrichie de soirées « after » conviviales et musicales ou « d’apéros concerts » avec notamment l’ensemble de musique baroque « Les Epopées », de reconnaissance internationale. Avant le traditionnel rendez-vous de rentrée, début septembre, pour la présentation officielle des spectacles de la prochaine saison. Une programmation qui devrait reprendre pour moitié celle de cette année, mais « quelques belles surprises » sont d’ores et déjà annoncées fait remarquer Pierre KECHKEGUIAN, qui se refuse à envisager un éventuel quatrième confinement : « ce serait une véritable catastrophe ! ».

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

L’école nationale vétérinaire de Maisons-Alfort a fermé son site au domaine de Crouzilles. « Il n’y avait plus de porosité avec le village » indique le maire, Eric PAURON. Les six dernières personnes vivaient en vase clos. Elles sont parties. Faute de gardiennage, des vols d’outillage et équipements ont été constatés. Les quatre personnes « clefs » de la nouvelle vie du village se sont réunies pour envisager l’avenir…

 

CHAMPIGNELLES: Ce fut un excellent réflexe. Comme le designer star Thomas DARIEL lui confiait son grand projet, François GUYARD, alors maire de Tannerre-en-Puisaye, lui a fait rencontrer Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (CCPF).

Il a la charge du développement économique du territoire. Ce dernier a très vite compris l’opportunité. « Ce fut alors un long marathon semé d’embûches, mais, avec Thomas DARIEL, nous avons rencontré le préfet, Henri PREVOST » rappelle le président. Heureusement, le représentant de l’Etat a saisi l’enjeu.

« Il fallait expliquer le projet et faire comprendre qu’une superficie minimale nous est indispensable » complète le designer, fort d’avoir réuni plus de trente hectares.

Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI devait rappeler que « l’enseignement, la diffusion du savoir, c’est dans les gênes de Champignelles ».

Il insiste : « Grâce à ce campus, des artisans d’excellence vont être attirés ici. D’ailleurs, la Maison Normand s’installe déjà. » Sa directrice Elisabeth LEBEGUE a sauvé l’entreprise et décidé son déménagement de Saint-Amand-en-Puisaye à Champignelles, après avoir rencontré Thomas DARIEL.

La MaNa, comme « manufacture nationale », est le nom de baptême de l’ensemble créé par celui-ci. La formation dispensée s’adresse à des professionnels diplômés, déjà actifs. Ils sont architectes, ébénistes ou autres. Ils sont attentifs aux évolutions des usages et désireux de se perfectionner.

En recherche d’évolution et d’excellence, ces professionnels veulent innover, dans le choix des matériaux comme dans celui des formes et fonctionnalités. A côté des salles de conférences, ils disposent d’espaces de travail et de production. Les programmes proposés varieront de deux à douze semaines, en résidence.

 

 

Un concept créatif unique en France…

 

« La superficie est nécessaire car les stagiaires vont avoir la possibilité de créer des maquettes à l’échelle un » précise Thomas DARIEL. Ainsi un architecte pourra construire une représentation de villa à sa taille normale. « C’est unique en France » souligne le créateur.

Les équipements du campus sont étudiés en conséquence. Dans le bâtiment central, les ateliers individuels voisinent avec une riche bibliothèque de matériaux, des plus anciens à ceux du futur. Pour le travail du métal, une ferronnerie prend place dans un bâtiment indépendant, bientôt doté de sa forge. D’autres ateliers sont répartis sur le domaine, à l’exemple de la menuiserie ou de la céramique.

Naturellement, le campus est relié au village par une voie douce. Un garage de vélos est prévu. Dans un premier temps, quinze chambres sont aménagées dans la maison de maître, avec tous les équipements nécessaires.

Le campus ainsi créé est le vaisseau amiral. Des artisans d’excellence vont s’installer dans ce lieu et alentour. Ce positionnement est à l’image de ce que le faubourg Saint-Antoine fut pour la menuiserie parisienne.

Le bouillonnement induit par la « MaNa » est précieux pour des professionnels soucieux d’échanger leurs expériences.

« La Puisaye est par tradition une terre d’excellence pour les métiers d’art » rappelle le président de la CCPF.

Créée en 1736, la Manufacture Normand est la plus ancienne manufacture de grès de France. Elle apporte son prestige, telle une perle sur la couronne en construction. Depuis sa reprise par Elisabeth LEBEGUE en 2017, elle a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV).

Elle fournit le Château de Versailles, pour le Hameau de la Reine. En effet, à partir d’un ancien modèle de pot répertorié par le conservateur, une fabrication nouvelle a été développée. Le grès ne gèle pas. C’est essentiel pour un usage en extérieur.

Pragmatique, le président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI refuse de tirer des plans sur la comète. Cela ne l’empêche pas de répéter que « grâce à l’énergie de Thomas DARIEL, l’avenir de Champignelles, « Cité des Métiers d’Art », s’annonce florissant ».

 

Thierry CARABIN

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Trop esseulé le préfet de l’Yonne lors de la vingtième cérémonie commémorant l’abolition de l’esclavage qui se déroulait devant la stèle du souvenir ce lundi 10 mai à Auxerre ? C’est ce que dénoncent trois élus de l’opposition municipale. Ceux-ci déplorent l’absence des principaux officiels de la ville lors de cette manifestation. De quoi faire retourner Toussaint Louverture dans sa tombe ?

 

AUXERRE : Décidément, les cérémonies protocolaires se suivent et se ressemblent dans le landerneau auxerrois. Entraînant leurs lots de polémiques, leurs zestes d’incompréhensions, et leurs flux de questionnements.

La dernière en date remonte à vingt-quatre heures, ce lundi 10 mai, avec la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Une cérémonie instituée en son temps (2001) par l’ancienne ministre de la Justice Christiane TAUBIRA.

Un rendez-vous cérémonial que seul le préfet de l’Yonne Henri PREVOST en sa qualité de représentant de l’Etat aura honoré de sa présence, en prononçant au pupitre l’inéluctable allocution de circonstance. Un acte mémoriel au nom de celles et de ceux de nos congénères qui ont payé un lourd tribut à la bêtise humaine et à son exploitation mercantile…

Mais là n’est pas le propos ! Ce qui préoccupe trois des élus de l’opposition, à l’estampille du groupe « L’Assurance d’une transition sereine », c’est tout bonnement l’absence des principales personnalités politiques et institutionnelles de la place à cette cérémonie.

Hormis les représentants du collectif Gaston Monnerville, en référence à l’ancien président guyanais du Sénat qui avait défié l’autorité du Général de Gaulle lors du référendum sur la réforme de l’institution le 27 avril 1969, peu de têtes connues figuraient aux premières loges de cet évènementiel.

Un simple constat qui a fait bondir comme un seul homme les trois opposants à la majorité municipale actuelle : Maud NAVARRE, Farah ZIANI et Rémi MELINE.

« Nous nous interrogeons sur cette absence de la mairie, du maire et de ses conseillers de la majorité, proclament-ils en chœur, serait-ce une forme de non-reconnaissance de cette date alors qu’elle réunit toutes les obédiences politiques chaque année ? ».

 

Tourner le dos à la mémoire des victimes…

Jadis, l’ancien président de la République Jacques CHIRAC avait proposé lui aussi de respecter un tel acte de reconnaissance citoyen envers les victimes de l’esclavagisme à l’instar de la Garde des Sceaux Christiane TAUBIRA.

Lors de cette édition 2021, le président de la République Emmanuel MACRON s’est affiché aux côtés du président du Sénat, le Républicain Gérard LARCHER, pour en faire de même. Inscrivant dans le marbre cette manifestation nationale et non partisane.

Les trois élus auxerrois se disent aujourd’hui très préoccupés par le manque de représentativité de leurs condisciples qui « tournent ainsi le dos à la mémoire républicaine en ignorant les victimes de l’esclavage ».

En outre, la cruelle absence de moyens techniques, notamment en matière de sonorisation, aura obligé l’un des participants à utiliser son téléphone portable pour que retentissent les premières notes de « La Marseillaise ».

Curieuse commémoration, en effet, que Toussaint LOUVERTURE n’aurait certainement pas adoubée de son vivant !

 

Thierry BRET

 

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le canton d’Auxerre 1 ne manquera pas de candidats aux élections départementales, avec cinq binômes en lice pour briguer les voix des électeurs les 20 et 27 juin prochains. Figure emblématique du quartier des Rosoirs, l’élue socialiste Sophie FEVRE se lance à son tour dans la bataille. Elle sera accompagnée de l’ancien maire de Lindry, Christophe LAVERDANT…

 

AUXERRE : Outre les quartiers Ouest de la ville, le canton d’Auxerre 1 a pour particularité de comptabiliser près de la moitié de sa population sur trois communes de la périphérie auxerroise : Saint-Georges-sur Baulche, Lindry et Villefargeau.

Un maillage rural insuffisamment pris en compte par l’autre liste de gauche en présence, explique Sophie FEVRE : « il nous a paru essentiel d’avoir des candidats implantés sur l’ensemble du canton et non sur la seule ville d’Auxerre. Nous préférons donc présenter notre propre liste avec des personnes bien ancrées sur le territoire… ».

 

 

Une liste teintée rose et verte qui devrait faire concurrence sur le secteur, à celle née de l’union des gauches, faisant campagne de son côté sous la bannière « l’Yonne en commun » et sur laquelle souffle un air de jeunesse avec des suppléants de moins de 30 ans.

Engagée au MJS (Mouvement des Jeunes Socialistes), Mina MASDAN revendique à 24 ans un fort engagement politique, suivant en cela les traces familiales puisqu’elle n’est autre que la nièce de l’ancien édile auxerrois, Guy FEREZ. Son colistier, Joachim NATALI, 26 ans, a passé lui aussi toute son enfance au sein du quartier Saint-Siméon. Fervent militant contre toutes discriminations, il est aujourd’hui encarté à EELV (Europe Ecologie Les Verts). Sa présence sur la liste de Sophie FEVRE et Christophe LAVERDANT ne relève pas du hasard : « j’ai fait le choix d’aller à l’encontre de mon parti où je trouvais dommage de ne pas mettre assez en avant la jeunesse et la diversité ».

 

 

 

Un programme à forte orientation sociale et écologique…

 

A leur programme, de nombreux points à connotation écologique ou développement durable comme l’aide financière aux agriculteurs pour s’orienter vers une agriculture bio ou raisonnée, le développement des déplacements doux, ou le lancement, sur le modèle de la Convention nationale sur le climat, d’un équivalent départemental pour créer un plan pluriannuel de transition écologique départemental. La santé et la solidarité ne sont pas en reste, avec notamment la création d’un RSA pour les jeunes de moins de 25 ans, le sauvetage de la médecine de proximité, le développement de modes de garde pour la petite enfance ainsi que la création d’une véritable politique de mobilité des seniors et de maintien des personnes âgées à leur domicile.

 

 

Parmi les autres points incontournables qu’ils défendront lors de la campagne : le refus de la fermeture de tout collège, l’amélioration de l’habitat collectif et des infrastructures routières, le renforcement de l’aide aux communes. Par ailleurs, refusant de voir s’amplifier la fracture numérique constatée lors des confinements successifs, les candidats de cette liste souhaitent également faire financer par le département l’achat d’un ordinateur pour tout collégien rentrant en classe de sixième.

En cas de victoire, les deux prétendants aux fauteuils départementaux misent sur leur ancrage de terrain pour des rencontres régulières avec les maires des communes concernées ou les habitants du canton. Avec l’objectif déclaré de faire avancer plus vite les dossiers financés, en partie par le département.

 

Dominique BERNERD

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Le dossier du contournement sud de la ville d’Auxerre irrite au plus haut degré, le parlementaire de l’Yonne. A cause du temps perdu dans sa phase de réalisation. « On nous mène en bateau depuis 2012, claironne le député Les Républicains. Ce dernier est excédé par cette situation d’attentisme où l’Etat et la Région se renvoient l’ascenseur sans que les choses n’évoluent vraiment…

 

AUXERRE : Celles et ceux des observateurs qui ont pu assister la semaine dernière à la conférence de presse du candidat de la droite républicaine aux régionales, l’édile de Chalon-sur-Saône Gilles PLATRET, de passage à l’abbaye Saint-Germain, ont pu le constater de visu : Guillaume LARRIVE était un brin irrité à l’évocation du fameux projet de contournement de la zone sud de la ville.

Un projet qui s’éternise depuis des lustres et qui ne semble pas encore bien calé dans la répartition de son financement par ses instigateurs. En l’occurrence, l’Etat, la Région, le Département et la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois !

Selon le schéma originel de l’enveloppe budgétaire consacrée au projet, l’équation la plus plausible serait la suivante : l’Etat prendrait à sa charge 27,5 % du montant des travaux, la Région Bourgogne Franche-Comté et le Conseil départemental en assureraient 25 % tandis que le reliquat s’élevant à 22,5 % incomberait à l’organe communautaire auxerrois. Mais, derrière cette répartition exprimée en pourcentages, rien ne serait encore définitivement tranché par ces organismes.

Ce qui a provoqué le courroux du député de la première circonscription, qui debout face à un auditoire attentif à ses propos, est parti bille en tête lors de sa prise de parole en dénonçant l’aspect saugrenu de la situation.

« J’en ai marre, a précisé avec véhémence Guillaume LARRIVE, il aura fallu l’alternance à la municipalité d’Auxerre pour que ce projet remonte enfin à la surface. Que de temps perdu ! On le sait : le sujet clé de ce dossier, c’est le financement. Et aujourd’hui, les services de l’Etat et ceux de la Région rechignent à financer une partie de ce contournement… ».

 

 

Que l’Etat et la Région versent 35 millions d’euros !

 

Réclamant davantage de clarté dans ce dossier de plus en plus ambigu, le parlementaire de l’Yonne souhaite du concret dans les actes.

« Ne parlons plus de pourcentages mais exprimons-nous en valeur absolue, en millions d’euros ! ».

Les 9,9 kilomètres de tronçon à réaliser au sud de la capitale de l’Yonne afin d’assurer cette déviation supposeraient une enveloppe budgétaire de 125 millions d’euros. Peut-être un peu plus, à hauteur de 130 millions.

« Je demande à l’Etat de débloquer 35 millions d’euros pour la réalisation de cet ouvrage, ajouta Guillaume LARRIVE, et que la Région Bourgogne Franche-Comté en fasse autant ! ».

Une somme que Gilles PLATRET s’engagerait à reverser au nom de la collectivité territoriale s’il était élu au soir du 27 juin. Histoire de noyer de manière définitive cet antépénultième serpent de mer qui caractérise depuis bientôt dix ans ce fameux dossier de contournement !

 

Thierry BRET

 


Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99

Articles

Bannière droite accueil