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Acteur majeur de la distribution automobile, le groupe JEANNIN renforce sa force de frappe suite à l’acquisition de cinq nouvelles concessions sur la zone géographique du nord-est de la Bourgogne Franche-Comté. Dorénavant bien implanté sur le département limitrophe de la Seine et Marne, porte d’accès à l’important marché francilien et à celui de la capitale, JEANNIN AUTOMOBILES peut nourrir de sérieuses ambitions à l’avenir pour pérenniser un outil de travail né en…1940 !

AUXERRE : Comprenant désormais plus de 370 collaborateurs, le groupe JEANNIN AUTOMOBILES, fleuron de la distribution régionale de véhicules motorisés sur le secteur nord-est, poursuit son inexorable ascension.

La période estivale aura été très prolifique pour la structure familiale dirigée par Yves JEANNIN puisque l’entreprise a ajouté à son escarcelle cinq nouvelles vitrines commerciales sur le seul département de Seine et Marne. Une zone à privilégier avec soin pour la société nord-bourguignonne, puisqu’elle représente la porte d’entrée obligatoire afin de titiller les envies consuméristes de la clientèle parisienne et celle de l’Ile de France.

Courant juillet, JEANNIN AUTOMOBILES a acté l’acquisition de trois concessions (SKODA, MAZDA et SUZUKI) auprès du vendeur, la société SMDA opérationnelle depuis 28 ans.

Une culture d’entreprise tournée vers l’humain…

Une opportunité intéressante pour l’enseigne qui distribue désormais huit marques (les trois précédemment citées auxquelles il faut ajouter VOLKSWAGEN et sa filiale utilitaire, AUDI, SEAT et NISSAN). Précisons que les vingt-trois collaborateurs de ces concessions ont été intégrés parmi les effectifs du puissant distributeur multimarques.

Rayonnant sur l’Aube, l’Yonne et la Seine et Marne, le groupe a réitéré cette opération de rachat le lundi 03 septembre dernier. Cette fois-ci, cela concernait les concessions SEAT de Meaux et de Melun qui élargissent ainsi l’offre commerciale de la société. Toujours sur ce même département de Seine et Marne, décidément très convoité.

A l’instar de la précédente transaction du mois de juillet, les 24 employés de la société GUEUDET ont rejoint de facto la force humaine du groupe auxerrois qui n’en a sans doute pas terminé avec ses objectifs de croissance externe…


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A quelques jours de l’ouverture de la 88ème édition de la Foire commerciale d’Auxerre, la seconde en Bourgogne en nombre de visiteurs accueillis sous une structure couverte, le directeur de Centre France Parc Expo explique sa stratégie en matière de programmation et de communication. Deux axiomes complémentaires de poids dans la balance de la réussite et du futur succès de cet évènement populaire, qui marque le début de la nouvelle saison pour le centre d’exposition auxerrois…

AUXERRE : L’objectif est double pour le responsable de Centre France Parc Expo avec l’organisation de la 88ème Foire exposition : conforter l’évènement dans sa posture de premier évènementiel commercial sur le territoire de l’Yonne et lui garantir une notoriété suffisante en sa qualité d’organisateur de spectacles vivants. D’ailleurs, cette année, ils seront au nombre de cinq, proposés au quotidien durant la manifestation. Leur thème évoquera la richesse musicale et artistique de la Disco, une période faste ayant sublimé les années 1975/1985, avant qu’elle ne s’étiole de façon subite et définitive.

Mais, que les nostalgiques des paillettes, des light-shows et des voix haut perchées à la BEE GEES se rassurent, ils ne devraient pas être déçus par le copieux cocktail que leur ont concocté Guy ROS, Sébastien FUENTES, son directeur-adjoint et leur équipe pour le contenu de la partie festive de l’évènement.

Une aire de stationnement de 800 places à proximité de l’entrée…

Entre les bonnes affaires que les visiteurs sont en droit d’attendre de leur découverte des 160 stands tenus par des professionnels de la France entière et le programme des réjouissances, l’apothéose risque d’être au rendez-vous ! A l’intérieur parmi les différents univers du complexe qui a subi sa cure de jouvence à l’automne 2017 ; mais aussi sur le parvis. Le réaménagement des zones de stationnement, nouveauté de cette édition 2018, constituait l’une des priorités voulues par l’hôte de ces lieux.

« Gagner en accessibilité demeurait la priorité, insiste Guy ROS, il fallait que les visiteurs puissent stationner au plus près de l’entrée principale de la foire. La zone située à côté de l’infrastructure qui accueillait jusqu’alors les exposants de l’extérieur (jardinage, véranda, pôle automobile…) deviendra le parking officiel de l’évènement, pourvue de 800 places. Avec les autres espaces identifiés dans un périmètre proche, ce sont plus de mille places qui seront ainsi à disposition… ».

Un service supplémentaire et gracieux offert aux potentiels trente mille visiteurs qui sont attendus durant ces cinq jours (12 au 16 septembre). Revendiquant son désir de renouveler les exposants (de 20 à 30 % à chaque nouveau rendez-vous), Guy ROS prône que chacun doit vivre un moment d’éclectisme durant cette foire.

« On essaie toujours de trouver dans le domaine de la gastronomie et des vins des spécialistes des saveurs d’ailleurs. La variété évite toute forme de lassitude : c’est fondamental quand il y a récurrence annuelle d’un évènement… ».

Gratuite, la Foire d’Auxerre le restera. Y compris lors de ses nombreux divertissements. En particulier, les concerts autour de cette thématique fédératrice de la Disco.

« Des animations pléthoriques seront proposées sur ce souvenir musical qui reste très vivace dans nos consciences, ajoute le directeur de Centre France Parc Expo, je peux vous citer pêle-mêle des projections de film, un bar karaoké, une exposition dévoilant CD et vinyles de l’époque, des affiches de concert. Le public changera d’époque dès qu’il pénétrera dans cet espace découverte qui n’a rien de kitsch pour y retrouver les chanteurs et les groupes vedettes de cette période : ABBA, BEE GEES, Donna SUMMER, CERRONE, Patrick JUVET, Giorgio MORODER, ELO (Electric Light Orchestra) ou encore EARTH, WIND & FIRE. Trois artistes devraient capter davantage l’intérêt de cette foule : SHEILA, Claude FRANCOIS et BONEY M… ».

L’exposition dévoilée sur 300 mètres carrés pourrait devenir itinérante par la suite au sein du groupe de presse CENTRE France dont sa filiale évènementielle organise l’importante foire de Limoges au printemps (100 000 visiteurs).

Un évènement économique aux fortes retombées locales…

S’il est difficile de posséder une estimation au cordeau du chiffre d’affaires généré par la foire auprès de ses exposants, en revanche, on sait que plus de 500 personnes professionnelles sont présentes sur le site. D’où une poussée consumériste obligatoire dans le landerneau qui se traduit par une fréquentation accrue via les postes de l’hôtellerie et la restauration, les débits de boisson, les distributeurs de tabac, les commerces de proximité.

« L’impact est considérable, affirme Guy ROS, les retombées économiques sont trois fois supérieures à la normale pour les commerces auxerrois en période de foire… Plus la foire se développe et plus il y aura des effets bénéfiques ».

Cette année, pour la 88ème édition, Guy ROS n’a pas hésité à s’adjoindre les services d’un directeur artistique pour la création graphique de l’affiche et des supports de communication. Celle-ci a été très largement déployée sur le département de l’Yonne, l’est du Loiret et sur une frange de la Nièvre.

 

 


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Le 03 octobre se déroulera à la salle Jean Ferrat une première manifestation consacrée à la recherche d’emploi. Concoctée par la Communauté de communes de l’agglomération du MIGENNOIS et la Mission Locale, elle aura pour objectif de développer et renforcer les partenariats entre les milieux institutionnels et ceux de l’économie.

MIGENNES : Pour connaître toutes les subtilités de cette future manifestation, il faudra encore s’armer de patience. Et attendre le déroulé de la conférence de presse, prévue le lundi 24 septembre, dans les locaux de la Mission Locale.

Ce jour-là, les organisateurs de l’évènementiel dévoileront les arcanes de ce premier forum baptisé « Opportunité Emploi sur le MIGENNOIS ».

Une chose est sûre et s’avère déjà évidente avant de vivre cette date, ce futur rendez-vous, du mercredi 03 octobre, sera ouvert à toutes celles et à tous ceux en recherche de recrutement. Qu’il s’agisse des entreprises du MIGENNOIS, de prime abord ; mais aussi aux demandeurs d’emploi, eux-mêmes.

D’où ce lieu d’échange prolifique qui devrait permettre d’instaurer des liens entre les deux parties, l’offre et la demande.

Un forum composé de trois pôles…

S’adressant aux salariés, étudiants et demandeurs d’emploi, cette manifestation favorisera l’information pratico-pratique sur le sujet. Trois espaces seront opérationnels : l’Espace Conseil consacré à l’orientation, au coaching, à la mobilité ; l’Espace Recrutement où les entreprises locales évoqueront leurs offres mais aussi leurs besoins de stages, de formation, etc. ; l’Espace Formation qui apportera un éclairage sur l’ensemble des possibilités pédagogiques assurées par les centres de formation du territoire icaunais.

L’entrée de cette animation sera gratuite et libre.


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On est loin, très loin du compte à l’heure du bilan quantitatif de feu la première édition de cette épreuve ludique et sportive qui devait accueillir selon les prévisions les plus optimistes de son organisateur, près de 4 000 participants sur l’Auxerrois. Porté par la société « RUN IN THE WORLD », aujourd’hui dissoute depuis le 24 août, l’évènement n’a en fait que très peu motivé de futurs candidats à cette expérience pourtant unique dans l’Yonne : environ 500 personnes ayant déboursé des tickets d’entrée compris entre 25 et 50 euros selon le package initial choisi. Après avoir justifié ces chiffres face à ses partenaires économiques lors d’une explication de texte douloureuse, le jeune dirigeant de la société organisatrice a rencontré la presse, afin de faire toute la lumière sur une affaire qui trouvera son épilogue auprès de la justice…

AUXERRE : Triste, le regard perdu dans le vide, le jeune responsable de l’ex-entreprise « RUN IN THE WORLD » se retrouve face aux journalistes chez l’un de ses partenaires pour que ces derniers tentent de comprendre les raisons de cet échec pathétique. A quelques jours de la célébration de cet évènement qui aurait dû se transformer en plénitude pour son concepteur (du 07 au 09 septembre), l’annonce, soudaine d’une annulation abrupte, sonnera le glas de celles et ceux qui croyaient dur comme fer en la crédibilité de ce projet.

Mais, cette prise de parole avec les médias ne devait être point comparable avec les échanges tenus en présence des soutiens financiers quelques minutes plus tôt. Rien ou presque ne filtrera de ce premier contact officiel entre les représentants des six sociétés, courroucées par l’absence d’information durant plusieurs jours, et le jeune homme de 21 ans en mal de participants.

Un département de l’Yonne à faible pouvoir d’achat…

S’étant accordé quelques jours salutaires de réflexion et une prise de recul pour le moins curieuse avant de revenir sur le devant de la scène pour s’expliquer et affronter les critiques acerbes, le responsable du CRAZY Race Festival insista sur sa mobilisation acharnée dans le montage de ce projet.

« J’y ai mis tout mon cœur, plaide-t-il, malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances… ».

S’insurgeant envers celles et ceux qui parlent ouvertement d’escroquerie et d’arnaque, voire le traine dans la boue, le garçon réfute tout de go ces accusations. « J’assume l’entière responsabilité de cet échec et les conséquences de la prise de décision ayant abouti à la suppression du CRAZY Race. Ce projet était trop ambitieux pour un territoire tel que celui de l’Auxerrois qui souffre au plan économique. Sans doute, les tickets d’entrée selon les différentes formes de package étaient-ils trop élevés… Car,  au niveau de la communication, tout a été fait dans le bon sens ».

Pour étayer ses dires, le jeune homme ajoutera qu’une étude, commandée par ses soins auprès d’un consultant, étayait cette thèse de la faiblesse du pouvoir d’achat dans l’Yonne. Mais, est-ce vraiment la cause de cet échec ?

Reconnaissant son erreur de ne pas avoir tenu à jour les statistiques (trompeuses) parsemant les réseaux sociaux (il y était mentionné un nombre d’inscrits tutoyant les sommets avec plus de 3 200 concurrents), l’ex-dirigeant de la société, en revanche, ne déroge pas d’un iota à la règle déclinée à travers les lignes de son règlement : aucun remboursement n’est envisageable.

« La société RUN IN THE WORLD ne le peut pas, explique-t-il, elle n’en a pas les moyens ; d’ailleurs, elle n’existe plus… ». Dont acte.

Budget : une enveloppe globale de 130 000 euros…

Poursuivant son discours explicatif, l’organisateur aborda la structure de son budget prévisionnel, in fine déficitaire d’environ 100 000 euros pour être orienté vers le positif.

« Concrètement, les recettes engendrées par le soutien des partenaires et les inscriptions ont financé la campagne de communication (4x3, flyers, dépliants, spots radio…). Ce budget dévolu à la communication s’élève à 30 000 euros. Il nous manquait entre 70 000 et 100 000 euros pour les quatre mille participants… Notre seuil critique avait été fixé à 2 000 participants minimum pour maintenir la manifestation ».

Soucieux de rétablir des vérités, de chercher à découvrir les véritables raisons de ce chaos, le jeune homme assure péremptoire qu’il y aura des dédommagements avec les entreprises.

« Une clause engage la société à rembourser et une seconde clause stipule qu’en cas de force majeure (absence des autorisations préfectorales, nombre d’inscrits insuffisant…), une procédure de négociation pourrait s’enclencher. Mais, ce sont à elles seules de décider de poursuivre ou non leurs plaintes… ».

En revanche, les participants ne peuvent espérer un quelconque revirement de situation dans le cas des remboursements financiers.

« C’est à la justice d’intervenir. J’ai reçu des menaces. Et je condamne cet élan de haine. Tout cela est inadmissible. La justice confirmera que cette affaire n’était pas une escroquerie montée de toute pièce… ».

Souhaitant se faire entourer au plan juridique, le promoteur du CRAZY Race Festival tire sa révérence quant à son avenir professionnel dans ce type d’évènement. « C’est fini : il n’y aura jamais plus de projet de ce type : je ne désire qu’une seule chose. Que tout cela s’apaise ! Je m’excuse auprès de toutes les personnes qui ont cru en ce projet que l’on voulait réaliser au mieux… ».

Clap de fin pour l’interview. Au terme de cet entretien, il devait se rendre volontairement au commissariat de police dans le cadre d’une audition. L’affaire du CRAZY Race Festival n’en est qu’à ses débuts…


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D’ordinaire, lorsqu’ils entreprennent le pèlerinage pour gagner Saint-Jacques de Compostelle, les marcheurs empruntent une voie classique, en partance de Vézelay ou du Puy-en-Velay. Spécialiste de coaching et de ludocoaching, une approche de la connaissance de soi par le prisme de jeux cérébraux, Phileas FIQUEMONT a choisi de vivre une expérience en solitaire sur un chemin inhabituel du pèlerinage, cet été, de Paris à Vézelay. Un cheminement initiatique long d’une dizaine de jours où il a pratiqué le jeûne et la méditation. Première partie d’un voyage sous la forme d’une interview (1/3)…  

AUXERRE : Vous avez pris les observateurs qui vous ont suivi à rebrousse-poil, en effectuant un autre trajet que celui habituellement emprunté reliant Paris à Vézelay. Pourquoi ?

Les chemins de Compostelle sont très nombreux, en France et en Europe. Si les départs de Vézelay et du Puy-en-Velay sont très courus, le vrai chemin comme on le dit dans le monde des pèlerins est celui qui part de chez soi. C’est-à-dire qu’on embrasse les siens sur le pas de la porte et on part rejoindre une voie balisée.

Et si l’on habite à Strasbourg, on aura déjà marché 15 jours avant de passer à Vézelay. Un chemin part de Bruxelles, d’autres serpentent en Pologne, en Allemagne… Nous devons davantage parler des chemins de Compostelle plutôt que du chemin.

Pour ma part, mon projet de « faire Saint-Jacques » date de plusieurs années et cette année 2018 m’était apparue comme année butoir pour une raison qui parlera à beaucoup : je fêterai mes 50 ans en 2019. Je voulais ce chemin avant mes 50 ans. Je le désirais tellement que c’en était devenu une obsession. Seulement partir pour Saint-Jacques depuis chez moi ça représente 1 700 km, soit 70 jours environ. Quand on est encore en activité, il n’est pas des plus facile de s’absenter autant.

Et puis, lors d’une conférence, j’ai rencontré un homme qui porte une association de pèlerins et qui s’est attaché à démocratiser la partie Paris-Vézelay. Je l’ai gardé en tête et à la première occasion, je me suis réservé deux semaines pour « faire mon petit Compostelle ».

C’était un moyen pour moi de me tester sur une plus petite distance tout en me joignant à l’esprit du pèlerinage.

Etes-vous parti de Notre-Dame de Paris ?

Je suis effectivement parti de la Cathédrale Notre-Dame, surtout du point zéro, sur son parvis, d’où sont calculées toutes les mesures de distances depuis Paris. Aussi, il me semblait important dans ce contexte de pèlerinage de respecter l’esprit religieux de millions de pèlerins qui ont précédé mes pas depuis plusieurs siècles. En leur mémoire, j’ai brulé un cierge avant de m’ébranler.

Une première anecdote a émaillé votre chemin initiatique vers cette quête de l’âme et de l’esprit : une paire de chaussures quelque peu récalcitrantes au départ de Paris… Expliquez-vous.

C’est vrai. J’ai eu la très mauvaise idée de partir avec des chaussures ultra faites à mes pieds et ultra confortables mais aussi trop usées pour assurer la distance.

Ma deuxième mauvaise idée a été de m’acheter des chaussures neuves avant de quitter Paris. Tous les marcheurs vont hurler en lisant ces mots mais oui, j’ai démarré avec des chaussures neuves (et les vielles dans le sac en secours). Huit kilomètres plus loin, je remettais mes vieux godillots. Et puis, en jonglant avec les deux paires, je m’y suis fait.

Dans tout projet, existe une genèse. Quelle est la vôtre pour justifier ce long périple en solitaire concocté durant une dizaine de jours ?

C’est justement pour me préparer à un vrai long périple que je me suis lancé dans ce « petit Compostelle ». Le vrai long périple dure entre 70 et 90 jours. Il traverse la France du nord au sud et l’Espagne d’est en ouest. Il passe par des plaines, des montagnes, des grandes villes et des hameaux.

Ces dix jours n’étaient qu’une prise de contact avec mon moi profond. Un auto-test de capacité, un entraînement.

La vraie genèse est en processus puisque mon projet reste entier. Je pense m’offrir des plages de temps pour marcher sur le chemin dans les années à venir sans toutefois faire le parcours en entier, les Dieux Chronos et Economicos se disputant mon emploi du temps !

Et puis, un jour viendra où une fenêtre temporelle s’ouvrira et m’offrira tout le loisir de parcourir les chemins à ma guise.

Quels ont été les préparatifs auxquels vous vous êtes soumis pour arriver dans les meilleures conditions physiques sur ce rendez-vous, mais aussi logistiques ?

Je marche quasi quotidiennement. Tous les matins, une heure de marche représentant 6 kilomètres et dès que j’ai un peu plus de temps, je double ou triple le parcours. Ce n’est pas tant de l’entraînement physique mais plutôt un entraînement du goût de la marche.

Je maîtrise la marche à peu près comme tout le monde depuis mon premier anniversaire et je n’en ai découvert les vertus que depuis que je marche. Je m’explique : aller jusqu’à la boulangerie à pieds n’est pas marcher, c’est se déplacer à pieds. Tout comme le déplacement dans les couloirs du métro n’est pas marcher.

J’ai réappris à marcher sur la base de ma capacité à mettre un pied devant l’autre et de recommencer en additionnant les pas sur des dizaines de kilomètres. Concernant la logistique, j’ai ressorti mon sac à dos de voyage qui s’est révélé inapproprié parce que trop grand. Plus on a de place et plus on est tenté de charger. Or, le poids est l’ennemi du marcheur. Conclusion : j’ai vendu mon sac, je ne serai pas tenté de le réutiliser la prochaine fois.

Un budget est-il nécessaire avant de tenter cette aventure pittoresque ?

Un budget est indispensable et dépend entre autres du niveau de confort que l’on souhaite pour ses nuits. Depuis les nuits en bivouac qui ne coûtent que le matériel le rendant possible jusqu’à des hôtels ou des chambres d’hôtes, on peut s’offrir le chemin qui nous ressemble.

Quoi qu’il en soit, le chemin lui-même se chargera de nous ramener vers nos valeurs profondes. La simplicité et la modestie semblent les meilleures alliées du marcheur au long court. L’autre budget qui ne m’a pas concerné et que l’on va développera dans la seconde partie de l’interview est l’alimentation. A chacun ses exigences.

Qu’est-ce qui pousse l’entrepreneur que vous êtes dans votre état civil à procéder à un break dans votre existence afin de répondre à cet appel du cœur ?

Je suis entrepreneur récidiviste depuis plus de 25 ans et je n’ai pas encore trouvé le Graal. J’innove sans discontinuer depuis toutes ces années sans toutefois rencontrer mon public parce que toujours en avance ou décalé vis-à-vis du marché. Aujourd’hui j’ai une telle expérience d’entrepreneur que je suis en mesure d’accompagner des porteurs de projet grâce à mon regard extérieur.

Concernant mes propres projets, j’ai besoin de prendre de la distance pour mieux revenir dans la course. La marche booste ma créativité et apaise mes ardeurs. Partir pour plusieurs jours me permet de revisiter, de peaufiner ou même d’abandonner mes idées au fil des pas…


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