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Plus de 150 salariés ont déjà bénéficié de l’information concernant les opportunités offertes par le dispositif VAE (validation des acquis de l’expérience) en Bourgogne Franche-Comté. Sur le département de l’Yonne, cela reste à développer. C’est précisément l’un des objectifs de la chargée de mission du Comité régional des certificateurs publics VAE, Florine BOUCHARD, qui a animé lors de sa récente venue à la Pépinière d’entreprises de Joigny une séance explicative à l’adresse des entrepreneurs. Elle nous explique les fondements et orientations de ce processus, si important à des fins d’évolution de carrière…

DIJON (Côte d’Or) : Pouvez-vous nous présenter dans le détail les missions du Comité régional des certificateurs publics VAE ?

Le Comité Régional des Certificateurs Publics de la VAE accompagne les entreprises dans la mise en place de démarches de VAE Collective. C’est le guichet unique des ministères et établissements de l’enseignement supérieur public. A titre d’exemples : le ministère du travail (DIRECCTE), le ministère de l’éducation nationale (DAVA), le ministère de l’agriculture et de l’alimentation (DRAAF-AGROSUP Dijon), le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (SEFCA-UFC-CNAM-AGROSUP Dijon), le ministère des solidarités et de la santé (DRDJSCS) et le ministère des sports (DRDJSCS).

Fort de l’expérience de plusieurs projets collectifs de VAE, et de l’expertise des certificateurs, membres du comité, le CRCP VAE propose un plan d’actions sur mesure qui répond aux besoins spécifiques de chaque entreprise. Son rôle est d’informer l’entreprise mais aussi les salariés concernés. D’identifier les certifications envisageables en lien avec les certificateurs et d’assurer le suivi de l’action et en réaliser le bilan. Précisons que le rôle des certificateurs est, une fois la certification identifiée d’assurer la mise en œuvre de la procédure de VAE auprès de chaque salarié qui s’engage dans la démarche auprès des certificateurs.

Une récente présentation de votre part à la Pépinière d’entreprises de Joigny vous a fait collaborer avec le CIBC. Comment vos deux organismes travaillent-ils ensemble ?

Le CIBC est chargé par le Conseil Régional Bourgogne Franche-Comté d’assurer une information et un conseil par l’intermédiaire d’un PRC (Point Relais Conseil) envers les candidats individuels. Le CRCP VAE, financé par la DIRECCTE et un projet FSE, a en charge le développement de démarches collectives en entreprises. L’objectif commun est la promotion de la VAE. La collaboration se fait naturellement dans l’intérêt des usagers.

Identifier les certifications envisageables grâce à une expertise…

Quelles sont les principales caractéristiques de la VAE Collective que vous proposez aux acteurs économiques ?

Compte tenu de la diversité de l’offre de certification, le CRCP VAE s’appuie sur l’expertise de ses membres pour identifier les certifications envisageables. C’est l’étape clef de la démarche VAE. Les certificateurs étudient les fiches de postes et les informations fournies par le salarié, au regard des référentiels d’activités. Ils procèdent à la comparaison des activités des salariés avec les référentiels les plus proches et en mesurent les écarts. Ils font ensuite des propositions de certifications envisageables. Ces prestations proposées aux entreprises et aux salariés facilitent l’accès à la démarche : interlocuteur unique, formation sur site, plan d’action sur mesure.

Comment ce procédé s’inscrit-il en lien direct avec les enjeux des récentes réformes de la formation professionnelle, promulguée depuis le 05 septembre 2018 ?

La VAE participe au développement de l’employabilité des salariés, conformément à l’esprit des réformes. Depuis le 07 mars 2017, l’employeur a l’obligation de faire bénéficier à ses salariés d’un entretien professionnel qui comprend des informations relatives à la VAE. Cet entretien permet de s’assurer, tous les six ans, que le salarié a suivi au moins une action de formation, et acquis des éléments de certification par la formation ou par une validation des acquis de son expérience. Et qu’il ait bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle. La loi du 05 septembre 2018 réorganise les financements et l’accès à la formation des salariés. La VAE s’inscrit pleinement dans ces évolutions.

Informer les entreprises sur les possibilités offertes par la VAE Collective est-elle une nécessité aujourd’hui ? Y aurait-il une méconnaissance de ce dispositif auprès des entrepreneurs ?

Oui, c’est effectivement encore méconnu, et avec des idées reçues. Informer les entreprises est primordial.

A quel rythme s’effectuent ces séances informatives et pour quel public ?

Il existe plusieurs formats. Soit à la demande de l’entreprises, pour le service RH ou formation dans un premier temps et pour les salariés dans un second temps au sein de l’entreprise. Sachant que ces séances peuvent se dérouler dans les entreprises de Bourgogne et de Franche-Comté. Soit sous la forme d’évènement ou plusieurs entreprises sont invitées.  Là aussi, ces séances peuvent se dérouler dans les entreprises de Bourgogne et de Franche-Comté.

Plusieurs entreprises se sont engagées dans une démarche collective…

Comment réagissent vos interlocuteurs à l’issue de ces soirées explicatives ?

Ils sont vivement intéressés et souvent demandeurs d’informations complémentaires.

Au terme de ces réunions, un kit de communication sur la VAE en entreprise est systématiquement remis aux participants ; de quoi est-il constitué ?

Le kit de communication du CRCP VAE comporte cinq fiches outils. Elles détaillent le rôle de chacun, l’offre de service du CRCP VAE et les intérêts partagés des salariés et des entreprises de s’engager dans la démarche.

Au plan statistique, quels sont les chiffres clés qui se rapportent à la VAE Collective dans notre région ? Et sur le département de l’Yonne ?

Plusieurs entreprises se sont déjà engagées dans une démarche collective. En 2017, il y a eu environ 150 salariés informés. Sur le département de l’Yonne, cela reste à développer.

Les OPCA contribuent financièrement à la réalisation de ces opérations : à quelle hauteur ?

Les OPCA sont des partenaires privilégiés du CRCP VAE. Ils sont souvent présents lors des informations en entreprise. Les OPCA contribuent financièrement à ces opérations, comme pour toutes les formations de salariés. La prise en charge dépend de la politique de l’entreprise, de l’OPCA et de la modalité de financement choisie (CPF/Plan de formation/ congé VAE...).

Quels sont les avantages pour les entreprises de choisir la VAE Collective pour leurs collaborateurs ?

L’organisation d’une VAE collective participe à l’identification des compétences et des savoir-faire des salariés. Elle influe à la fois sur la performance de l’entreprise et sur le développement des salariés. La VAE  permet de répondre aux obligations légales de l’entreprise en matière de perspective d’évolution professionnelle, de qualification et d’emploi.
La VAE constitue une reconnaissance aussi bien personnelle que professionnelle. Elle répond aux enjeux de développement de l’entreprise et représente un dispositif à forte valeur ajoutée. En outre, elle fait coïncider l’intérêt des salariés avec celui de l’entreprise.
Un projet collectif est aussi un facteur de cohésion, et contribue au développement de la culture d’entreprise et d’esprit d’équipe.
La certification crédibilise les compétences de l’expertise des salariés.
C’est un axe de communication sur la qualité des services de l’entreprise.
Elle permet de véhiculer une bonne image de l’entreprise, tout en rationalisant les coûts de formation...

La VAE représente-elle en règle générale la solution idéale pour celles et ceux qui désirent faire évoluer leur carrière professionnelle ?

C’est une des solutions qui mérite d’être valorisée. Obtenir un diplôme, cela peut permettre de rebondir et d’évoluer.

Quelles seront vos prochaines dates d’intervention auprès des publics cibles ?

Les événements ne sont pas encore programmés. Ils seront annoncés sur le site du CRCP VAE dans l’onglet Actualités : http://crcp-vae-bfc.fr/  

Pour les informations en entreprise, c’est à la demande.


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Loin d’être définitives, les premières tendances observées en cette période de rentrée au sein du principal organisme de formation dans l’industrie se révèlent positives. Alors que les sections de BTS enregistrent une nette progression de 12 % de ses effectifs, à l’instar de l’IFAG, l’école de management d’enseignement supérieur qui prépare aux métiers de la gestion et des affaires, le Pôle Formation des industries technologiques Bourgogne 58/89 incite les familles à venir découvrir les opportunités existantes par le biais de l’alternance. Celles-ci sont d’ailleurs très nombreuses. Jamais depuis une décennie, les entreprises de la filière industrielle n’ont eu autant de postes à pourvoir dès l’automne pour optimiser leurs besoins…

AUXERRE : La saison écoulée, plus de huit cent jeunes ont suivi par le truchement de l’alternance, cette voie royale qui mène aux diplômes et à l’emploi, les sessions pédagogiques déclinées par le Pôle Formation 58/89. Vu la recrudescence du nombre de demandes, et pour répondre aux besoins des entreprises, ce chiffre devrait être dépassé à l’aune de cette nouvelle saison. D’autant que les inscriptions, tout cursus confondu, peuvent se prendre jusqu’au 31 décembre 2018.

Du niveau V (celui du CAP) à l’école d’ingénieur de l’ITII, les enseignements technologiques connaissent, soit une stabilité de leurs effectifs par rapport à l’année antérieure, soit une forte poussée. Indéniablement, la reprise est là. Et le fait savoir par la voie de l’apprentissage et de l’alternance.

« Nos équipes sont en perpétuel mouvement, explique Véronique RIGUET, directrice déléguée et coordinatrice des quatre secteurs d’activité du Pôle Formation des industries technologiques Bourgogne 58/89, il nous faut être proactif dans le montage de nouveaux cycles de formation tout en étant novateur en matière de pédagogie ».

Les progressions les plus intéressantes s’observent sur les fonctions de la maintenance dans le secteur industriel. Quant aux métiers de la chaudronnerie et de la soudure, ils sont recherchés avec beaucoup d’assiduité par les entreprises de la métallurgie.

« Certes, poursuit Véronique RIGUET, je qualifierai cette rentrée de plutôt agréable au plan quantitatif mais cela n’est pas encore suffisant car de nombreux postes en entreprises ne sont pas pourvus, tellement il y a de la demande ! ».

 Parmi les nouveautés : de nouveaux cursus en phase avec la réalité économique…

 Plusieurs projets ont vu le jour en ce mois de septembre. L’ouverture du CAP chaudronnerie-soudure témoigne de cette fébrilité retrouvée au niveau des emplois industriels. Le cycle pédagogique accueille sur le site de Nevers plusieurs apprentis. Précisons que ce cursus peut encore s’étoffer de futurs candidats.

La création d’une unité post-bac au sein de l’IFAG facilite la venue de jeunes bacheliers dans l’école de management. L’objectif de cette entité est d’offrir une pédagogie innovante, comprenant des périodes de formation et de découverte en entreprise, sous la forme de séminaires, rencontres et aides à l’orientation. Le concept est d’ailleurs baptisé, « Parcours OSE », pour Orientation au Service de l’Entreprise.

Enfin, l’opportunité de décliner un MBA spécifique sur le management des risques en entreprise apporte une concrétisation réelle aux besoins des entrepreneurs. Tous les risques rencontrés par les structures professionnelles (financiers, qualité, psycho-sociaux, etc.), sont ainsi analysés et anticipés par le biais de ce cursus fort utile en cette période parfois complexe.

D’autres projets devraient voir le jour à l’automne 2019. A commencer par l’accueil à Auxerre de la licence professionnelle « acoustique et vibration ». Une formation qui répond prioritairement aux besoins des entreprises et qui est encore trop peu connue des apprenants.

Les domaines de l’informatique et du numérique disposeront de nouveaux cycles dans l’Yonne d’ici un an ; ils sont destinés à l’enseignement supérieur pour s’appliquer aux filières de l’industrie mais aussi d’autres secteurs d’activité.

3 000 adultes ont bénéficié de formation continue la saison dernière…

Profitant d’actions concrètes en matière de formation continue, ce sont plus de 3 000 personnes, salariées d’entreprise mais aussi demandeurs d’emploi qui ont suivi le volet pédagogique décliné à leur attention au cours du précédent exercice. Des opérations pédagogiques ayant reçu le concours financier de l’Etat, de la Région Bourgogne Franche-Comté et Pôle Emploi.

« Les départements de la Nièvre et de l’Yonne possèdent de vrais besoins de recrutement auprès des industriels, rappelle Véronique RIGUET, le Pôle formation des industries technologiques Bourgogne 58/89 y répond par l’intermédiaire d’actions qui permettent de monter en compétence les collaborateurs des entreprises ou en décelant auprès d’autres professionnels de réelles aptitudes pour y remédier… ».

Depuis trois ans, les métiers de l’usinage, de la soudure, de la production et de la maintenance sont très recherchés par les entrepreneurs.


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Corrélé fortement au développement économique et sociétal d’un territoire, le déploiement du numérique constitue l’un des enjeux majeurs auxquels les pouvoirs publics doivent s’attaquer de pied ferme. Or, la plupart des gouvernances étatiques s’étant succédées au fil de ces dernières années ont pris soin d’ignorer la fracture numérique, pourtant soulignée par Jacques CHIRAC. Aujourd’hui, le constat est observable avec désappointement : il nous place avec un bonnet d’âne parmi les derniers rangs des nations européennes encore inaccessibles ou presque aux vertus de la 4G. Alors que dans certaines sphères technologiques, on évoque déjà la 5G, voire la 6G ! Vice-président en charge du développement économique et numérique de la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne, Régis LHOMME est la cheville ouvrière du plateau conférence qui sera donné le 11 octobre prochain autour des évolutions alternatives usitées partout en France pour résoudre ces problématiques de couverture…

TONNERRE : Pourquoi la Communauté de communes dont vous êtes le vice-président en charge du développement économique et du numérique a-t-elle souhaité organiser cette table ronde à destination des forces vives de l’économie et des institutionnels de l’Yonne ?

Parce que nous avons des solutions simples pour donner accès à l’Internet sur des territoires délaissées par la République et qui n’ont pas de solutions à court terme. Il n’est pas besoin d’épiloguer sur le handicap que cela représente tant pour les particuliers avec la dépréciation de l’immobilier, que pour les entreprises qui nous disent que c’est le plus grand frein à leur déploiement après le bassin d’emplois…

Depuis trois ans, le Tonnerrois a déployé cette technologie préconisée par l’opérateur numérique WE ACCESS sur le territoire. Quel en est le bilan aujourd’hui ?

Globalement positif, sur les 52 communes de la CCLTB, 28 étaient en totale déshérence et sans aucun service. Nous avons donné l’accès à 16 d’entre elles. Les communes suivantes seront servies dans les mois qui viennent. A côté de cela, nous avons équipé une vingtaine d’entreprises qui étaient en souffrance, proposant soit un service standard, soit un service professionnel avec une connexion synchrone, du débit montant et descendant identique. Je souhaite aussi mentionner que nous offrons le même service aux écoles gérées par la Communauté de communes qui avaient souvent un accès Internet aléatoire, voire inexistant.

Pourquoi avoir choisi cette structure plutôt que d’être passé par l’un des quatre opérateurs historiques, spécialistes en ce domaine ?

Tout simplement parce que les territoires ruraux ne sont pas dans le radar des opérateurs historiques. Ils n’avaient aucune offre à nous proposer.

« La France est l’un des plus mauvais élèves en Europe… »

Comment analysez-vous la situation de la couverture du numérique très haut débit aujourd’hui dans notre département ? Voire en France ?

Le jugement ne peut être que sévère. La France est un des mauvais élèves de l’Europe. Elle a d’ailleurs été épinglée dans un rapport de la Commission européenne (Digital Economy Society Index 2017) avec une couverture 4G qui la plaçait au 27ème rang sur 28 pays en Europe pour l’économie numérique globale. Un autre exemple, le rapport ARIASE nous place au 18ème rang avec – par exemple – fin 2016 seulement 11 % des foyers ayant accès à la fibre. Le retard est lié aux choix des gouvernements successifs qui n’ont pas fait les efforts nécessaires, laissant les opérateurs privés devenir les maîtres du jeu.

Concernant l’Yonne, le retard est aussi évident. Après avoir réalisé que la fibre ne pourrait être installée partout, les budgets ne permettent que de la montée en débit, utilisant le cuivre, avec des résultats très divers compte tenu de l’état du réseau cuivre. Les solutions alternatives comme la voie hertzienne, facile à mettre en œuvre et à coûts contenus ne semblent pas être considérées par les pouvoirs publics. Ils sont donc mis en œuvre par des collectivités comme des communautés de communes ou des régions à l’instar de la Bourgogne Franche-Comté.

Pourquoi un tel retard alors que dès 1995 le président de la République de l’époque, Jacques CHIRAC, évoquait la lutte contre la fracture sociale et numérique ?

Nos politiques ont beaucoup parlé et peu agit. Alors que d’autres pays prenaient le problème avec plus de pragmatisme, on en paye maintenant le prix.

Dans ce dossier, vous faites figure de cavalier solitaire dans le déploiement de cet accès au numérique par la voie hertzienne. En votre qualité de collectivité, comment peut-on expliquer l’absence de subsides financiers de la part des autres grands acteurs institutionnels concernés par ce sujet (Etat, Région, Département…) ?

En fait, je ne crois pas que nous fassions réellement cavalier solitaire. Il y a en France près de 200 opérateurs alternatifs en plus des quatre structures historiques. Si nous avons choisi WE ACCESS, c’est parce que ces professionnels avaient déjà équipé avec succès d’autres communautés de communes, comme le Larzac. Concernant l’absence de subsides, nous avons eu chaque fois la même réponse. C’est-à-dire : « Nous comprenons votre problème, mais ce type d’action n’est pas intégré dans le Schéma Régional de Développement Numérique.. ». Sans tenir compte que ce schéma ne prévoyait rien pour notre territoire.

Depuis plusieurs mois, collectivités et entrepreneurs s’abonnent à votre proposition, qui s’avère moins onéreuse et plus fonctionnelle que les autres. Comment réagissent ces abonnés qui jusque-là éprouvaient de sérieuses difficultés ? Est-ce que les particuliers sont également concernés ?

Globalement le retour est très positif, même si nous devons encore améliorer le service. Cela vaut pour les entreprises comme pour les particuliers.

 « Nous sommes dans une situation d’urgence économique… »

 L’objectif avec cette démarche est-il de faire du prosélytisme à tout crin autour de ce procédé qui est au final méconnu ?

Non. Nous pensons que ce ne peut être qu’une solution transitoire pour quelques années en attendant l’évolution des technologies. Mais, nous croyons aussi que les usagers, entreprises ou particuliers, ne peuvent pas attendre. Nous sommes dans une réelle situation d’urgence économique et sociale.

Un important budget est consacré à ce déploiement. Est-ce suffisant en l’état ? Combien faudrait-il pour équiper l’ensemble de notre territoire ?

Nous faisons le maximum de ce que notre collectivité peut abonder. C’est suffisant pour le Tonnerrois. Mais, nous regrettons du peu d’intérêt des pouvoirs publics pour cette solution. Ils ont un plan et n’en sortent pas, même si – pour le Tonnerrois – ce plan ne prévoit rien de concret ; soit quelques montés en débit auxquelles nous ne croyons pas…

Pire, nous espérions de la flexibilité car nous souhaitons monter trois nouveaux pylônes. Nous étions prêts, techniquement, pour les mettre en service avant la fin de l’année. Mais, un nouveau processus administratif risque de ralentir fortement cette opération, qui se fera, mais on ne sait pas à quelle échéance dans le temps…

Qu’espérez-vous en termes de réaction et de commentaires avec cette première soirée explicative du 11 octobre ?

Je pense que nous avons le savoir-faire mais pas le faire-savoir. Si cette soirée pouvait faire prendre conscience de l’urgence de la situation, et qu’il existe des solutions concrètes. Nous souhaitons que les pouvoirs publics s’y intéressent. A ce titre-là, nous aurions atteint notre objectif.

Le numérique très haut débit représente-t-il un sérieux enjeu politique sur notre département ?

Cela me semble évident, car c’est fortement corrélé au développement économique. Si nous voulons attirer des entreprises, favoriser l’emploi et désenclaver la ruralité, cela ne peut se faire qu’en donnant à tous l’égalité devant la fracture numérique. Combien d’emplois pourraient-ils être crées dans l’Yonne par l’apport du télétravail ? Combien de nouvelles entreprises s’installeraient si elles avaient accès aux mêmes services qu’en zone périurbaines ? C’est pour moi un enjeu politique majeur et qui ne doit pas être restreint à l’axe géographique « Auxerre/Sens ».

Quelles seront les prochaines étapes que vous envisagez de provoquer pour continuer ce travail informatif auprès des usagers professionnels et personnels ?

C’est un travail de fourmi. Mais, nous continuerons. Il reste au moins douze communes à équiper. A chaque fois, nous faisons une réunion d’information auprès des habitants et des entreprises concernées. La communication de la Communauté de Communes reflète aussi cette activité.

En définitive, nous souhaiterions réellement une prise de conscience des pouvoirs publics qui devraient apporter davantage de soutien, pas seulement financier lorsque qu’une collectivité est dans l’obligation de se substituer à l’Etat pour un enjeu d’une telle importance.


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Plantés il y a déjà une décennie, les vingt rangs de vignes, constitués de différents cépages, égayent de manière naturelle l’immense place centrale du groupe scolaire d’enseignement professionnel auxerrois. Hormis les aspects décoratifs et verdoyants, ils donneront naissance à la première cuvée de ratafia, faite maison, la saison prochaine. La vendange a été assurée par les élèves ces jours-ci dans le cadre d’un projet pédagogique…  

AUXERRE : L’obtention à terme d’une centaine de bouteilles de ratafia devrait permettre aux élèves du lycée des métiers d’Auxerre de s’exercer aux techniques de la viticulture au cours de cette saison.

Inscrivant un énième projet pédagogique à la liste non exhaustive des thématiques qui s’enseignent au sein du lycée VAUBAN, la direction a décidé de valoriser la vingtaine de rangées, plantées sur le site et composées d’un assemblage de cépages : gamay, pinot noir, chardonnay, aligoté, melon bourgogne, etc.

Il s’agira, sous la houlette d’un représentant du corps professoral, de produire la toute première cuvée de ratafia. Ce breuvage sucré et légèrement alcoolisé à l’estampille du lycée VAUBAN !

Une production qui se dégustera sur place…

Aidé en cela par un viticulteur du cru grâce à une convention de partenariat, l’initiative se vit aujourd’hui dans le cadre d’un véritable projet pédagogique. Il a pour but l’optimisation de cette vigne si caractéristique puisque implantée dans l’enceinte du complexe éducatif. Une stratégie que devait confirmer la proviseure Capucine VIGEL ayant adoubé le concept.

Si la vendange, récente, a été assurée par certains lycéens, ce sont les travailleurs à mobilité réduite et atteints d’un handicap de l’IME Auxerre qui en assurent régulièrement l’entretien.

Ce ratafia se consommera sur place. Une partie de la production étoffera les possibilités de dégustation du restaurant et bar d’application, « La Gourmandise ». En revanche, il n’est pas prévu de la commercialiser en dehors de l’établissement. Ni de l’exporter !

 


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Consacrant une enveloppe de cent millions d’euros par an destinée à améliorer le quotidien de 130 lycées publics, la Région Bourgogne Franche-Comté investit pour la modernisation des bâtiments et des équipements pédagogiques. Si cette aide se traduit par des travaux d’entretien, elle concerne aussi la rénovation des bâtiments et le financement de matériel général. A l’instar de l’acquisition et renouvellement de mobiliers, d’équipements des filières d’enseignement général, technologique et professionnel comme les machines, les équipements sportifs, les matériels de laboratoire. Les centres de formation d’apprentis mais aussi l’enseignement supérieur s’ajoutent à cette liste. Comme le rappelait la présidente Marie-Guite DUFAY, venue inaugurée au lycée Louis Davier de Joigny, le nouveau pôle logistique…

DIJON (Côte d’Or) : Accompagnée de la rectrice de l’académie de Dijon, Frédérique ALEXANDRE-BAILLY et du vice-président en charge des lycées et de l’apprentissage, Stéphane GUIGUET, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté Marie-Guite DUFAY a procédé à l’inauguration du nouveau pôle logistique du lycée Louis Davier à Joigny, il y a quelques jours.

Accueillie par le proviseur du site pédagogique, Jean-Marc VATINET, la représentante de l’exécutif régional a pris soin de visiter avec beaucoup d’intérêt cet établissement, l’un des plus fréquentés de l’Yonne.

Cette visite offrit à l’élue régionale l’opportunité de présenter les investissements réalisés par le territoire bourguignon franc-comtois en faveur des apprenants et du corps enseignant.

Près de 92 000 lycéens fréquentent les 130 établissements publics répertoriés sur notre contrée. Ils comptent 20 426 places en internat. Quant au personnel, il représente 2 836 agents techniques permanents.

Parmi les priorités de l’institution régionale, notons le raccordement de 123 lycées à la fibre optique d’ici la fin de 2018 et le développement des énergies renouvelables avec l’installation de réseaux de chaleur dans une trentaine d’établissements, huit chaufferies biomasse et une vingtaine d’installations photovoltaïques.

Quant au plan pluriannuel de sécurisation des lycées, un budget s’élevant à 10 millions d’euros, il intègre également les axes majeurs de l’exécutif régional.


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