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Le Fonds de dotation de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sait se montrer généreux envers les structures associatives qui favorisent l’insertion sociale à travers l’emploi. La preuve ? Il vient de remettre à l’association SITAPHY une jolie somme de 3 000 euros nécessaire à l’aménagement de ses locaux. Objectif : créer un espace de douze mètres carrés pour accueillir la production spécifique d’arbalètes et d’épées en bois…

AUXERRE : Parfaire l’accessibilité des locaux pour que ceux-ci puissent accueillir de manière optimale les personnes en situation de handicap répondait en fait à cette action solidaire, déclinée par l’établissement financier.

En construisant, un nouvel atelier, pourvu du mobilier et de matériaux de construction adéquats, la Fondation de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté a su faire des heureux, lors de la remise de cette précieuse obole.

D’une valeur de trois mille euros, le fac-similé du chèque a été remis par Catherine MARTIN, directrice des relations institutionnelles en charge de la RSE au siège dijonnais de la banque.

Elle était entourée pour accomplir ce geste altruiste par la présidente de la SLE (Société locale d’épargne) d’Auxerre, Estelle DULION (une entrepreneuse bien connue dans le sérail de l’artisanat de l’Yonne) et de Bénédicte POTHIER, responsable de l’animation crédit et RSE sur le bassin de l’Auxerrois.

 

 

Des valeurs philanthropiques au service de l’insertion professionnelle…

 

Deux personnes devraient être affectées dans ce nouvel atelier. Il facilitera la conception des fameuses pièces de bois, ces jouets qui ont fait la renommée de SITAPHY depuis sa création en octobre 2001.

Présidée par Gérard MAITRE, et dirigée par Jean-Pierre THIBAULT, l’association allie synergie d’insertion et formation des travailleurs handicapés. Ces derniers participent à cette aventure professionnelle intéressante en bénéficiant de contrat à durée déterminée de douze mois. Ils contribuent ainsi à la fabrication de 33 000 produits à l’année.

 

 

Quant au Fonds de dotation du réseau bancaire, il rayonne sur les huit départements que compte la Bourgogne Franche-Comté. Ses valeurs philanthropiques permettent de soutenir des initiatives d’intérêt général.

Depuis le 24 avril 2018, date à laquelle il a été créé, cet organe propre à la Caisse d’Epargne régionale a pour objectif de lutter contre toute forme d’exclusion grâce au financement de projets solidaires portés par les acteurs du tissu associatif local.

Précisons que la thématique retenue lors du premier appel à projets concernait précisément le handicap et l’aide apportée aux aidants…

 

 

 


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Alors que débute le 05 février le Salon des Entrepreneurs au Palais des Congrès à Paris, le réseau Entreprendre Bourgogne affiche un bilan de santé très positif à l’entame de la nouvelle année. Dans l’Yonne, le nombre de ses adhérents progresse. Tutoyant ainsi la cinquantaine de membres. A l’échelle régionale, la Nièvre dispose désormais de méthodes de développement similaires à celles de ses voisins bourguignons. Prometteur…

DIJON : Voilà un réseau d’entrepreneurs qui se porte à merveille. Où convivialité rime toujours avec efficacité. Celle des comités d’engagement, par exemple, qui étudient de manière minutieuse les dossiers de candidature de futurs lauréats. Soutenus par la suite grâce à des avances financières sous la forme de prêts qui émanent d’établissements prêteurs. C’est-à-dire des banques !

Celles qui ont décidé d’interférer en faveur de porteurs de projets ambitieux n’hésitant pas à dynamiser l’attractivité territoriale de leurs nouvelles trouvailles.

Rien qu’en 2019, le réseau bourguignon a organisé 27 de ces indispensables comités. La résultante en fut simple : cela aura permis de désigner vingt-cinq lauréats dont quatre implantés dans le seul département de l’Yonne.

Toutefois, derrière ces chiffres qui sembleraient presque anecdotiques en les lisant, il faut relever le nombre d’emplois créés à l’issue de ces coups de pouce salutaires : cent-cinquante !

Une manne quasi providentielle dont ne peut se départir ce territoire de Bourgogne qui ne caracole pas dans le peloton de tête de la création de postes. Alors, oui, les bienfaits de ce réseau sont vertueux !

 

Etendre la confiance à l'ensemble des partenaires...

 

La confiance règne entre la structure et les opérateurs bancaires. Jugez plutôt : pour un euro avancé par le réseau sur un projet dédié, ce sont quinze euros de mieux qui proviennent des subsides débloqués par les établissements financiers. Bref, un effet de levier supérieur de quinze points ! Très stimulant pour les acteurs de l’entrepreneuriat !

Il existe naturellement une explication à cela. Le taux de pérennité de ces entreprises ayant reçu l’onction du réseau Entreprendre Bourgogne (REB) est de 90 % à cinq ans ! Autant dire que la marge de manœuvre se veut satisfaisante pour le milieu bancaire parfois un peu frileux à ouvrir son bas de laine.

D’ailleurs, le réseau sait qu’il peut compter sur l’appui indéfectible d’autres partenaires du même acabit. Ceux qui aident et accompagnent au quotidien les chefs d’entreprises à amorcer la pompe financière, à l’instar de la structure INITIACTIVE 89. Le travail avec cette dernière se déroule en étroite accointance dans l’Yonne.

Pour Arnaud GRAVEL, à la tête de la direction du réseau régional comme pour sa collègue, Sophie BERNARD, opérationnelle en terre icaunaise, le réseau devrait encore faire entendre sa voix cette année.

Et ce, dès le 18 juin, avec la tenue de l’incontournable Soirée des Lauréats, évènement concocté dans l’un des espaces d’accueil de Dijon. Mais aussi, lors du traditionnel Dîner des Réseaux qui sera proposé à l’automne à l’ensemble des acteurs institutionnels et économiques de la place.

Et pour celles et ceux qui en voudraient davantage, il leur restera toujours l’opportunité de prolonger les échanges lors du congrès national prévu en Alsace du 02 au 04 octobre. Le rendez-vous est biennal : donc, pas d’hésitation pour s’y retrouver !

 

 

 


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L’exercice d’une prise de parole de cette nature est taillé sur mesure. Pour délivrer des messages forts et percutants qui doivent marquer les esprits d’une assistance à l’écoute du moindre indicateur potentiel. Une sorte de traceur indélébile de ce que pourrait être la conjoncture liée à la nouvelle année débutante et ses perspectives. Et à ce jeu-là, celui qui fut le plus prolixe pour venir s’exprimer à la tribune de la Maison de l’Entreprise lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du monde de l’industrie n’était autre que Jean-Dominique DAGREGORIO. Le nouvel homme-lige, patron de la société NOGUES, à la cause indéfectible de l’UIMM et à la défense de ses valeurs. Compte rendu… 

AUXERRE : Bien sûr, il y avait en vedette américaine de ce premier rendez-vous annuel propre à la sphère patronale et économique le philosophe, politologue et essayiste Luc FERRY, ex-ministre de l’Education nationale. Promis à un grand succès d’audience (ce qui se confirmera par la suite) tant le personnage décline son propos avec le verbe facile, une aisance naturelle dès qu’il se place devant un micro et une méthode analytique passionnante et étayée, ponctuée d’un sens de l’humour à tenir en éveil le spectateur même le plus assoupi !

Bien sûr, il y eut l’intervention protocolaire du nouveau préfet de l’Yonne, fraîchement émoulu sur notre territoire, Henri PREVOST, qui petit à petit et à force de contacts officiels répétitifs grâce aux cérémonies de vœux commence à se constituer le réseau idoine et nécessaire dans l’optique de pouvoir gérer de manière optimale ses futurs dossiers.

Il y eut même une courte mais dynamique intervention d’un Guillaume LARRIVE au meilleur de sa forme dans l’entre-deux de la soirée. Le député de la circonscription ne pouvait manquer une telle opportunité de prendre la parole devant un parterre, aussi dense et représentatif de l’entrepreneuriat local, histoire là-aussi de marquer les esprits.

 

 

 

Avec en prime, un petit tacle adressé à la municipalité auxerroise qui selon ses dires n’a toujours pas su prendre la réelle mesure de l’électrification de la ligne ferroviaire reliant la capitale de l’Yonne à la halte obligée de Laroche-Migennes !

Bien sûr, il y aura nécessairement la prise en main de cette soirée concoctée devant un amphithéâtre plein comme un œuf (Luc FERRY n’était pas revenu en de telles circonstances dans l’Yonne depuis 2011) par Claude VAUCOULOUX. On l’a déjà dit et écrit mais le délégué général de la Maison de l’Entreprise, du MEDEF et de l’UIMM, possède une faconde particulière dans sa manière à animer ce type d’évènementiel. Toujours avec élégance, minutie et tact, mettant à l’aise ses interlocuteurs en sachant maîtriser le temps.

Bref, si un jour, il doit se reconvertir, Claude VAUCOULOUX n’aurait aucun mal à faire carrière dans cette approche physique et visuelle de la communication orale, un exercice qui lui sied à ravir !

 

 

 

 

Le recrutement : le mouton noir de l’actualité économique icaunaise…

 

Si Etienne CANO, président du MEDEF départemental, écourta son intervention, préférant laisser aux branches professionnelles le soin de pouvoir s’exprimer, Xavier PAPIN et Jean-Dominique DAGREGORIO usèrent davantage d’arguments oratoires pour présenter le bilan de la saison écoulée et les perspectives de leurs secteurs respectifs d’activité.

L’un, le premier, en sa qualité de président de la puissante Fédération départementale du Bâtiment. Le second, et c’était sa grande première en qualité d’orateur officiel – il a succédé à André BEX à ce poste en juin dernier – réalisa un baptême du feu de belle facture dans cette salle à la contenance de près de 300 places.

Pour Xavier PAPIN, l’exercice lui aura servi de répétition. Quelques jours avant l’organisation d’une cérémonie similaire qui sera donnée dans les locaux de la fédération rue de l’Ocrerie.

 

 

Mettant l’accent sur la fragilité des entreprises et la faiblesse de leurs marges avec de surcroît des trésoreries difficiles, le président de la FFB ne put cacher son désarroi face à la situation symptomatique de l’Yonne où un tiers des logements n’a pas été mis en chantier par rapport à l’exercice antérieur.

« Il serait grand temps, lâcha-t-il, péremptoire, que les donneurs d’ordre prennent enfin conscience qu’il est nécessaire de faire travailler les locaux s’ils veulent soutenir le développement de l’économie dans l’Yonne… ».

Un pavé dans la mare qui espérons-le fera quelque peu bouger les lignes dans un avenir proche.

 

 

A quand l’entente parfaite autour du programme « Territoire d’Industrie » ?

 

Quant à Jean-Dominique DAGREGORIO, il déplora tout de go le manque de solutions à court terme à apporter sur l’un des sujets les plus récurrents et alarmistes qui préoccupent les chefs d’entreprise aujourd’hui : celui du recrutement. Nous y reviendrons dans le détail par ailleurs en développant son intervention.

Il salua également le concept « GISAéro », rassemblant des entreprises de la région ayant comme dénominateur commun la filière aéronautique. Une vraie réussite, à ses yeux, à poursuivre sans renâcler.

Le dirigeant de NOGUES eut un mot de conclusion dur mais tellement réaliste sur la convention « Territoire d’industrie », programme de développement initié l’année dernière sous la tutelle de l’Etat et de la Région qui n’a pas encore reçu d’écho favorable dans l’Yonne.

 

 

Ce texte indispensable pour être éligible aux financements facilitant le développement économique territorial n’a toujours pas reçu l’onction nécessaire des forces vives de notre territoire !

Rageur dans ses arguments, le président de l’UIMM a invité les élus du département à oublier « leurs notes discordantes à deux sous » afin de s’entendre et rendre désormais plus attractive une zone géographique en déshérence qui en a grand besoin. L’année 2020 peut désormais débuter avec cet espoir…

 

 


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La Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment est vent debout depuis plusieurs mois ! Et pas uniquement sur un champ d’action national ! Le programme d’isolation à un euro voulu par l’Etat, appliqué dans le cadre d’un coup de pouce consenti aux ménages pour qu’ils réalisent des économies d’énergie, correspond manifestement à une pilule amère qui ne se digère pas pour ses adhérents. Outre les fraudes financières déjà constatées çà et là sur certains dossiers, la CAPEB déplore surtout l’absence de qualité dans la réalisation de ces travaux et des malfaçons induites qui ne cessent de ternir le tableau…

AUXERRE: Il n’y a pas que la Direction départementale de protection des populations (DDPP) qui s’inquiète de la tournure des évènements à la suite de la mise en œuvre de ce dispositif. La CAPEB fait figure, elle aussi, d’observateur avisé pour dénoncer ce qui représente déjà à ses yeux un véritable scandale.

Si la déclinaison de ce processus partait sur de bons sentiments (l’accès au plus grand nombre de moyens techniques afin de réaliser des économies d’énergie en isolant son habitat à moindre coût), les résultats semblent le plus souvent catastrophiques.

Rappelons que l’isolation des combles à un euro n’est en fait qu’une offre commerciale, aux arguments juteux pour ses bénéficiaires, proposée par des entreprises signataires d’une charte avec le ministère de la Transition écologique.

Or, il est évident et au fil de l’eau que certaines de ces structures artisanales n’ont guère eu d’appétence à concevoir leur intervention en respectant les règles de l’art du métier. En occultant, par exemple, les notions de qualité élémentaires !

 

Des travaux exercés par des sociétés aux vertus douteuses…

 

Si la CAPEB a eu la sagesse d’attendre un peu avant de s’exprimer sur ce qui résulterait de ce dispositif, cette fois-ci, elle n’y tient plus en posant les deux pieds dans le plat.

Trop, c’est trop pour ses responsables, tant à l’échelle de l’Hexagone, que dans les délégations départementales. La qualité du travail exécuté n’étant pas au rendez-vous (ce qui porte un sérieux préjudice sur la crédibilité et le sérieux de toute la filière), le syndicat patronal a choisi d’aller plus loin en dénonçant ouvertement ce dispositif.

« Des millions d’euros en travaux ont été engloutis dans ces améliorations énergétiques, confie le secrétaire général de la CAPEB de l’Yonne, Christophe BERTEAU, alors que les réalisations sont défectueuses. Leurs auteurs ne sont pas des artisans de qualité qui respectent nos codes déontologiques en vigueur… ».

 

 

Alors qui sont-ils dans la plupart des cas ? Réponse sans ambages de la CABEB : des travailleurs détachés, en provenance des pays de l’Est, voire des gens mal intentionnés qui font payer au noir leur labeur peu honorifique.

Afin de préserver l’intérêt de la clientèle qui n’est pas toujours consciente des risques encourus, l’organisme patronal a décidé de créer une plateforme téléphonique spécifique pouvant collecter l’ensemble des plaintes qui affluent de manière officielle.

 

 

« Les chantiers de la honte » : un document qui collecte les plaintes…

 

Les textes d’application de ce dispositif sont pourtant très stricts : les entreprises qui interviennent sur ce registre précis doivent impérativement bénéficier d’une homologation qui émane des services de l’Etat. Or, aucune de celles qui réalisent ces travaux dans l’Yonne ne l’aurait en sa possession !

La CAPEB de Bourgogne Franche-Comté a pris le dossier à bras le corps. Elle assure dorénavant une prise de contact direct avec les clients bernés et forts mécontents de la situation.

Un document, baptisé « Les Chantiers de la honte », répertorie l’ensemble des témoignages accablants. Les instances nationales ont également réagi auprès des pouvoirs publics. En vain, puisqu’il n’y a eu pour l’heure aucune réaction catégorique pour endiguer ce fléau. Devenu le symbole d’une véritable nuisance vécue par l’artisanat.

 

 

L’Yonne n’est pas épargnée par ce phénomène qui se propage. La CAPEB cite l’exemple d’une jeune entreprise qui a engrangé à la suite de ces travaux un bénéfice record de seize millions d’euros. Sachant que son dirigeant n’est ni un spécialiste du bâtiment ni titulaire du moindre diplôme le qualifiant dans la profession. Il s’avère même que ce dernier pratiquerait l’art de l’esquive, ayant recours de manière systématique à la sous-traitance…

Excédée, la CAPEB tire la sonnette d’alarme et affirme à qui veut l’entendre que ce dispositif ne tient pas la route et qu’il s’avère encore plus dangereux pour la pérennité de la filière que l’essor exponentiel de la micro entreprise. C’est tout dire !

 

 

 


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Chantre de l’emploi industriel et de sa valorisation par le biais de l’apprentissage et de l’alternance, le président du Pôle Formation Nièvre Yonne parle. Un succédané de ce que devrait être son intervention publique à la tribune de la Maison de l’Entreprise au moment des vœux, ce jeudi soir. L’homme s’interroge. Sur le devenir de la filière industrielle de notre territoire alors que les entreprises regorgent d’emplois dont elles ne trouvent pas preneur. Faute de volontaires qualifiés et surtout motivés pour tenir ces postes. Pourtant, les envies sont là. Palpables au niveau de ce centre de formation qui souhaite endiguer la morosité ambiante et proposer de construire un avenir meilleur à celles et ceux qui mouillent la chemise dans l’entrepreneuriat…

 

AUXERRE : André BEX serait plutôt du genre taiseux, d’ordinaire. Le personnage se veut plutôt discret et humble. Nonobstant, il est néanmoins l’une des chevilles ouvrières essentielles de la sphère industrielle qui agit au quotidien sur notre territoire.

Jeudi soir, aux côtés d’Etienne CANO, président du MEDEF, de Jean-Dominique DA GREGORIO, qui lui a succédé au poste de responsable de l’UIMM (Union des industries des métiers de la métallurgie en 2019) et de Claude VAUCOULOUX, délégué général de la Maison de l’Entreprise, l’ancien dirigeant de FIMM sera propulsé sur le devant de la scène. A la tribune de l’amphithéâtre face à un auditoire d’entrepreneurs et d’institutionnels à l’écoute du moindre de ses mots.   

Aujourd’hui, membre de la caste des retraités très actifs, André BEX a pris les rênes du Pôle Formation technologique de l’industrie. Un challenge capital pour celui qui voue une admiration sans borne à celles et ceux qui intègrent la vie professionnelle en ayant emprunté la voie de l’apprentissage et de l’alternance. 

« Il y a belle lurette que l’Allemagne a tout compris de l’insertion dans la vie active, lâche-t-il avec insistance, montrant qu’en la matière l’Hexagone peut encore prendre des leçons de son puissant voisin. Vous savez, ajoute-t-il, la formation sert à maintenir les compétences et à faire évoluer l’ensemble des collaborateurs des sociétés industrielles vers les nouvelles technologies. Elle ne s’adresse donc pas exclusivement aux demandeurs d’emploi. C’est l’une des missions régaliennes de la Maison de l’Entreprise et de son Pôle de formation que de vouloir développer le niveau de compétences des salariés de l’univers industriel de notre territoire… ».

Mis à mal au cours de l’exercice antérieur, la faute à l’Etat qui a su compliquer les choses en voulant changer la donne applicative au niveau de la formation, le Pôle repart pourtant de plus belle en 2020.

 

 

Toujours une présence maintenue à Sens…

 

 

L’ouverture à la concurrence aux entreprises qui désirent développer par elles-mêmes leur propre formation laisse son président dubitatif. Et imperméable. Tout autant que celui que les pouvoirs publics veulent accorder à l’Education nationale à ce propos.  

« L’Education nationale n’a pas les compétences voulues de former les gens qui se destinent ensuite vers l’emploi. Ni même la philosophie. Je m’interroge car son approche est plutôt dogmatique où les notions d’apprendre à lire, à écrire et à compter ne suffisent pas car in fine, trop de jeunes gens éprouvent encore de sérieuses difficultés à s’intégrer. Le dogmatisme en matière de formation ne doit plus être. Il est nécessaire d’être réactif et posséder une vision pragmatique à l’avenir pour réussir sa formation professionnelle… ».

Malgré cela, l’Education nationale devrait créer cette typologie de centres qui pourrait concurrencer tôt ou tard le pôle nord-bourguignon.

 

 

Résolument optimiste, André BEX sait qu’il y aura sans doute d’autres efforts à réaliser afin que l’équilibre, base naturelle de l’édifice, soit respectée. Mais, il le martèle lors de son entretien : « Nous avons l’obligation de former des personnes qui rejoindront ensuite les entreprises de la métallurgie et de l’industrie. C’est pourquoi notre présence à Sens demeure d’actualité. Même si les espaces dédiés de l’ESY ont été fermés, notre organisme s’est porté acquéreur d’une centaine de mètres carrés de bureaux qui accueilleront d’ici peu le suivi des cours théoriques ainsi que des réunions professionnelles… ».

 

Répondre aux besoins immédiats de la métallurgie

 

L’aide au recrutement est une autre manière de justifier la mission vécue par le Pôle Formation 58 89. Et en la matière, l’organisme dispose de pléthore d’arguments favorables à son épanouissement, via les CAP, BP, Bac pro et BTS, dont il dispose. Y compris les cycles pédagogiques menant à la qualification d’ingénieur.

« On dit souvent que l’apprentissage reflète une mauvaise image autour de lui. Telle une voie de garage à suivre par des parias de l’Education nationale. Ce n’est pas vrai ! Même la filière industrielle souffre de cet effet gigogne alors qu’il n’y a jamais eu autant de postes à pourvoir de façon instantanée. Mais, j’attire aussi l’attention de ces entrepreneurs qui ne permettent plus à leurs salariés de conserver leur passion du métier. Pourtant, plus de vingt-cinq mille emplois ont vu le jour l’année dernière en France dans le secteur industriel. Ce n’est pas rien ! Quant aux salaires, ils sont corrects : les jobs de la métallurgie sont payés 13 % de mieux que pour la plupart des métiers proposés par l’industrie… ».

Toutefois, la motivation à laquelle tout le monde prétend ne se résume pas au seul salaire attribué. André BEX le conçoit : il est indispensable d’aider les collaborateurs à évoluer vers le haut, par le prisme de la formation, et surtout, par la reconnaissance humaine, un item dont la plupart des entrepreneurs de l’Hexagone, quel que soit le secteur d’activité, ont encore du mal en mettre en exergue…

Signe des temps : l’industrie à la pointe de la  technologie semble interpeller les jeunes générations. Péremptoire, André BEX prévient pour autant : « Le numérique ne doit pas nous faire oublier l’intelligence humaine et la sensibilité que nous avons comme argument supplémentaire par rapport au numérique… ».

L’industrie filière d’avenir : la réponse est oui à deux cents pour cent !

 

 


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