Trois jeunes talents du Pôle Formation Nièvre Yonne se lanceront dans la compétition des sélections régionales des WORLDSKILLS en début de semaine prochaine à Auxerre. En effet, le centre de formation de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) accueillera l’une des épreuves sélectives de ce fameux défi, où l’excellence et la dextérité manuelle sont mises en œuvre. Quant à la catégorie du jour, il s’agira de la chaudronnerie. L’une des matières phare qui est enseignée au sein du Pôle Formation auxerrois…
AUXERRE: Les WORLDSKILLS visent à promouvoir l’importance des compétences professionnelles et à encourager les jeunes à atteindre des niveaux d’excellence dans leurs domaines respectifs. Une plateforme unique pour les jeunes gens qui souhaiteraient se distinguer dans la pratique et la maîtrise de leur savoir-faire.
Les 03 et 04 mars, le Pôle Formation 58/89 recevra en son sein la sélection régionale de cette manifestation dans la catégorie chaudronnerie. Une animation qui est possible avec le concours de la Région Bourgogne Franche-Comté. Une dizaine de candidats, en provenance de notre contrée, s’affronteront lors de ces deux journées de compétition vécues à Auxerre. Dont trois garçons, issus du centre de formation géré par l’UIMM, Benjamin COUTE, étudiant en Bac Pro technicien en chaudronnerie industrielle, Lounès METAIRIE, du même cursus et François POIRIER, qui suit le BTS Conception et Réalisation en chaudronnerie industrielle.
Un moment intense pour ces jeunes compétiteurs puisque les WORLDSKILLS correspondent aux Olympiades des Métiers, rassemblant lors des phases internationales des représentants de plus de 80 pays, devant concourir dans diverses catégories professionnelles comme la robotique, la coiffure, la menuiserie, la chaudronnerie, à titre d’exemples…
Thierry BRET
L’exercice est toujours suivi avec beaucoup intérêt. Normal que les chefs d’entreprise et autres férus de l’économie s’y intéressent de près : ce rendez-vous régulier proposé par le directeur départemental de la Banque de France de l’Yonne fourmille de renseignements précieux, donnant le pouls et l’état de santé de l’économie régionale et départementale. Avec ses indicateurs, ses statistiques, ses projections, ses analyses…Un nécessaire tableau de bord que les milieux institutionnels ne manquent pas de consulter. Entre bilan et perspectives, Xavier DUALE offre la réelle vision de notre territoire sur ses grands pans d’activité…
AUXERRE : Serait-ce un exercice à consonance roborative ? Pour mieux redonner le moral et le punch à des entrepreneurs qui auraient un peu de vague à l’âme avant d’entamer une nouvelle année d’activité ? En tout cas, le moment est suivi avec beaucoup d’attention. Une salle de réunion, sise dans l’enceinte du bâtiment « Aux’R Green Lab », à la fréquentation bien garnie. Des visages connus et reconnus de la vie institutionnelle et économique de notre territoire qui n’hésitent pas à se munir d’un petit carnet afin de prendre des notes. Il est vrai que la parole de Xavier DUALE est plutôt recherchée dans le landerneau ! Lui qui possède ce sens subtil de l’analyse lors de ces présentations régulières des études de conjoncture régionale, élaborées par la maison qui l’emploie, la Banque de France ! Que ce soit à l’Ibis Style ou dans cet antre géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, l’orateur possède la même verve, empreinte de pédagogie, pour mieux distiller de l’information précise avec moult commentaires.
Durant une quarantaine de minutes, Xavier DUALE (le « e » se prononce é !) déroule ses slides, demeurant debout face à l’assistance pour apporter la moindre explication justifiant ici le recul d’un secteur d’activité, là expliquant la hausse d’un taux directeur. Du bel ouvrage, au bout du compte, réalisé avec passion et sans temps mort ! L’invité du jour n’est autre que le président du Tribunal de Commerce d’Auxerre, Pascal BAILLY. Un habitué de ce genre d’exercice oratoire qu’il affectionne puisque cela lui permet de mettre en lumière la vénérable institution qu’il représente. Désormais, elle se nomme le TAS : le Tribunal des Activités Economiques, puisque la capitale de l’Yonne a été retenue à l’instar d’une douzaine de villes en France pour obtenir cette nouvelle et élogieuse appellation dont il vante les mérites en termes de réelles compétences. Cocorico, donc !
Un regard macro-économique sur l’année 2024
En guise de hors d’œuvre, notre maître de cérémonie pose le constat de l’actualité économique en s’intéressant à l’international. Le bilan 2024 est synonyme de croissance positive, notamment avec des locomotives que sont la Chine (plus généralement l’Asie) et les Etats-Unis. Mais, la zone euro ne suit pas la même tangente. Celle-ci subit les insolents résultats des pays émergents et ce depuis 2023. Côté PIB, la planète se situe à 3,2 (la France est à 1,1), pas de quoi être enthousiaste au niveau dynamisme. Les activités de service ne sont guère réjouissantes à l’échelle mondiale.
Evoquant l’inflation et sa courbe descendante, Xavier DUALE se veut plutôt positif : « elle est solide au niveau tendance avec une différence entre la zone euro et la France, cela s’explique par la présence des boucliers tarifaires sur l’énergie. Le pic d’inflation en zone euro était de 10,6 % en 2022 alors que la France se limitait à 7,3 %... ».
Sans perdre sa vigilance, il semblerait que le combat mené par l’Hexagone contre l’inflation soit en passe d’être gagné pour le spécialiste de la Banque de France. Ce sont les services où l’inflation est la plus persistante. La France se situant à date à 1,8 %, dans les curseurs exigés par la Banque européenne.
Glissant ensuite sur la politique monétaire, l’interlocuteur insista sur la dizaine de hausses successives des taux directeurs, puis cinq baisses depuis le mois de juin. Une tendance baissière qui pourrait continuer en 2025 mais cela dépendra aussi de l’évolution du contexte géopolitique international plutôt trouble. Quant à la dissolution, elle aura quelque peu perturbé les marchés et les esprits. Les taux d’intérêt fléchissent actuellement ce qui facilite les prêts pour les entreprises.
La consommation privée et la demande publique demeurent des relais de croissance importants en 2024 pour le PIB, ainsi que le commerce extérieur. Alors que l’Allemagne entame une seconde année de récession…mais le nouveau chancelier promet de redresser la barre.
Un enseignement significatif avec la conjoncture régionale
Puis, le directeur de la Banque de France 89 fit un rapide focus sur le suivi de la conjoncture régionale. Chaque mois, 8 000 entrepreneurs de l’Hexagone sont interrogés par les services de l’établissement bancaire dont 620 en Bourgogne Franche-Comté et 75 dans l’Yonne.
Première observation : elle est imputable aux inattendues élections législatives de juin 2024 qui a dopé le pic d’incertitude des entrepreneurs de notre contrée. Un vrai choc pour les milieux économiques dont il faudra plusieurs mois de digestion avant de s’en remettre. Et c’est sans compter l’absence de budget durant de nombreuses semaines…
Deuxième observation : le secteur de l’industrie connaîtra une baisse d’activité assez forte en décembre 2024. L’effet reprise se fera en janvier, sans être pour autant euphorique.
Troisième observation : elle concerne les services marchands. Ils se situent dans une zone, certes, positive mais peu dynamique. Hormis les travaux publics alors que le bâtiment est plutôt en mode dégradé. Grosse problématique : les carnets de commande ne se reconstituent pas et l’Yonne n’y échappe pas, avec un point de rupture très net sur ce secteur.
Les crédits immobilisés restent actifs avec une évolution encore positive, l’octroi de nouveaux crédits est supérieur au niveau des remboursements. Tandis que les créations d’entreprises sont très marquées. Dans l’Yonne, en 2024, ce sont plus de 4 100 entreprises créées de toute taille, avec un effet de micro entreprises nouvelles très important. Les défaillances de sociétés dans l’Yonne en 2019 (c’était avant la COVID) correspondaient à la plus haute progression de Bourgogne Franche-Comté. Plus de 300 entreprises en 2024 (305) intègrent cette même catégorie : « c’est du jamais vu, souligne Xavier DUALE. Toutefois, la part de l’emploi est assez préservée, malgré tout, grâce aux EPI (petites entreprises)... ».
Construction et industrie en berne en 2024
Autre moment fort de cette intervention, le rendu de l’enquête régionale, effectuée auprès de 1 258 chefs d’entreprise de Bourgogne Franche-Comté, portant sur l’atterrissage 2024 et les perspectives 2025.
Sur l’industrie, la baisse du chiffre d’affaires est de 1,8 % en 2024. Tandis que la baisse en volume équivaut à 2,5 %. Un indice négatif pour ce secteur avec l’export qui baisse également. « La situation est la suivante, ajoute l’orateur, les volumes sont en baisse sur tous les secteurs, compensés parfois par des effets prix, ce qui fait monter le chiffre d’affaires, ce qui est moins vrai pour l’agro-alimentaire et les autres produits industriels. Dans les trois sous-secteurs principaux, le bois-papier, les produits métalliques et le caoutchouc/plastique, on observe des baisses remarquées en volumes et chiffre d’affaires… ».
Un véritable coup d’arrêt. Pour les effectifs, ils chutent également sans surprise. Sauf l’agro-alimentaire et les équipements. Mais, le matériel de transport enregistre une diminution assez conséquente. Les autres secteurs restant en quasi équilibre.
Pour les secteurs marchands, le chiffre d’affaires est en baisse de 1,1 %. Mais, l’effet incertitude a contribué à marquer un coup de frein sur ce secteur. Le transport et l’entreposage subissant le contrecoup de cette mauvaise conjoncture…
Les métiers de la sécurité et service au bâtiment observent de sérieuses diminutions des effectifs. « Ce n’est pas très réjouissant, constate Xavier DUALE, quant au tourisme et loisirs, on perd – 5,7 % en chiffre d’affaires et – 8 % en volume, pour une baisse des effectifs de – 3 % après une année 2023 dynamique… ».
La construction est sur un niveau de baisse avec un quasi équilibre au niveau des prix. Les TP sont à l’équilibre à 2024 mais les autres secteurs, dont le gros œuvre, accusent une nette chute de leur activité…
Les investissements connaissent également un repli, notamment sur les secteurs industriels et services marchands. « On note néanmoins des volontés d’investissements sur les activités construction, tourisme et loisir, ajoute Xavier DUALE. La rentabilité des entreprises est stable à hauteur de 70 % sur l’industrie alors que 84 % des chefs d’entreprise estimaient qu’elle le serait en début d’année 2024. Sur les services marchands, on se situe à 68 % au lieu des 84 % espérés en début d’année… ».
Une Bourgogne Franche-Comté à la traîne au niveau de l’Hexagone
Les effets sans doute tangibles de la dissolution ? Toutefois, l’inquiétude est persistante pour la rentabilité des entreprises évoluant dans les domaines de la construction et du tourisme. Quant aux délais de paiement, ils sont en hausse là aussi pour le secteur de la construction.
« C’est un vrai point de vigilance, confirme le directeur de la Banque de France de l’Yonne toujours aussi pédagogue, mais au niveau global par rapport à l’Hexagone, on s’aperçoit que la Bourgogne Franche-Comté est la seule région à avoir les trois secteurs en négatif en termes de chiffre d’affaires : l’industrie à – 1,8 %, les services marchands (1,1 %) et la construction qui se situe à – 0,2 %... ».
Loin de l’Occitanie, à titre d’exemple. Sans doute, avec l’exposition accrue de l’industrie automobile orientée à la baisse au niveau de ses activités, la Bourgogne Franche-Comté pâtit de cet état de fait.
Alors, faut-il être pessimiste pour l’année qui nous concerne ? Réponse sur deux points de notre intervenant du jour : « une chose est certaine, l’inflation va être maîtrisée ; quant au risque de récession, il n’est pas identifiable en France à l’heure actuelle… ».
Toutefois, il faudra attendre la prochaine note de conjoncture en mars pour affiner, voire corriger cela.
Xavier DUALE n’a pas occulté le sujet concernant l’évolution des salaires. « Il y a un gain du pouvoir d’achat du salaire moyen plus que du recrutement dans cette période de croissance molle, avec un taux d’épargne qui reste au-dessus de la période avant COVID de 3,5 points… ».
Attention aux secousses venues de l’autre côté de l’Atlantique
Question en phase avec cet item ? Comment mobiliser cette épargne pour stimuler la croissance ?
« Plusieurs réflexions existent aujourd’hui, affirme Xavier DUALE, mais il n’y a pas encore de réelles solutions pour irriguer la croissance… ».
Côtés perspectives 2025, le chiffre d’affaires de l’industrie se situerait à plus de 1,5 % et une stabilité de la rentabilité. « Ce n’est pas ultra dégradé, commente l’orateur, mais ce n’est pas dynamique non plus ! On reste dans le manque de visibilité et d’incertitude. Les services marchands seraient quant à eux à plus de 1,9 % de chiffre d’affaires, avec des effectifs quasi maintenus. Le tourisme devrait être stable. La baisse serait envisageable pour la construction, et la chute des effectifs dans le gros œuvre, mais les rentabilités resteraient préservées… ».
Présentant un slide de la carte de France, on s’apercevra en y regardant de plus près que la Bourgogne Franche-Comté ne brillera pas par son extrême dynamisme en 2025. Aucune envolée notoire à attendre cette année, donc, alors que la dette publique française se situera à 117 % du PIB ! Une dette détenue par 50 % de pays étrangers. Le taux de chômage reste maîtrisé, en revanche.
Mais, attention, tous ces éléments n’ont pas encore intégré la hausse des droits de douane de 25 % et la furieuse envie de faire plier l’Union européenne du nouveau président Donald TRUMP, investi fin janvier. Gare aux sérieuses turbulences qui viendront de l’Atlantique et s’abattront sur le Vieux continent !
Thierry BRET
Funeste erreur vestimentaire que celle-ci ! Découvrir l’étendue des travaux réalisés dans le cadre de la revalorisation du centre-bourg aurait nécessité de chausser, non pas des mocassins soigneusement cirés, mais de se munir d’une paire de bottes, adaptée à la configuration boueuse du chantier ! C’est vrai que ça « gadouille » un peu pour se rendre au plus près de l’action. Et observer des ouvriers affairés à améliorer les trottoirs. Inscrits dans le programme « Cœur de Village », les travaux pour embellir Appoigny se poursuivent treize mois après avoir débuté. Encore un peu de patience, tout ceci sera terminé au plus tard d’ici l’été…
APPOIGNY : Un centre bourg qui doit redorer son blason ? Affirmatif ! Il en avait grandement besoin si l’on se réfère aux propos liminaires de l’édile Magloire SIOPATHIS qui fait office aujourd’hui de guide accompagnateur lors de cette visite impromptue, organisée sur le « fameux » chantier du centre communal qui court sur plusieurs places et rues de la localité. « Fameux » ? Parce que visiblement si l’on s’en réfère à la lecture de certaines coupures de presse parues récemment, la durée des travaux entamés depuis plus d’un an et la gêne occasionnée par la présence des engins de travaux publics dans les rues concernées par cette remise à neuf de l’environnement perturbent quelque peu les habitudes des riverains – c’est logique si l’on veut améliorer les choses – quand ce ne sont pas les commerçants eux-mêmes qui doivent s’adapter à la configuration du moment. Pourtant, ce n’était une surprise pour personne. Ce projet figurait au programme du candidat SIOPATHIS lors de la dernière municipale où il devait l’emporter largement.
Bon, question attractivité et rayonnement, il est vrai que par les temps qui courent, il est plus judicieux qu’une commune se donne tous les moyens techniques et alléchants pour y parvenir que l’inverse. Et franchement, nonobstant les désagréments ponctuels liés à la période des travaux, le résultat définitif, une fois achevé d’ici quelques mois ce tourbillon virevoltant de pelleteuses et de camions devant enlever les gravats, sera à la hauteur des espérances !
On a pu admirer au passage l’une des rues qui aboutit vers le grand carrefour de la D 606 et dont la physionomie est très agréable. Primo, les trottoirs avec leurs revêtements de pierre se sont élargis de façon considérable, permettant une circulation tranquille des piétons mais aussi des cycles ou des poussettes pour les mamans en balade ! Avec en sus, la sécurisation portée à son paroxysme : on pénètre dans une zone 20 km/h pour limiter les pulsions des automobilistes ayant le pied sensible ! Même l’entrée du cimetière a subi un très sérieux lifting.
On notera également la présence à venir des végétaux, tout le long de ces promenades, avec des espaces dédiés à la plantation de plantes et arbustes venant égayer l’endroit. Créant ainsi des zones de fraîcheur, très appréciables lors des chaleurs estivales. Pour l’heure, seule cette voie pénétrante menant vers le centre-bourg est terminée. Mais, on a hâte de voir la suite, une fois le chantier devenu obsolète.
Une vraie bouffée d’oxygène pour les commerçants : la hausse du stationnement !
Forte de ses trois mille habitants, la 14ème commune de l’Yonne – la 4ème en importance du bassin auxerrois – se devait de retrouver quelques brillances au niveau de son aspect en matière d’urbanisme. A peine élu, l’équipe municipale de Magloire SIOPATHIS devait faire appel au cabinet d’architectes MC2 (Marie-Claire et Mathieu CHEVILLOTTE) pour en réaliser l’étude de faisabilité, tant technique que financière, mais aussi économique. Ensuite, il fallait s’atteler à la toujours délicate tâche de trouver des financeurs potentiels. Premier vice-président de la Région BFC de l’époque, Michel NEUGNOT fut sollicité par le maire et son projet devant apporter du dynamisme à la commune périphérique d’Auxerre. Plusieurs préfets furent ensuite démarchés : l’écoute fut positive. Chaque étape de ce projet « Cœur de Village » fut approuvée par le conseil municipal. Parallèlement, le chantier de la collégiale fut entrepris. « Il y en avait bien besoin, explique Magloire SIOPATHIS, l’édifice et sa place représentent des marqueurs d’attractivité de notre village… ».
Interrogée par la municipalité, l’Agglo de l’Auxerrois entra ensuite dans la danse. Une problématique d’effondrement de la chaussée, à hauteur de l’épicerie du village, démontra alors que les soubassements étaient en déliquescence et totalement vétustes.
« On s’est aperçu alors que l’assainissement datait d’une centaine d’années et que le réseau d’eau potable était âgé d’au moins soixante ans, ajoute le maire, lors de sa présentation du chantier. L’intelligence a voulu que l’on remplace les réseaux enterrés et que l’on effectue en second lieu les travaux de voirie, afin de posséder in fine un ouvrage durable dans le temps… ».
Moyennant quoi les habitants actuels de la commune sont assurés d’être tranquilles au moins pour cinq décennies !
Quant aux travaux à proprement parlé, ils concernent l’agrandissement des trottoirs avec une largeur suffisante pouvant accueillir les personnes à mobilité réduite (handicap, jeunes mamans avec poussette). Un projet qui a intégré toutes les normes en vigueur émises par l’Etat. Parallèlement, et avant que le projet définitif ne soit lancé, l’un des élus, Antoine GODARD, a rencontré l’un après l’autre les commerçants de la commune. Leurs besoins ont été incorporés à la feuille de route de ces futurs travaux, notamment l’optimisation du stationnement.
Dans les faits, les possibilités de stationnement vont augmenter de manière importante, de dix-neuf places initialement avant travaux à plus d’une trentaine aux termes de ceux-ci. Notamment derrière la Poste. Une vraie bouffée d’oxygène pour les commerçants qui manquaient cruellement d’espaces d’accueil pour leur clientèle.
Les aides vont s’accélérer avec la désignation d’une commission spéciale
L’aménagement en soi vise à domestiquer la circulation, avec des espaces piétons et la limitation de la vitesse à 20 km/h car les véhicules ne sont pas prioritaires. « On ne veut pas que notre commune soit une zone de transit, on veut que les personnes s’arrêtent à Appoigny, précise le maire, et qu’ils fréquentent nos commerces… ».
Toutefois, Magloire SIOPATHIS le rappelle : « on ne peut pas faire une omelette aussi bonne qu’elle soit sans casser les œufs ! ».
Evoquant la genèse de ce projet et la création de différents groupes de travail qui ont alimenté le concept, l’édile s’attarde sur les commerçants. Et leurs problématiques actuelles…
« Nous avons anticipé les conséquences et les préjudices subis de par l’impact de ces travaux pour les professionnels, ajoute Magloire SIOPATHIS, dès 2022, nous les avons consultés. En 2023, une réunion publique devait informer l’ensemble de la population sur les divers aspects de ces travaux. Nous avons pris des dispositions pour limiter l’impact de ces travaux en inscrivant au budget une enveloppe de 100 000 euros en 2023 pour indemniser les commerçants qui seraient impactés par les travaux, soit sous la forme d’une indemnisation soit sous la forme d’une avance de trésorerie. Nous avons pris nos renseignements auprès de l’URSSAF… ».
Une aide de 100 000 euros qui n’a pourtant pas été distribuée de suite. Pourquoi ? Magloire SIOPATHIS s’en explique : « Les aides n’arrivent pas trop tard, contrairement à ce que j’ai pu lire par voie de presse, souligne l’élu un brin courroucé, il s’agit de l’argent public et il faut que cela soit justifié, sinon ce serait rejeté par le Trésor Public. Nous avions bâti une commission initiale dans laquelle figuraient le tribunal administratif, le tribunal du commerce, l’URSSAF, le Trésor Public…tous ces organismes d’Etat n’ont pas souhaité siéger. Nous avons été obligés de modifier la composition de cette commission il y a quelques jours. Elle est composée d’élus et de représentants de commerçants. Donc, les choses vont s’accélérer désormais… ».
Revaloriser les activités commerçantes après ce relooking…
En attendant d’obtenir les bilans, la municipalité a décidé de verser aux commerçants impactés par ces travaux ou susceptibles de l’être deux loyers sans condition de plafond à partir des justificatifs desdits loyers. Une décision qui a été entérinée par un vote du conseil municipal le 13 février. Les critères d’éligibilité de versement seront définis lors d’une prochaine réunion de ladite commission. « Nous ne laisserons pas nos commerçants dans cette situation », insiste l’élu.
Parallèlement, une campagne de communication sera lancée à l’adresse de nouveaux commerçants susceptibles de s’installer sur la commune. « Nous avons été bienveillants pendant les travaux vis-à-vis de nos commerçants, y compris lorsqu’il y avait des problèmes de stationnement imputables à la présence d’engins de chantier, constate l’édile, les entreprises déplaçaient leurs engins à la demande des commerçants… ».
Des informations que souhaitaient apporter l’équipe municipale afin de montrer leur bonne foi sur ce dossier. Histoire de mettre un terme définitif aux « accusations » concernant la non-implication des élus qui circulent actuellement dans le landerneau ?
Du côté des commerçants, ils se sont pris en main en créant un collectif il y a six mois de cela pour ressouder davantage les liens. Ainsi grâce à cette initiative, un calendrier de l’avent a pu être proposé en fin d’année dernière, une opération dont les retombées furent plutôt positives. Quant à Rachel, la coiffeuse située sur la place qui est ornementée d’un magnifique arbre séculaire préservé dans la nouvelle configuration, elle se dit très satisfaite des travaux d’embellissement de ce lieu emblématique du cœur d’Appoigny. Deux passantes, flânant par-là, confirment elles aussi ses dires avec enthousiasme. Un partenariat entre la municipalité et le collectif des commerçants serait même envisagé de manière à anticiper la fin des travaux afin de mieux valoriser les commerces après ce long épisode de nécessaire « relooking ».
Quant au distributeur automatique de la Caisse d’Epargne, il restera fonctionnel et sécurisé depuis l’acquisition par la commune de l’ancienne agence bancaire. Un bâtiment qui accueillera le service de la police municipale. Bref, le renouveau de la commune est annoncé !
Thierry BRET
C’est la résultante d’un travail de fonds de près de trois ans. L’objectif était clair : finaliser du mieux possible les accords à venir entre les deux signataires du jour, d’un côté, la Société d’économie mixte (SEM) Yonne Energie, et de l’autre, WPD, producteur indépendant d’électricité 100 % renouvelable, qui construit et exploite des parcs éoliens terrestres. Une ratification, vécue dans la petite mairie de Nuits-sur-Armançon, satisfaisant pleinement le président de la SEM, Jean-Noël LOURY.
NUITS-SUR-ARMANCON : « Je suis très fier d’être là aujourd’hui ! ». Tout sourire et le cœur léger, après la signature d’un partenariat ayant nécessité trois années de préparation, le président de la SEM Yonne Energie, Jean-Noël LOURY livre ses premiers commentaires à peine terminée la cérémonie protocolaire, accueillie dans l’une des salles de la mairie de l’une des communes porteuses du futur projet éolien des Hauts de l’Armançon. Un projet qui a été concocté dans le respect du territoire et que le président du SDEY (Syndicat départemental d’Energie de l’Yonne) qualifie de gagnant-gagnant.
« Cette implantation d’un nouveau parc éolien en ces lieux – les localités de Cry-sur-Armançon, Aisy-sur-Armançon et Nuits-sur-Armançon – sera exceptionnellement bon pour le sud-est de l’Yonne, explique Jean-Noël LOURY, du fait de la peu de densité de la présence économique. Ce parc éolien va apporter à l’avenir de la richesse tant pour les collectivités qui vont pouvoir réaliser de nouveaux projets, de l’attractivité et naturellement de l’emploi… ».
Précurseur, Jean-Noël LOURY sur ce dossier ? Sans doute ! Alors qu’il était déjà président du SDEY il y a une vingtaine d’années, le président de la SEM avait initié une étude permettant de déterminer le potentiel des vents sur la région Bourgogne. A sa grande surprise, lors du rendu de cette analyse, l’Yonne détenait les deux tiers de la capacité régionale, lui offrant ainsi une voie d’accès intéressante afin d’accueillir les futurs projets de construction de ces parcs éoliens, devant conforter l’usage de l’énergie renouvelable. Des ENR qui apparaissent comme une idéale substitution au nucléaire et aux énergies fossiles.
Un parc qui sera unique en France par sa puissance
« Les besoins énergétiques sont de plus en plus importants, souligne Jean-Noël LOURY, tant au niveau du quotidien ménager que dans la sphère industrielle et économique. Il est indispensable de produire davantage d’électricité, ne serait-ce que pour développer les véhicules électriques. L’exemple qui va se mettre en place ici répond à ces besoins ; ici, il y a du vent, un secteur géographique qui s’y prête particulièrement bien sans réduire le volume de terres agricoles, et puis surtout c’est le vœu pieu d’un travail concerté par trois communes… ».
En effet, le futur parc éolien sera implanté au cœur d’un massif forestier en souffrance face aux évolutions climatiques. Une première, en fait, dans l’élaboration de ce dossier insolite où les trois localités ont travaillé à l’unisson avant de lancer un appel d’offres dont WPD a hérité, après qu’une autre candidature ait été retoquée.
« Ce qui est très intéressant, commente le président de la SEM, c’est ce que sont les petites communes qui montrent le chemin aux plus grandes entités qui devraient faire de même à l’avenir ! ».
Avec ce paraphe, la SEM Yonne Energie entre au capital avec une prise de participation au sein de la société « Energie Armançon », porteuse de ce projet éolien dont les fondations intellectuelles remontent à…dix ans !
Evoquant le rôle de WPD, Jean-Noël LOURY se montre catégorique sur le choix de ce partenaire économique : « Je salue la qualité technique du travail de longue haleine qui a été réalisée par cette entreprise, que ce soit pour l’analyse des enjeux environnementaux, des enjeux de production électrique, des enjeux humains, mais aussi des enjeux paysagers de ce parc qui sera unique en France par sa puissance et par l’ampleur du programme environnemental qui y sera adjoint… ».
On parle déjà d’une cinquantaine de déclinaisons envisageables dans bon nombre de domaines !
Lors de sa prise de parole officielle, le président de la SEM eut un mot courtois à l’adresse de Jean LESPINE. Ce dernier fut délégué par le Conseil d’administration de la SEM Yonne Energie pour suivre le dossier durant toutes ces années. « Il y a consacré beaucoup de temps, ajouta Jean-Noël LOURY, c’est aussi grâce à lui que nous sommes là aujourd’hui ! ».
Sourire de l’intéressé parmi le public et pas uniquement pour la prise de vue photographique !
Un programme environnemental de haute volée
Quant au maire de Nuits-sur-Armançon Jean-Louis GONON qui prit le premier la parole permettant d’introduire la suite de discours, il se félicita de la signature de cette convention qui valorise la reconnaissance de ce projet. « Merci à la SEM Yonne Energie de nous rejoindre dans cette aventure excitante, c’est la base d’une collaboration fructueuse et durable de ce partenariat prometteur… ».
Un partenariat qui nous l’avions compris a pour objectif de renforcer la présence et la participation des acteurs locaux dans ce projet du parc éolien des Hauts de l’Armançon dont on n’a pas fini de parler. On le sait WPD s’est engagé dans une démarche de partage de la valeur et à veiller aux retombées positives de ce projet éolien d’envergure. Celui-ci devrait couvrir l’équivalent d’un tiers de la consommation électrique résidentielle de l’Yonne.
Le moment venu, lors de sa phase de construction, ce projet très significatif devrait apporter pas mal de travail aux entreprises des travaux publics locales – la FRTP BFC et son président Vincent MARTIN sont déjà à l’affût ! - ; une bouffée d’air pu pour bon nombre de salariés de la Côte d’Or limitrophe et de cette partie de l’Yonne.
Quant à l’autorisation officielle qui validerait la pertinence de ce dossier, elle pourrait être connue dans les prochains mois, selon l’un des responsables de la société WPD, son PDG Grégoire SIMON, satisfait de la tournure des évènements, synonymes de véritable partage de valeurs. « Ce programme environnemental est extrêmement ambitieux ! On va travailler sur la biodiversité forestière, sur le paysage, sur la vallée de l’Armançon avec la remise en route d’une frayère à poissons, sur l’eau, sur la présence de vergers collectifs, autant de sujets qui profiteront in fine au territoire. La présence de la SEM qui est un garant nous oblige : la qualité ne s’arrêtera pas uniquement à l’autorisation. Nous avons entre 25 et 30 ans pour faire de jolies choses, ici… ».
Si l’emploi n’est pas quantifiable à l’unité près, la phase de construction de ce vaste chantier devrait solliciter la présence physique de centaines de personnes durant deux à trois ans, suite à une convention signée avec la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté. Quant à la maintenance de ce parc de 18 éoliennes, elle sera assurée autour d’une dizaine de personnes localisées sur place dans une base spécifique.
Précisons que le volet communication de ce dossier a même été évoqué par le président LOURY. Normal, ce projet a été primé par la présidente de la Commission nationale du débat public, dans le cadre des Trophées de la Concertation. Quant à l’enquête publique, elle a démontré le fort soutien de la population des villages concernés par cette future implantation.
Tout ceci est de bon augure dans l’attente de l’autorisation définitive du projet. Il n’est désormais plus que question de patience…
En savoir plus :
On notait la présence parmi les invités de Gilles DEMERSSEMAN et de Danielle LAMALLE qui représentaient la Région, de l’ancien député de la circonscription, André VILLIERS.
Thierry BRET
Trop petite, la première salle pour contenir tous les participants de la conférence de presse ! Qu’à cela ne tienne, le président réélu de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, Arnaud DELESTRE, depuis la matinée, a le sens de l’adaptabilité et prie tout le monde de se retrouver dans la pièce d’à côté ! La présentation de la nouvelle équipe pour la mandature 2025/2031 s’effectue dans la bonne humeur, et sans pression aucune. Une équipe prête à relever tous les défis se présentant pour la filière. Et ils sont légion !
AUXERRE : Tout commence par une présentation des différents interlocuteurs, se prêtant à l’exercice de la rencontre avec les medias du terroir. Un par un, chacun décline son identité, sa raison sociale, son degré d’implication au sein de ce bureau départemental de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, après les élections qui ont rendu définitivement leur verdict il y a quelques jours dans l’une des salles de la préfecture. Sans l’once d’une surprise quant au résultat avec le renouvellement des quatorze sièges revenant aux représentants de la FDSEA et aux Jeunes Agriculteurs. L’installation de l’équipe a eu lieu le matin même dans la grande salle de réunion de la chambre consulaire, dans un esprit serein. Présentant chacun des collèges, Arnaud DELESTRE qui vient de rempiler pour un deuxième mandat présidentiel, semble très à l’aise dans l’exercice. Il est vrai qu’il n’est jamais avare de paroles, ne serait-ce pour défendre les intérêts de la filière dont il porte la destinée.
Pendant qu’il déroule face aux journalistes sa présentation des résultats rendus palpables par le scrutin quelques jours auparavant, circule sur la table le trombinoscope de cette équipe articulée autour de dix personnalités qui formeront « la garde rapprochée » exécutive du président DELESTRE.
35 personnes, membres de la chambre consulaire, se mettent au travail
Premier constat : les postes clés de la chambre sont occupés par des figures connues et reconnues de la filière agricole, ayant déjà joué un rôle important lors de la précédente mandature. Outre Arnaud DELESTRE qui repique à la présidence, on retrouve en bonne position le viticulteur de Quenne, Jean-Baptiste THIBAUT, en qualité de premier vice-président, mais aussi Damien BRAYOTEL, second vice-président et président de la FDSEA 89, la Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles. Une autre personnalité, la jeune éleveuse de bovins, Mélanie VARACHE, officiera en qualité de troisième vice-présidente dans ce bureau. Signalons la présence d’Hélène DAPVRIL, en seconde secrétaire-adjointe et Eric SAISON, en qualité de secrétaire…
Autre constat, la féminisation de l’instance qui se renforce avec quatre représentantes de la gent féminine, parmi le bureau. A l’instar de l’équipe précédente, comme devait le confirmer le président DELESTRE.
Mais, in fine, ce sont bel et bien 35 personnes qui constituent la nouvelle assemblée consulaire agricole, à l’issue du scrutin. Si l’installation fut plutôt protocolaire, au cours de la matinée, précédant ce rendez-vous avec la presse, le tantôt fut nettement plus détendu pour le président et son noyau dur de responsables. Mais, dès le 13 mars, au cours de la prochaine session, l’assemblée s’intéressera réellement aux nominations des différentes commissions permettant de faire vivre la vénérable institution.
Mais, c’est à partir de la session du 05 juin que les grandes priorités de la chambre seront abordées pour la durée de la mandature, c’est-à-dire les six prochaines années. Parmi les thèmes récurrents qui seront évoqués : l’installation des nouvelles générations et la transmission des exploitations, une cession des structures qui impliquent les revenus des agriculteurs – sans revenus assurés, pas de transmission réalisable ! -, l’allègement des normes et des charges administratives – un véritable serpent de mer en France ! -, les charges de la mécanisation, l’accompagnement de l’élevage avec l’aide de la coopérative ALIZEE, le soutien à l’agriculture bio en pleine souffrance, les programmes alimentaires territoriaux en soutien des collectivités, la qualité de l’eau, etc.
Même la santé mentale s’invite dans les débats
Du côté du vignoble, les thématiques dont la chambre consulaire s’appropriera les idées se rapporteront au changement climatique, un sujet préoccupant pour un grand nombre de viticulteurs désormais. Une production se faisant du mieux possible en respect de la nature et de l’environnement.
« Même si l’année 2024 a été catastrophique à bien des égards au niveau des récoltes, souligne Jean-Baptiste THIBAUT, il y a quand même un avenir pour nos filières. Car, l’acte de nourrir est essentiel… ».
Autre défi, abordé par Mélanie VARACHE, le devenir de l’élevage où il est nécessaire pour les exploitants de ramener du revenu. Toutefois, au-delà des considérations économiques, il est important en parallèle de ne pas omettre le bien-être animal. Et aussi, en ricochet, à celui des éleveurs…
« Il nous faudra travailler davantage sur ce thème à l’avenir, constate la jeune femme. Quand il n’y aura plus d’éleveurs, il n’y aura plus d’élevage… ».
Des éleveurs qui se raréfient désormais, face à la solitude professionnelle, quand ce n’est pas la déshérence familiale. Avec la MSA et des associatifs d’entraide sociale, le réseau Réagir veille au grain, dans ce contexte économique particulièrement complexe. Le réseau Sentinelle, composé d’une centaine de personnes, se présente également comme un acteur clé de ces dispositifs de soutien moral.
« Il nous faut remettre l’humain au cœur de notre métier, renchérit Jean-Baptiste THIBAUT, c’est le gros enjeu des agriculteurs de demain… ».
Pour Damien BRAYOTEL, tout cela est relié à la santé mentale de nos concitoyens, le thème de l’année retenu par l’Etat en 2025. Un item qui fit l’objet de discussions avec le préfet Pascal JAN présent le matin à la chambre au moment de l’installation du nouveau bureau.
« La santé mentale, c’est liée à l’économique mais aussi à la pression administrative, complète le président de la FDSEA 89, il est nécessaire d’avoir de la valorisation, notamment chez les éleveurs. Ils doivent être bien dans leurs bottes ! ».
Le Salon de l’Agriculture, une vitrine positive pour la filière
C’était le titre d’une campagne de communication nationale diffusée sur les médias de l’audiovisuels il y a quelques années ! Rémunérer les productions ? Une indispensable nécessité pour les membres du nouveau bureau.
« Il faut des prix satisfaisants sur la viande, le lait, les céréales : ce sont des indicateurs primordiaux. Mais, il faut contenir les charges afin d’améliorer les conditions de vie et de travail de nos agriculteurs… ».
Présents lors du Salon international de l’Agriculture, les interlocuteurs parleront de ces thèmes afin d’y enfoncer le clou devant la sphère ministérielle bien présente lors de cet évènement. « Mais, l’objectif est de parler positivement de l’agriculture à Paris, insiste Arnaud DELESTRE.
On annonce déjà la venue du préfet de l’Yonne, le 26 février, lors de la Journée Bourgogne Franche-Comté sur l’évènementiel francilien. Une belle vitrine promotionnelle pour le territoire. Un climat plus serein pour ce salon 2025 par rapport à l’an dernier ! Malgré les importations intensives de certains produits cultivés aux antipodes de notre pays qui provoquent le courroux de nos agriculteurs !
Thierry BRET