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Incontestablement, il a le vent en poupe, le club d’affaires sénonais CARBAO ! Pour s’en apercevoir, il aura fallu s’immerger, lors de la dernière rencontre business aux vertus conviviales accueillie dans la concession automobile « Etoile 89 » du groupe CHOPARD, pour mieux en cerner les avantages proposés à ses adhérents. Certes, les cartes de visite circulaient entre les membres et les prospects. Mais, il se dégageait de cette soirée entrepreneuriale un petit quelque chose en plus comme un supplément d’âme…

 

SENS : On se salue, on se tutoie, on se reconnaît, on se découvre, on se parle, on s’écoute ! C’est la base même de toute structure associative qui se respecte, celle-là plus qu’ailleurs, puisque telle est sa vocation première : nouer des liens entre chefs d’entreprise afin d’y développer du réseau, au préalable, et du business, si affinités et convergence d’intérêts !

A l’instar de tous ces clubs d’affaires qui font florès depuis plusieurs années dans le paysage icaunais, CARBAO poursuit son développement sur l’un des territoires de prédilection qui est le sien dans l’Yonne : le Sénonais. Le poumon économique de la Bourgogne septentrionale, diront certains. Gageons qu’ils n’ont pas tout à fait tort, au moins sur la strate industrielle puisque les deux bassins d’emploi que sont le Sénonais et le Jovinien, possèdent le plus gros des troupes des salariés travaillant pour ce secteur d’activité dans notre département.

Représentaient-ils tous une enseigne ou une référence de l’industrie nord-icaunaise les invités de cette Rencontre spéciale business ? Pas nécessairement, loin s’en faut. Qu’importe, cela démontre aussi l’éclectisme absolu qui règne au sein de ce réseau qui compte aujourd’hui 130 clubs similaires à celui de Sens répartis aux quatre coins de l’Hexagone.

 

 

Posons les jalons autour de ce concept qui peut être encore de l’hébreu, voire de l’araméen, pour certains de nos lecteurs aux antipodes des clubs d’affaires ! Celui-ci qui représente environ 1 400 dirigeants d’entreprise se définit comme un club de recommandation par le bouche à oreille avec pour background le business, l’échange et l’éthique. Important, cela l’éthique par les temps qui courent ! C’est avec ces trois critères que la structure associative qui ne cesse de s’étendre à travers la France marque ses différences avec d’autres clubs dont les noms sont plus connus.

Et précisément, dans ce code déontologique de l’éthique, on y retrouve des valeurs fortes telles que la confiance, la solidarité, le partage, la bienveillance, le professionnalisme…

Il revenait au président du club local, David de FREITAS de présenter ces valeurs aux soixante-dix personnes accueillies dans la concession de Paulo PIMENTEL, promoteur des produits automobiles à l’estampille de MERCEDES. Un club dont les membres sont fédérés depuis 2019 (16 adhérents) au détour de plusieurs réunions par mois, le jeudi à partir de 11 heures et d’actions communes. Un tour de table façon job dating permit ensuite à chacun de se découvrir par la parole dans un laps de temps précis. Cette troisième rencontre business a été couronnée de succès selon ses organisateurs qui poursuivirent les échanges le verre à la main en seconde partie de soirée…

 

Thierry BRET

 


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Des militaires à l’assaut de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne ?! Oui, d’une certaine manière, afin de renforcer les liens entre l’armée, sous ses diverses composantes, et le milieu entrepreneurial, à vocation industrielle, en particulier. Voilà le tableau insolite qui attendait les invités de cette soirée exceptionnelle, concoctée par l’UIMM et le MEDEF à Auxerre, en présence du commandant de la zone Terre Grand-Est et gouverneur militaire de Metz, le général quatre étoiles, Yann GRAVETHE, venu spécialement pour la circonstance…

 

AUXERRE : Brrr ! Ca fait froid dans le dos ! Le témoignage de l’un des chefs d’entreprise de l’Yonne, recueilli à chaud, après avoir assisté à cette passionnante présentation de près de deux heures et qui pourra toujours se consoler, voire se changer les idées, en dégustant une coupe de crémant local, agrémentée d’une gougère, résumerait presque la teneur de la conférence !

Il est vrai que les propos tenus par le général Yann GRAVETHE, commandant des forces françaises et des éléments civils stationnés en Allemagne et officier général de zone de défense et de sécurité Est de l’Hexagone, ne prêtaient guère à l’optimisme dans sa fine et pertinente analyse de la géopolitique actuelle. La dangerosité du monde dans lequel nous évoluons n’est pas vaine !

 

Un panorama non exhaustif des malheurs de la Terre

 

Durant de longues minutes où l’on ne devait entendre une mouche voler dans l’amphithéâtre de la Maison de l’Entreprise, tant les spectateurs buvaient les paroles de l’orateur, le nouveau gouverneur militaire de Metz prit soin de poser pas à pas les jalons de son exposé. En débutant par un large aperçu informatif axé sur le contexte international de ce début d’année qui ne fait pas la part belle à un optimisme béat, c’est le moins que l’on puisse dire !

Dans cet inventaire à la Prévert des conflits, des troubles belliqueux et des situations explosives qui polluent notre univers au quotidien, le général Yann GRAVETHE brossa un tableau quasi apocalyptique de ce monde qui ne tourne plus dans le bon sens, visiblement. Ici, ce sont des coups d’états (Afrique) – plus de deux cents putschs répertoriés en vingt ans ! - ; là c’est l’inéluctable poudrière du Moyen-Orient ravivée par les flammes depuis l’acte odieux du Hamas en Israël le 07 octobre. Un peu plus loin, la pression de l’Azerbaïdjan sur son voisin arménien, pays coincé entre des nations hégémonistes comme la Russie, la Turquie et l’Iran. Sans oublier le bourbier sanguinaire rappelant les pires heures de la Première Guerre mondiale avec ses tranchées et ses gaz assassins, entre la Russie et l’Ukraine où l’Europe semble être de plus en plus menacée avec les diatribes régulières de propagandistes russes qui aimeraient bien vitrifier quelques capitales occidentales telles Londres, Berlin ou Paris !

 

Le terrorisme et ses résurgences menacent les Jeux…

 

 

Bref, la vie en rose en quelque sorte que nous a proposée là le très imaginatif Claude VAUCOULOUX, délégué général du MEDEF et de l’UIMM de l’Yonne, qui aime composer des soirées thématiques originales, devant ponctuer le calendrier !

Pendant ce temps- là, au pupitre et toujours très à l’aise devant le public, l’ex-entrepreneur militaire (Yann GRAVETHE a œuvré il fut un temps dans la société familiale avant de faire la carrière militaire que l’on sait) poursuivait sur le même registre en s’intéressant aux bruissements de bottes continuels qui proviennent de la zone Pacifique, avec Taïwan et la Corée du Nord dans l’œil du cyclone, sous dépression chinoise !

« Il ne se passe pas un mois sans que les tensions ne soient pas exacerbées dans cette zone géographique, insista le haut gradé de l’armée de terre, cela a des conséquences pour le demi-million de nos compatriotes qui vient dans les outre-mer… ».

A l’approche des Jeux Olympiques de Paris, le général prévient : « la résurgence du terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne pourrait avoir des répercussions graves sur le territoire national… ».   

Un tour du monde peu enclin à prêter à sourire pour la salle comble qui ne pipait toujours mot, trop absorbée par les propos du conférencier en uniforme. Poussant le bouchon un peu loin à son avantage, le général GRAVETHE continua sur le changement climatique dont les effets ne peuvent qu’imputer de nouveaux désordres géopolitiques, sans omettre la compétition autour des ressources naturelles dont l’eau. La fameuse guerre de l’eau qui a déjà débuté dans certaines parties de la planète…

 

 

Gare au cyber et à ses funestes attaques depuis la Corée du Nord…

 

Recentrant ses arguments sur une factuelle concrète qui perturbe le quotidien des entrepreneurs et des collectivités, l’orateur évoqua en toute logique le cyber et ses risques en mode exponentiels depuis quelques temps.

« Toutes les 45 secondes en France, les entreprises, les organisations gouvernementales, les collectivités et les associations sont attaquées par des opérations cyber, menées à grande échelle, devait-il souligner, or un tiers de ces cibles, et principalement les entreprises, ne survivent pas six mois à ces attaques lorsqu’elles sont perpétrées… ».

Coup de froid supplémentaire parmi l’assistance où les spectateurs s’enfoncent davantage dans les sièges.

Pointant de l’index le régime de Pyongyang, Yann GRAVETHE expliquera que la Corée du Nord dispose d’une « armée » de 600 000 hackers ayant levé de manière illicite et frauduleuse plus de 3,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires grâce à la prolifération des cyber-attaques à travers le monde. Les fonds récoltés servant à financer le programme nucléaire de cet état, considéré comme « voyou » par les démocraties occidentales.

Fin stratège dans l’ordonnancement de ses idées, le général parla ensuite de la pression informationnelle exercée par la Russie dans nos médias et les réseaux sociaux, apôtres de la désinformation et des fake news à longueur de journée.

« Les Russes vont profiter de la séquence électorale qui s’ouvre en novembre aux Etats-Unis pour renforcer leur pouvoir de nuisance, ajouta-t-il, mais aussi des élections européennes le 09 juin prochain et des Jeux olympiques pour nous diviser, nous fracturer, et réduire notre réputation. Même les services des armées ne sont pas exempts de ces méfaits… ».

 

 

Le marché de la défense, une manne pour les industriels…

 

Des attaques qui devraient durer dans le temps, en augmentant il va de soi. L’espace est devenu également un lieu de menaces où la Chine et la Russie ont déjà fait des tests visant à la destruction de leurs propres satellites ; ce qui suppose qu’ils peuvent également détruire les nôtres en substance. Quant aux fonds marins, ils n’ont pas été oubliés par le conférencier notamment les régions polaires très convoitées et de manière agressive par les autocraties.

Face à cet environnement de contestation idéologique et de confrontation militaire,  complexe et imprévisible, les armées (terre, air, mer) ont des besoins auprès de leurs partenaires économiques. Tout cela a été confirmé au plan législatif par la loi de programmation militaire, votée au parlement à l’été dernier, avec ses 413 millions d’euros d’enveloppe budgétaire. Un effort collectif de défense de la France pour permettre de vivre libre et en sécurité.

Un message entendu par les chefs d’entreprise de l’Yonne qui peuvent bénéficier de la manne inhérente à l’ouverture de ce marché en pleine croissance et accessible, et qui « paie bien et vite », plaisantera même l’intervenant tout sourire !

Chiffres à l’appui, Yann GRAVETHE précisera que le budget de la défense va doubler d’ici à 2030, passant ainsi de 30 milliards d’euros à date à 70 milliards d’euros d’ici six ans. Soit une croissance avec des marges annuelles de 6 à 10 % tous les ans !

Quant aux besoins, ils sont très éclectiques et ne concernent pas uniquement le matériel d’armement. De l’alimentation au numérique, de la manutention à la technologie de précision, aux espaces verts au vestimentaire, sans oublier les drones, au centre de toutes les convoitises.

« Nous sommes de bons clients et nous avons besoin de vous, répéta le militaire, aujourd’hui, les entreprises s’organisent en clusters pour aller vers les marchés de la défense, loin de la paperasse habituelle liée à la commande publique… ».

Bref, il n’y a donc pas d’innocence dans la démarche du MEDEF d’accueillir désormais les représentants des armées dans leur enceinte. « C’est votre armée à tous, devait conclure le général GRAVETHE à l’auditoire, elle sait qu’elle pourra compter sur vous… ».

Serait-ce un pas de plus vers l’économie de guerre dont personne n’ose avouer ouvertement l’existence en France pour ne pas affoler les citoyens ? En tout cas, cela lui ressemble de plus en plus…

 

Thierry BRET

 


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« Sur le bout des doigts ». La thématique des dix-huitièmes Journées européennes des Métiers d’Art se veut plutôt alléchante sur le papier. Notamment sur les cartons d’invitation et le communiqué de presse, adressés par le service ad hoc de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne-Franche-Comté. D’une part, l’un des cadres retenus par l’organisation à Auxerre pour y accueillir ce rendez-vous est envoûtant : l’Abbaye Saint-Germain. D’autre part, les visiteurs en prennent plein les yeux en découvrant des professionnels talentueux qui exercent un travail de qualité le plus souvent méconnu…

 

AUXERRE : On peut y rester des heures. L’endroit, séculaire et patrimonial, se veut déjà magique de manière naturelle. Mais, si en plus, on y saupoudre le tout en y ajoutant des artisans d’art – plus d’une cinquantaine de professionnels aguerris et esthètes qui disposent de petits stands de démonstration et d’exposition – alors là, c’est du pur bonheur pour les sens.

La vue, parce que l’on y tutoie parfois les sommets du remarquable au niveau de la finition. Le toucher, quand on le peut afin de mieux s’imprégner de la texture de la matière travaillée par les artisans. L’odorat, car les émanations olfactives de certains ateliers apportent un précieux complément informel. L’ouïe, quand l’un de ces maîtres du travail bien fait tapote délicatement avec un outil la pièce au centre de tous les intérêts pour la modeler de façon définitive et harmonieuse.

Il ne manque donc que le goût et encore ! Voir ces créateurs à l’imaginaire si fertile donner naissance à des œuvres décoratives et intemporelles, des pièces uniques et personnalisées, en mettrait presque l’eau à la bouche aux observateurs curieux de se retrouver là !

 

 

Une nouvelle approche visuelle de l’Abbaye Saint-Germain…

 

Excellente idée que celle-ci, d’organiser la dix-huitième édition des Journées européennes des Métiers d’Art, en ce lieu chargé d’histoire et enclin à valoriser les vertus du patrimoine auxerrois. L’Abbaye Saint-Germain et ses univers éclectiques se découvrent ainsi sous une nouvelle approche visuelle, en y additionnant les œuvres présentées par ces professionnels, connus et reconnus par leurs pairs.

Qui sont-ils précisément ? Elles et ils sont ébénistes, céramistes, couturiers, maroquiniers, créateurs de luminaires, de poteries, de bijoux, de cadres pour ornementer les tableaux et lithographies, etc.

 

 

Certains sont doreurs. D’autres travaillent méticuleusement le bois. On redonne un sens et la vie à de vieux fauteuils. On expose ses créations picturales. On restaure le papier et d’anciens livres. On exerce son art à partir de la laque, du bois, du verre, du métal…

Chacun parle, discute, échange, exécute quelque chose quand c’est possible, propose et…commercialise aussi ses pièces qui méritent le détour et la contemplation.

 

 

Susciter des vocations, l’autre objectif de l’animation

 

Au-delà de l’exposition, il y a aussi une vertu initiatique induite à ce rendez-vous. Celui de susciter des vocations auprès des plus jeunes – les scolaires auxerrois ont eu droit à leur visite en bonne et due forme dès le vendredi – mais aussi des adultes en besoin de reconversion professionnelle, voire d’évolution de carrière en changeant radicalement d’axe d’orientation, se créant ainsi de nouveaux objectifs via les travaux manuels.

« Sur le bout des doigts ». Mission accomplie, donc, pour la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté et ses nombreux partenaires, à commencer par la Région, la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et la Ville d’Auxerre – du moins en ce haut lieu culturel – qui durant ces trois journées auront su prodiguer du rêve et de la beauté au public. Il en restera toujours quelque chose dans les esprits. Et qui sait, peut-être l’émergence de nouvelles vocations !

 

Thierry BRET

 

 


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La 95ème Foire de Sens se déroulera du 27 avril au 2 mai 2024 avec quelques nouveautés dont une journée supplémentaire de festivités et la présence exceptionnelle de Miss France 2024, Eve GILLES. Au total, 277 exposants attendent avec impatience les visiteurs dont le nombre ne tarit pas. Début de la manifestation, le samedi à 10 heures…

 

SENS : La Foire de Sens reste l’événement incontournable du territoire icaunais depuis 175 ans. Et ce, depuis sa modernisation en 1922 avec l’intégration de machines agricoles, à l’initiative du maire de l’époque, Lucien CORNET. Elle est aussi l’une des dernières animations de son espèce, située en centre-ville, qui attire les foules chaque année.

D’ailleurs, la ville n’attend pas moins de 100 000 visiteurs originaires des quatre coins de la France, dont plus de 9 000 personnes en provenance d’Auxerre. Un chiffre annoncé par une start-up spécialisée dans le comptage des visiteurs, d’après Francis SARLIN, le spécialiste du commerce local.

Pour cette édition, la mairie a quelque peu élargi le budget alloué à la foire d’un montant total de 360 000 euros (345 000 euros les années précédentes), dont 70 000 euros sont toujours dédiés à « la Canopée ». L’espace culinaire fait d’ailleurs l’objet d’une extension, au vu de sa popularité croissante.

 

 

Une Miss France et une référence mondiale du VTT en invités

 

La surprise de cette 95ème édition, et pour la toute première fois, sera la venue de Miss France, Eve GILLES, l’une des invitées d’honneur de cette foire le dimanche 28 avril de 12 h à 16 h.

« On a sollicité le Comité Miss France qui nous a tout de suite dit oui » précise la première adjointe Clarisse QUENTIN. Elue en décembre 2023, Eve GILLES considère qu’être Miss France, « c’est être au cœur des régions et des Français » a-t-elle confié à la ville de Sens.

Miss France 2024 dit avoir « hâte de découvrir le site et d’aller à la rencontre des gens, de déguster les spécialités locales ». « Je sais qu’on mange très bien en Bourgogne » a-t-elle précisé.

Autre personnalité très attendue à Sens le dimanche, l’un des meilleurs « trialistes » mondiaux. Originaire de Sens, le champion de VTT Nicolas VUILLEMOT ne manque jamais une occasion de participer à une représentation sportive dans sa région natale.

 

 

Le pôle économique fera la part belle aux néo-entrepreneurs

 

L’association « Gourmand’Yonne » - elle regroupe près d’une centaine d’artisans-restaurateurs -, sera présente afin de promouvoir le terroir. L’animation sera présentée par Gauthier PAJONA, notre chroniqueur gastronomique, et Yannick LEPEU.

La CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), quant à elle, quitte l’aventure selon le souhait de la mairie qui préférait dédier un espace aux créateurs du territoire, ayant moins de deux ans d’existence.

Le village est mis en place en partenariat avec l’association « La Fabrique à Entreprendre ». «Un coup de pouce à un démarrage d’activité, pour la notoriété » souligne Clarisse QUENTIN.

Parmi les innovations, on compte également un salon de thé à ciel ouvert situé dans le parc Jean Cousin où des stands proposeront aux visiteurs de quoi se restaurer. Les pelouses seront d’ailleurs accessibles car la municipalité a jugé plus pertinent de libérer les îlots de fraîcheur de la ville.

 

Floriane BOIVIN

 

 


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Il affiche un sourire radieux, le premier secrétaire fédéral du Parti Socialiste de l’Yonne. D’une part, Mani CAMBEFORT, portant désormais une barbe fournie, est heureux de proposer le tour du propriétaire, le nouveau local auxerrois occupé par le PS, allée du Panier Vert – ce serait plutôt un nom de rue à destiner aux écologistes, non ?! - ; d’autre part, de dévoiler les résultats plutôt prometteurs de la consultation proposée par « Vivre l’Auxerrois » sur le devenir du marché accueillie place de l’Arquebuse. Une enquête à laquelle ont répondu près de 1 925 personnes…

 

AUXERRE : Allée du Panier Vert. Une ruelle située juste en face de l’école Jean Zay, au cœur d’Auxerre. L’une de ses petites rues tranquilles où il fait bon flâner pour se rendre vers la bibliothèque, fréquentée par les férus de bouquins et de culture. Là, au beau milieu de cette rue calme, se situe le nouveau local qui accueille le Parti Socialiste de l’Yonne.

Dans l’unique pièce, faisant office de lieu de réception, Mani CAMBEFORT, son premier secrétaire fédéral, attend en classant quelques feuilles. Il n’est pas tout seul puisque sa collègue de l’opposition au conseil municipal d’Auxerre, la socialiste Sophie FEVRE, est déjà assise.

En l’absence de la troisième élue, également membre fondateur du Collectif « Vivre l’Auxerrois » la conseillère régionale, Isabelle POIFOL-FERREIRA – cette dernière n’est pas apparentée au parti politique qui jadis possédait son siège national rue de Solferino à Paris mais se revendique comme étant une radicale de gauche -, excusée de ce point avec la presse.

Les propos liminaires sur la situation politique hexagonale et locale évacués au plus vite, le tandem de « Vivre l’Auxerrois » se concentre sur le contenu majeur de la soirée : le résultat de la consultation lancée en février dernier par la structure associative – elle se définit comme apolitique, soit dit en passant – sur le devenir de la place de l’Arquebuse et de son marché.

Rappelons que « Vivre L’Auxerrois » est une entité apparue il y a déjà deux ans, regroupant à date plus d’une centaine de personnes de toutes obédiences intellectuelles, très attachées à l’avenir de la capitale de l’Yonne. Les valeurs défendues sont les suivantes : citoyennes, démocratiques, humanistes, sociales, écologiques. L’objectif s’affiche clairement : « vivre mieux dans ce beau territoire qu’est l’Auxerrois ».

 

Plus de 1 900 auxerrois intéressés par la consultation

 

Partant du simple postulat que ce secteur géographique local, la place de l’Arquebuse et son marché, ne suscite aucun nouveau projet depuis quatre ans, le collectif s’est engouffré dans la brèche afin de tâter le pouls de celles et de ceux (les citoyens, les commerçants, les producteurs, bref, toute la population interpellée par la thématique !) qui prennent à cœur de s’y intéresser.

Outre le marché en tant qu’entité commerciale et économique, il était important dans la démarche initiale de cette étude de prendre en compte les usages du lieu, mais aussi son aire de stationnement, ce fameux parking d’une praticabilité complexe et peu avenante dont on entend pis que prendre quant à son utilisation.

Les trois responsables de « Vivre L’Auxerrois » n’ont donc pas ergoté sur les moyens pour lancer la chose. Un site numérique a ainsi été créé. Vingt mille flyers ont été édités avant d’être distribués dans les boîtes aux lettres des habitants et remis en main propre sur ledit marché. C’était sans compter également sur la contribution des réseaux sociaux (Facebook et Instagram) qui relayèrent les informations vers les plus branchés des citoyens auxerrois.

Résultat des courses – il n’y a pas photo comme à l’arrivée du tiercé pour départager les chevaux ! - ; plus de 1 900 réponses (1 925 avec exactitude) ont été collectées par les équipes qui travaillent avec le trio d’élus de l’opposition auxerroise. Ce qui n’empêche nullement Mani CAMBEFORT, un brin ironique et le sourire aux lèvres, de rappeler que la précédente consultation faite par la municipalité sur le renouveau de la place du Maréchal Leclerc n’avait recueilli que…1 371 votants. Les augures y verront-ils un signe de la destinée ?!

 

Plus de 77 % des votants favorables à une halle à l’ancienne

 

Plus sérieusement, c’est le nombre de propositions et de commentaires qui surprend quelque peu. 429 personnes ont apporté des réflexions lors de ce retour d’information. La plupart réalisés via le papier. C’est mieux : les écrits restent, les réponses digitales s’effacent !

Deux visions de projets de nouvelle halle étaient ainsi suggérées par « Vivre l’Auxerrois ». L’une, traditionnelle. L’autre, résolument moderniste.

Explications de Mani CAMBEFORT : « La halle traditionnelle avait pour vocation de rendre plus visible le marché, commente-t-il, avec plus d’identité et davantage centré sur ses missions. En fait, il s’agit de redonner au marché auxerrois sa majesté, en le dotant de cette halle au design rappelant l’ancienne structure des Cordeliers. Modernisée, l’Arquebuse pourrait accueillir des évènements complémentaires au marché, à l’instar d’évènements ponctuels, tels un marché de Noël, des brunchs lors des journées dominicales, des spectacles ou des expositions… ».

Face à cela, une édification plus contemporaine. Avec des usages renouvelés. Sophie FEVRE l’explicite : « dans un bâtiment moderne et écologique, fonctionnant à énergie positive, l’Arquebuse pourrait intégrer un restaurant qui cuisinerait les produits du marché – voilà une excellente idée de circuit court du producteur au consommateur ! – mais aussi une salle de conférence et, même, une maison des associations ».

Le choix de la population à ces deux propositions n’est guère surprenant in fine. 77,3 % des votants ont opté pour une construction traditionnelle. A l’ancienne, donc, dans ses formes renvoyant largement aux calendes grecques, les adorateurs du projet moderne avec seulement 22,7 % des suffrages !

 

Comment maximiser l’occupation du marché ?

 

On notera aussi parmi les commentaires annexes, des propositions se rapportant à l’aménagement de la place avec la présence de la végétalisation plutôt que du béton, la présence d’un kiosque, etc.

« La libération de l’actuel marché augmentera l’offre de stationnement au cœur de la ville, précise Sophie FEVRE, quant à l’espace extérieur, il bénéficiera de plantation d’arbres et d’une végétalisation en harmonie avec la présence d’espaces ludiques permettant d’accueillir des enfants. Ce sera un lieu de rencontre et de partage aux abords de la nouvelle halle à réaliser… ».

La conclusion revient à Mani CAMBEFORT. Pour lui, c’est simple : il faut un projet multimodal.

« La rénovation du marché engagera la ville sur plusieurs décennies. Il faut donc un temps de concertation et de l’ambition… ».

Et se poser, aussi, quelques judicieuses interrogations. « Que voulons-nous faire au-delà des 104 demi-journées d’occupation du marché ? ».

Une question qui trouve peut-être son lot de réponses appropriées et pertinentes, parmi les 429 suggestions émises par des auxerroises et auxerrois ravis d’y avoir répondu, visiblement…En attendant d’autres initiatives de la sorte car les sujets, on l’aura compris, ne manquent pas !

 

Thierry BRET

 


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