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Curieux paradoxe que celui-ci ! La Foire exposition d’Auxerre annonce haut et fort à grand coup de formule marketing, diffusée via ses supports publicitaires, de la nouveauté prouvant sa jeunesse et pourtant, elle est une nonagénaire agile, bien ancrée dans le paysage local. Programmée sur quatre jours, en ce long week-end de Pentecôte,  au parc des expositions dont la gestion est assurée par la filiale évènementielle de Centre France, la manifestation se veut être avant tout un melting-pot démonstratif et accueillant des richesses artisanales et commerçantes que compte ce territoire.

 

AUXERRE : On ne le dira jamais assez mais les préparatifs d’un tel évènement, aussi bien rôdé qu’il soit, nécessitent de la part des équipes organisatrices, plusieurs mois de travail. C’est en substance le message initial qu’aura divulgué le directeur du parc des expositions, AUXERREXPO, Sébastien FUENTES, à qui il revenait le droit de prendre, le premier, la parole lors de la cérémonie protocolaire inaugurale de cette 94ème édition d’une Foire exposition, placée sous le sceau de la « nouveauté ».

Un credo qui se distillait bien au-delà des mots, puisque affiché en lettres très  visibles sur l’écran géant de 28 mètres carrés, placé derrière l’estrade officielle devant accueillir les personnalités du cru qui prononcèrent les mots usuels pour lancer ce rendez-vous commercial printanier.

Désireux de mettre l’eau à la bouche d’un auditoire principalement composé de VIP institutionnels et politiques – mais où était donc passé le grand public au moment de cette phase inaugurale ? -, l’orateur évoqua d’emblée les « grosses surprises » inhérentes à cette manifestation qui désormais a su trouver ses marques calendaires au mois de mai. Contrairement à un récent passé où l’animation se calquait sur les derniers jours de septembre…

 

 

Le village gastronomique en guise de hors d’œuvre dès l’entrée…

 

Pour ce rendez-vous, qui bénéficiera toutefois de conditions météo mi-figue, mi-raisin côté ensoleillement, a été recensée la présence de cent-quarante exposants, des professionnels de l’artisanat, du commerce, des services, de l’habitat et du logement, de l’automobile, de la viticulture, de la gastronomie, du tourisme, etc. Des acteurs économiques à large majorité originaire de l’Yonne et de la Bourgogne.

Des aspects météorologiques qui ne perturbent guère un Sébastien FUENTES qui déroule son argumentaire à la tribune officielle. Notamment sur le choix stratégique de positionner la foire au printemps, comme c’était le cas  il y a des lustres.

« L’an dernier, nous avons augmenté le nombre de visiteurs de 30 %, souligne-t-il, soit 26 000 personnes, plutôt satisfaites… ».

 

 

L’une des premières innovations de cette 94ème édition est la présence d’un village gastronomique sur le parvis du parc des expositions. Un passage extérieur obligé pour les chalands puisque délimité par un ensemble de barrières et où ils peuvent déjà se régaler de spécialités gourmandes et locales de bon aloi, avant de rejoindre l’enceinte du bâtiment. S’y dégustent des fromages, du nougat, de la charcuterie,  des confiseries, et même une goûteuse liqueur à base de chocolat qu’auront su apprécier à sa juste valeur la conseillère régionale Isabelle POIFOL-FERREIRA, la conseillère départementale Arminda GUIBLAIN,, son homologue en charge du commerce à Auxerre Isabelle JOAQUINA et même le préfet de l’Yonne, Pascal JAN ! A dose très modérée, évidemment !

Food-trucks, bars, restaurants – la formule poulet grillé frites a eu les honneurs des premiers visiteurs ce vendredi ! -, la part faite à la gastronomie est belle, à l’identique des dégustations possibles de  ces produits viticoles à découvrir sans abuser sur les stands vignerons.

 

Le retour des bonimenteurs pour vendre des produits malins

 

Une fois pénétré dans le vaste hall d’AUXERREXPO, deux univers se découvrent immédiatement, celui consacré à l’automobile et aux nouveautés de plusieurs constructeurs – y compris les utilitaires et les véhicules sans permis -, et le domaine toujours très prisé sur les foires, l’habitat. Un léger coup d’œil sur les panneaux identifiants chaque stand, démontre que bon nombre de ces exposants sont de purs locaux.

« Cette année, précise Sébastien FUENTES, il y a beaucoup de démonstrateurs de produits malins, ils ont des objets sympathiques à nous faire découvrir… ».

Reviendrait-on à la formule ancienne de ces foires marchandes qui firent leur réputation avec la présence de ces bonimenteurs jouant de la parole et du verbe afin de séduire les badauds, toujours admiratifs de leurs prestations oratoires, à défaut de leurs produits ?!

Mention spéciale, aussi, pour le pavillon dédié aux institutions, à la culture et au tourisme. Le responsable du parc des expositions auxerrois s’y attarde quelque peu, avant de parler du jeu interactif sur les Jeux de Paris, question d’actualité.   

 

 

Une actualité qui adoptera aussi les couleurs blanc et bleu de l’AJ Auxerre, avec l’installation d’une zone spécifique permettant de visionner devant un écran géant de 28 mètres carrés l’ultime journée de Ligue 2 opposant les locaux à l’US Concarneau – très large victoire des Icaunais 4 à 1, scellant définitivement leur titre de champion et de retour parmi l’élite un an après l’avoir quittée -, une opération menée en accointance avec les dirigeants du club sportif. Même les droits ont été négociés pour la retransmission de cette rencontre avec Amazon Prime et la Ligue Professionnelle de Football !

Second rendez-vous d’importance et qui là se range parmi les innovations majeures de cette édition le tir d’un feu d’artifice dimanche soir, au-dessus de l’Yonne, afin de prolonger la fête, avec la présence de deux DJ. Ambiance festive garantie aux abords du parc des expositions !

On l’aura compris : durant quatre jours, il y en aura pour tous les goûts. Entre innovation technologique et jeux en réalité virtuelle, recettes de cuisine à déguster avec l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, créativité culturelle (présence d’artistes peintres), les Auxerrois profiteront pleinement de ces animations pour se détendre à loisir et des professionnels afin d’acheter de bons produits histoire de satisfaire leur envie consumériste…

 

Thierry BRET

 

 


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C’est parti pour quatre journées de festivités et d’animations commerciales, diverses et variées à AUXERREXPO ! La 94ème édition de la Foire d’Auxerre a ouvert ses portes et a accueilli ses premiers visiteurs vendredi matin après la cérémonie protocolaire, tout sourire, des personnalités du terroir, venus inaugurer l’incontournable évènement, permettant retombées économiques et cohésion sociétale. Un évènement marqué par l’actualité avec le sacre de l’AJA en Ligue 2 !

 

AUXERRE: Pas une personnalité de la sphère politique et institutionnelle du landerneau auxerrois ne manque à l’appel ou presque ! Le temps de la photo de famille où il est de bon ton de sourire et de prendre la pose en découpant avec on l’espère une paire de ciseaux affûtée le traditionnel ruban tricolore et voilà l’évènement commercial de l’Auxerrois déclaré ouvert au public et ce, quatre journées durant pour ce long week-end de la Pentecôte.

En sus, et grande nouveauté de cette édition printanière, la présence d’un espace « fan zone » sur le parvis du Parc des expositions qui accueille les supporters d’une AJ Auxerre, triomphante, encore toute auréolée de son sacre en Ligue 2 et de sa remontée parmi l’élite la saison prochaine. Elle n’est pas belle la vie dans la capitale de l’Yonne ?!

 

Thierry BRET

 

 

 


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Effet d’annonce garanti lors de la prise de parole du directeur du parc des expositions auxerrois, ce vendredi lors de l’inauguration de la 94ème Foire commerciale d’Auxerre : Sébastien FUENTES a joué avec les nerfs de son auditoire en promettant de l’exceptionnel dans sa programmation 2024, avec en préparation un concert où se produirait le « fils d’un célèbre chanteur décédé il y a quelque temps et qui est toujours très populaire » ! Ah que ! Mais, est-ce que cela n’aurait pas un lien de parenté avec le regretté Johnny, toujours aussi adulé par ses fans ?!

 

Lundi   

Le roi « Lire » est mort et avec lui disparaît tout un pan de notre passé télévisuel. « Il rend intelligent même les plus sots, c’est Bernard PIVOT », comme le chantait en son temps l’ami Pierre PERRET. A son paroxysme, son émission pouvait rassembler le vendredi soir jusqu’à cinq millions de téléspectateurs, comblés de se voir ainsi « apostrophés », pour le meilleur et pour le « lire »… Passeur de mots, ambassadeur indéfectible du beaujolais, supporter acharné de l’AS Saint-Etienne, l’homme était orchestre et savait faire partager ses passions. Les souvenirs rattachés à l’émission phare sont multiples : du « Ta gueule Bukowski » de CAVANNA au vent du goulag soufflant sur le plateau avec la venue d’Alexandre SOLJENITSYNE, en passant par cet interview sans fard de Marguerite DURAS ou la réception d’un libertaire anti militariste comme Georges BRASSENS aux côtés du va-t’en-guerre qu’était le Général BIGEARD ! Pour tout cela et pour le reste, ces quelques mots empruntés à Jean-Michel RIBES et son émission culte des années 80 : « Merci Bernard » !

 

Mardi  

Et d’un coup, grâce aux fumigènes, le ciel devint bleu, effaçant pluie et grisaille… En battant le Paris FC par deux buts d’écart, l’AJA était quasiment assurée de décrocher son ticket pour la Ligue 1. Peu importe pour les milliers de supporters présents, qu’il faille attendre le déplacement à Amiens pour « officialiser » le titre de champion de Ligue 2 et la montée. La bande à PELISSIER a fait le « job » et cela suffisait à leur bonheur. Des paillettes plein les yeux, toutes et tous attendent l’ultime match contre l’US Concarneau, ce 17 mai, pour enfin faire la fête et savourer la victoire, devenue au fil des mois, « leur » victoire. Place au feu d’artifice, aux couleurs bleu et blanc, bien sûr !

 

 

Mercredi

Le 04 décembre prochain, il y aura très exactement sept ans que le « Taulier » s’en est allé, laissant orphelins des millions de fans qui continuent à lui rendre hommage, comme ce promeneur croisé sur le vide grenier de Cravant, à la panoplie sans équivoque. De son vivant déjà, il y a longtemps que « l’Idole des jeunes » était devenue l’idole du « merchandising », pour le plus grand profit de tous ces requins qui tournaient alors atour de lui. Posters, tee-shirts, perfecto, mugs, stylos, coussins, montres, pendentifs, décapsuleurs, bandanas, caleçons (sic !) et autres crucifix argentés, ont depuis sa mort, continué à faire leur fortune et celle de sa veuve « éplorée et inconsolable », Laetitia HALLIDAY… Même si le chanteur au « cœur de rocker » repose pour l’éternité à « Saint-Barth », destination inaccessible au plus grand nombre, ses fans semblent en perpétuer le souvenir dans les objets du quotidien. Je leur dédie ces quelques vers empruntés au grand Jacques BREL, évoquant un ami trop tôt disparu : « Six pieds sous terre, Jojo, tu chantes encore, six pieds sous terre, tu n’es pas mort »…

 

Jeudi

Les vignobles icaunais et les plaines céréalières une nouvelle fois sous les feux de l’actualité. Après avoir déjà connu le gel, certains secteurs, notamment dans le Chablisien et en pays d’Othe, ont dû affronter de violents orages qui en quelques minutes ont ruiné les espoirs de nombre de professionnels. Pour l’occasion, les médias nationaux se sont succédé à travers champs et côteaux pour recueillir le témoignage de certains viticulteurs ou agriculteurs, à l’image de France 2, qui en a diffusé le reportage le 2 mai, dans son journal de 20 heures. A ce détail près que les personnes apparaissant à l’écran, qu’il s’agisse du chablisien Éric CRUCHOT ou du céréalier Fabrice POLETTO installé à Arces-Dilo, étaient présentées comme habitant dans… l’Orne ! Département comme chacun sait, bien connu pour ses cépages prestigieux… Yonne Tourisme a décidément encore du pain sur la planche pour faire connaître notre département au plus grand nombre et lui donner l’aura qu’il mérite !

 

 

Vendredi

Le 18 avril dernier, les sénateurs argentins s’octroyaient une augmentation de 170 % de leur traitement, au cours d’un vote expédié en quelques minutes, portant leur salaire mensuel à près de 5 000 euros. Une mesure qui a scandalisé l’ensemble du pays, confronté à une austérité budgétaire sans précédent, où l’inflation avoisine les 300 %, avec un salaire minimum dépassant à peine les 270 euros par mois et un revenu minimum des retraites à 185 euros. Toutes proportions gardées, il est bon de rappeler que nos propres sénateurs ont voté en novembre dernier une augmentation de 700 euros par mois de leurs frais de mandats « pour tenir compte des conséquences du contexte inflationniste ». Applicable au 01er janvier de cette année, ladite indemnité mensuelle s’élève désormais à 6 600 euros, englobant les dépenses des parlementaires dans l'exercice de leur mandat : permanence locale, déplacements, frais de représentation, etc… Et dire qu’il y a peu, notre grand argentier Bruno LE MAIRE appelait à faire de nouvelles économies, faute de croissance !

 

Samedi

La tête de liste du parti Reconquête aux prochaines élections européennes semble privilégier des combats dont la hauteur de vue ne pourra sans nul doute que la conduire à briguer un jour les rênes de l’Etat ! Après s’être opposée à la publicité pour les produits alimentaires halal dans les supermarchés, après avoir déploré qu’une « bimbo » de banlieue à la double nationalité franco-malienne soit pressentie pour chanter l’hymne national à la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024, après s’être moquée sur X d’une famille homoparentale par un tweet lourd de signification, « où est la maman ? », Marion MARECHAL LE PEN s’est découverte un nouveau cheval de bataille en déplorant la présence d’une drag-queen parmi les relayeurs de la flamme olympique dans les rues parisiennes en juillet prochain… Pas de « gay friendly » dans le parti présidé par Éric ZEMMOUR !

 

 

Dimanche

Comme un clin d’œil au regretté Bernard PIVOT et à sa célèbre dictée éponyme… Pas certain que l’entreprise funéraire à l’origine de cette plaque déposée sur une tombe d’un cimetière de l’Auxerrois ait des chances de passer les épreuves de qualification !

 

Dominique BERNERD

 


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En pleine discussion avec le chef d’établissement de la maison d’arrêtd’Auxerre Christian MBEA, le député de la première circonscription de l’Yonne prend le temps de faire le point sur la situation avec son interlocuteur. Mercredi, au premier jour de la mobilisation des personnels pénitentiaires devant l’établissement, c’était l’édile d’Auxerre Crescent MARAULT qui venait tâter le pouls du mouvement revendicatif. Ce jeudi, c’est au tour de Daniel GRENON de s’y coller et de soutenir les manifestants…

 

AUXERRE : D’entrée de jeu, il pointe du doigt le laxisme du Garde des Sceaux, le parlementaire de l’Yonne lors de sa visite aux personnels de l’Administration pénitentiaire, mobilisés depuis vingt-quatre heures devant les portes de la maison d’arrêt auxerroise.

« Il était peut-être bon défenseur lors de ses plaidoiries mais il n’est pas bon souteneur pour accompagner dans leurs intérêts ses personnels administratifs, estime à chaud Daniel GRENON, qui est venu rendre une visite plus que de courtoisie à la cinquantaine de personnes postées sur le piquet de grève qui connaît une effervescence à chaque coup de klaxon des automobilistes, signe ostentatoire d’encouragement à leur cause.

Le député de la première circonscription à l’étiquette Rassemblement National, accompagné de son épouse, est venu ici pour prendre la température. Sociale ? Pourquoi pas ! Surtout que là, en pareille circonstance, sur un sujet aussi brûlant et dramatique que le volet sécuritaire et la protection des Français, c’est un peu sa tasse de thé naturelle, eu égard à son appartenance politique.

 

Une aberration : l’existence de la visioconférence mais sa non-utilisation

 

Durant plus d’une heure, le pensionnaire de l’Assemblée Nationale a pris soin de discuter avec les représentants des deux syndicats présents sur cette manifestation, les délégués de FO et de la CGT, avant de s’entretenir avec les différentes catégories de personnel de l’Administration pénitentiaire, notamment celle du transport, meurtrie dans sa chair après le tragique « faits divers » survenu au péage autoroutier près d’Evreux de ce début de semaine.

« C’est une catégorie qui est vraiment délaissée, insiste Daniel GRENON, ils ont beaucoup de revendications à adresser au gouvernement. Il y a vraiment un gros travail de fond à faire… ».

Quant au sujet de polémique dont les médias se font les choux gras depuis le dramatique incident, la tenue de visioconférence, l’élu du RN a sa propre opinion des choses.

« C’est vrai, la visioconférence existe sauf qu’elle n’est pas utilisée en France ! Ce qui est une grosse aberration à mes yeux. L’administration française met des choses en place mais elle ne les utilise pas… ».

 

Même la question salariale a été évoquée par le parlementaire

 

Prônant une présence solidaire de sa part, le parlementaire de l’Yonne, rentré hier soir de Paris, voulait être sur le terrain dès ce jeudi en fin de matinée aux côtés des personnels en grève.

Pour lui, il serait judicieux que l’Etat optimise le volet sécuritaire de l’Administration pénitentiaire en moyens conséquents afin de sécuriser les transports des détenus. Quant aux rémunérations, Daniel GRENON y a fait aussi allusion : « les indices augmentent plus lentement que le SMIC…c’est impensable ».

C’est la troisième fois que l’élu de Puisaye Forterre et de l’Auxerrois se déplace sur le site carcéral de l’avenue Charles-de-Gaulle où il a déjà visité l’établissement. L’ancien professionnel féru d’électricité – sa formation initiale - avait été sensible aux problématiques inhérentes à ce moyen énergétique du fait d’installations pour le moins vétustes.

Il s’en était suivi une question écrite au gouvernement. Puis, prophétique, l’élu de rajouter avec un sourire en coin : « je pense qu’en 2025, il devrait y avoir des travaux à réaliser en ces murs à ce niveau-là ! ».

Chiche ! On ne demande qu’à voir, monsieur le député !

 

Thierry BRET

 


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L’initiative dans sa forme s’est voulue originale. Ce qui est plutôt décalé, chez l’un des ténors du milieu bancaire coopératif aux agissements opérationnels séculaires. Même si la « Vieille Dame » que représente la Caisse d’Epargne n’est jamais à court d’idées dans ses modes de présentation d’activité. On ne dispose pas, en effet via sa Fondation nationale, d’une vitrine de communication aussi expressive et itinérante que peut l’être le « BELEM », un trois-mâts très en phase avec l’actualité olympique ces jours-ci ! Pour évoquer les résultats financiers de 2023 devant la presse, changement de paradigme pour ses dirigeants ! Débuter l’entretien en expliquant la répartition desdits résultats équivalait à une grande première structurelle !

 

DIJON (Côte d’Or) : Ont-ils voulu gagner du temps ? Etaient-ils dans l’obligation de respecter un protocole décliné à la minute près pour cause de timing très serré ? Toujours est-il que les dirigeants de l’entité régionale de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté ont été, on ne peut plus direct, dans leurs approches explicatives, lors du traditionnel rendez-vous avec la presse, accueilli dans la flamboyante salle du conseil de la nouvelle « tour d’ivoire » érigée par l’établissement aux 180 vitrines commerciales : le curieux et très transition écologique bâtiment du VALMY.

Un édifice qui sera très prochainement investi par les collaborateurs travaillant au siège de la banque coopérative, et ce, dès le 01er juin. D’ailleurs, c’est simple : la formule d’un classicisme absolu dans le monde du business (« pendant les travaux, les affaires continuent ») aurait pu être utilisée fort à propos, au vu du nombre d’ouvriers du BTP s’affairant encore dans les étages de ce nouveau vaisseau amiral devant être officialisé en grande pompe vraisemblablement à l’automne prochain. De cela, bien sûr, nous reparlerons !

 

De précieuses réserves de 34 millions pour l’octroi de prêts

 

En guise de préambule, le tandem directionnel de l’établissement bancaire régional (Eric FOUGERE, président du Conseil d’Orientation et de Surveillance et Jérôme BALLET, président du Directoire) a su poser ses jalons d’entrée de jeu en évitant le suspens. Pourquoi, en effet, ne pas parler immédiatement de ce que l’on fait avec l’argent gagné au terme d’une année écoulée, plutôt que de tourner autour du pot et attendre la fin de la conférence de presse pour le dire ! Comme rhétorique, c’est simple comme bonjour et cela évite tous les salamalecs !

Donc, étude de cas appropriée en guise de mise en bouche : sur les 67 millions d’euros de résultats financiers obtenus au terme de décembre 2023 par la CEBFC, 20 millions ont été destinés aux rémunérations des sociétaires – pas mal, pas mal ! -, 5 millions constituent l’intéressement des collaborateurs et 8 millions d’euros auront servi à assurer la rénovation sans omettre la modernisation technologique des agences. Le groupe en possède à date cent-quatre-vingts sur l’ensemble des huit départements de la Bourgogne Franche-Comté. De quinze à vingt vitrines commerciales bénéficient ainsi chaque année d’une sérieuse cure de jouvence grâce à un lifting technique et architectural salvateur. Tout cela représente un total de 33 millions d’euros. Reste le reliquat d’à peu près autant, soit 34 millions d’euros. Une enveloppe intégrée dans les réserves de l’établissement. Des réserves ô combien capitales et essentielles pour la raison d’être de la Caisse d’Epargne en matière d’octroi de crédits, le nerf de la guerre de toute banque qui se respecte et qui désire s’ancrer chaque jour davantage sur son territoire. Une augmentation des fonds propres qui offre l’opportunité à l’établissement, partenaire premium des Jeux de Paris, de proposer encore plus de crédits, notamment à l’immobilier et à la consommation. Quant au résultat net comptable – la véritable boussole des financiers de l’entreprise – il s’élève à l’issue de cet exercice à 48 millions d’euros.

Prolixe dans ses explications, le communicant Eric FOUGERE ne manqua pas de rappeler aux médias en présence le poids joué par la Caisse d’Epargne sur l’attractivité économique territoriale grâce au réinvestissement assuré par la banque coopérative. Jérôme BALLET en profitait, quant à lui, pour glisser que le prochain plan stratégique, prévu fin 2024, se déclinerait toujours dans l’optique d’un fonctionnement durable.

 

Accompagner et financer les projets de tout horizon

 

La politique de crédits, tous types et tous marchés, fut ensuite minutieusement analysée par le quintette de dirigeants s’exprimant au nom de l’ex-banque de l’Ecureuil. « Malgré le contexte économique, nous avons continué d’accompagner nos clients dans leurs projets, insistait Jérôme BALLET, et en particulier sur le crédit immobilier ».

S’il n’y avait qu’un chiffre à retenir dans nos mémoires, ce serait celui-là : 36 700 ! Soit le nombre de dossiers de prêts engagés en 2023, tout confondu. Un équivalent en production d’1,2 milliard d’euros pour le seul crédit immobilier qui représente 15,57 % de parts de marché sur la région Bourgogne Franche-Comté. Une légère hausse de 0,54 % sur un an. A préciser, de manière anecdotique, que le nombre de prêts destinés à la rénovation énergétique des habitations – c’est très dans l’air du temps – a doublé depuis 2022, avec 2 378 dossiers engagés.

Particularisme intéressant, les dirigeants de la CEBFC ont pris soin de communiquer sur le taux de refus des prêts immobiliers en 2023 : 14 % au lieu de 13 % en 2022 ; ce qui est relativement faible contrairement à l’adage habituel qui se répand autour de nos concitoyens, « que les banques ne prêtent pas en ces périodes de crise économique ».

Toutefois, force est de constater que les demandes de crédits connaissent un léger tassement. MM. FOUGERE et BALLET donnent des explications probantes autour de ce recul significatif, imputable à l’inévitable hausse des taux inhérente à la conjoncture et aux complexités techniques applicables aux logements, ne serait-ce que par l’ubuesque DPE et ses dérives technocratiques !

L’évolution de l’encours de la collecte – aspect fondamental pour un établissement bancaire et la pérennité de son fonctionnement ! – fut ensuite abordé. En 2023, la Caisse d’Epargne a collecté un milliard d’euros auprès de ses sociétaires et clients.

« Cela nous permet d’être un acteur de l’économie régionale, observa le président du COS, puisque l’encours évolutif de l’épargne nous offre la possibilité d’accompagner et de financer les projets dans leur globalité : entreprises, collectivités locales, immobilier, établissements de santé, etc. Pour les entreprises, nous sommes attentifs au financement des structures innovantes et des projets de transition énergétique et environnementale… ».

A noter, que le LEP (livret d’épargne populaire rémunéré à 6,10 % et d’un plafond de 6 500 euros, uniquement destiné aux personnes non imposables) a rapporté plus de 150 millions d’euros de collecte l’an passé.

 

Rendre le fonctionnement de l’entreprise plus durable…

 

Fabien CHAUVE, membre du Directoire en charge du Pôle Ressources et Communication, fit un succinct topo sur la qualité et la manière dont elle est appliquée au sein de l’entreprise. Un mot d’ordre qui résonne aux oreilles des dirigeants du groupe, visiblement !

« La Caisse d’Epargne reste la première banque régionale en 2023 sur le taux de satisfaction entreprises, ajoute-t-il, quant aux particuliers, ils nous plébiscitent avec + de 17 NPS (le fameux Net Promoter Score), l’incontestable référence en matière d’indice d’évaluation. Parmi les motifs de ce satisfecit, la disponibilité de la force commerciale – les collaborateurs sont fixés à leur poste a minima sur une période de trois ans dans les agences afin de privilégier la confiance relationnelle – et le professionnalisme des intervenants dans les centres d’affaires. ».

D’ailleurs, chiffres à l’appui, Fabien CHAUVE enfonce le clou : « Dans les 103 bassins de vie de notre région, la Caisse d’Epargne identifie 44 agences or, en termes de classements référentiels… ».

Responsable, l’entreprise l’est aussi. Grâce à sa démarche RSE. « Nous avons un programme dédié, « 1Pact+ », rappelle Eric FOUGERE, l’objectif étant de transformer nos activités de banquier et notre fonctionnement d’entreprise pour les rendre plus durables ». Etre un banquier durable, certes, mais une entreprise responsable, tel est le credo de la structure financière.

Depuis 2019, une démarche (« B-corp ») du nom d’un label international qui répond aux exigences sociétales et environnementales, est mise en pratique. Alors que la certification est espérée pour la fin d’année 2024, la Caisse d’Epargne a pu réduire de 16 % ses émissions de Co2 au sein de ses infrastructures. Ayant opté pour une température ambiante de 19 degrés dans ses points de commercialisation.

Le volet des ressources humaines n’a pas été omis de la présentation. Fidélisation et bien-être au travail correspondent aux « mamelles » idéologiques (et pratico-pratiques) de la société bancaire au quotidien, privilégiant le télétravail, le transport au sein d’un bus connecté de collaborateurs originaires de Franche-Comté, ou de confort du travail en rénovant les agences et le siège social, ce fameux néo-bâtiment VALMY, ultra moderne et ergonomique.

Un personnel aux petits oignons qui bénéficie de solides formations (la CEBFC consacre 7,5 % de sa masse salariale à cet effet, celle-ci s’élevant à 70 millions d’euros) et de parcours pédagogiques appropriés afin de faire monter les compétences sur les différents métiers exercés dans le monde bancaire. Y compris celui de directeurs d’agence.

Bref, rien n’est laissé au hasard au sein de cette entreprise qui n’a de « Vieille Dame » que le nom et qui gagne régulièrement en parts de marché, sachant poser sa griffe inexorablement sur le territoire…

 

Thierry BRET

 


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