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A l’honneur dans nombre de villages viticoles du département, Saint-Vincent ne savait plus où donner de la fête ce week-end ! Après Courgis, samedi matin, comme à Senan dans le Jovinien ou à Tharoiseau en pays vézelien, c’était au tour des vignerons de Chitry de fêter leur saint patron deux jours durant, avec au programme, notamment le traditionnel défilé dans les rues du village… 

CHITRY : La bise glaciale venue du nord piquait les joues et meurtrissait les mains en cette fin d’après-midi à Chitry. Mais, il en aurait fallu bien plus pour décourager la centaine de personnes venues défiler derrière Saint-Vincent.

Ici, pas de grand baroud médiatique ni de festivités tentaculaires. La manifestation est à l’image du village, modeste et intimiste, faisant la part belle aux habitants et amis du voisinage. Il est 16 heures passées, le défilé commence, sous les accents martiaux de « l’Eveil musical de Senan ».

Sur les dos des porteurs, une paire de saints (sic !). A la statue du « Vincent » de Chitry se conjugue celle du vignoble du Grand Auxerrois. Deux saints pour le prix d’un, les visiteurs sont comblés !

« Auprès de ma blonde », qu’il fait bon marcher… Et tant pis si, le froid aidant, quelques notes semblent rester coincées au fond des instruments ! Derrière sa fenêtre, une vieille dame salue d’un sourire le cortège, se remémorant peut-être avec un brin de nostalgie le temps où, portée par la musique, elle aussi suivait d’un pas alerte la fanfare… 

 

 

Un salut au passage au retraité Jean-Marie RIGOLLET…

 

Très attendue, la traditionnelle étape dite du « reposoir » se profile au bout de la rue du Ruisseau, avec pour hôte du jour, le Domaine Edmond CHALMEAU et à la manœuvre ses deux fils, Franck et Sébastien.

Le soleil semble avoir pris possession des verres à la robe dorée et Christian MORIN, autre figure emblématique du village, en est convaincu : « ça va nous réchauffer, c’est anti COVID, c’est anti tout ce machin là… ». Parole de vigneron : croix de cep, croix de fer, si j’mens, j’en « r’prends » un verre !

Une petite aubade aux accents des « Chevaliers de la table ronde » et déjà l’heure de repartir, direction l’église toute proche, où patiente l’archevêque du diocèse, Mgr Hervé GIRAUD, bien connu des fidèles de la paroisse, qu’il administre depuis le départ en retraite de son curé en 2021. L’occasion d’un salut en passant au désormais retraité Jean-Marie RIGOLLET, figure charismatique au verbe parfois « musclé » et dérangeant pour certains, mais resté dans la mémoire et le cœur de nombre d’habitants du secteur.

 

 

Vincent et ses origines, saint patron des potiers et de la vigne…

 

Et dire que Saint-Vincent était… espagnol ! En préambule de la messe consacrée au héros du jour, l’historien du cru, Patrice WAHLEN, a fourni quelques éléments sur ce que l’on raconte de sa vie : né à Valence ou Saragosse à la fin du IIIème siècle, on ne sait pas trop, il fut diacre avant d’être arrêté par les autorités romaines et de mourir en martyr, « écorché et brûlé vif sur le grill » !

On dit même que c’est en souvenir des tessons de poteries utilisés pour écorcher son corps, qu’il devint parallèlement saint-patron des potiers ! Tout en étant reconnu aussi à ce titre par le Portugal. Un saint « multi cartes » en quelque sorte !

Peu d’explications en revanche sur ce qui le rattache au monde du vin et de la vigne : « la plupart des historiens aujourd’hui s’accorde sur le fait que c’est probablement dû à un jeu de mots entre « vin » et « sang » ». Comme quoi l’humour est de toute éternité… !

 

Dominique BERNERD

 

 


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En ouverture des réunions FERMOSCOPIE départementales, déclinées en ce début d’année par les services ad hoc du réseau associatif de conseil et d’expertise comptable, l’administrateur de CERFRANCE dans l’Yonne (et en région Bourgogne Franche-Comté) Philippe DEOTTE a été très clair sur la portée de son message. « Travailler le vivant est une véritable chance pour la filière mais nous avons le devoir de transformer notre métier en autant de diversités… ». Limpide, en vérité !

 

VENOY : Exploitant céréalier qui exerce son activité professionnelle dans le Tonnerrois, Philippe DEOTTE ne se limite pas à sa commune de prédilection d’Arthonnay pour vivre pleinement sa passion pour le milieu agricole. Les multiples mandats qui se sont additionnés au fil des ans tout au long d’une carrière bien remplie lui permettent aujourd’hui de tenir un rôle de premier plan dans l’organigramme de CERFRANCE.

Depuis deux décennies en effet, le personnage s’est investi au sein du conseil d’administration de l’établissement de Bourgogne Franche-Comté. Exerçant même le rôle de secrétaire, un poste essentiel dans les rouages de la structure, experte en comptabilité.

Alors, ouvrir la séance de ce rendez-vous, un classique qui ponctue l’existence de CERFRANCE à pareille époque chaque année, ne représentait pas une difficulté en soi pour Philippe DEOTTE, face à un parterre de professionnels désireux de découvrir les résultats prévisionnels des références par filière à l’échelon départemental. Des analyses statistiques fines se rapportant aux grandes cultures, aux bovins et à la viande ainsi que le lait.

« Les décisions qui se prennent aujourd’hui ont des conséquences pour l’avenir, expliqua-t-il en guise de préambule, il nous faut impérativement anticiper sur notre secteur d’activité… ».

 

 

« Transformer, c’est encourager les diversités… »…

 

Face aux grands enjeux qui perturbent le monde économique et sociétal, Philippe DEOTTE rappellera que « des transformations en profondeur sont nécessaires dans la filière agricole ».

Puis, poursuivant, il évoque les temps jadis : « Hier nous cultivions les terres de manière très productive pour optimiser les rendements ; aujourd’hui, nous sommes face à des défis majeurs… ».

Et de citer, à l’instar d’un inventaire à la Prévert, les maux qui font que le monde tel que nous le connaissons ne tourne plus vraiment très rond : le climat bouleversé, la pression parasitaire en hausse, le conflit à l’est de l’Europe qui change la face du monde dans la distribution des matières premières, l’inflation et les répercussions de cette guerre sur les énergies, la raréfaction de la main d’œuvre…

« Il est grand temps d’entreprendre des actions vertueuses, martèle l’orateur du prélude de cette réunion, en transformant un certain nombre de choses. Transformer, c’est encourager les diversités qui restent notre meilleur atout pour anticiper l’avenir. Les diversités dans le choix des cultures, celles de nos activités, celles de la diversification… ».

Un discours introductif qui laissa une belle lueur d’espérance à ses auditeurs. Puisque Philippe DEOTTE insista sur le fait de travailler le vivant, « une grande chance pour chacun des agriculteurs ».

Toutefois, il mettait en exergue les notions de responsabilités qui vont de pair dans la construction d’un projet professionnel face aux évolutions de l’environnement et de la multitude de solutions à adopter pour y parvenir. Le meilleur moyen de s’adapter aux changements de paradigme que nous impose le contexte conjoncturel ?

 

Thierry BRET

 


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La jeune association aux trois « t » (terroir, tradition, transmission), présidée par le sympathique cuisinier Jérôme JOUBERT – chef du « Rive Gauche » à Joigny - a présenté ses vœux, forcément gourmands, depuis le restaurant « L’Erable », sis à Monéteau, lundi en début de soirée. Son alléchant menu du jour devrait nous y emmener de nouveau un de ces quatre !

 

MONETEAU : Il y avait du beau monde parmi les représentants des métiers de bouche icaunais, réunis dans l'assistance ! On notait la présence des apiculteurs Céline et Julien HENRY, de Villiers-Louis, les cavistes de Toucy Sandrine et Arnaud LAPLANCHE (anciens professionnels de « La Côte Saint-Jacques), les vignerons Daniel SEGUINOT et Benoît CANTIN, les charcutiers-volaillers icaunais Sabine et Thierry AMELINE, etc.

Le président Jérôme JOUBERT fit le bilan de l'année écoulée, avant d'évoquer le futur de « Gourmand'Yonne », autour de beaux événements : les foires d'Avallon et de Tonnerre, puis les réputés « Bouchons de Joigny » entre Citroën DS et autres Peugeot 404 !

Quelques surprises ne sont pas à exclure cette année, parmi lesquelles peut-être une éventuelle participation à la magnifique foire de Sens.
Puis, le cuisinier-président invita les convives à profiter de l'opulente table de Lucullus, magistralement animée par le fromager Pascal LEROUX avec de crémeux « soumaintrains », notamment.

 

 

 

La tradition des arts de la table valorisée au fond de l’assiette…

 

Côté viande, la magie opéra, orchestrée par Sébastien VILLADIER. Ce jeune boucher a racheté l'affaire de son patron d'apprentissage, avec son épouse Emilie en pleine période de COVID, en mars 2020. Le village de Gron les accueillit pour le plus grand plaisir de sa population ! 

Lundi soir, ce fut de l'araignée de porc fermier auvergnat qui fut proposée, ainsi que de la basse côte, issue d'une génisse charolaise, récemment primée au comice agricole de Charolles.

Et comme la tradition - valorisée par l'association ! - ça a du bon, ce fut une galette de la boulangerie de Joigny « La Gerbe d'Or » à l'impeccable feuilletage qui devait conclure ce vrai moment de convivialité. Il permit aussi à « Gourmand'Yonne » - quelque peu héritière de « Terroir de l'Yonne », créée puis hélas disparue au début  du siècle - d'augmenter son nombre d'adhérents.
On l'oublie parfois, mais l'Yonne est une véritable terre gourmande et bourguignonne. Cette association d'avenir y contribuant à sa manière, pleine et entière ! Bon appétit et large soif ! 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Après l’écrivain et journaliste Tim ATKIN en 2019, le Royaume-Uni était de nouveau à l’honneur pour le 37ème Concours des Vins de Chablis, présidé par l’expert en vins Jasper MORRIS. Un amoureux de la Bourgogne et de Chablis depuis plus de quarante ans. Un concours à l’issue duquel 24 médailles ont été décernées pour 259 échantillons présentés, millésimés 2021 en ce qui concerne les appellations Petit Chablis, Chablis et Chablis Premier Cru, 2020 pour ce qui est de l’AOC Chablis Grand Cru.

 

CHABLIS : Il y avait comme un air de retrouvailles et de retour à la normale ce samedi matin, dans les locaux du BIVB, pour les jurés du Concours des Vins 2023, après deux éditions marquées par un strict respect des consignes sanitaires et de distanciation.

Ils étaient 71 dégustateurs à officier cette année, professionnels du vin ou amateurs éclairés, mais partageant tous cette même passion pour l’emblématique appellation. Avec à leur tête, l’éminent et non moins passionné Jasper MORRIS, lauréat 1985 du prestigieux examen de « Master of Wine », bien connu des viticulteurs de la région : « j’adore Chablis, que ce soit la ville, les vignes et ses vins. Cela fait à peu près quarante ans que je connais la ville qui a grandi avec l’âge, comme la qualité de ses vins. Je sais qu’ici on mange bien, on boit bien et l’on goute bien, alors au travail ! ».

Un « travail » facilité cette année par le nombre d’échantillons présentés, bien en retrait de la moyenne habituelle, mais représentatif de la récolte historiquement basse enregistrée en 2021, a rappelé Benoit DROIN, viticulteur du cru et organisateur du concours : « une perte de l’ordre de plus de 50 % cette année-là sur le Chablisien. Même si qualitativement, on peut dire que globalement, nous nous en sommes bien sortis. Je pense que techniquement aujourd’hui, on sait faire la différence par rapport à ce qui se serait passé il y a vingt ans avec un même millésime… ».

 

 

Un vin médaillé ne peut en aucun cas être mauvais…

 

Comme il est de tradition, aucun viticulteur du Chablisien n’était présent parmi les membres du jury. Le signe d’une impartialité absolue assurant au concours une crédibilité sans pareil, souligna Benoît DROIN : « en dehors du fait que les jurés sont tous extérieurs à Chablis et qu’ils sont placés de manière aléatoire à leur table, l’impartialité commence par le nombre de dégustateurs nécessaires pour obtenir un vin médaillé. On peut toujours passer par les mailles du filet et faire qu’un bon vin ne soit pas médaillé, mais un vin médaillé ne peut en aucun cas être mauvais… ».

Rappelons que les échantillons ayant obtenu dans un premier temps les meilleures notes après être passés sous l’œil et les sens aguerris des jurés, ne se verront recevoir une médaille, qu’une fois validés les résultats par les membres du Super Jury, seul habilité à le faire. Au final, 24 médailles auront été décernées cette année, parmi lesquelles dix de couleur or, sept d’argent et sept de bronze. Preuve en est selon l’adage bien connu, que « la qualité prime toujours sur la quantité ». Ou en hommage au président du jour, « quantity is not quality » !    

 

 

En savoir plus :

Le palmarès du 37ème  Concours des Vins de Chablis 2023

Nombre d’échantillons : 259
Nombre de dégustateurs : 71
Nombre de Domaines ou Maisons représentés : 71
Nombre de vins médaillés : 24

Petit Chablis 2021

Médaille d’Or
Domaine ALEXANDRE

Médaille d’Argent
Maison SIMONNET-FEBVRE
Guillaume VRIGNAUD

Médaille de Bronze
Domaine Dominique GRUHIER, Sur les Clos

Nominés :
La CHABLISIENNE, Pas Si Petit
Domaine du CHARDONNAY
Domaine CHRISTOPHE et Fils
Clotilde DAVENNE
Domaine de La MOTTE
Domaine PASSY LE CLOU – Famille DESCOMBES

 

Chablis 2021

Médaille d’Or
Domaine Jean-François et Pierre-Louis BERSAN
Domaine COURTAULT MICHELET
Domaine de La MOTTE

Médaille d’Argent
Domaine OUDIN
Domaine SERVIN

Médaille de Bronze
Domaine Antoine et Laurent ROBIN
Domaine VENTOURA

Nominés :
Jean-Marc BROCARD, Cuvée Sainte Claire
La CHABLISIENNE, Les Vénérables
Domaine Christine, Elodie et Patrick CHALMEAU
Clotilde DAVENNE, vieilles vignes
Domaine Dominique GRUHIER
Domaine Céline et Frédéric GUEGUEN
Thierry LAFFAY
Domaine MILCENT
Domaine Camille et Laurent SCHALLER
Domaine SOUPÉ
Domaine Vincent WENGIER

 

Chablis Premier Cru 2021, Rive Gauche

Médaille d’Or
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Vaillons
Domaine SOUPÉ, Vaillons

Médaille d’Argent
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Vosgros
Domaine Alain GEOFFROY, Beauroy

Médaille de Bronze
Domaine des MALANDES, Montmains

Nominés :
La CHABLISIENNE, Montmains
Domaine du CHARDONNAY, Les Lys
Jean COLLET et Fils, Vaillons
Domaine Daniel DAMPT et Fils, Les Lys
Domaine Jean JACQUIN et Fils, Vaillons
LAMBLIN & Fils, Vaillons
Domaine des MALANDES, Vau de Vey
Domaine MOSNIER, Beauroy
Domaine PASSY LE CLOU – Famille DESCOMBES, Beauroy

Domaine OUDIN, Vaugiraut
Domaine Camille et Laurent SCHALLER, Vau de Vey
Maison SIMONNET-FEBVRE, Montmains
Maison SIMONNET-FEBVRE, Côte de Léchet

 

Chablis Premier Cru 2021, Rive Droite

Médaille d’Or
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Mont de Milieu
Domaine des MALANDES, Fourchaume

Médaille de Bronze
Domaine GAUTHERON Alain et Cyril, L’Homme Mort

Nominés :
Pascal BOUCHARD, Fourchaume
La CHABLISIENNE, Mont de Milieu
La CHABLISIENNE, Montée de Tonnerre
La CHABLISIENNE, Vaulorent
Domaine Daniel DAMPT et Fils, Fourchaume
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Montée de Tonnerre
Domaine Jean DURUP Père & Fils, Montée de Tonnerre
Domaine ELLEVIN, Vaucoupin
Domaine GAUTHERON Alain et Cyril, Les Fourneaux
Domaine Alain GEOFFROY, Fourchaume
Domaine Céline et Frédéric GUEGUEN, Vaucoupin
LAMBLIN & Fils, Fourchaume
Domaine SERVIN, Vaucoupin
Guillaume VRIGNAUD, Fourchaume

 

Chablis Grand Cru 2020

Médaille d’Or
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Hommage à Louis
Domaine SERVIN, Bougros

Médaille d’Argent
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Valmur

Médaille de Bronze
Clotilde DAVENNE, Blanchot
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Vaudésir

Nominés :
Domaine Jean-Paul et Benoît DROIN, Grenouilles
LOUIS JADOT, Blanchot
Domaine des MALANDES, Les Clos
Charlène & Laurent PINSON, Preuses

 

Dominique BERNERD

 

 


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D’une assemblée à l’autre, il y a nécessairement du changement, du côté des visages des interlocuteurs devant les animer ou du mode opératoire choisi afin de ponctuer de tels rendez-vous. Surtout quand l’écart temporel entre les deux évènements s’allonge de près de trois ans ! La COVID a donc fait son œuvre et privé durant ce laps de temps les adhérents de la coopérative régionale de retrouvailles ô combien importantes à l’heure des bilans. C’était l’objectif avoué du président Walter HURE de renouer le fil face à un auditoire attentif, en établissant dans sa présentation la plus conforme des synthèses…

 

AUXERRE : On avait quitté le dernier grand raout de la coopérative 110 Bourgogne sur une image forte en 2019. Avec, seule sur la scène du parc des expositions d’Auxerre, la silhouette corpulente et reconnaissable parmi tant d’autres d’un Gérard DELAGNEAU, alors président de l’entité, au meilleur de sa forme et de sa verve non dénuée d’humour côté prise de parole – le directeur de la vénérable institution agricole Jean-Marc KREBS brossant à son habitude et avec expertise détaillée le rapport d’activités de la structure aux multiples facettes - ; un Gérard DELAGNEAU qui ne se doutait pas encore à cette époque consacrée à l’heure des bilans qu’un épisode sanitaire international allait occulter pendant près de trois saisons tous les rendez-vous en présentiel à venir !

Trois ans déjà sont passés au compteur du temps ; celui qui ne s’arrête jamais mais qui provoque bien des changements. D’une part, les rendez-vous annuels tant attendus par les professionnels de la filière en manque de convivialité eurent lieu devant les écrans des ordinateurs. Des exercices de style oratoire bien moins agréables à vivre, sans saveur et sans la même dimension humaine, il va sans dire.

D’autre part, s’il possède toujours ce charisme chaleureux et cette profondeur d’âme qui en auront fait un grand président de la structure durant toutes ces années de mandature, Gérard DELAGNEAU a passé la main. L’âge rattrape toujours les meilleurs d’entre nous !

Et c’est l’un de ses fidèles aficionados, Walter HURE, qui gravitait déjà dans le sérail décisionnaire qui héritera du titre et des missions régaliennes allant de pair avec la fonction.

 

« Pénurie, rationnement, restriction…des termes que ma génération n’a pas connus… »

 

Un nouveau visage présidentiel satisfait de revoir des sourires face à lui pour ouvrir le bal de ce qui sera le retour aux sources d’une assemblée générale coopérative digne de ce nom : un moment propice à l’écoute, aux échanges, et aux discussions, sans occulter – ce fut le cas avec le repas servi sur place – de la convivialité. Avec en sus, servie sur un plateau d’argent une conférence autour des perspectives alimentaires de la planète et la place prépondérante de la Ferme France dans ce contexte. Une causerie de belle facture proposée par une Sylvie BRUNEL très exhaustive dans ses propos, professeure à la Sorbonne et ancienne présidente de l’association Action contre la Faim…

Une ouverture de manifestation pas si simple à aborder pour le nouveau président, seul en scène sur la très grande estrade propre à l’accueillir. Non pas que le garçon ne possède pas l’aisance verbale nécessaire pour tenir en haleine une salle pleine comme un œuf – Walter HURE a parfaitement maîtrisé l’exercice oratoire où la lumière des projecteurs empêche l’interlocuteur de distinguer les visages du public au-delà de la seconde rangée de spectateurs – mais parce que le contexte du moment ne prêtait guère à l’optimiste et qu’il fallait trouver les mots justes afin de ne pas sombrer dans la sinistrose. Voire pire !       

 

 

D’ailleurs, il l’avouera lui-même, le jeune président de ce poids lourd de l’agriculture/viticulture territorial qu’est 110 Bourgogne : « aujourd’hui, les sujets qui reviennent le plus souvent à nos oreilles sont pénurie, restriction, rationnement…Des termes que celles et ceux de ma génération n’ont jamais connus jusqu’alors, hormis de les avoir lus dans les livres d’histoire… ».

Alors, c’est sûr dans cette conjecture si particulière qui est la nôtre, entre crises sanitaires à n’en plus finir, leurs corolaires énergétiques qui tutoient les abysses ou l’envolée des coûts des matières premières de manière ultra exponentielle et très spéculative, il y a de quoi y perdre son latin.

Toutefois, Walter HURE n’en perdra pas son humour pour autant : il soulignera la présence de son petit frère Damien, installé dans le fond de la salle et accompagné de sa mère. Bref, de quoi ajouter de la pression supplémentaire sur les épaules qui ne sont pas si frêles que cela de ce président affichant un large sourire après avoir salué les siens !

 

 

La primauté à la « souveraineté alimentaire » : le terme est lâché !

 

Conscient que le conflit en Ukraine a brassé les cartes de l’économie mondiale avec ses conséquences géopolitiques incertaines, Walter HURE évoquera la dépendance de l’Hexagone (et de l’Europe) vis-à-vis de l’énergie qu’elle soit gazière ou pétrolière.

Un clin d’œil sera fait aux mouvements sociaux observés en France dans les domaines du transport et de la logistique, impactant de plein fouet certaines exploitations du territoire.

Sans sombrer dans le pessimisme béat, Walter HURE – même s’il pointera un index sur la limitation des approvisionnements avec une forte inflation sur certains intrants – n’en reste pas moins confiant. « La meilleure de nos armes pour pallier toute carence potentielle reste l’anticipation des besoins… ».

Une formulation portée à son crédit qui a plu, engendrant des applaudissements dans la salle auxerroise.

Le néophyte président tient bien son discours. Saluant au passage l’excellente position de la Ferme France qui si elle a quitté temporairement la seconde place du classement international – l’Hexagone occupait une place privilégiée sur le podium au terme de la décennie 90 – n’en demeure pas moins dans le haut du chapeau au niveau de ses exportations, une position maintenue grâce à la  commercialisation de vins et spiritueux.

« N’oublions jamais que nous sommes aussi importateurs en volailles, fruits et légumes, viandes bovines et ovines, produits laitiers… ». Un rappel judicieux juste pour celles et ceux qui auraient perdu la mémoire !

Dans un grand élan d’optimisme, Walter HURE insista sur la politique forte et ambitieuse qui doit animer la filière agricole. « Nous  devons améliorer et transformer note agriculture, précisera-t-il micro en main, pour qu’elle redevienne productive, compétitive, et nous permette de regagner notre souveraineté alimentaire… ».

Le mot est lâché. « Souveraineté » ! Un terme fort qui fut également largement explicité par la conférencière universitaire devant succéder un peu plus tard au président de la coopérative avec moult exemples et grandes quantités de chiffres. Une causerie passionnante en différents points.

D’ailleurs, le porte-étendard de 110 Bourgogne le martèlera ensuite : « il serait désastreux et irresponsable que cette France à fort potentiel agricole soit dépendante d’autres nations à l’instar de ce qui se passe à l’heure actuelle dans le domaine de l’énergie… ».

Cinglant, véridique et efficace  pour une entrée en la matière sous la lumière des projecteurs, parfaitement réussie !

Il n’y a plus qu’à souhaiter au nouveau président que la récolte 2023 soit belle et que la clémence de la météo soit profitable aux céréales et à leur développement, que la pluie soit aussi au rendez-vous afin d’irriguer les terres et que 110 Bourgogne poursuive sur son chemin tout tracé vers la prospérité économique qui est le sien. Un vœu qui n’a rien de pieu…

 

Thierry BRET

 

 


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