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« Cru Ale ». C’est le nom de référence commercial du nouveau breuvage, sorti tout droit de l’imaginaire fécond de la Manufacture Bio et de la brasserie artisanale, FAYYAR. Une bière originale qui propose un mariage délicat et subtil entre le malt et le cacao cru. Une boisson déjà très prisée à Paris. Elle a désormais carte blanche dans l’Yonne pour séduire et conquérir de nouveaux amateurs…

 

AUXERRE : Le petit groupe – une dizaine de personnes attentives à la moindre information - écoute avec grand intérêt les explications fournies par l’orateur. Devant lui, sur la table, des fiches techniques relatent l’histoire du malt et le travail de l’agriculteur. Quelques pots dévoilent aussi leurs contenus. Ils illustrent les propos explicatifs de l’un des représentants de la brasserie artisanale, FAYYAR, sise depuis 2020 à Saint-Bris-le-Vineux. Une modèle de micro-brasserie qui avait glané deux belles distinctions, or et argent, en mai 2021 lors du concours international brassicole de Lyon.

Mais cette fois-ci, répondant favorablement à l’invitation de Sébastien LANGLOIS, dirigeant de la Manufacture Bio (et exploitant de la marque GRAMM’S, le fameux pop-corn croustillant de saveurs en bouche), les professionnels de la brasserie sont venus informer leurs clientèles respectives de la sortie imminente de la nouvelle bière – elle n’est pourtant pas de printemps selon les recettes coutumières ! – à base de cacao cru. Un produit commercialisé dès cette semaine – il est encore au stade de la réservation en attendant de résoudre une légère problématique d’étiquettes ! – dans les boutiques des deux partenaires.

 

 

 

Un breuvage déjà très prisé dans la capitale par les amateurs…

 

Un lancement officiel dont auront eu la primeur quelques chanceux ayant pu goûter le breuvage aux termes de cette séquence très instructive de renseignements sur les techniques de fabrication de la « Cru Ale ». Un nom de baptême d’une pure logique qui aura été choisi là, en vérité, puisque faisant allusion au chocolat cru (celui proposé par l’un des fournisseurs de la Manufacture Bio, RRRAW) et au mot anglais, « ale », signifiant « bière », tout bonnement !

A Paris, ce délicat mélange de fèves de cacao de très belle qualité et de bières artisanales fait déjà fureur depuis plusieurs années dans les bonnes brasseries. Une initiative que Sébastien LANGLOIS souhaitait mettre en application au niveau de la stratégie sur l’Yonne, faisant fructifier au passage cet assemblage insolite en se rapprochant d’artisans locaux.

Au palais, le résultat est surprenant. Ni trop amer du fait de la présence d’un cacao cru modéré dans sa puissance, ni trop sucré : juste l’équilibre parfait qui fait de cette lumineuse bière blonde conditionnée dans des bouteilles traditionnelles une dimension un brin exotique. Du fait de la provenance sans doute lointaine des indispensables fèves de cacao ?!

RRRAW, chocolaterie artisanale cocardière basée à Paris, conçoit du cacao cru à partir de fèves non torréfiées. Cela signifie qu’elles ne sont pas cuites afin de conserver tous les éléments propres aux qualités nutritionnelles naturelles du produit. Un cacao originaire pour partie de la région amazonienne.

Epicuriens et férus de bonnes bières artisanales à vos réservations ! Testez, avec plaisir mais en toute modération, la « Cru Ale » à la saveur chocolatée qui sera peut-être la bière de l’été dans le landerneau icaunais…

 

Thierry BRET

 


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Force est de reconnaître que la Nièvre et l’Yonne sont un peu en seconde division gourmande, à contrario de nos voisins de Saône-et-Loire et de Côte d’Or. Ces deux départements sont en effet un brin mieux placés, en milieu de tableau de la division supérieure côté gastronomie ! Cependant, le nom d'une petite localité icaunaise a l'insigne privilège de résonner dans le monde entier : oui, c'est le long du Serein et elle se nomme Chablis. Bienvenue !

 

CHABLIS : Chablis, c'est environ 15 % du vignoble bourguignon avec 4 500 hectares cultivés environ. L'export (États-Unis, Grande-Bretagne, Japon...) marche à fond, incitant parfois certains domaines à faire quelque peu « pisser » la vigne, selon une expression usitée. D'autres, plus précautionneux, continuent à œuvrer dans les règles de l'art, de ce nectar apprécié pour sa minéralité.
Un cadre aussi clair que lumineux, une belle vue sur le Serein et nous voici attablés au « Au Fil du Zinc », un restaurant référencé au Michelin 2023 dont on entend dire grand bien par chez nous !

Ici-bas, aussi, les nappes ont disparu ! Il faudra s'y faire, c'est une sorte d'adieu à l'élégance...

Comme n'est pas Chablis qui veut, l'opulente carte nous indique l'excellent « Chablis Premier cru Vau-de-Vey » du réputé domaine Roland LAVANTUREUX.

 

 

Le maquereau, le poisson devenu le chouchou de nos chefs !

 

Le service n'est pas méchant ni plus gentil : il ne manquerait plus que ça ! C'est une sorte d'automatisme déshumanisé, enlevant les assiettes sans mot dire. Parfois, désormais, il y a des robots-serveurs : on a - presque - envie de crier, « chiche et pourquoi pas » ! C’est triste, non ?

Cela commence fort avec de délicieuses mises en bouche, dont une plus remarquable que les autres avec cette tartelette de tête de veau sauce gribiche : sublime croustillance.

Force est de reconnaître, que la suite sera à l'unisson. L'asperge verte est impeccablement cuite et accompagnée d'une onctueuse « burrata ». Un pain feuilleté tiède parachève le tout. Ensuite, ce poisson bleu est devenu le chouchou de nos chefs ; c'est, c'est...le maquereau, en pleine saison, et ici brûlé à la flamme. Il est accompagné d'une savoureuse harissa bien dosée. 

 

 

Deux gouttes de jus et une légère fausse note de style…

 

Nous demeurons ensuite en Bretagne avec le lieu jaune. Il est agrémenté de verdoyants petits pois printaniers et de noix de coco : une assiette des plus harmonieuses. Quant au poulet qui suit, il vient de la proche ferme des « Chocats » à Merry-Sec.

La volaille est finement assaisonnée, la cuisson précise. Le jus « à la diable » est délicieux. Mais, sitôt versé deux gouttes dans nos assiettes, le serveur rapporte en cuisine la mini-verseuse. Pourquoi pareille mesquinerie !

Cela m'arriva aussi dans une table doublement étoilée au Michelin. Désolé, mais ce jus est nôtre : nous allons le payer en partant et nous aurions apprécié de le goûter à nouveau. Revenez donc, élégants maîtres d'hôtel d'antan et vous aussi, charmantes serveuses !

Signalons le très joli travail sur le « brie de Meaux », ici, des plus surprenants. Le fromage travaillé est un des vrais plaisirs découverte d'un véritable déjeuner au restaurant.

 

 

 

 

 

Une cuisine personnalité des plus goûteuses…

 

Le dessert est aussi délicieux que surprenant. Il mêle pomelo corse, faisselle de chèvre basilic et citron noir. Il en ressort un modèle d'équilibre avec une agréable acidité de fin de repas.

Le chef Mathieu SAGARDOYTHO est un vrai cuisinier. Sa goûteuse cuisine personnalisée et éminemment maîtrisée mériterait cependant un service plus à l'unisson de ces mets délicieux. Longue vie, donc, « Au Fil du Zinc » où il fait bon s'attabler.

 

 

En savoir plus

 

Les - : la jolie  carte des vins est écrite comme les additifs d'un contrat d'assurance ! Prévoyez votre loupe pour la décrypter svp !

Les + : la cuisine personnalisée de produits de qualité.

 

 

 

Contact :

« Au Fil du Zinc »

18 Rue des Moulins

89800 Chablis

Tel : 03.86.33.96.39.

Premier menu à 45 euros.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 

 

 

 

 


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Passer des bancs de Sciences Po à une activité salariée au sein d’un cabinet londonien de conseils en développement international relève d’un parcours des plus classiques. Abandonner sa carrière de consultante et partir se mettre au vert dans le Gers pour se lancer dans l’élevage bio de porcs gascons l’est beaucoup moins ! Un chemin de vie atypique que Noémie CALAIS est venue raconter le temps d’une escale auxerroise à Saint-Germain, dans le cadre des « Conversations de l’Abbaye »…

 

AUXERRE : Depuis le film éponyme d’Étienne CHATILIEZ, l’on sait qu’en terre gersoise, le « bonheur est dans le pré » ! Noémie CALAIS pour sa part, a trouvé le sien sous les pattes de ses cochons, des porcs noirs gascons qu’elle élève en bio et en plein air depuis cinq ans. Une reconversion imposée par des problèmes de santé, liés à la pollution citadine, qui s’inscrit aujourd’hui dans un choix de vie et une réflexion collective visant à concilier résultats économiques, ambition écologique, bien-être animal et alimentation de qualité au juste prix pour le consommateur.

Débarquée par hasard dans le Gers - « et comme beaucoup, restée par choix… » - cette jeune femme d’une trentaine d’années s’est installée à Montegut. Une commune située à une dizaine de kilomètres d’Auch, au sein d’un projet agricole collectif et durable, regroupant plusieurs producteurs tous engagés en bio.

 

Un rapport à la mort ayant changé son approche de l’élevage…

 

Confessant un véritable coup de cœur pour le cochon - « un animal qui symbolise la joie, l’interaction et avec lequel on ne s’ennuie jamais… » -, l’ancienne consultante s’est rapidement interrogée sur le sens de la mort infligée à l’animal.

« On ne tue pas impunément un animal qui a un prénom et avec lequel on travaille et vit au quotidien. C’est quelque chose sur lequel, il faut mettre des mots et des émotions pour ne pas créer une rupture dans notre société entre le discours végan et celui des éleveurs… ».

Un rapport à la mort qui a changé son approche de l’élevage, réduisant son cheptel pour lui redonner une fonction complémentaire de toutes les autres activités de la ferme collective. A commencer par l’absorption de tous les déchets alimentaires, « le sens historique paysan de l’histoire du cochon, c’était d’être la poubelle des fermes ». Pas d’abattage systémique et régulier, mais une mise à mort dictée seulement par la nécessité, ce qui ne l’empêche pas de continuer à recevoir des messages d’insultes de la part de personnes végans : « c’est très violent de se faire traiter d’assassin ! ».

 

 

Le Français paie-t-il le juste prix de son alimentation ?

 

Le bio et l’élevage haut de gamme peuvent-ils suffire à nourrir le monde ? Le débat est loin d’être clos et alimente toujours les passions, comme l’a rappelé Arnaud DELESTRE, président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne et autre grand témoin de la soirée : « l’agriculture est multiple et répond à des enjeux différents. L’on se doit d’apporter de la nourriture à l’ensemble de nos concitoyens, avec des normes de qualité mais aussi d’autres « process », permettant de répondre à tous les marchés… ».

Saluant dans le même temps le parcours inattendu et salutaire de la jeune éleveuse à une époque où le renouvellement des générations est devenu le premier enjeu de l’agriculture en France et en Europe, avec plus de la moitié des exploitants prévoyant un départ en retraite dans les dix ans.Le consommateur paie-t-il son alimentation au juste prix ? Là encore, les avis divergent.

 

« Les aides de la PAC, c’est avec nos impôts ! »…

 

Par le biais de la vente directe et une marge conservée sur l’exploitation à chaque étape du « process », Noémie CALAIS parvient à maîtriser ses coûts de production et à en faire bénéficier ses clients avec des prix « moins élevés que ceux de la boucherie traditionnelle installée en face du marché où je vends mes produits ».

Exploitant céréalier installé à Charbuy, Samuel LEGRAND transforme aujourd’hui une partie de ses céréales en farine traditionnelle sur meule de pierre et a une idée tranchée sur la question : « le consommateur doit payer ! Il faut à un moment qu’il y ait un choc dans les esprits et tant qu’il mettra plus d’argent dans son « iPhone » que dans son alimentation, rien ne changera… ». L’ancien président de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, aujourd’hui conseiller départemental et « jeune retraité » de l’élevage Gilles ABRY s’est lui aussi exprimé sur le sujet.

Rappelant que si le consommateur ne payait pas son alimentation au juste prix, c’était parce qu’il s’en acquittait en amont par le biais de l’impôt : « il en est ainsi depuis des décennies et si l’Europe verse des aides PAC, c’est bien avec l’argent de nos impôts… Si aujourd’hui l’on veut remettre en place une vraie société, avec un meilleur respect de l’environnement et d’autres moyens de production, il faut que les consommateurs achètent leur alimentation au juste prix et que les agriculteurs vivent de leurs produits et non de leurs aides… ». Pas certain en effet que, dernier acteur de la chaîne alimentaire, le consommateur par son acte d’achat accepte de passer deux fois à la caisse !

 

 

 

En savoir plus

« Plutôt nourrir - L’appel d’une éleveuse » de Noémie CALAIS

Tana Editions - Prix 18,90 €

Dans ce livre écrit à quatre mains avec Clément OSE, un ancien condisciple de Sciences Po, Noémie CALAIS raconte son combat quotidien pour continuer à travailler dans le respect du vivant et le refus de tout modèle d’élevage intensif.

 

Prochains rendez-vous des Conversations de l’Abbaye :

Jeudi 11 mai 18h30 Salle de conférence
« Vivre et écrire le pouvoir » avec Camille PASCAL
Auteur de romans historiques, Camille PASCAL a aussi été conseiller à la présidence de la République. Son œuvre a été saluée par le grand prix de l’Académie française. Dans son dernier ouvrage, « L’air était tout en feu », il fait renaître le temps enflammé de la Régence et de l’enfance du Roi-Soleil…

Jeudi 15 juin 18h30 Salle de conférence
« D’Auxerre aux sommets du cinéma » avec Jean-Paul RAPPENEAU
L’Auxerrois Jean-Paul RAPPENEAU est une légende du cinéma français. Né en 1932, il a réalisé plusieurs chefs-d’œuvre comme « Cyrano de Bergerac » avec Gérard DEPARDIEU, « La Vie de château » avec Catherine DENEUVE, « Tout feu tout flamme » avec Yves MONTAND et Isabelle ADJANI…

 

Dominique BERNERD

 


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L’heure du bilan. C’est un exercice peu aisé quand la plupart des indicateurs de l’économie s’affolent à grands coups de crises inflationnistes et de turbulences internationales qui prennent leurs origines dans les méandres de la géopolitique de plus en plus belliqueuse. Pourtant, vue de l’Yonne, et malgré deux longues années de disette imputables à une autre crise, sanitaire cette fois, le côté de la lorgnette avec lequel on examine la situation s’avère plutôt satisfaisant pour les professionnels. Une belle année de reprise même, selon les observateurs aiguisés de l’agence de développement Yonne Tourisme…

 

CHABLIS: 2022, le retour en grâce du tourisme et de ses activités dans l’Yonne ? Oui, le confirme l’agence de développement départementale qui a dévoilé il y a peu les éléments de référence allant dans ce sens, lors de sa traditionnelle assemblée générale, accueillie dans l’antre du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne) à Chablis.

On le pressentait déjà au sortir de l’année écoulée, le bilan intermédiaire de cette saison qualifiée de « normale » par ses différents acteurs – exit les vingt-quatre mois de contrariétés inhérentes à la COVID et à ses restrictions punitives – se présentait sous ses meilleurs auspices. Un bilan qui se traduit de manière définitive, quelques quatre mois plus tard au cours de cette assemblée générale de la vénérable institution, comme satisfaisant pour l’ensemble des parties concernées par ce secteur d’activité : professionnels, institutionnels, élus.

Isabelle FROMENT-MEURICE, présidente de l’organisme (et vice-présidente du Conseil départemental), devait le préciser en guise de phase introductive à sa prise de parole : « 2022 représente une très bonne dynamique de fréquentation, portée par les clientèles françaises mais aussi internationales qui, après deux années de limitations de déplacements, ont confirmé leur grand retour dans l’Hexagone… ». Et par vase communiquant vers la Bourgogne Franche-Comté dont le territoire de l’Yonne.

 

Une année de reprise avec des touristes venant de tous horizons…

 

Belges, Néerlandais et Allemands ont donc effectué leur come-back en force pour le plus grand plaisir des hôteliers-restaurateurs et hébergeurs mais aussi les spécialistes des sites touristiques à découvrir sans modération dans notre zone géographique. Quant à la clientèle tricolore, elle aime s’immerger dans l’Yonne, à la découverte de ses typicités, de sa gastronomie, de sa culture, de ses aspects pittoresques encouragée en cela par les nombreuses opérations promotionnelles et de communication initiées par l’agence Yonne Tourisme.

Des Français originaires des régions limitrophes de la Bourgogne septentrionale, en particulier de l’Ile-de-France mais aussi du Centre et du Grand-Est. Sans omettre les habitants de la Bourgogne Franche-Comté, eux-mêmes, qui prennent soin de découvrir de plus en plus les pépites qui font le sel de ce territoire…

En cela, le service de presse de l’agence départementale n’aura pas lésiné sur les moyens ni la méthode pour s’offrir les faveurs des journalistes hexagonaux mais aussi européens, voire ceux venant d’un peu plus loin !

Tout au long de l’année écoulée, il a multiplié les contacts, initié des rendez-vous, proposé des voyages de presse en immersion directe avec celles et ceux qui font l’actualité touristique de ce beau département qui n’a rien à envier à d’autres endroits de France. Les retombées médiatiques furent au rendez-vous, le plus souvent avec éloges et avis favorables pour pousser plus loin le bouchon de la découverte initiatique.

 

 

 

Un effort accru sur la communication et des slogans forts…

 

Une politique de communication qui fut aussi mutualisée avec Bourgogne Tourisme. Ainsi, dans les faits, le partenariat sur la marque « Bourgogne » a été renouvelé au travers d’une large campagne de promotion – le séduisant programme « L’Automne, c’est la Bourgogne » - dans le but de positionner notre contrée parmi les destinations incontournables à biffer sur son agenda dès cette belle saison revenue, une période propice aux week-ends bucoliques et douillets à vivre en famille ou avec des amis en arrière-saison.

Que dire également des deux vidéos, conçues sous un angle panoramique à 360 degrés, qui ont été réalisées pour promouvoir deux des vitrines évidentes de l’offre icaunaise : le patrimoine de Vézelay et le Canal du Nivernais que bon nombre de férus de la nature fréquentent à vélo et en bateau. Des documents visuels qui ont connu un franc succès au gré des salons et évènementiels où ils furent projetés servant de vitrine à l’agence Yonne Tourisme et à son catalogue de propositions alléchantes.

L’effort de communication aura même été poussé à son paroxysme, avec un nouvel environnement graphique qui sera décliné sur tous les supports produits par l’agence : à savoir ce message fort à propos (« Dans l’Yonne en Bourgogne, révélez l’essentiel ! »), en phase selon ses créateurs avec les comportements et tendances actuels de l’univers consumériste faisant tilt à l’esprit des touristes.

 

 

La mise en avant des filières concrétisée dans les actes…

 

Au-delà de la communication, Yonne Tourisme a pu se distinguer sur des actes plus palpables du côté du terrain, au cours de cette saison écoulée dont on a su tirer les enseignements. Déjà, il y eut la seconde édition de la « Family Week », accueillie à la Grange de Beauvais. Celle-ci aura fait converger vers ce site aux origines cisterciennes bon nombre de visiteurs trop heureux de profiter des rayons salvateurs d’un chaud soleil printanier pour prendre part à une expérience unique à vivre en famille.

Le travail sur les randonnées de toutes sortes (pédestre, équestre, cycle…) aura constitué un autre axe référentiel important dans lequel l’agence aura pesé de tout son poids. Avec l’arrivée, notamment, d’un chargé de mission dévolu à la cause, afin de recenser et promouvoir l’offre du département.

Quant à l’accompagnement des professionnels – le nerf de la guerre des missions polymorphes de l’organisme -, il aura été crescendo au fil de la saison, avec son lot de webinaires spécifiquement adaptés à leurs besoins. Un soutien stratégique prégnant et efficace devant satisfaire ses bénéficiaires.

Enfin, la mise en avant du label « Vignobles et Découvertes » aura mis un sacré coup de projecteur aux cinq vignobles de notre territoire (Auxerrois, Chablisien, Jovinien, Tonnerrois et Vézelien). Une mise en lumière profitable sur le segment de l’œnotourisme, toujours très apprécié des visiteurs.

Mention spéciale, enfin à signaler, dans le cadre de la commercialisation de circuits et séjours destinés aux groupes : l’apparition d’un nouveau concept, « Business au Vert ». Soit la déclinaison pratique du tourisme d’affaires qui s’adapte à une offre plus vertueuse pour les séminaires des petites et moyennes entreprises – d’ici et d’ailleurs – et basée sur une sélection de prestataires qui proposent du bien-être, de l’authenticité, du ressourcement, la mise en valeur des produits locaux, sous le sceau d’une démarche éco-responsable.

Un bilan 2022 des plus prometteurs pour Yonne Tourisme. Annonciateur de nouvelles perspectives et autant de projets passionnants que nous détaillerons dans la seconde partie de cet article à venir…

 

 

En savoir plus

Bilan de la saison 2022

Assistance de Yonne Tourisme auprès des professionnels

323 professionnels accompagnés

14 newsletters « Flash Actu » envoyés aux professionnels de l’Yonne

19 projets accompagnés ont bénéficié d’une subvention de la Région

1 429 361 euros de subventions ont été attribuées

4 308 626 euros d’investissement ont été réalisés dans l’Yonne.

Promotion

324 029 visiteurs ont consulté le site www.tourisme-yonne.com soit 76,81 % par rapport à 2021

18 000 fans ont été recensés sur Facebook (+ 12 % de progression par rapport à 2021)

5 601 personnes sont abonnées au compte @yonnetourisme Instagram

Vente de produits groupes par Yonne Réservation

116 groupes ont été accueillis dont quinze séjours

951 nuitées

4 087 personnes ont été accueillies

340 204 euros de chiffre d’affaires ont été générés

 

Thierry BRET

 


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Loup y es-tu dans nos campagnes de Bourgogne Franche-Comté ? Visiblement, un peu trop pour les élus régionaux du Rassemblement National. Ils tirent à boulet rouge contre la présence de ce mammifère faisant peur dans les chaumières depuis la nuit des temps. Il est vrai que les agriculteurs en pâtissent puisque plus d’un millier de bêtes ont été les victimes du prédateur entre 2021 et 2022. De là à exiger un débat public lors de la session de juin dans l’hémicycle, il n’y a qu’un pas…de loup à franchir !

 

DIJON (Côte d’Or) : Haro sur une menace réelle et croissante dans nos campagnes qui perturbe les activités agricoles et horrifie de plus en plus les éleveurs d’ovins. Ces derniers comptent les cadavres de leurs malheureuses brebis égorgées après le passage nocturne du loup dans leurs champs.

Le retour en grâce du mammifère dans l’Hexagone est loin d’être apprécié de tous à l’instar de la réimplantation de l’ours dans les Pyrénées. Bien sûr, le milieu de l’agriculture pousse des cris d’orfraie devant l’évidence : le loup n’est pas un animal comme les autres, il tue pour se nourrir et provoque des dégâts parmi les troupeaux, menaçant l’écosystème pastoral. Un milieu agricole qui se met à dos, fort logiquement, la sphère des écologistes et autres défenseurs de la cause animalière…

 

L’impossible cohabitation entre éleveurs de moutons et mangeurs d’ovins !

 

Du côté politique – on aime y chasser en meute aussi pour défendre une idée ou un projet -, c’est le Rassemblement National qui met donc les pieds dans le plat. En l’occurrence par la voix du président de groupe de la Région Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL. Celui-ci exige des « réponses concrètes » de la part de l’exécutif pour maîtriser enfin la situation.

« Sur la question du loup, explique-t-il dans un communiqué de presse, il y a visiblement un blocage entre les positions idéologiques de la gauche et des écologistes qui croient au miracle de la cohabitation – (celle-là n’est aucunement d’ordre politique !) -, entre les éleveurs de moutons et les mangeurs d’ovins d’un côté, et l’absence de considération du gouvernement pour les éleveurs, de l’autre… ».

 

 

Quand le loup s’invite lors d’un grand débat à l’hémicycle…

 

Constatant que les attaques de la bête – elle n’a pourtant rien à voir avec celle du Gévaudan ! - augmentent ces dernières semaines de manière significative (à Nitry dans l’Yonne mais aussi en Saône-et-Loire, dans le Doubs et de l’autre côté de la frontière helvétique dans le canton de Vaud), le porte-parole du parti mariniste demande à la majorité régionale de prendre enfin ses responsabilités.

« Il est temps de rendre compte de la situation exacte devant les élus régionaux, souligne Julien ODOUL. Le choix clair de la défense de nos éleveurs, de la protection de leurs troupeaux et par conséquent de la mise en place d’une politique de régulation massive du loup dans nos territoires est notre priorité… ».

De ce fait, il réclame un débat public lors de la prochaine session de l’assemblée plénière, prévue en juin.

« Il est temps d’évoquer les conséquences économiques et sociales subies par les éleveurs de la région après autant de dévastations, ajoute le numéro cinq du Rassemblement National. Et surtout d’envisager quelles mesures sont à prendre pour lutter efficacement contre ce prédateur… ».

 

 

La nomination d’un médiateur « grands prédateurs » est insuffisante…

 

Arguant que depuis plusieurs mois, les éleveurs et la Chambre régionale d’Agriculture alertent les pouvoirs publics, les préfets et le Conseil régional sans réelle réponse coordonnée et concrète face à la recrudescence de ces attaques multiples, Julien ODOUL tel un « loup aux dents longues » pointe du doigt la responsabilité de l’exécutif. Celui-ci est selon lui, trop inféodé à ses alliés écologistes et incapable de prendre les mesures nécessaires en faveur des éleveurs et de leurs intérêts animaliers.

« La seule action régionale faisant office de réponse est de financer aujourd’hui un médiateur « grands prédateurs » : mais cela ne suffit pas… ».

Bref, le loup tient donc la vedette en ce mois d’avril dans les alcôves de la politique régionale. En sera-t-il la tête d’affiche en juin à la Région lors de débats que l’on suppose animés, nul ne le sait encore à l’heure où se rédigent ces lignes !

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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