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Parfois, notre journée se déroule autrement qu'initialement prévu. Voici là, l'un des charmes de la vie et des imprévus qui lui sont propres ! En cet ensoleillé jeudi hivernal, j'avais prévu un tour dans le Gâtinais. A l'instar de la Bresse gourmande ou des monts morvandiaux, le Gâtinais se partage avec d'autres départements comme la Seine-et-Marne, le Loiret, mais aussi l'Yonne, comme de bien entendu !

 

FERRIERES-EN-GATINAIS : Ce midi-là, mon déjeuner était prévu dans le petit village de Jouy, proche de l'ancienne laiterie SENOBLE, à «  La Grange » dont on m'a moult fois vanté le joli menu-déjeuner. D'ordinaire, ils sont fermés le mercredi. Sauf que ce jeudi-là, les volets étaient clos. A la revoyure, songeai-je alors, en faisant demi-tour, comme à regrets...

Je me souvins alors d'avoir prévu un jour d'aller déjeuner au réputé relais, sis à Bignon-Mirabeau. En avant, la première, puis la seconde, le clignotant et nous voici stationnés au pied de l'église de la bourgade. Aie : la table baptisée aussi chez Sonny, comme dans la chanson de Richard ANTHONY, est également fermée.

 

Refus catégorique de la patronne, et retour tête basse sur le trottoir !

 

Là, on ne plaisante plus ! L'heure avance, signe fréquent de refus de clientèle chez nous en France. Je continue ma route en direction du très joli bourg de Ferrières-en-Gâtinais. En déambulant dans les rues escarpées, je tombe sur une alléchante façade, « Le Biquin d'Or », un restaurant traditionnel. L'ardoise du menu du jour indique une choucroute garnie, l'un de mes plats hivernaux préférés !

C'est donc le cœur plein d'espoir que j'en  pousse la porte. Les saveurs paraissent prometteuses mais hélas, c'est complet. Une dame, seule, propose à la souriante patronne tatouée que je puisse partager sa table, afin de pouvoir y déjeuner. Refus net de la restauratrice ! Et, retour tête basse sur le trottoir. Une table intéressante, m'a-t-il brièvement semblé cependant !

 

 

La marge financière appréciable des crêperies…

 

Il est 13h20. En remontant la rue, derrière l'église, j'aperçois une crêperie-saladerie. Un souriant et salvateur « installez-vous » me permet de m'attabler, et le délicieux cidre brut du Val de Rance (nom d'un fleuve côtier breton) me permet de me remettre légitimement de mes émotions.

Bien sûr, tenir une crêperie, à l'instar d'une pizzeria d'ailleurs, ce n'est pas la même  chose que tenir un restaurant où l'on cuisine. Assez injustement cependant, dans ce type d'affaires, la marge financière est supérieure souvent à celle d'un vrai restaurant.

Un petit rappel : il faut de la farine de sarrasin pour les galettes salées, et celle de froment pour les crêpes-dessert ! Ici, la salle est claire et lumineuse, impeccablement propre. Quelques maximes ornent les murs, dont celle-ci : « la vie est faite de plaisirs simples, à savourer au jour le jour, sans modération ! ».

Pour commencer, un classique du genre, avec œuf, jambon, fromage. La pâte à galette est bien croustillante. Quant au jambon blanc, j'en ai dégusté de meilleur, comme de bien entendu ! Même chez un grossiste - à défaut d'un artisan - cela peut aussi se trouver, moyennant quelques subsides en sus. La jeune serveuse est particulièrement aimable, cela est plaisant.

 

 

 

Des légumes sortis tout droit d’une boîte de conserve…

 

A la table derrière moi, on adore Téléphone. Non pas l'engin technique, mais le groupe vedette des années 80. Ils commencent alors à entonner brièvement : « Un jour, j'irai à New York avec toi » !

Si le groupe Téléphone a leurs faveurs, il n'en va pas de même pour Vincent DELERM, qu'à l'unisson, ils clouent au pilori. De toute façon, admoneste la convive, moi je n'aime que DAVE et Michel SARDOU. Dont acte !

Arrive ensuite la galette indienne : c'est correct. Les légumes me semblent sortis tout droit d'une boîte de conserve de ratatouille. Dommage, la sauce curry annoncée n'a pas dû quitter Bombay ou New Delhi !

En dessert, je choisis une crêpe flambée au délicat alcool qu'est le « Grand Marnier ». Ce type de dessert disparaît hélas peu à peu de nos tables (mention émue pour les crêpes « Suzette » d'antan et leur beurre à l'orange...).

En résumé, ce fut une petite étape plaisante au cœur d'un environnement qui ne l'est pas moins.

 


En savoir plus :


Les - : l’absence de sauce curry dans la galette indienne, c’est vraiment dommage.

Les + : le service est aimable, souriant et poli. Cela n'est pas tous les jours le cas,  merci !

 

 

Contact :

 

« Caramel et fleur de sel »

crêperie-saladerie

2 Place Saint-Macé

45210 FERRIERES-EN-GATINAIS

Tel : 09. 86. 32. 11. 32.

Juste à côté, un café-bar-salon de thé.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Elle n’en fait pas tout un fromage, Mathilde BOULANGER ! Logique quand on vient d’hériter de la présidence de l’association éponyme de l’Yonne. A ceci près que la structure accueille dans ses rangs, les fromagers fermiers de notre territoire ! Une structure de professionnels créée en 2019 et qui fédère aujourd’hui une quinzaine de représentants de la filière. Celle-ci compte cinquante transformateurs de lait, toutes espèces confondues…

 

AUXERRE : Succédant à la présidente démissionnaire pour cause de retraite (Catherine ANDRAL tenait les rênes de la structure depuis la création de celle-ci en 2019), Mathilde BOULANGER vient de s’installer dans le fauteuil de responsable associative à vocation fromagère.

Professionnelle exerçant à Champs-sur-Yonne, cette dernière sera secondée de Stéphanie PIFFOUX, fromagère à Noyers-sur-Serein, qui aura la lourde tâche de cumuler deux fonctions : le secrétariat et la trésorerie.

L’association départementale a pour objectifs de défendre, tout en y faisant la promotion, les produits laitiers fermiers de l’Yonne, en organisant au passage des formations techniques mais aussi en favorisant les rencontres utiles et constructives entre producteurs et porteurs de projets.

On connaît le calendrier des animations 2023. Un programme éclectique et riche en actions qui offrira quelques rendez-vous importants à l’instar du concours de fromages de Bourgogne, organisé en Saône-et-Loire le 27 juillet ou auparavant, les 17 et 18 juin, les Journées nationales de l’Agriculture avec leurs traditionnelles portes ouvertes.

On peut contacter l’association à la référence suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 

 


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2022 a ouvert le chemin d’une inflation galopante. Les perspectives sont plutôt sombres ! La valse des étiquettes est hélas au programme cette année. Qui mène la baguette de ce concert, dramatique pour beaucoup ? Face à une augmentation record des prix, il est temps de trouver les meilleurs plans pour obtenir les meilleures conditions d’achat. Comme pour la célèbre danse, le tango, le bon plan devient une improvisation permanente, en s’adaptant aux offres et en recherchant les meilleures propositions présentes dans l’instant. Identique au tango, la recherche du bon plan commence souvent au salon : sur son ordinateur, grâce à son moteur de recherche préféré…

 

TRIBUNE : Les produits alimentaires sont largement concernés par l’inflation. Qu’il s’agisse de la viande ou du pain, la chasse aux promotions est ouverte toute l’année. Au-delà des offres promotionnelles de nos enseignes préférées, de bonnes nouvelles arrivent en 2023 : l’ouverture de nouveaux magasins dans le cadre de nouvelles enseignes. Notons au passage le lancement de  « TOUTJUST », avec 7 500 produits proposés de 5 % à 10 % moins chers. C’est une marque indépendante française qui  a été créée récemment par un ancien directeur d’hypermarché.

Mais, il y aussi « POTAGER CITY », filiale de CARREFOUR, qui assure la promotion du bio et « ATACADAO », filiale du même groupe, qui propose des entrepôts avec des denrées présentées à des prix inférieurs de 10 % à 15 % moins chers qu’ailleurs. Ce réseau s’adresse aux particuliers comme aux professionnels. On peut acheter par palettes entières, et le prix varie selon les quantités achetées.

Dans ces nouveaux cadres, les circuits courts sont privilégiés ainsi que les productions locales. L’implantation de ces magasins sera progressive mais débutera dès le mois de mars 2023.

N’oublions pas non plus, que même sur son balcon on peut récolter : des tomates cerise, des plantes aromatiques, des fraises…

Dans le cadre de promotions de viandes, réaliser un plat, comme du bœuf bourguignon, de la rouelle de porc et autres blancs de poulet est facile. Il ne faut pas hésiter à concocter des plats pour six à huit personnes. En effet, on peut congeler le surplus, et surtout, la cuisson de ces plats, qui peut dépasser les deux heures, permet de réaliser des économies d’énergie.

 

 

 

Bien négocier en sa faveur les offres de services…

 

 

Les contrats d’assurances incendie sont à vérifier. Attention, si dans le descriptif de la maison, fourni à l’assureur, il n’y a pas de cheminée, en cas d’installation d’un poêle. Il est obligatoire de le déclarer à l’assureur aux fins de signer un avenant. Une augmentation des cotisations en découle. C’est l’occasion de revoir le niveau des couvertures. A titre d’exemple : passer de 50 000 euros à 30 000 euros de couverture pour le mobilier, a permis de diminuer la cotisation globale, malgré la cotisation ajoutée et due à l’installation d’un poêle.

Pour les banques, la bonne nouvelle c’est que le taux d’usure va être calculé tous les mois. En conséquence, les banquiers vont plus facilement prêter. La mauvaise nouvelle, c’est qu’ils vont pouvoir s’adapter, en permanence, à une hausse des taux inéluctable.

Il semble important de réaliser son acquisition immobilière afin de s’engager uniquement sur des taux fixes. Pour les investisseurs en immobilier, un conseil : il faut toujours réaliser le montage financier avec un crédit (70 % d’apport personnel et 30 % de crédit, par exemple). Calculer l’échéance du crédit afin qu’elle soit équivalente au loyer encaissé. Retenons, que pour les crédits, l’assurance décès-invalidité est négociable et même ailleurs que chez la banque prêteuse.

Pour les placements immobiliers, en tête du podium de la rentabilité, se trouve la location courte durée, ainsi que sa variante, la location saisonnière. On peut aussi privilégier les résidences pour étudiants.

 

 

Il existe pléthore de bons plans pour acheter moins cher !

 

Pour les mutuelles d’assurance, il est important de comparer ce qui est comparable : pointer les niveaux de couvertures, point par point et non en se focalisant uniquement sur les cotisations. En ce qui concerne les cabinets dentaires associatifs, restons vigilants face aux dérives de certains, fermés pour raison sanitaire : ils ne sont pas soumis aux contrôles habituels des cabinets médicaux !

Quant aux voitures d’occasion, elles ont augmenté de 34 % en un an. Si on n’est pas impatient, les concessionnaires proposent des voitures neuves à prix cassé : voir sur Internet les meilleurs plans. En ce qui concerne l’électroménager, il faut d’abord aller sur les comparateurs de prix et déterminer ainsi les marques et les distributeurs les moins chers.

On peut trouver du mobilier à bas prix dans le réseau des dépôts « Emmaüs ». Certains cites propose de réaliser des achats groupés : le « team buying » qui consiste à faire des achats groupés via dealissime.com ou entreacheteurs.fr. 

Pour les vêtements, les « vides greniers » ont le vent en poupe. On peut ainsi trouver, des chemises et des pulls à un ou deux euros, en très bon état et parfois jamais portés.

Trouver un bon plan pour acheter moins cher, c’est aussi l’occasion d’échanges en famille, entre voisins…C’est surtout l’occasion de vivre une plus grande solidarité. Solidaire de nos anciens, isolés et qui ont des difficultés à se repérer sur Internet.

Nous l’avons vécu dans notre histoire, les difficultés ont souvent permis de s’engager sur le partage et l’entraide. Les exemples se multiplient : de jeunes couples proposent d’apporter les courses à des anciens en échange de la garde d’enfants, des échanges de participation concernant des travaux en tout genre (bricolage, jardinage…), des étudiants qui proposent des cours de soutien à des enfants, etc.

Si certains parlent de l’apparition d’un nouveau cycle économique, la crise que nous traversons, fait l’objet de l’émergence d’un monde plus solidaire, plus fraternel, plus humain tout simplement.

L'humanisme affirme la valeur, la dignité et l'autonomie des individus et le droit de chaque être humain à la plus grande liberté possible. Les humanistes ont le devoir de se soucier de l'humanité entière incluant les futures générations. C’est à la portée de chacun.

« Un humanisme bien ordonné ne commence pas, par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l'homme, le respect des autres êtres avant l'amour-propre. » Claude LEVI-STRAUSS.

 

Jean-Paul ALLOU

 


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Il est midi et quart, en ce jour grisâtre de janvier. Poussons la porte de ce qui fut antan un commerce floral. Bienvenue à l'atypique « Crieur de vin » ! Mais, revenons l'espace d'un instant, quelques années en arrière. En 1996, le restaurant « La Madeleine » est déjà réputé, grâce à son chef Patrick GAUTHIER et sa petite brigade. Hum ! La fricassée de ris et rognons de veau aux champignons du moment ! Mais pas que…

 

SENS : C'est légitimement que Michelin étoila  la maison en 1999. Mais en 1996 Patrick et son formidable sommelier d'alors, Christophe DUCASSOU ont une idée formidable. Celle de créer un bar à vin. Cela s'appellera le « Crieur de vin ». Une dénomination pompée après, par de peu scrupuleux restaurateurs troyens d'ailleurs !

L'ambiance y était conviviale, vineuse (des pensées pour feu les vignerons Alain GEOFFROY et René CHARIAT, notamment) et gourmande : la salade de tétine précédait alors la tête  de veau, le coq au vin ou bien le sandre sauce vin rouge, avant de succomber avec la tarte au chocolat, la « flamusse », une sorte de clafoutis morvandiau, ou encore les poires au vin.

 

 

On poche, on blanchit, on épluche, on cuisine !

 

En novembre, au moment du Beaujolais nouveau, le « Crieur » se transformait, l'espace d'une semaine en bouchon lyonnais, avec force saucisson chaud, pommes à l'huile, tablier de sapeur, cervelle de canut et autres tartes à la praline. Bon appétit et large soif !  Pas vrai, monsieur Paul ?!

Aux fourneaux, ces années-là, il y avait Stéphane GAUDEL, Olivier PICAULT et en salle Tonton PINABEL, tout droit atterri des Etats-Unis ! A l'orée du nouveau siècle, Aurélien LAMOTTE, venu de chez LOISEAU à Saulieu ajouta son grain de sel culinaire. Michelin distingua le petit bistrot gourmand et sa rôtisserie d'un « bib » gourmand entre 2003 et 2008.

En poussant la porte de 2023, « cheffe Cécile » l'atteste : ici on poche, on blanchit, on épluche, on poêle...Bref, ici on cuisine !

 

 

 

 

En souvenir à feu M. FARDEAU…

 

Attablons-nous sur ces tables en pierre bourguignonne sur lesquelles les noms de vins icaunais furent gravés jadis par M. LANGLET, MOF graveur de pierre. Au-dessus de l'entrée, la photographie d'un pote de Patrick : Patrice FARDEAU, ancien journaliste auto du quotidien « L'Humanité », décédé voilà longtemps. Cet amoureux de la table assénait avec justesse que pour comprendre un restaurant, il fallait goûter un mets que l'on n'appréciait pas forcément.  Pas faux cependant...

L'Américano est accompagné d'une délicieuse crème de poireaux et de lard. Les tapas sont rigolotes et goûteuses à base d’andouillette et de jambon, tranché finement. En entrée, le pâté en croûte est délicieux. Il est agrémenté de son goûteux confit d'oignon rouge. Un hachage plus gros n'eut pas semblé inutile à ce bon mets, histoire d'y ajouter un brin de mâche !

 

 

 

L’injustice du Michelin d’avoir supprimé cette référence de leur guide…

 

Mais bon ! Mention spéciale pour les blancs de poireau à la vapeur, avec sa vinaigrette à l'asiatique : la sublimation d'un produit simple, feu le gourmet  M. FARDEAU, ne m'eut pas contredit, je pense !

Ensuite, parfaite et goûteuse cuisson meunière de l'églefin qui est servi avec une délicieuse sauce au curry. Viande et poisson sont accompagnés de légumes différents : ce n'est plus si courant désormais, bravo cheffe !

Le pain est délicieux et croustillant, il provient de chez le boulanger Alain FOURNIER, un vrai pro !

En dessert, le moelleux au chocolat nous ramène ici bien des années en arrière. C'est bon avec ce coulis de fruits rouges.

 

 

L’amour des bons produits au fond de l’assiette…

 

En 2021, comme d'autres tables icaunaises (« Le Clos des  Jacobins » à Sens, « Le Rive Gauche » à Joigny…), le « Crieur de Vin » fut arbitrairement supprimé de la sélection Michelin. En déjeunant ici, on se rend mieux compte de l'injustice de pareille décision, sans dégustation aucune de surcroît !

Le jeune édile sénonais, Paul-Antoine de CARVILLE, m'avait mandé de retrouver cette table qui honore Sens ! Vous aviez raison, monsieur le maire ! Bravo, à la souriante cheffe Cécile, dont l'amour pour les bons produits (le lait cru de ses parents agriculteurs...) se retrouve dans les assiettes pour le plus grand plaisir de la clientèle.

 


En savoir plus

 

Les - : ainsi baptisé, le renommé « Crieur de Vin » se devrait d'avoir une carte des vins, un brin plus...moins de vin-marketing, et plus d'authenticité. A l'instar de la cuisine.


Les + : le service est aimable. La générosité culinaire est appréciable (cela tend à diminuer hélas !). La table ayant de l'âme…

 

 

Contact :

Le « Crieur de Vin »

1 rue d'Alsace-Lorraine

89100 SENS

Tel : 03.86.65.92.80.

Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi.

 


Gauthier PAJONA

 

 

 


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On ne le dira jamais assez, l’apprentissage vécu en alternance est très formateur ! En témoigne l’expérience du jeune Yann GARCIA, tout juste dix-huit ans au compteur de l’âge, qui exerce désormais chez son maître d’apprentissage, l’exploitant agricole Christophe EGROT, au sein de son ERL. Son passage au Centre de Formation Agricole de La Brosse (CFA) lui a été ô combien profitable. Choisissant une voie professionnelle dont il rêvait depuis sa petite enfance…

 

VENOY : Voilà un jeune homme radieux et heureux de l’être qui ne se soucie pas encore de son droit à la retraite ! Un garçon au sourire jovial qui a transformé un rêve en réalité tangible en rejoignant la filière de l’agriculture depuis plusieurs mois. Son pygmalion n’est autre qu’un exploitant qui gère trois cents hectares de polyculture et d’élevage dont un cheptel de 180 têtes, Christophe EGROT, du côté de Charny-Orée-de-Puisaye.  

Yann GARCIA, le jeune homme qui voulait se projeter dans un parcours professionnel lui permettant de vivre au plein air, au contact des animaux et de la nature, y a effectué deux années de formation par le biais de l’alternance afin d’obtenir son précieux CAP des métiers agricoles.

 

Entre un voyage en Angleterre et une immersion à la ferme, le choix est fait !

 

Son CDI en poche auprès de son nouvel employeur, Yann est très satisfait de cette période où il a pu s’immerger au cœur de la filière, multipliant les stages et les rencontres avec les professionnels.

« Petit, j’habitai à côté d’une ferme, explique-t-il malicieux, ma vocation vient de là ! J’adore ce contact avec la nature et les animaux… ».

Un signe qui ne trompe sur cette attirance pour la filière agricole : Yann refusera de partir avec ses camarades de classe pour un voyage scolaire en Angleterre, préférant effectuer un stage primordial dans une ferme !

Il découvre l’univers pédagogique du CFA, d’abord à Champignelles durant une année, avant de suivre dans les locaux de La Brosse, suite au déménagement de l’antenne de Puisaye.

« J’ai vécu des moments très importants de mon existence dans ces murs, souligne-t-il avec un brin de nostalgie, et j’ai beaucoup appris de la part du professeur principal, Eric FAURE… ».

 

80 % des jeunes alternants intègrent la vie active au bout de six mois…

 

Embauché par Christophe EGROT, Yann nourrit les bovins, conduit le tracteur, travaille dans les cultures céréalières. Au plein air, et très motivé ! Il souhaite passer son permis poids lourd. Logique, son patron mène une autre activité en parallèle de l’exploitation de la ferme : le transport d’animaux. A la ferme, Yann s’est très bien intégré aux côtés de Fabien, le fils de Christophe EGROT titulaire d’un BTS.

Sa première paie, il l’a consacrée à l’achat d’une mobylette !

Comme tant d’autres passionnés par l’alternance, Yann GARCIA se plaît dans le métier qu’il exerce. Rappelons que 80 % de ces jeunes gens accèdent à un poste professionnel dans les six mois après l’obtention de leur diplôme dans la filière initialement choisie !

Directrice du CFA La Brosse, Hélène DECULTOT-TREMBLAY le précise à qui veut l’entendre : « je préconise l’alternance pour les jeunes, on y intègre des métiers passion et non par défaut ! Quant aux diplômes, ils courent du CAP à ceux d’ingénieurs ! ».

A réfléchir à deux fois, avant de prendre une décision relative à son orientation ! L’alternance, désormais, ne fait plus partie de ces voies pédagogiques « pestiférées » et des milliers de jeunes Français l’empruntent en connaissance de cause, de manière volontariste…

 

Thierry BRET

 

 


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