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L’ombre de Darry COWL, génial interprète du « Triporteur », n’est pas très loin. Surtout quand on examine de plus près ce nouveau mode de locomotion dont va faire usage désormais La POSTE. En développant le principe du vélo-cargo, testé depuis le 01er février à Sens, l’entreprise innove en garantissant une livraison « propre » des colis. La réponse appropriée à la transition écologique !

 

SENS: Est-ce que les facteurs, habilités à piloter ce nouvel engin de la mobilité douce, après en avoir reçus les rudiments en matière de formation, devront s’habiller de la célèbre tenue vestimentaire arborée par le loufoque comédien de ce film à succès datant de 1957 ?

Inspiré de l’ouvrage de l’écrivain bourguignon René FALLET (auteur entre autres de « La Soupe aux choux »), « Le Triporteur » avait été mis en lumière par un jeune cinéaste débutant, Jacques PINOTEAU, offrant ainsi l’un de ses premiers grands rôles de comique à ce clown facétieux et zézayant de Darry COWL. Sa vêture, un pull marin que l’acteur vedette porte tout au long de ses péripéties, lui apporta aussi la gloire.

Depuis le début de ce mois, un triporteur au profil ergonomique un peu spécial circule dans les rues de la cité la plus septentrionale du département. Affichant les couleurs jaunes traditionnelles de La POSTE que l’on ne présente plus !

Mais, là, s’arrête la comparaison avec le personnage fictif d’Antoine. Il s’avère que ledit triporteur se nomme vélo-cargo et qu’il répond aux besoins de l’entreprise de livrer les colis en mode doux dans la sous-préfecture de l’Yonne.

 

 

Un appareil à assistance électrique maniable et facile à stationner…

 

Explications fournies par Samuel CADON, responsable de l’excellence logistique du groupe postal en Bourgogne Franche-Comté : « ce moyen de locomotion permet d’augmenter l’emport de colis grâce à sa capacité et son agencement intérieur tout en garantissant un niveau de sécurité maximale… ».

Plus que jamais, La POSTE fait de la logistique urbaine l’une de ses priorités. Pour se faire, le groupe utilise des véhicules à faible émission et optimise ses circuits de distribution. Dans le respect des attentes de ses clients, particuliers et professionnels.

Lancé le 01er février, le vélo-cargo triporteur, placé sous la tutelle administrative des services Courrier et Colis de Saint-Denis-les-Sens promène sa silhouette si caractéristique au gré des rues de l’hyper centre de Sens. Maniable, ce véhicule à assistance électrique emprunte les voies cyclables et achemine ses colis en passant par les zones piétonnes. Un gain de temps pour les facteurs qui peuvent stationner avec facilité leur engin.

Le groupe postal a intégré les pratiques de dépollution et de décongestion des cœurs de villes parmi ses axes stratégiques en matière de transition écologique. A l’échelle de la région, La POSTE possède une flotte de plus de 2 600 véhicules afin de desservir plus d’1,7 million de foyers. L’acquisition de cinq vélos-cargos est une réponse appropriée pour adopter une logistique urbaine novatrice et efficiente en termes de résultats.

D’un volume utile minimal de 1 200 litres, cet engin que les Sénonais découvrent désormais dans leurs rues peut contenir jusqu’à 130 colis et parcourir son périple à la vitesse maximale de 25 km/h. En ce qui concerne l’autonomie, l’énergie est suffisante pour une tournée de 4h30 avec cent kilos de charge.

Le groupe possède également 1 819 véhicules automobiles électriques sur le territoire régional, des « Staby » (en lieu et place de scooters cause de trop d’accidents) au nombre de 249 et 24 quads électriques.

 

Thierry BRET

 

 


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Il fait beau en ce mardi de février. Un vol de grues passe au loin dans le ciel bleuté. Bien qu'elles ne disposent pas encore d'Internet, on peut penser que leur retour annonce la fin de la froidure hivernale, qui hélas n'a pas vraiment eu lieu d'ailleurs. Bientôt midi, et l'assurance en poussant la porte d'une des meilleures tables icaunaises, de se régaler une fois de plus. Bienvenue au Rive Gauche à Joigny…

 

JOIGNY : C'est feu  Michel LORAIN (trois étoiles au Michelin en 1986), surnommé le chef bâtisseur par ses équipes  qui contribua à la construction de ce bel établissement, voici une trentaine d'années. Sa dynamique fille, Catherine, en fut longtemps à la tête, la laissant désormais peu à peu, à un véritable binôme de professionnels : Anne-Claire JOUBERT, côté salle, et son mari, Jérôme en cuisine.

La salle est confortable. Quant à la terrasse surplombant la rivière, elle semble cligner de son œil taquin, en  nous susurrant « à bientôt » ! Edwige est la souriante maître d'hôtel de la maison. 

Cette ancienne élève du lycée des métiers Vauban à 'Auxerre arriva gamine ici, et sut y gravir les échelons à la force du poignet. En 2020, sous la férule de chef « Jéjé », elle contribua largement à cette belle seconde place, lors de l'exigeant  concours national de la meilleure brigade de France, après avoir durant les entraînements découpé moult poulardes de Bresse.

A peine le temps de le commander au menu, qu'un impeccable « américano » surgit avec d'onctueuses gougères. Durant ce laps de temps, arrive un quatuor de copines souriantes. Pauline y est la reine du déjeuner, fêtée dignement, en trinquant avec un « coteau du Layon ». L'aînée de la tablée ouvre alors son enveloppe de feuille de paie : « quoi 168 heures alors que j'en ai fait 170… se plaint-elle, rapidement consolée par une rasade de vin moelleux !

Pendant ce temps, Edwige et sa mini-équipe installent les nouveaux arrivants. Tiens, un trio de mise en bouche atterrit sur cette table bien dressée !  Le chef aime les poissons bleus (maquereau ou sardine en saison), il y en a ! Un mot sur l'excellent pain fourni par la boulangerie locale « La Gerbe d'or ». C'est quand même autre chose que l'industriel  « coup de pâte » auquel trop de tables ont  désormais hélas succombé.

 

 

Le délice des sauces qui accompagnent les produits de la mer…

 

L'entrée est aussi fine que délicate : marinade de Saint-Jacques et céleri boule, avec une rémoulade de radis d'hiver et de baies roses (clin d'œil au soleil des tropiques !). Une belle alliance avec le bourgogne blanc générique de la côte de Beaune, choisi par notre maître d'hôtel.

Trois amies arrivent ensuite à la table voisine. Elles sont pressées, très pressées évidemment. Voyons ! Lorsque l'on est quelqu'un d'important : c'est ainsi ! A la commande, elles déconstruisent tous les plats, avec force rasade de ce soda made in USA que je ne citerai point ! L'une d'entre elles est en arrêt maladie, mais a plutôt bon appétit. Comme le disait feue ma grand-mère : « l'appétit,  c'est la santé ! ». Alors…

Demeurant dans l'océan, par table jovinienne interposée, c'est au tour d'un délicieux ragoût d'encornets et de crevettes grises, sauce chablis de s'attabler ! Un plat qui a de la mâche, mention spéciale pour la sauce, aussi onctueuse que goûteuse. On le sait, mais passé antan par de belles tables étoilées (« Le Père Bise » à Talloires, « Stéphane DERBORD » à Dijon...), le chef Jérôme JOUBERT est un véritable saucier, pour le plus grand plaisir de la clientèle. 

 

 

Un établissement « délaissé » par le Michelin : une hérésie !

 

Le plat suivant est un peu un historique de la jeune maison. Pas pour l'entrecôte-échalotes, impeccablement saignante, mais pour son accompagnement que l'on doit à Chris, l'un des fidèles seconds de cuisine. Il s'agit d'un aligot filant, spécialité du jeune papa.

Que les puristes aveyronnais me pardonnent : certes  sans tomme  fraîche de Laguiole. Ce jour-là, ce véritable délice fut servi au comté. Parfois Chris le prépare au soumaintrain, voir en annexe la recette de ce fils de restaurateurs bordelais !

Le dessert est l'œuvre de Céline, la chef pâtissière : un tiramisu bourguignon dans lequel l'acidité du cassis vient se confronter à la douceur sucrée du biscuit. C'est bon le cassis ! Et pas uniquement en kir ! Pour Noël, je fus très agréablement surpris par la bûche marron-cassis de la pâtisserie QUIRIE, sise à Malay-le-Grand.

Toutes les tablées de copines sont parties. A mon tour d'en faire de même, après un bon déjeuner, gentiment servi ! Et je l'écris à nouveau : « Le Rive Gauche » est une table injustement délaissée par le guide Michelin, qui l'a depuis 2021, supprimée honteusement de sa sélection. D’ailleurs, on aimerait mieux en comprendre les objectifs actuels,  entre les cités de D1 (Lyon, Courchevel, Cannes...) et l'immense restant du territoire de France !

 

 


En savoir plus :

 

Les + : table confortable et de qualité. Chambres à l'unisson et au goût du jour.
Les - : jadis, au « Rive Gauche », les tables  étaient nappées. C'était joli. Oui mais ça, c'était avant ! Comme nombre d'autres établissements, ce bon restaurant a désormais succombé au moderniste set de table. Ben, tant que l'on ne nous impose pas la serviette en papier, assortie de couverts en plastoc, dignes d'un plateau éco de compagnies aériennes !

Premier menu à 29 euros avec un verre de vin et café.

La recette de l’aligot au soumaintrain

Pour quatre personnes :

1kg de pommes de terre à chair ferme

300 g de soumaintrain au lait cru

500 g d’emmental râpé de bonne qualité

Beurre et crème fraîche

Faire cuire les pommes de terre à l’eau salée, les égoutter puis les écraser en purée et en y ajoutant crème et beurre,

Tailler le soumaintrain en très fines lamelles, puis à feu doux l’ajouter à la purée avec l’emmental râpé en mélangeant avec une spatule en bois.

Mélanger la masse jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse qui se détache des parois de la cocotte en faisant des fils.

 

 

Contact :

Le Rive Gauche

Hôtel/restaurant

Chemin du Port au bois

89300 JOIGNY

Tel : 03.86.91.46.66.

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.hotel-le-rive-gauche.fr

 

Gauthier PAJONA

 

 

 

 


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L’évènement devrait marquer les esprits. Une convention nationale à Auxerre, cela n’arrive pas tous les jours, à vrai dire ! Mais, quand elle est portée par l’une des structures les plus dynamiques qui évolue dans l’Hexagone, on peut déjà en subodorer le résultat. Réussi, c’est certain ! Pour y parvenir, la Jeune Chambre Economique doit compter sur le soutien de partenaires investis. Des collectivités et des entreprises, prêtes à relever le défi !

 

AUXERRE : Les dates, tout d’abord, sont à biffer d’ores et déjà sur les agendas. Du 23 au 25 juin 2022. Trois  jours de réflexions, de travail mais aussi de moments festifs et de réjouissances. Au-delà des conférences et des surprises que nous promettent déjà sur le papier les membres de la JCE Auxerre, cette convention nationale devrait donner des couleurs chatoyantes à l’agglomération auxerroise à l’amorce de ce futur été.

Pensez donc ! Plus de huit cents congressistes, en provenance des quatre points cardinaux de notre territoire, convergeront vers la capitale de l’Yonne pour s’y retrouver lors d’un évènementiel de haute facture. Pas budgétaire, certes, mais bel et bien synonyme de rayonnement et de coup de pouce espéré pour l’aura de ce département.

Pour en savoir un peu plus sur les opportunités et les belles rencontres à faire lors de ce rendez-vous, synonyme de business et d’échanges, la commission ad hoc, présidée par Laurianne BELLIER (la jeune et talentueuse dirigeante de la société ELANTHIA qui a su faire son chemin dans le paysage du conseil patrimonial) propose un évènement la semaine prochaine. Précisément, à la date du 17 février, au cellier de la préfecture de l’Yonne, lieu coutumier de bon nombre de manifestations réalisées à la sauce JCE !    

Objectif de cette soirée qualifiée de gala : la présentation en long, en large et en travers de ladite convention nationale. Via toutes ces possibilités, en termes de partenariat et de retombées économiques pour ses futurs soutiens. De la pure logique lorsqu’il s’agit d’une JCE à la baguette !

Un évènement taille patron, assortie d’un repas, à la dimension des entreprises et des collectivités qui ont encore foi à l’investissement de cette jeune relève, prête à en découdre en balayant les aspérités de l’existence, afin de créer et pérenniser des projets. Elle n’est pas belle la vie ?!

 

Thierry BRET

 


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« KITSUNE ». Etymologiquement, ce mot tout droit emprunté du vocabulaire nippon signifie le renard. Toutefois, en approfondissant quelque peu la recherche autour de ce terme venu de l’archipel du Soleil Levant, on découvre un autre sens, propre au folklore local. Il définit un personnage polymorphe, un étrange animal qui se meut sous la forme d’un esprit surnaturel. Un être fantomatique dont est friand la littérature japonaise. Que met en lumière la plasticienne Ursula KRAFT.

 

AUXERRE : Sans doute, apportera-t-elle plus amples explicatifs à la réalisation de son travail ? Ce sera en tout cas l’un des objectifs de cette singulière rencontre avec l’artiste d’origine allemande, Ursula KRAFT, native de Stuttgart qui a élu domicile depuis 2019 en Bourgogne après un très long séjour à Paris.

Quoi de plus naturel en somme, pour clore le cycle de projections dont nous a habitué la galerie Hors Cadre que de rencontrer l’artiste trentenaire (le bel âge pour repousser les retranchements de l’imaginaire le plus loin possible) et lui poser toutes les interrogations qui vous trottent dans la tête !

C’est à cela que vous convie la toujours dynamique Nathalie AMIOT, qui pèse de toute sa créativité et de son énergie pour renouveler sans cesse les belles trouvailles devant être exposées au 49 de la rue Joubert, juste en face du théâtre auxerrois.

Ainsi, le terme de ce cycle de projections « Des Lumières dans la Nuit », jolies lucioles tourbillonnantes qui ravivèrent les cœurs emplis de tristesse de la première période de confinement – la culture était en deuil de son manque d’évènements – se fera ce samedi 12 février aux alentours de 18 heures avec la réception de la jeune créatrice d’outre-Rhin.

Forcément, elle dévoilera les arcanes de cette intrigante vidéo, projetée depuis la fin janvier sur les fenêtres de la galerie, un court-métrage onirique et troublant mettant en scène un « KITSUNE » : une femme renard venue hantée nos nuits hivernales. Un message typiquement shintoïste puisque ce personnage mythique a souvent été associé à une divinité, INARI, en qualité de messager.  

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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A contre-pied de ce qu’il pratique d’ordinaire dans son approche de la relation publique – le maire-président de l’Auxerrois est à ranger dans la catégorie des taiseux sur ce registre depuis sa prise de fonction -, Crescent MARAULT s’est finalement livré à un exercice de style pour le moins insolite, démonstratif et convaincant, soumis à l’interrogatoire, bien huilé, de Jean-Marc SYLVESTRE. De la pure communication, selon ses détracteurs. Que nenni, rétorque l’élu, qui a fait de l’info en jouant les pédagogues et les VRP afin de mieux vendre l’Auxerrois aux investisseurs.

 

AUXERRE: Initialement prévu pour durer à l’antenne une heure et quinze minutes, le journal télévisé de cette « édition spéciale » aux réminiscences de la Une, côté décorum et ambiance bleutée, se sera accordé un peu plus de souplesse au niveau du timing.

Confidences de Yannick DAVOUSE, prises en aparté et à la manœuvre de cette grande première audiovisuelle concoctée depuis la capitale de l’Yonne chez IDXPROD : « on ne se met pas la pression, on peut se donner du temps ! ».

Du temps de parole, Crescent MARAULT qui passait ses arguments à la moulinette de cette interview de longue durée et finement ciselée depuis plusieurs semaines, en aura eu. Largement, malgré les interventions de plusieurs invités, issus de la sphère économique et associative, venant ponctuer de leurs réflexions personnelles tel ou tel item à aborder (à lire notre prochain article à paraître sur le sujet).

Abondamment, pour nous dévoiler un rôle que l’on ne lui connaissait pas celui de « VRP » du bassin de l’Auxerrois, effectuant une fois par semaine des déplacements à travers l’Hexagone en quête de pépites professionnelles et d’investisseurs désireux apporter de l’eau (et surtout des moyens financiers) à son moulin. Celui qui n’a rien à voir avec le monument vétuste narré par Alphonse DAUDET, incarné par ce fameux « Projet de Territoire » dont il défend la moindre ligne programmatique jusqu’au bout des ongles.

 

Vendre l’image de l’Auxerrois bien au-delà de ses frontières…

 

Inhabituelle posture de l’édile, peu enclin à pratiquer l’art de la communication. Ce que lui fit remarquer d’entrée de jeu un Jean-Marc SYLVESTRE décontracté, à plusieurs reprises sur ce point, s’étonnant même d’être assis à ses côtés pour cette émission retransmise sur les réseaux sociaux et les outils numériques de la collectivité.

Si le trac était palpable à vingt minutes du commencement de cette prestation, assurée en direct, force est de constater que l’orateur vedette de cette soirée ayant pour objectif premier de vendre l’image de marque de l’Auxerrois bien au-delà de ses frontières a su au fil des minutes gagner en aisance et en sérénité. Débitant d’une voix claire et sans l’ombre d’une hésitation le fil d’Ariane de ses pensées, parfois tortueuses pour ses adversaires. Construites, on s’en doute, autour de ce « Projet de Territoire », devenu cette boussole indispensable et obsessionnelle à l’accomplissement de son mandat.

 

 

« J’ai commis une erreur mais la justice a tranché… »…

 

Un projet devenu un véritable credo pour l’élu de l’Yonne qui a eu des démêlés avec la justice en décembre dernier. Le thème sera abordé justement par le journaliste économique parisien. Presque sous le sceau de la confidence, voire de la confiance et de la révélation, puisque les deux hommes se faisaient face à face sur l’immense plateau, épuré de tout artifice et auréolé des lumières blafardes des projecteurs.

« Je voudrais vous demander d’aller un peu plus loin dans cet exercice d’information et de transparence que nous vivons. Ce qui n’est pas très facile pour un homme comme vous puisque vous n’êtes pas un adepte de la communication (sic !). Vous avez été récemment condamné par la justice pour des faits qui se sont produits lorsque vous étiez à la tête de la municipalité de Saint-Georges-sur-Baulche. Comment vivez-vous cet état de fait et quelles explications pouvez-vous en donner (alors que plusieurs opposants demandent sa démission pure et simple de ses mandats électifs) ? ».

Le mea culpa de Crescent MARAULT se résumera à une courte phrase : « j’ai commis une erreur mais la justice a tranché ; elle est passée et moi désormais, je reste concentré sur le projet de territoire pour l’Auxerrois en étant déterminé à le mettre en œuvre… ».

Un projet qui représente peut-être une véritable équation à 29 inconnues, s’interroge Jean-Marc SYLVESTRE, faisant allusion au nombre de communes qui composent l’Agglomération auxerroise. Problématique d’ego, intérêt local : comment négocier alors avec chacune de ces entités afin de réaliser le travail dans de bonnes conditions ?  

« La coopération intercommunale existe depuis 1990, répondra Crescent MARAULT, je ne m’inquiète pas pour les échanges entre les maires, habitués à travailler ensemble, à discuter et à dialoguer sur des projets menant vers l’intérêt commun. Ce serait d’ailleurs une hérésie de ne réfléchir aux projets avec la seule vision de sa commune… ».

Une réaffirmation du leadership qu’occupe dorénavant le maire de la capitale de l’Yonne sur ce bassin géographique devenu névralgique du fait de son attractivité impulsée par la station de stockage de l’hydrogène.

 

 

Investir 22 millions d’euros sans avoir recours à l’impôt : tour de magie ou pur réalisme ?

 

N’en ayant pas terminé avec la série des questions qui fâchent, Jean-Marc SYLVESTRE revient à la charge (pas trop fortement !), mettant en exergue certains des arguments véhiculés par l’opposition. L’augmentation de la dette, par exemple, qui est inhérente aux différents volets contenus dans ce projet de territoire. Une feuille de route très ambitieuse ou irréaliste, à vrai dire ?

« Nous avons une opportunité unique de faire rimer l’écologie urbaine et la croissance économique, souligne l’interviewé, un véritable pari pour conserver notre qualité de vie, tout en améliorant la compétitivité des entreprises dans le même temps et créer des centaines d’emplois. Sans qu’il n’y ait la moindre hausse fiscale pour les habitants de l’Agglomération, je m’y engage… ».

« Etes-vous un magicien, renchérit à brûle pourpoint le présentateur vedette.

Je ne suis pas un magicien, répond du tac au tac Crescent MARAULT, je suis un gestionnaire ! On investit et il y a nécessairement un retour sur investissement… ». L’équation expliquée dans la bouche du successeur de Guy FEREZ en serait presque enfantine au niveau de sa compréhension. Professoral, esquissant quelques gestes de la main comme pour entériner ses dires, Crescent MARAULT donne une leçon de pure gestion aux 3 600 internautes qui l’écoutent instantanément derrière leur écran d’ordinateurs, tablettes et autres smartphones. Y compris la poignée d’invités du sérail politique et institutionnel du cru, installés dans une autre salle attenante du complexe occupé par IDXPROD.

 

 

Les recettes fiscales des entreprises exogènes : la clé de la solution !

 

Concrètement, des douze millions d’euros initialement investis chaque année sous la mandature précédente, le besoin en financement s’élève désormais à vingt millions d’euros annuels (voire légèrement plus) pour mener à bien le projet défini par la nouvelle gouvernance. Soit un doublement des capacités budgétaires.  

« Il faut inciter les entreprises exogènes à venir s’installer sur notre territoire, observe le maire-président, plutôt détendu face caméra, 50 % des recettes fiscales dont nous avons besoin sont liées à leur présence. C’est cela la fiscalité sans augmenter les impôts ». Elémentaire mon cher Watson !

Oui mais, alors quid de la dette qui fait pousser des cris d’orfraie aux élus de l’opposition ?

« La dette, reprend Crescent MARAULT, c’est de la dette d’investissement. On la mesure sur sa capacité à pouvoir la rembourser. Toute cette méthodologie s'applique à toutes les administrations publiques ou privées. On peut la mettre en place dans les collectivités et améliorer ainsi la performance, améliorer l'efficience, améliorer l'efficacité des politiques publiques. Quant à ce retour sur investissement, il s’appliquera sur l’urbanisation, la culture, le domaine du sport, le tourisme, le développement économique… ».

Circulez, il n’y a rien à voir ! Les craintes de l’opposition sont balayées d’un revers de la main, non réalisé sur le plateau, mais que l’on perçoit presque intérieurement comme une aura dans l’esprit en effervescence d’un orateur qui tient la longueur côté endurance verbale. De plus en plus surprenant pour un non-communiquant !

 

 

Un non-communicant sachant communiquer !

 

Et Jean-Marc SYLVESTRE qui annote ses fiches avec méthode d’en remettre une couche supplémentaire, façon RIPOLIN : « On vous reproche (l’opposition, toujours sans la nommer précisément ?), que vous n’êtes pas assez présent dans les rues d’Auxerre et sur les marchés. Est-ce votre méthode de travail ? ».

« C’est vrai, avoue le maire-président, c’est la représentation que l’on se fait de l’élu. Habituellement. Moi, je consacre mon temps au travail et non à cultiver mon image. Une fois par semaine, je sillonne les quatre coins de l’Hexagone pour y rencontrer des porteurs de projets, des investisseurs. L’objectif est de les convaincre de s’installer ou de miser sur l’Auxerrois. Je fais mon job de « VRP » ! Quand j’aurai estimé avoir accompli cette mission, alors je me rendrai sur les marchés ! ».

Voilà. Il est presque 21h30 à la pendule du studio. La messe est dite ou presque puisque l’homélie finale se termine. Les techniciens s’apprêtent à débrancher leurs appareils. Les projecteurs, à s’éteindre.

Paradoxe étrange que celui-ci : ce non fan de la communication et des relations presse dont se vante Crescent MARAULT boucle son édition spéciale en ayant tenu près de 120 minutes l’échange et la discussion, sans qu’il en soit éprouvé. Serein comme un poisson dans l’eau !

Conservant un calme olympien pour asséner une ultime banderille à celles et ceux qui en douteraient encore après avoir ingurgité cette copie du « JT à la sauce TF1 » sur les réseaux sociaux : « ce n’est pas de la communication mais de l’information qui a été proposée ce soir ! ».

Quant au futur projet de territoire, prophétique il ajoute : « ce n’est pas un effet d’annonce : tout ce qui a été présenté durant cette émission va se réaliser, j’en ai la certitude… ».

« Mektoub » aiment à dire les sages qui pratiquent la langue arabe. « C’était écrit…, selon sa traduction plus cocardière…

 

Thierry BRET

 

 

 


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