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La Chandeleur est une tradition séculaire aux origines païennes et chrétiennes. Pour les Chrétiens, la fête de la chandeleur correspond à la fête de la présentation de Jésus au Temple, quelque quarante jours après sa naissance. L’origine la plus connue remonte aux « parentalia » romaines. C’était une fête annuelle en l’honneur des morts, au cours de laquelle, les Romains veillaient à l’aide de cierges et de torches…

 

TRIBUNE : A l’époque, on honorait Pluton et les dieux du panthéon romain. La chandeleur était aussi reliée au dieu grec Pan. Pan est le dieu des bergers et des troupeaux ; il veille à leur fécondité. Son front porte deux cornes, son torse velu est humain, et ses membres inférieurs sont ceux d'un bouc. « Ils aimaient à lui donner le nom de Pan, parce qu'il avait réjoui tous les esprits », d'où son nom de Pan (pân en grec signifie « tout »).

La Chandeleur est également la survivance d’une croyance et d’une symbolique d’origine celte. La crêpe symbolise la roue solaire et le don sans lesquels le blé serait carié.

La fête chrétienne trouve son origine dans les relevailles, quarante jours après la naissance d’un enfant. Les Hébreux fêtaient les relevailles de la femme par une cérémonie de purification. Elle perdure jusque dans les années 50 chez les catholiques. Surtout en Bretagne, la tradition est féroce : la femme qui vient d’accoucher, est entachée du péché originel, donc vingt jours après la naissance de l’enfant  il faut qu’elle se confesse de la « faute ». Il faut lire « Le Cheval d’orgueil » de Pierre-Jakez HELIAS. Il décrit fort bien ces traditions. En pays bigouden, il était interdit d’adresser la parole à la jeune accouchée tant qu’elle n’était passée à confesse !

 

Faire disparaître les rituels païens…

 

La Chandeleur marque le jour où les jours rallongent plus rapidement. On fêtait alors le retour à la lumière en marchant aux flambeaux, puis on déposait des chandelles dans sa maison et on mangeait des crêpes. La christianisation de la chandeleur se déroule en 472, lorsque le pape GELASE organise des processions aux chandelles. On raconte que ce pape faisait distribuer des crêpes aux pèlerins arrivant à Rome ce jour-là. Durant des siècles, la chandeleur était symbolisée par des chandelles et des crêpes. Aujourd’hui, il reste surtout les crêpes…    

Le « païen » et le « chrétien » s’entremêlent et se confondent comme souvent. Les chrétiens ont souhaité faire correspondre leurs propres fêtes afin de mieux neutraliser et faire disparaître les rites celtes. Les églises, cathédrales, abbayes… ont souvent été construites sur d’anciens temples païens.

 

 

Aux Etats-Unis, la chandeleur s’appelle « le jour de la marmotte »…

 

Au fil du temps, le « jour  de la marmotte » est devenu une manière amusante d'anticiper le printemps. En Amérique du Nord, la tradition d'observer les marmottes sortir de leur terrier et d'en tirer une prévision météorologique remonte à 1887. Elle est attribuable aux colons allemands de Punxsutawney en Pennsylvanie. Une tradition ancestrale. Elle a notamment été mise en lumière par le film américain « Un jour sans fin » (1993), avec l’acteur Bill MURRAY. On y voit un journaliste, particulièrement agacé par le fait de devoir couvrir cet événement qui se répète tous les ans, revivre encore et encore cette journée qu’il déteste tant…

Aujourd’hui, la sortie de cette marmotte de Pennsylvanie est un événement très suivi, aux États-Unis. En temps normal, chaque 02 février, des  dizaines de milliers de personnes convergent vers Punxsutawney pour observer le comportement de la marmotte, rendez-vous couvert massivement par les médias américains.

La tradition est vieille de plusieurs siècles. Aux origines du Jour de la marmotte, il y a la chandeleur qui tombe le 02 février. En ce deuxième jour du mois, nous sommes aussi à la mi-chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, souligne Stam ZERVANOS, professeur émérite de biologie à l’Université d’État de Pennsylvanie.

Les agriculteurs commencent à observer le ciel, à cette date : ils ont besoin d’avoir un aperçu de ce que leur réserve la météo des prochains mois, afin de déterminer quand ils pourront effectuer leurs plantations, au printemps. Ils commencent alors à tenter d’effectuer des prévisions, et au fil des ans, de nombreux dictons apparaissent sur la météo de la Chandeleur.

Au Moyen-âge, commence à apparaître cette croyance : si certains animaux qui hibernent et sortent la tête de leur terrier le 02 février, voient leur ombre, l’hiver se poursuivra. Les habitants de l’Allemagne médiévale s’intéressent alors au comportement d’un animal, en particulier : le hérisson. Aux Etats Unis, comme au Canada d’ailleurs, on fête « le jour de la marmotte » avec des pancakes…

 

 

Quelle pratique de la chandeleur dans les autres pays ?

 

Au Mexique, les célébrations religieuses sont une affaire sérieuse. Le 02 février est un jour férié au Mexique, et celui qui trouve la fève le jour des rois doit ensuite organiser la Chandeleur. Ainsi, le jour de la Chandeleur, ou « Día de la Candelaria », les Mexicains se réunissent pour déguster des tamales. Il s’agit de petits pains de maïs cuits à la vapeur dans des feuilles, garnis d’une farce qui peut être sucrée ou salée. Une spécialité datant de l’époque précolombienne.

Au Luxembourg, la Chandeleur ou Liichtmëssdag, est entièrement dédiée aux enfants et célébrée dans son sens le plus littéral. En effet, la fête des chandelles y est marquée par des processions d’écoliers parcourant leurs quartiers munis de lanternes colorées. Le 02 février, les écoliers vont ainsi quémander à leurs voisins des sucreries ou de l’argent, tout en chantant des airs traditionnels.

En Angleterre, la Chandeleur est traditionnellement célébrée par le « Pancake Day ». Les Anglais participent, suivant la tradition, à la course aux crêpes : ces « pancakes races » ont lieu tous les ans et le but est de courir le plus vite possible tout en faisant sauter la crêpe dans une poêle sans la faire tomber par terre.

En Russie, chez les Slaves préchrétiens, le 02 février (le 15 selon le calendrier julien) marquait le jour de la « rencontre entre l’hiver et le printemps ». Une riche série de coutumes s’est tissée autour d’une journée si importante. Il n’est pas difficile de deviner que la plupart de ces dernières étaient liées à la glorification du Soleil et aux présages saisonniers.

De nombreux pays, chrétiens ou non, fêtent la Chandeleur, non comme une coutume religieuse mais pour une occasion de faire la fête.

Finalement, les différences essentielles se situent au niveau des recettes de cuisine et des boissons qui accompagnent les crêpes, salées et sucrées.

 

 

Le particularisme de la Bourgogne...

 

Selon les régions, les recettes gardent aussi des traditions séculaires. Beaucoup connaissent les « crapiaux du Morvan » : côté sucré avec des pommes macérées dans la gnole et côté salé avec du lard ! Restons en Bourgogne avec les fameuses crêpes au vin blanc : une recette de tradition médiévale ! 

Et pour la boisson, à part le cidre, restons chauvin et faisons un petit tour vers le « Saint-Bris » ou le chablis pour le sucré et pourquoi pas l’Irancy ou un Coulanges pour le rouge !

Le « ban bourguignon » a remplacé le cantique et les agapes demeurent joyeuses. Dernière tradition (ou superstition) : ne pas oublier de faire sauter très haut une crêpe afin qu’elle atterrisse en haut d’une armoire et la laisser ainsi jusqu’à …ce qu’une souris passe la déguster. La crêpe en haut  de l’armoire, c’est s’assurer de bonnes récoltes pour l’année qui vient. La crêpe devait être réalisée avec le surplus de farine de l’année passée et les faire sauter de la main droite en tenant une pièce de monnaie dans la main gauche. C’est aussi le jour de la Chandeleur que l’on clos le cycle de Noël en rangeant la crèche…

On peut faire sauter des crêpes toutes l’année et si l’envie vous en prend, on peut encore fêter la Chandeleur quelques jours durant sans qu’aucune malédiction n’y soit attachée.

Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire une blague sur la Chandeleur, je ne voudrais pas me ramasser comme une crêpe !

 

France C.

 


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Une de plus à mettre dans la besace. Autrefois sous les couleurs de la Grande-Bretagne, la marque MG bat aujourd’hui pavillon chinois depuis que le puissant groupe SAIC a mis la main dessus. Cela n’empêchera nullement le distributeur automobile JEANNIN, l’un des plus représentatifs sur son secteur d’activité dans la région, de la proposer bientôt à Troyes. Après l’avoir déjà placée parmi ses objectifs de vente dans l’Yonne.

 

AUXERRE: Il est prescrit le temps où MG et ses sémillants roadsters s’affichaient sur nos routes avec cette dimension identitaire toute britannique qui était la sienne. Rattachée à une autre référence mythique de la construction automobile : ROVER, depuis disparue bel et bien des radars de la commercialisation !

Nous étions alors en 2005. Le leader du marché automobile et du poids lourd de Chine, SAIC, basé à Shanghai, engloutissait dans son empire ce vestige mécanique de la perfide Albion ! La multinationale pèse désormais 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires, emploie près de 145 000 collaborateurs et vend près de 6 millions de véhicules à l’année. C’est par le truchement de l’une de ses filiales, NANJING, que ce puissant consortium possède par ailleurs la marque qui nous interpelle ce jour : MG.   

En 2020, 230 000 automobiles à l’estampille de ces célèbres initiales ont été vendues hors de Chine ! La priorité est donnée désormais au 100 % électrique. Premier essai concluant avec le ZS EV qui demeure l’un des SUV électriques les plus abordables du marché. Nouvelle approche de pure séduction avec le Marvel R dont on devrait entendre bientôt parler dans le landerneau puisque distribué à Auxerre et à Sens, et prochainement dans l’Aube, à Troyes, par le concessionnaire JEANNIN Automobiles.

 

 

Implantation d’une nouvelle vitrine commerciale à La Chapelle-Saint-Luc…

 

Plus précisément à La Chapelle-Saint-Luc, en proche périphérie de la capitale auboise. C’est là que l’ex-star des sixties so british va pouvoir s’écouler auprès des consommateurs en recherche de nouveautés à partir d’une nouvelle vitrine commerciale, devant s’ériger de terre.

« Nous avons remporté le panneau de l’enseigne, explique Cathy TOZEYRE, la spécialiste de la communication interne/externe du groupe JEANNIN qui caracole loin devant sur le marché, avec plus d’une dizaines de marques à commercialiser ! Nous n’avions pas encore obtenu la marque sur l’Aube : c’est fait ! ».

 

 

Dans un premier temps, les futurs acquéreurs de ces modèles fabriqués dans l’esprit de la transition écologique devront fréquenter une structure éphémère, le temps que la future concession prenne corps dans l’une des zones très attractives et industrielles de La Chapelle-Saint-Luc où est prévue l’implantation de la construction. Cela ne sera que passager.

 

 

Une puissance s’affirmant dès le démarrage !

 

Devant débutés au printemps, ces travaux devraient s’achever quelques douze mois plus tard dans un environnement ergonomique et fonctionnel de huit cents mètres carrés où seront accueillis deux marques, MG et MAZDA. Mais, dans l’Yonne, les concessions du groupe JEANNIN sises à Auxerre comme à Sens proposent déjà à l’achat la fameuse marque.  

Que dire de ce Marvel R électrique, qui possède une planche de bord insolite avec un grand écran vertical de près de vingt pouces, qui ne devraient pas déplaire aux férus de technologie !  

Offrant une autonomie de 400 kilomètres, ce concurrent des SUV produits par KIA, TOYOTA et DACIA, embarque à son bord sous le capot deux motorisations électriques cumulant 180 chevaux. Voire de 288 chevaux selon une autre variante ! L’obtention du cent kilomètre/heure au démarrage est obtenue en moins de cinq secondes : c’est tout dire sur la réelle capacité de puissance de cette petite merveille. Quant à la charge de la batterie, elle est annoncée par le constructeur à 43 minutes pour passer de 5 à 80 % ! On peut la toucher entre 40 000 et 50 000 euros. Un modèle idéalement bien positionné sur le segment de l’électrique…

 

Thierry BRET

 


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Il est de ces mots quelque peu malmenés depuis ces deux dernières années. De ces mots gravés sur la façade de nos mairies, et dont le poète Paul ELUARD se targuait d’écrire son nom : liberté. C’est drôle. Mais en poussant la porte de cet estaminet à la peinture défraîchie, c’est immédiatement ce que l’on ressent. Au sol quelques carreaux sont cassés. Au mur, il y a des affiches de Saint-Vincent du siècle passé : bienvenue au DOLET !

 

AUXERRE : Le poêle ronronne mollement en ce jeudi hivernal, pour le plus grand plaisir des clients-copains ou des habitués. Le comptoir est en formica, star des sixties, magnifiquement évoqué dans la chanson « La Montagne » par Jean FERRAT. La facétieuse grenouille y a même élue domicile ! Sur les vitres en verre dépolie, quelques fleurs peintes d’antan par le regretté Toto….Ah ! J’allais oublier : à l’extérieur, se trouvent des toilettes à la turque d’une impeccable propreté.

Bienvenue au « Dolet », ce bistrot de quartier auxerrois, sis à l’angle des rues du port Gerbault et Étienne Dolet. Des comme ça : il n’y en a plus guère, raison de plus pour en pousser la porte, et découvrir - ou redécouvrir - cet univers bistrotier en fin de vie dans notre pays.

 

Le bistrotier aime ses clients : ils le lui rendent bien…



Au comptoir, c’est sieur Hervé. Avec son pantalon en Tergal tout droit sorti de feu les usines vosgiennes BOUSSAC, et son pull qu’un copain douanier a dû lui fourguer sur sa dotation, il ne manque pas d’une certaine allure. Jadis, cet avallonnais travailla au restaurant « La Courte paille » de Cussy-les-Forges. A l’époque, on y pratiquait de la vraie cuisine : patates épluchées, vraie vinaigrette, tarte aux pommes maison….

Tout cela fut chamboulé à l’aube des années 90, lorsque notre bistrotier et dame Ginette s’installèrent ici. L’équation est en ces lieux d’une grande simplicité, malgré quelques identités tout à fait remarquables : Hervé aime ses clientes et clients, qui le lui rendent bien. Chaque matin, il ouvre avant 6 heures, afin que les éboueurs débutent leur tournée par un café chaud.

Parfois, c’est vrai, il a du mal à desserrer la mollette du fût de bière. Tel Saint-Bernard, « Seb » de chez COURTOIS Bourgogne Boissons accourt.

« Un client comme Hervé, on ne peut le laisser  tomber » affirme ce sympathique professionnel !

 

 

Le plus important est que cela plaise aux clients !



Bon, autant l’avouer tout de go : à l’instar de votre serviteur, Hervé de Montréal - dans l’Avallonnais et non point dans la belle province !- ne comprend pas tous les canons et subtilités de la société actuelle. Pour entretenir sa mémoire, il fait ses additions à la main sur d’anciennes liasses informatiques apportées par de gentilles clientes-secrétaires, et il n’a point de portable, car cela ne sert à rien. CQFD ! Alors un conseil, vous qui passerez par hasard, n’allez pas lui demander si il est plutôt LinkedIn ou Instagram ! Demandez-lui plutôt, d’avisés conseils le moment venu quant aux pieds de tomate !

Au comptoir, c’est selon, même si notre homme apprécie le vigneron Yvon VOCORET, qui lui livre son petit chablis, récemment tasteviné, lors du chapitre automnal au château du Clos-Vougeot. Cette jolie distinction laisse de marbre notre bistrotier, car le plus important, c’est que cela plaise aux clients ! Ce solide bon sens règne en maître dans ce petit estaminet, pour le plus grand plaisir de Marc, Philippe, Eric, Delphine, Jean-Pierre, Pascale et les autres…

 

Des tarifs non prohibitifs que ceux pratiqués par certaines chaînes…

 


En cuisine, la cheffe, c’est dame Ginette ! Sur sa gazinière quatre trous - ressemblant peu ou prou à celles de la marque ROSIERES vantée par Paul BOCUSE dans les années 70 !- elle réalise des merveilles de simplicité gourmande. Chaque jour correspond à un plat différent : saucisse lentilles, chou farci, bœuf bourguignon, poule au pot, rôti de porc au jus... En dessert : mousse au chocolat, pommes au four et chaque automne, une étonnante tarte aux coings.
La formule comprend le plat, une assiette de fromages ainsi que le dessert pour 11 euros. Avec le café : 1 euro en sus et 2,5 euros avec un « p’tit quart » de vin. A comparer avec les tarifs prohibitifs sans âme culinaire aucune, de bien des chaînes. Ici, c’est un vrai restaurant ouvrier, avec toute la noblesse qui en découle…

 

 

Se précipiter au DOLET avant qu’il ne soit trop tard !


Ce midi-là, ce fut un sauté de sanglier accompagné de pâtes et endives braisées, une assiette de fromages - toujours servie avec du beurre -, puis une exquise crème caramel à la paisible cuisson (le cas échéant, le dessert est constellé de micro-bulles). Dans sa petite salle patinée d’âme, notre homme envoie une vingtaine de couverts. A ce moment-là, mieux vaut ne pas le déranger !

« Minou, encore deux couverts » aboie-t-il avec délicatesse à la cheffe ! Et à 14 heures, on vous servira encore !
Alors, à l’instar des chanteurs BENABAR et RENAUD qui s’en vont manger « Chez les Corses », nous autres icaunais, devons-nous précipiter au DOLET. Car demain, définitivement, il sera trop tard.

 

En savoir plus :

Les + : sens de l’accueil, convivialité, bonne cuisine : tout y est !

Les – : le café n’est pas des meilleurs dirons-nous ! Sacré Hervé !

 

Gauthier PAJONA

 

Référence


Le DOLET

13, rue Étienne Dolet

89000 Auxerre

Fermé samedi/dimanche.

Contact 03.86.46.88.58., de 06h à 19h.


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La pédagogie était à l’honneur à l’occasion du conseil municipal qui préfigurait le débat d’orientation budgétaire (D.O.B.), voulu par le premier des élus. Une oratrice de la préfecture de l’Yonne est intervenue en préambule de ces travaux pour apporter de judicieux éclaircissements sur l’endettement de la commune et ses capacités à pouvoir générer de l’emprunt. Des propos très instructifs pour les conseillers qui devaient ensuite débattre de la future ligne budgétaire…

 

APPOIGNY: Les férus de gros chiffres n’ont pas été déçus de la séance municipale accueillie jeudi soir dans l’une des salles de la mairie. Avant que ne soit porté au vote le budget définitif du nouvel exercice – une décision examinée le 31 mars prochain par le conseil local -, Magloire SIOPATHIS, dans un souci de transparence et de pédagogie, a souhaité provoquer, alors qu’il n’y était pas obligé, un D.O.B., acronyme se traduisant par « débat d’orientation budgétaire ».

Une manière de mieux s’imprégner de ces lignes comptables, parfois très nébuleuses à la compréhension pour les béotiens de l’exercice, que sont les dépenses et les recettes d’une collectivité territoriale.

Pour se faire, l’édile avait convié l’une des spécialistes de cette « rigueur budgétaire » à respecter vaille que vaille pour l’équilibre financier d’une commune à venir s’exprimer lors d’un exposé, en amont de la séance publique d’échanges et de discussions.

La fonctionnaire de la préfecture de l’Yonne, slides à l’appui, a pu ainsi durant une bonne trentaine de minutes s’épancher oralement sur des données arithmétiques précises, propres à la commune : son endettement (792 000 euros, soit un équivalent de 246 euros par habitant bien loin de la moyenne nationale qui s’élève à 671 euros !), sa capacité d’autofinancement (des ressources internes qui permettent de recouvrir les capacités d’emprunt de la collectivité) et ses possibilités en matière de crédits. A date, Appoigny peut sciemment lever un emprunt de trois millions d’euros afin de subvenir au financement de ses projets structurels.

 

 

Beaucoup de boulot qui nécessite des dépenses…

 

Au-delà de ces chiffres qui éclairèrent un auditoire studieux et annotant les remarques, cette incursion parmi les mécanismes budgétaires de la collectivité permit de poser les jalons des échanges instructifs qui allaient suivre autour du budget 2022.  

Magloire SIOPATHIS ponctua cette causerie qui n’avait rien de soporifique en rappelant que la localité avait su économiser. Mais que le respect de la rigueur ne pouvait être remis en question face aux grands chantiers d’aménagement ou d’amélioration qui se profilaient devant lui.

Puis de citer que l’eau potable, l’assainissement, l’éclairage et les bâtiments publics allaient occasionner, selon son expression, « beaucoup de boulot » ! En filigrane, cela suppose aussi des dépenses !

D’où les arbitrages et le sens des responsabilités que l’élu a demandé à son équipe pour parvenir à tenir ces engagements.

« On peut différer les choses comme on peut faire les choses, ajoutera calmement le maire-conseiller départemental, j’en appelle donc aux arbitrages les plus objectifs possibles, dans l’intérêt général des habitants d’Appoigny ».

Des mots que chacun conservera en tête alors que débat d’orientation du budget s’engageait après coup…

 

Thierry BRET

 

 

 


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Le rendez-vous est inscrit dans le marbre. Celui de Carrare, flamboyant et solide ! Immaculé de toute aspérité qui viendrait en gêner le processus. Depuis 2018, à rythme trimestriel, employeurs et institutionnels de l’Avallonnais convergent vers un lieu commun, à l’invitation de la Mission Locale, provoquant un échange constructif lors d’un petit déjeuner. Une initiative participative au service de l’emploi…

 

AVALLON : La formule est bien rôdée. Quasi immuable et très attendue de ses participants. Des femmes et des hommes n’ayant qu’un seul objectif en tête : faire que les jeunes générations s’insèrent sans trop de difficultés dans la vie active. Vaste programme en pleine période de crise sanitaire ! Même si le chômage suit une courbe descendante, très appréciable des observateurs depuis plusieurs mois.

Nonobstant, il n’est pas si aisé pour un jeune diplômé ou de surcroît un décrocheur de se propulser vers l’emploi. Ne parlons pas des seniors, catégorie socio-professionnelle qui peine encore à faire ses preuves dans le monde du travail alors qu’ils n’ont plus rien à prouver, cela va de soi ! Eux qui, a contrario, possèdent savoir-faire et culture d’entreprise.

 

Un chef d’orchestre à la baguette de cette symphonie positive : la Mission Locale…

 

Dans l’Avallonnais, on a donc choisi le pragmatisme pour faire bouger les lignes. La recette qui n’a rien d’alimentaire tient pourtant en une série de mots appétissants: le petit déjeuner des employeurs.

Café, thé ou chocolat, assortis de leurs inévitables croissants et viennoiseries sont devenus de précieux auxiliaires pour aborder des sujets chaud brûlant sur l’actualité du travail. En pensant avant tout à résoudre l’éternelle équation se rapportant au recrutement. Le tout servi dans un état d’esprit constructif et novateur.

Une cinquantaine d’entreprises de ce bassin attractif y participent sans renâcler. Il y a du lourd (AJ Services 89, ADN Imprimeur…), voire du très lourd (SCHIEVER, Mc DONALD’S, Banque de France, Pneu LAURENT…) parmi cette représentativité à l’écoute et ouverte au dialogue. Celui que propose la Mission Locale à la baguette de ce grand orchestre qui ne veut pas jouer de fausses notes.

Quels dénominateurs communs animent ces « musiciens » ? Le besoin d’initier des partenariats utiles et efficients, de dynamiser ce réseau informel mais omniprésent, de mobiliser les jeunes sur le marché de l’emploi. Bref : une vraie mission sociétale qui pourrait presque s’apparenter à un défi de titan !

 

 

Des chiffres qui plaident en la faveur de la MILO…

 

Bras armé des pouvoirs publics s’activant au plus près de la territorialité, la Mission Locale est au cœur du dispositif mis en place à destination de la jeunesse, « 1 Jeune 1 Solution », qui obtient de vertueux résultats depuis son lancement.

Le bilan de la structure est éloquent : 849 jeunes sur les mille et une personnes contactées par la MILO ont été accompagnés par ses services ;  281 jeunes ont pu bénéficier du PACEA (Parcours d’accompagnement contractualisé vers l’Emploi et l’Autonomie) ; 111 d’entre eux sont entrés en Garantie Jeunes ; 132 profitent d’un plan de formation ; 554 nouveaux contrats de travail ont été signés en 2021 et 155 entreprises ont été en contact avec l’organisme au cours de cette dernière année, en proposant 71 offres d’emploi. Pas si mal, au terme de douze mois de l’existence vécue au rythme de la pandémie !

Bien que la date de la prochaine rencontre n’a pas encore été divulguée, on imagine aisément que les adhérents de ce club des employeurs très investis au sein de leur mission se satisfont déjà de se retrouver autour de ces viennoiseries, prétexte à ingérer de la nourriture beaucoup plus consistante intellectuellement pour aborder les vrais problématiques de l’emploi.

 

Thierry BRET

 


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