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Ce n’est pas une distillerie ordinaire où se concoctent minutieusement des gins, rhums, brandys et autres liqueurs tout aussi parfumés. Cela ressemble plutôt à une caverne d’Ali Baba artisanale dans le sens noble du terme, mâtinée d’expériences alchimiques secrètes pour donner naissance à ces nectars qui aujourd’hui font la réputation de l’enseigne. Bien au-delà de sa zone de prédilection tonnerroise. Bienvenue chez VALOUR + LEMAIRE, maîtres distillateurs confirmés !

 

TONNERRE : Le terme revêt de la plus haute importance pour l’un des deux cogérants de la structure. Distillerie. Plus qu’un simple mot, il représente une quasi référence dans l’art et la manière de concevoir des spiritueux. Et dans ce domaine si spécifique, force est de constater que notre hôte, Arnaud VALOUR, brillant lauréat 2020/2021 du Réseau Entreprendre Bourgogne avec son comparse Benjamin LEMAIRE avec lequel il est associé dans l’aventure en connaît un sacré rayon.

« La sémantique est capitale à nos yeux, explique-t-il, cela signifie que nous prenons tout en charge au niveau du processus de fabrication de ces alcools… ».

De A jusqu’à Z, en somme pour conceptualiser du mieux possible toute la palette qui se dévoile sur les rayonnages de ce show-room béant ouvert sur l’extérieur et accueilli à l’hôtel d’entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Les bouteilles convenablement alignées présentent leurs contenus avec fière allure derrière le comptoir d’accueil. Joliment identifiées avec des étiquettes qui ne manquent pas d’esthétisme graphique. Si l’intérieur est aussi savoureux que l’extérieur, les produits doivent se déguster avec volupté et délicatesse au palais, tout en le faisant avec réelle modération. Car, qui dit distillerie, subodore nécessairement la présence de consommations fortement alcoolisées !

 

 

Une palette de produits à déguster dont le malt !

 

A date, et avant la création de nouveaux produits car la doublette dirigeante n’est pas à court de créativité, la gamme se décline en une dizaine de variantes. Signalons pour les puristes la présence au catalogue de trois vodkas, de quatre à cinq gins, de deux liqueurs, d’un produit anisé, et puis cerise sur le gâteau (sans aucune allusion au kirch !), il existe aussi le malt. Qu’est-ce exactement ?

« C’est difficile à expliquer, lâche dans un large sourire Arnaud VALOUR, sur le principe et selon le cahier des charges des appellations, c’est une boisson spiritueuse à base de céréales que l’on a élevée pendant deux ans seulement et pas trois ans. De ce fait, on ne peut pas la désigner par le terme, whisky ! ».

Structurellement, l’entité est en décalage d’une année par rapport à sa feuille de route prévisionnelle. La COVID est bien sûr passée par là. Mais, Arnaud comme Benjamin ont su conserver leur allant et surtout leur optimisme pour rendre mâture un peu plus leur concept original qui se porte aujourd’hui très bien, merci !

Capitalisant sur ce temps de latence imposé par la pandémie pour modéliser davantage sur le processus évolutif de leur entreprise, les deux compères ont multiplié les contacts ô combien nécessaires avec les distributeurs (cavistes, épiceries fines,…), afin de ne pas rester oisifs et les deux pieds rivés dans le même sabot !

 

 

Du sur-mesure en matière de personnalisation…

 

L’entreprise profite de l’ouverture de ce lieu de production vers l’extérieur pour faire croître le nombre de visiteurs dès qu’elle en a l’opportunité. Une forme de « distillo-tourisme » (le terme sera à breveter plus tard !) pas réservé uniquement aux aficionados de ces produits.

Ces « touristes » férus de sensations en bouche après avoir testé les créations locales peuvent également assembler leurs propres produits selon les essences qui ont été distillées in situ. Objectif : que chacun de ces visiteurs de passage puisse repartir de l’hôtel d’entreprises consulaire avec sa bouteille au contenu personnalisé selon ses goûts et ses humeurs !

Nec plus ultra : en petits groupes, les adeptes d’alcools forts peuvent même piloter l’alambic après avoir choisi eux-mêmes les plantes permettant la conception d’un gin ! Avant de le mettre dans le contenant et d’y apposer l’étiquette à votre patronyme ! Le must de la personnalisation…

 

 

Une feuille de route semble-t-il bien maîtrisée…

 

Concept opérationnel depuis 2019, VALOUR + LEMAIRE (comme il pourrait y avoir sur d’autres registres un brin plus culturels LAUREL et HARDY, version comique, ou SIMON & GARFUNKEL, pour la musique folk !), a été soutenu dès sa fondation par la Région Bourgogne Franche-Comté, sous la forme d’avances remboursables.

Quant au Réseau Entreprendre Bourgogne, il a fait beaucoup pour eux. Notamment dans le montage du projet et dans son développement. Une aide qu’aura su prendre en charge l’une des figures icaunaises de ce support d’accompagnement à la création et essor des entreprises, Alain BOUNON. Ainsi, que l’autre versant de cette aide stratégique si importante, son complice, Alain PETIT.

Ayant investi de leurs deniers personnels la coquette somme de 160 000 euros pour initier ce projet, Arnaud et Benjamin ont bénéficié du coup de pouce financier et salvateur de la BNP.

Côté emploi, une jeune femme, Peggy PRINCE, en qualité de prestataire apporte sa contribution afin de gérer les démarches administratives que l’on imagine très lourdes dans le cadre d’une distillerie. Tandis qu’un alternant de l’IFAG Auxerre assure le développement commercial de la structure.

Les perspectives d’évolution s’envisagent au niveau hexagonal en 2022, avec les premières touches sérieuses initiées à l’international, notamment en Belgique où la CCI de l’Yonne apporte ses compétences.

Dès la prochaine saison, la TPE sera présente également sur des salons avec quelques beaux rendez-vous, mais pour l’heure pas encore arrêtés. Quant à l’objectif des ventes, en termes de volume, il est espéré à plus de 15 000 bouteilles d’ici la fin de l’année. De quoi satisfaire les deux entrepreneurs qui se préparent, grâce à l’intégration d’une nouvelle collaboratrice commerciale, à passer le cap d’un palier progressif supplémentaire.

 

Thierry BRET

 

 


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Ce mardi 12 avril, dans le bel antre vineux du Chablisien, avait lieu la sélection des vins pour les cuvées prestige, sorte de nec plus ultra, pour nos vigneronnes et vignerons. Force est de reconnaître qu'à part quelques rares exceptions, les dégustateurs - essentiellement mâles ! – n’étaient pas de toute première jeunesse !

 

CHABLIS : Le maître de cérémonie expliqua qu'en l’espace de deux ans, la liste de volontaires à la dégustation en Bourgogne a diminué d'une centaine de personnes.
Dans le jury, on reconnaît notamment le vigneron bio Jean-Christophe BERSAN, Damien de LUGET, maître de chais du domaine VERRET, la jeune Laura du domaine CANTIN d'Irancy, mais aussi le sympathique Gérard DELORME, adjoint au maire d'Avallon.

Dix heures sonnent ! Les verres s'entrechoquent. C'est parti pour cette première sélection, entre Côte d'Auxerre, Chitry, Chablis et autres Irancy. Pour être retenu pour la phase finale du grand jury, chaque vin (juste numéroté, bouteille dissimulée) doit obtenir la note minimale de 16/20 lors de la dégustation. 

 

 


Une heure plus tard, vient le moment pour un grand jury plus réduit de déguster les vins ayant franchi ce premier palier. Cela va très vite : est-ce que l'Irancy 158, que vous venez de déguster, vous paraît digne de figurer dans les cuvées-prestige ? Oui ou non ? Au suivant !

Que Saint-Vincent dorme sur ses deux oreilles. L'Yonne vineuse est bel et bien présente ! A la bonne nôtre, avec modération, comme de bien entendu !

Gauthier PAJONA

 


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D'ordinaire, par un beau jour printanier, assis en terrasse, tout en admirant les jolis massifs plantés par les jardiniers municipaux sénonais (sincère bravo à leur  professionnalisme !) en sirotant un verre, on peut entendre par vent d'ouest les annonces en provenance de la gare de Sens : « le train TER numéro 891485.... » sauf que, ce jour-là, point de terrasse, car, comme l'eût dit mon grand-père maternel, il pleuvait comme « une vache qui pisse ! ».

 

SENS : Poussons la porte de cet établissement emblématique du parvis ferroviaire.  Au plafond, subsistent encore moult ballons colorés, souvenir de l'an 1, dignement fêté la veille, semble-t-il !
Après une trop longue période de fermeture, Fred, l'homme des nuits bigarrées de « La Fonderie » de Soucy, en binôme avec Sabine, sa souriante sœur, a rouvert cette belle antre gourmande, qui dans un lointain passé fit hôtel 24/24 ou presque ! Leur credo a de suite fonctionné : de bons produits, bien cuisinés, assortis d'une dose certaine de convivialité. Des racines familiales aveyronnaises peuvent en attester !
Aux fourneaux, « bon sang ne saurait mentir », le jeune cuisinier Benjamin DUCASSOU boucher à l'origine s'applique et se régale à satisfaire la clientèle aussi ! Séquence nostalgie des eighties, lorsque l'établissement était tenu par le couple MASSOLOT, d'anciens bouchers de Malakoff (Hauts-de-Seine). De bon matin, ça ripaillait sec, avec les gars du proche abattoir, entre terrine de pied de porc et tête de veau. Au service, il y avait un « p'tit jeune », qui plus tard, fit sa place dans le coin : Francis BLANCHE ! Bon mais ça, c'était avant, revenons à...2022 !

 

 

Un nectar des temps passés à redécouvrir le « Lillet »…


L'ardoise du jour (plat du jour à 13 euros et une formule à 16 euros) est plutôt alléchante. Prenons le temps de la réflexion, en dégustant un délicieux apéritif : un verre de « Lillet » rosé édulcoré de « Schweppes-agrume », accompagné de petits fours (rare et délicate attention, pas vrai !).

Le « Lillet », nectar bordelais des temps passés, faillit disparaître, et dut sa renaissance, voici quelques années à Olivier MARTIN, orfèvre mondialement connu en matière de spiritueux. Il visita plus de cent pays de par le monde, toujours en quête de belles raretés. Pour le « Lillet », ce fut moins lointain !

Arrivent alors au comptoir,  « M. Extincteur » et Jean-Pierre, le bricoleur rigolard natif de Gron. Ils commandent deux « jaunes » à l'unisson, que le patron leur sert avec quelques frites maisons !

 

Un œuf à la coque truffé servi avec un zeste d’élégance…


Mon assiette d'œuf à la coque truffé arrive alors. Elle est très bien dressée, non sans une certaine élégance, avec ses petites mouillettes, mais aussi une salade bien assaisonnée. J'accompagne ce plat d'un « Vézelay blanc » du domaine Yves et Delphine DUPONT de Saint-Père-sous-Vézelay. Un vin que votre serviteur vous recommande !

Pendant ce temps, arrive tout trempé, un cyclotouriste, soulagé de se mettre à l'abri ! En sirotant son verre de « Chablis », il me raconte arriver de la jolie commune de Condrieu (quel vin !) après plusieurs étapes. Bon appétit, jeune homme !

 

 

Le fait maison est en vedette dans  l’établissement…

 


Pour suivre, c'est un désormais classique de notre cuisine poissonnière : un « fish and chips », ici joliment présenté. La cuisson nette du poisson, les délicieuses frites faites maison, vous savez avec de vraies patates, si, si ! Et une sauce tartare onctueuse. C'est délicieux. Ce plat, je l'ai dégusté moult fois antan, de par le monde, mais mon premier, ce fut à l'occasion d'un voyage scolaire en Angleterre en 1975. Le poisson était alors servi sur du papier journal, avec une belle rasade de vinaigre !
Les clients arrivent en force ce midi-là. Sitôt débarrassées, les tables sont redressées pour accueillir de nouveaux convives ! A la table d'à côté, quelqu'un explique à ses compères que ses visites chez l'orthophoniste l'aide à mieux s'exprimer, comme quoi…

 

 

Les plaisirs d’un bon déjeuner rassérénant…  



L'assiette de trois fromages arrive à bonne température (bravo ! C'est plutôt rare) et bien choisis : cantal, soumaintrain bien affiné pour terminer par un comté. Je me suis alors laissé tenter par un « Irancy » du vigneron Benoît CANTIN,  bonne pioche !

En dessert, la tarte au citron revisitée ne me laisse pas un souvenir impérissable : la meringue est trop sucrée, et il manque ce parfum d'agrume de l'appareil citronné. Nous la revisiterons une fois prochaine, mieux citronnée, espérons-le !

Dehors, il pleut et il vente. Quel temps ! Décidément, rien de tel qu'un bon déjeuner rassérénant !
Bravo à nos jeunes aubergistes du XXIe siècle ! Pour sûr, leurs glorieux prédécesseurs du siècle passé auraient des raisons bien légitimes d'être fiers de ces courageux.

 



En savoir plus :

 

Les - : les serviettes en papier mériteraient une qualité un brin supérieure svp !

Les + : le cadre est chaleureux, on s'y sent à l'aise ! Le bon rapport qualité-prix, avec de la bonne cuisine. Quant aux toilettes, elles sont très propres.

La Brasserie de la Gare

3 Place François Mitterrand

89100 SENS

Tel : 06.31.47.29.06.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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Le temps de la réflexion s’impose à elle. De la pure logique, en fait, quand on vient d’hériter d’un nouveau mandat, surtout à la tête de l’agence de développement « Yonne Tourisme ». Un organisme ayant pour objectif d’assurer la promotion et le rayonnement de l’une des activités les plus attractives de notre territoire. 2022 sera donc sur le papier une année de transition. Histoire de bien prendre ses marques. Mais, pas seulement. Il s’agira aussi de se poser moult questionnements sur ce que seront à très brève échéance, dès 2023, les nouvelles tendances consuméristes du secteur…

 

AUXERRE : Perfectionniste dans l’âme (elle n’a pas exercé ses talents professionnels dans une vie antérieure auprès de l’un des grands groupes internationaux pour rien !), Isabelle FROMENT-MEURICE ne veut surtout pas confondre vitesse et précipitation à l’ébauche du schéma départemental de tourisme de l’Yonne, véritable figure de proue de ces cinq prochaines années. Une feuille de route indispensable à l’application d’actions concrètes et abouties devant permettre au territoire de capitaliser sur les pépites que compte le département le plus septentrional de notre contrée.

Avant de se lancer dans l’élaboration de ce vaste concept, l’élue du Conseil départemental et présidente fraîchement émoulue de ladite agence de développement touristique veut poser ses jalons au niveau du travail analytique. Procéder à un bilan détaillé et approfondi des opérations menées par le passé, tout en assimilant une multitude de renseignements actuels permettant de mieux comprendre les tendances comportementales du présent, avec en toile de fond une projection sur le futur qui prend forme petit à petit avec cette année 2023 à l’horizon !

 

La digitalisation du tourisme a pris le pas sur les pratiques traditionnelles…

 

Bref, le tourisme va donc vivre son grand nettoyage de printemps, son relooking de fonds en comble que l’on ne s’y prendrait pas autrement. D’autant que les approches consuméristes ont forcément été très impactées depuis deux saisons du fait de la crise sanitaire. Tant auprès des visiteurs de l’étranger que des Français en goguette qui auraient choisi de pousser les limites de la découverte jusque par ici.

Aujourd’hui, le touriste saute dans le train ou prend sa voiture à la dernière minute pour se rendre derechef dans le département limitrophe, ne se fiant plus qu’aux outils digitaux pour le mener à bon port. Exit les fameux opus de la collection très documentée des guides verts « Michelin » qui firent les beaux jours des amateurs de farniente et de curiosité avisés !

L’approche des séjours « à la papa » est donc bien révolue ! Place à l’hyper réactivité de ces nomades d’un nouveau monde (celui de la numérisation à outrance) avec lesquels les professionnels du segment se doivent de composer. Et vis-à-vis de ce changement de paradigme comportemental, l’Yonne (cocorico !) n’a pas à rougir pour une fois et serait plutôt bien placée sur ce point pour répondre aux attentes de cette clientèle 2.0.

« C’est vrai, confirme Isabelle FROMENT-MEURICE, interrogée au terme de l’assemblée générale de l’agence Yonne Tourisme accueillie à bord de la singulière péniche de « La Scène des Quais », l’Yonne peut être considérée comme le poumon vert proche de l’Ile-de-France grâce à ses offres de week-ends prolongés, ses résidences immobilières où les Franciliens aiment venir se ressourcer tout en fréquentant les lieux culturels et touristiques, y compris quand ils étaient présents à cause du télétravail… ».

 

 

La croisée des chemins qui suppose une phase analytique…

 

Une nourriture de l’esprit s’impose donc pour sustenter ces personnes avides de curiosité qu’elle soit patrimoniale, gastronomique, intellectuelle, culturelle.

Pourtant, une interrogation persistante taraude l’esprit de la vice-présidente du Département. Les touristes seront-ils dans une phase de consommation analogue à la période d’avant-COVID ? Avec réservation et repérage, voire tourisme de masse.

Ou, alors, vivront-ils un changement radical de comportement où l’Yonne pourrait dérouler ses atouts, au-delà de la période traditionnelle, allant d’ordinaire d’avril à octobre ?

« Nous sommes à la croisée des chemins, renchérit la présidente, aucune étude n’existe en l’état pour nous éclairer sur ces changements nés avec la pandémie. Nous n’avons pas encore d’idées précises sur ces nouveaux comportements… ».

Mais, à peine, le fléau de la COVID passé que déjà surgit dans le parebrise une autre conséquence pouvant perturber durablement l’activité touristique dans l’Hexagone : la flambée des prix inflationniste des carburants !

Or, l’offre de moyens de locomotion pour amener les touristes vers notre territoire est quelque peu limitée, voire parfois inexistante sur certains secteurs. Sachant que bon nombre de Franciliens ne disposent même plus de véhicules automobiles personnels pour assurer leur déplacement. Quand ils possèdent encore un permis de conduire !

 

 

Davantage de cohérence sur la pose de la future signalétique !

 

Autant d’éléments qui amène la présidente de l’agence Yonne Tourisme à phosphorer pour trouver les meilleures parades opportunes face à ces enjeux de société. Un bilan global des grandes tendances touristiques répertoriées au cours de la saison sera donc effectué au cordeau. Compte tenu, en outre, du nouveau contexte international qui ne sera guère propice à la venue de la clientèle américaine (la crainte de l’extension du conflit sur le continent) et de l’Asie.

Viendra alors le temps de l’esquisse de ce schéma départemental devant prendre en compte les différents ingrédients lui permettant d’être en phase avec les réalités quotidienne de l’instant. Un schéma dont le domaine d’application basculerait immanquablement sur 2023, une fois la saison actuelle consommée et digérée au plan de l’analyse. Mais, un schéma établi dans la logique des choses, qui sera aussi complémentaire à celui qui est travaillé à l’heure actuelle par la Région Bourgogne Franche-Comté.

Si l’essor de l’accueil des touristes chinois ne figure pas parmi la copie stratégie de l’élue (contrairement à ce que pouvait préconiser jusque-là la Région), la part de l’aménagement du territoire pour parvenir à optimiser les infrastructures icaunaises figure au contraire en bonne position.

Sur le principe de la cohérence où les investissements financiers joueraient un rôle prépondérant à cette promotion de l’attractivité made in Yonne. Par exemple, au niveau de la signalétique afin d’indiquer le cheminement menant vers les sites touristiques ou la connaissance des voies  « vélo route » à ses utilisateurs potentiels, chose qui fait parfois cruellement défaut dans le landerneau !

« Il vaut mieux que nous indiquions le chemin qui mène à la vélo route plutôt que de poser une signalétique évidente pour expliquer que là où se trouve le panneau correspond à la vélo route en particulier ! » plaisante l’élue de l’Yonne.

Les offices de tourisme planchent déjà sur la question en procédant à un minutieux inventaire des possibilités à mettre en place. Tout comme le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB), qui dans le domaine qui est le sien, assure la promotion de la viticulture. Davantage d’itinéraires fléchés et mieux renseignés fleuriront à l’avenir aux abords de nos routes de campagne : c’est une certitude selon Isabelle FROMENT-MEURICE.

 

Un schéma départemental porteur d’une véritable identité…

 

L’idée majeure de ce nouveau schéma départemental sera de faire éclore les forces et les moyens attractifs du territoire, à grand coup d’identité, pour séduire et convaincre les touristes franciliens (et d’ailleurs) de venir nous visiter. Un cabinet extérieur, spécialisé dans l’appréhension de ce tourisme de proximité, sera de facto opérationnel pour permettre une neutralité dans les réunions de concertation.

Quant au chantier occasionné par ce futur schéma, il débutera dès le mois de septembre, après la saison, en y associant aussi les professionnels du tourisme qui expliqueront sous la forme d’interventions testimoniales les tendances et comportements observés.

In fine, ce schéma départemental, une fois élaboré dans sa conception globale, sera validé par le Conseil départemental de l’Yonne. Avant sa mise en application l’année prochaine…

 

Thierry BRET

 

 


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C'est l'histoire d'un jour sans qui se termina plutôt bien ! Ce matin-là, j'attendais mon train matinal, en gare de Paris-Bercy, pour revenir déjeuner à Sens. Tout était prévu, sauf à cinq minutes du départ, sans train à quai, l'habitué des voyages ferroviaires que je suis se dit alors qu'il se passe quelque chose d'anormal…

 

PARIS : Une annonce monocorde retentit alors, sans un mot d'excuse, comme de bien entendu : avarie de matériel, train supprimé. Il faut tenter, en courant, d'en attraper un autre à la voisine gare de Lyon. Un petit groupe se forma alors. Et c'est haletant que nous arrivons sous l'imposante verrière, pour apercevoir, au loin, les feux rouges du TER, parti à l'heure ! 

Prochain départ prévu deux heures plus tard. Profitons de ces quelques lignes voyageuses pour saluer les milliers de navetteurs icaunais soumis au quotidien à ces aléas multiples. Mais aussi de rappeler - si besoin était - que la majeure partie des TER arrivent à l'heure ou presque !

Un peu décontenancé, en me retournant, après avoir passé deux à trois coups de fil, j'aperçois en haut de l'escalier le mythique établissement du « Train Bleu ». Ce superbe et exceptionnel buffet de gare, inauguré en 1901, avec profusion de dorures, stucs et fresques évoquant la mythique ligne PLM (Paris-Lyon-Marseille), mais aussi tout le charme méditerranéen ! Et si j'y allais, me dis-je alors ? Je n'y ai jamais mis les pieds, juste vu de loin,  ou bien lu le menu.

 

 

Une séculaire brasserie à l’élégance qui nous est inhabituelle…

Entrons ! L'élégance est la première des images, celle des locaux bien sûr,  mais aussi de l'impeccable personnel ! Ce faste, force est de reconnaître, que nous n'y sommes plus guère habitués. Ma table, impeccablement nappée, donne sur la séculaire brasserie « L'Européen », à l'angle de la rue de Lyon.

Autour de moi, deux amies allemandes sont venues visiter Paris. A droite, c’est une famille brésilienne. Un peu plus loin, ce sont des australiens.

Pour un peu, on pourrait penser que le monde entier s'est donné rendez-vous ici à Paris pour admirer ces fresques colorées : la rade de Toulon et les citronniers de Menton.

Comme me l'explique alors le polyglotte maître d'hôtel : la réfection, voici quelques années du site, a rendu à ce lieu mythique une certaine magnificence, entre ciel azuréen, paisibles promeneurs et voiliers voguant sur les flots.

Avec l'apéritif, arrive une crème de champignons en guise de mise en bouche. Elle est plutôt quelconque et manque notablement de caractère. En entrée, je choisis le pâté en croûte et foie gras de canard. C'est correct mais sans plus. On le dirait comme sorti du congélateur. La pâte qui ne tient pas vraiment la chair, me semble grossière, manquant de finesse. L'appareil est assez quelconque, plus proche d'un « machin » industriel que de celui proposé régulièrement à la table du « Rive Gauche » à  Joigny !

Mais bon, l'ambiance est là avec le ballet du service, les conversations dans toutes les langues. Une rasade d'un bon brouilly me fait définitivement oublier l'annulation du TER !

 

 

Le gigot d’agneau à l’estampille du « Train Bleu » : une assiette fort goûteuse…

 

En fait, ici l'on vient, plus pour le spectacle et l'impressionnant décorum que pour une cuisine vaguement conçue à la chaîne ! « Le Train Bleu » : on peut aussi venir y prendre un élégant café matinal, un thé d'après-midi et d'avant train sur le départ.

C'est un véritable lieu de vie.

Dans le même registre tarifaire, mais avec une cuisine d'exception pour bien manger, je vous recommande « L'Arôme » au 3 de la rue Saint-Philippe du Roule dans le huitième arrondissement où le sympathique chef solognot Thomas BOULEAU élabore une cuisine des plus raffinées, une étoile au Michelin en valant plutôt deux.

Cependant, le plat principal me parut plus convaincant : un gigot d'agneau servi à la voiture de tranche et gratin dauphinois. Un plat estampillé, spécialité « Train Bleu ».

 

 

Le gigot arrive : il est élégamment tranché et servi rosé comme demandé, avec un bon jus et de l'ail en chemise. Sincèrement, c'est fort bon. Le gratin dauphinois est goûteux et pas gras. Il parachève cette jolie assiette indéniablement classique, mais fort succulente !

A ma droite, mes voisines teutonnes se régalent avec les ris de veau qu'elles accompagnent, sur mon conseil (!), d'un chablis ! Elles aussi sont émerveillées par les fresques et le parquet.

En dessert, peut-être aurai-je dû prendre les crêpes Suzette, flambées au « Grand-Marnier ». Car, le soufflé chaud à la clémentine manque de légèreté. Il est loin de valoir celui de « L’Auberge des Chenêts », sise à Valloux au nord d'Avallon. Mais bon ici-bas, nous ne sommes pas là que pour déguster, mais  aussi pour admirer, écouter et regarder le spectacle vivant qui se joue devant nos yeux.
A peine le temps de terminer mon café-kirsch que je crois entendre la monocorde annonce : « le TER numéro 891 à destination de Laroche-Migennes… ». Celui-là, dans l'Yonne, nous ramènera !

 

 

En savoir plus :

Les - : une cuisine pas forcément très cuisinée, vous l’aurez compris !

Les + : quel cadre, quel décor, c’est magnifique ! A signaler l'impeccable tenue du personnel, bravo !


Le Train Bleu

Place Louis Armand (gare de Lyon)

75012 PARIS

Ouvert de 7h30 à 22h30.

Téléphone : 01.43.43.09.06.

Site : www.le-train-bleu.com

Menu : à partir de 49 euros (25 euros pour les enfants).


Cap au sud ! Pour deux bonnes petites adresses en demeurant encore un instant  sur le réseau PLM !

A ENTREVAUX (Alpes de Haute-Provence), l'entreprenante famille DEKEN a repris « Le Vauban » (p'tit clin d'œil icaunais), un hôtel-restaurant-pizzeria. Les plafonds de la salle sont imposants, la terrasse à la jolie vue se prépare pour l'été. Accueil aimable, cuisine maison, dont des pizzas de belle tenue, garnies de bons produits. Délicieuse daube notamment servie avec d’excellents raviolis. Ici, on peut arriver par le chemin de fer de Provence (ligne Nice -Digne) et visiter la citadelle, mais aussi le musée de la moto !

A COMPS-SUR-ARTUBY (Var) avec le bar-hôtel-restaurant « Bain » (de père en fils depuis 1737) une belle auberge de bord de route, au cœur d'un véritable désert culinaire ! La Provence y est à l'honneur dans les assiettes : délicieuse soupe ou pistou, tripes à la niçoise, côtes d'agneau grillées servies de belle manière. Une belle étape. Profitons-en ! Car, des établissements comme cela en France, d'ici quelques années, il n'en restera plus guère...

 

Gauthier PAJONA

 

 


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