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C’est l’un des talents artistiques à découvrir cet été au « Moulin à Tan » dont on ne se lassera pas de contempler les œuvres picturales. Entre couleurs vives, voire flamboyantes et visions animalières des plus explicites. Presque à la limite de l’onirisme vu depuis un jardin d’Eden où le règne animal reprend toute sa force et ses droits. Sa façon à elle de traduire les « sourires de la vie » qui lui sont si chers et qui l’accompagnent au gré de son parcours créatif mêlant avec bonheur musique et peinture…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Cela se vit, cela se respire et c’est intense ! Celle et ceux qui résumeraient les fondamentaux de notre existence à la seule dualité chromatique du noir et blanc, entre tristesse et morosité, en seront pour leurs frais. Voilà une artiste qui n’a pas peur de coloriser ses œuvres jusque dans ses derniers retranchements. En quête de luminescence absolue. Claire BAUGER ! Où l’art et la manière de donner du sens à cette gamme « arc en ciel » qui compose notre environnement de coloris chatoyants à l’œil. Tout en laissant la part belle à l’imaginaire. Il suffit de découvrir sa série de toiles animalières pour mieux s’imprégner de la vista de cette créatrice qui expose d’habitude ses tableaux aussi bien en galeries parisiennes qu’à La Baule, site privilégié et recherché par les férus de culture avec un grand « C »..

C’est dans le village médiéval de Forterre que l’artiste auxerroise se définissant comme une pure coloriste dévoilera ses ultimes créations en ce mois de juillet. Dont ce splendide tigre bleu dont le regard nous sonde avec beaucoup de mystères et de profondeur. Maniant avec dextérité l’art de l’aquarelle comme celui de l’huile, Claire BAUGER se joue des couleurs, en les mélangeant, en les superposant, en prêtant vie à de nouvelles variantes dont elle possède le savant secret en véritable alchimiste de la création coloriste qu’elle est devenue avec pugnacité dans son approche d’artiste.

 

Eclectisme artistique de belle envergure…

   

La peintre auxerroise partagera l’affiche de cette exposition estivale (du 13 au 31 juillet) concoctée par l’association locale, « Arts et Décors sans Frontières » avec d’autres valeurs ascendantes – voire confirmées ! - de la grande fratrie des adeptes du couteau, du burin et de la palette de couleurs. On notera l’excellent travail de Marie-Françoise DURNERIN, chantre de l’huile figurative dans lequel elle excelle depuis une quinzaine d’années maintenant. La franc-comtoise Catherine CORDIER-MARC donnera aussi un très bel aperçu de son immense talent grâce à son panel de toiles proposées à l’appréciation des visiteurs.

Jeux de lumières, transparences et flamboyance des couleurs constituent la touche artistique de Stéphane-Françoise CLEMENT qui offrira une note d’exotisme enthousiasmante lors de cette exposition, s’étant inspiré du travail original des maîtres de la peinture nippone.

 

 

La part belle à la sculpture et à la céramique…

 

Parallèlement, les réalisations du sculpteur Jean DOMERGUE et celles de GARY interpelleront les visiteurs contemplatifs de tant d’imaginaire exacerbé, trônant en bonne place dans cet antre au supplément d’âme que représente ce « Moulin à Tan », cher à Chantal MILLOT. Vaillante présidente d’une association qui nous régale à chaque été.

N’omettons pas dans cet inventaire à la Prévert les pièces de la céramiste Brigitte MILLOT, habituée des lieux et de ce rendez-vous à l’atmosphère si conviviale qu’elle n’occulterait de son agenda pour rien au monde.

Notons pour les puristes, la présentation d’un projet artistique original réalisé à l’échelle autour de la maquette de l’église locale de Saint-Romain et conçu par l’une des emblématiques figures du savoir historique et intellectuel de ce charmant village : Robert NEMO, ancien instituteur qui rédigea plusieurs ouvrages de référence sur la commune.

Enfin, pour être tout à fait complet, Frédérique BONVALOT, graphiste et esthète dans la réalisation de peintures murales, dévoilera les travaux réalisés par de jeunes élèves dans le cadre de l’atelier « Bonne Mine ».

 

 

En savoir plus :

Exposition collective « Arts et Décors sans Frontières »

Au Moulin à Tan de Druyes-les-Belles-Fontaines

Du 13 au 31 juillet 2022

11 rue de Chanzy

Entrée gratuite

Ouvert tous les jours de 15 à 19 heures.

Site : www.moulin-a-tan.com

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Thierry BRET

 


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Tout au bord de l'Yonne, dans un quartier discret de Sens, se niche ce bon « p'tit » restaurant thaï. D'ordinaire, la cuisine asiatique (mais laquelle ?) peut évoquer quelques sueurs froides avec ses buffets « géants » sans saveur aucune, ses nems à la composition incertaine, ses lychees en boîte annoncés frais avec un sourire franc comme un âne qui recule ! Cela donne la très désagréable impression de se moquer des clients. Ah, au fait la saison tropicale des lychees, c’est l'hiver ici-bas quand c’est l'été dans l'hémisphère sud !

 

SENS: Quelle quiétude sous cette petite tonnelle arborée et fleurie ! Le patron arrive alors. Il paraît content de lui et nous cite la quasi-intégralité de ses fournisseurs, en omettant juste la référence du produit lave-vaisselle. Bio, peut-on présumer ! Il nous précise que la cheffe est en cuisine, ne travaillant qu'avec des produits de saison. Dont acte.

Un mot sur l'accord mets asiatiques et vin. Souvent, le rosé et sa fraîcheur accompagnent joliment des plats, quelque peu épicés. Ce midi-là, fut servi un Chinon rosé (« beuvez » toujours, n'en « meurrez » jamais citait sieur Rabelais dans « Pantagruel et Gargantua », à propos de ce vin ligérien). En la matière, la bière a aussi ses adeptes.

 

 

Des recettes un brin pimentées, comme il se doit !

 

La salade de bœuf arrive. Franchement, pour votre serviteur, qui dans un lointain passé professionnel, alla régulièrement au pays du sourire qu'est la Thaïlande, les saveurs sont là. Nettes et précises. Et elles sont un brin pimentées, comme il se doit. C'est franchement très bon, et cela donne l'impression, l'espace d'un instant, d'être non pas au bord de l'Yonne, mais plutôt du Chao Phraya, fleuve baignant Bangkok, la capitale thaï ! 

 

 

Un voyage sans escale vers les saveurs orientales…

 

Le sauté de porc est du même acabit, avec force légumes. Ils sont accompagnés d'un riz suavement gluant. Les jus sont précis. C'est délicieux, notre Chinon rosé faisant toujours bon ménage avec les mets !

Un succulent dessert pour terminer : il s’agit d’un entremet, une sorte de crème brûlée à base de mangue et lait de coco qui parachève ce joli voyage gourmand sans escale vers l’Extrême-Orient, l'espace d'un déjeuner !

 


En savoir plus :

 

Les - : les Sénonais trouvent le lieu un peu « chérot », semble-t-il. Sauf que la bonne cuisine ne se fait qu'avec de bons produits dont les viandes du réputé boucher local Jean DENAUX. Le menu est proposé à 40 euros.

Les + : les saveurs sont nettes et précises. Le lieu est paisible, semblant comme hors du temps...

 

 

Contact :


Restaurant Thaitae

41 Quai du petit hameau

89100 Sens

Tel : 06.64.45.15.29.

 

Gauthier PAJONA

 


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Point d’orgue de quatre mois de concerts, expositions, ateliers et conférences consacrés à l’univers onirique des comédies musicales, sous l’égide de la Cité de la voix à Vézelay, le récital donné par l’ensemble vocal AEDES, sous les voûtes de l’Abbaye de Reigny, a ravi les 200 personnes présentes. Un écrin minéral sans pareil, pour un programme d’exception dédié aux bijoux signés par Georges GERSHWIN, Duke ELLINGTON, Léonard BERNSTEIN ou Robert B. SHERMAN…

 

VERMENTON : Baptisée les « Musicals », la croisière a largué les amarres le 18 mars dernier par une master-class sur les métamorphoses de la comédie musicale filmée. Elle s’est achevée avec un panorama choral autour des grandes œuvres de la comédie musicale américaine, interprétées par l’ensemble AEDES, dans l’ancien réfectoire des moines de l’Abbaye de Reigny. A la barre du navire : le directeur de la Cité de la voix François DELAGOUTTE et tout son équipage. Ils auront accueilli au fil des semaines plus de 3 800 spectateurs.

Au programme de ces multiples escales : ateliers de doublage à Vézelay, soirées cinématographiques à Avallon, ateliers de chants à Asquins, conférences, bal américain à Tonnerre aux accents de rock, mambo et charleston, ateliers de danse, concerts… Sans oublier ce rendez-vous donné aux lève-tôt par l’Orchestre d’harmonie de la ville de Tonnerre le 25 juin à 05h47, sur la terrasse de la basilique à Vézelay, pour faire se lever le soleil en musique, à la plus grande joie des 180 courageux présents. Cette croisière aura effectué quelques détours par Besançon, Chalon-sur-Saône et Chenôve.

En résidence toute l’année à Vézelay, l’ensemble AEDES, dirigé par Mathieu ROMANO, est habitué aux salles les plus prestigieuses, comme l’Opéra de Paris, le « Konzerthaus » de Vienne ou le théâtre des Champs-Elysées, avec à son répertoire, les plus grands chefs d’œuvre vocaux et instrumentaux. Pour ce concert de clôture des « Musicals » à l’Abbaye de Reigny, soufflait comme un air de Broadway, avec des reprises des plus belles comédies musicales de tous les temps comme « West Side Story » ou « Mary Poppins ». Des bas-fonds de New York aux toits de Londres, c’était autant de personnages, portés par les voix magiques d’AEDES et les notes du piano de Yoan HÉREAU qui, au-delà des voûtes de l’abbaye en ce début d’été, s’en allèrent tutoyer les étoiles. Une soirée délicieusement « supercalifragilisticexpialidocious » !

 

 

L’interview

François DELAGOUTTE, quel bilan tirez-vous de cette aventure artistique inédite ?

« Un bilan qui est globalement positif par rapport aux objectifs fixés, c’est-à-dire, d’avoir un évènement à la fois culturel, populaire et disciplinaire, qui remobilise notre public d’une manière assez large, avec une dimension participative très forte et territoriale. Pour un évènement thématique que l’on a construit sur l’ensemble de la région. Les ateliers ont très bien marché, avec une véritable envie de chanter, de découvrir un répertoire que les stagiaires n’ont pas l’habitude d’aborder. Beaucoup de rencontres aussi, avec des artistes que l’on n’a pas l’habitude de recevoir à Vézelay, des comédiens, des doubleurs, des danseurs… ».

Pourquoi ce thème des comédies musicales américaines ?

« C’était à la fois l’idée de redonner de la joie dans une période un peu triste et aussi de faire découvrir un univers qui n’est pas dans notre référentiel culturel, d’ordinaire, alors que c’est un genre à part entière. On a souvent un regard un peu méprisant sur la comédie musicale, avec en tête des comédies des années 2000, un peu « soupes » et commerciales alors que c’est un art total, un endroit de créativité absolument extraordinaire… »

Le concert ou l’évènement ayant rencontré le plus de succès ?

« Le bal américain à Tonnerre aura été un franc succès. On a même refusé du monde ! Et l’une de nos satisfactions, avec Cédric CLECH, le maire de la ville, aura été d’y rencontrer des gens qui ne viennent pas habituellement aux concerts à Tonnerre. En fait, autour de ce bal et de ce week-end dédié à la danse, c’est toute la ville dans son ensemble, via son maire, via ses équipes, qui a su pour l‘évènement, mobiliser tout son tissu associatif. Nous avons organisé plusieurs réunions collectives pour expliquer le projet, voir comment toutes les forces vives pouvaient s’approprier l’évènement. Cela aura été aussi une manière d’emmener avec nous le territoire des différentes villes avec lesquelles on a travaillé… ».

 

 

En savoir plus

Tous les renseignements sur les prochains rendez-vous de l’été sont à consulter sur le site : www.lacitedelavoix.net

 

Dominique BERNERD

 

 

 

 


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Pas de doute ! Ils nous avaient prévenus. Dès la prime annonce sémantique de leur appellation qui caractérise le nom de leur groupe. Une véritable invitation à louvoyer, à changer de direction, à emprunter des lignes, plus ou moins sinueuses, formant la base inspirante de leur répertoire éclectique. Ressuscitant au passage le génie créatif de Théolonious MONK ou puisant parmi ces musiques du monde dont ils revendiquent les sonorités généreuses, ZIG ZAG a ouvert le bal, avec la manière, du second festival « Jazz à Druyes »…

 

DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Allez savoir, pourquoi ! Peut-être les températures un peu frisquettes du début de soirée, la profusion d’évènementiels qui étaient proposés çà et là sur l’ensemble du territoire icaunais, voire la sacro-sainte première journée de juillet – un vendredi de surcroît ! – évocatrice de davantage d’exode en bord de mer dans les bouchons que de rester dans son cadre habituel de prédilection alors que les enfants sont sensés poursuivre leur scolarité, auront été autant d’éléments explicatifs à la famélique présence de spectateurs lors de cette soirée inaugurale.

Dommage, trois fois dommage : on ne peut que le regretter, en effet, au vu du travail qualitatif  accompli en amont de ce premier rendez-vous estival de la saison par les organisateurs de l’association des « Lumières de Druyes » !

Car, tous les ingrédients étaient réunis de facto afin de lancer la seconde édition de ce festival plutôt prometteur vers la pleine lumière. A commencer par l’affiche de la soirée, avec la programmation d’une formation nivernaise, en guise de hors d’œuvre appétissant à ce week-end musical jazzique, qui jouit dans le landerneau d’une solide réputation.

 

 

Un récital savamment construit sur une partition à trois bandes…

 

Evoluant dans le sérail artistique régional depuis 2018, ZIG ZAG s’est taillé une belle notoriété aux confins des deux départements limitrophes que sont la Nièvre et l’Yonne. Enchaînant récitals, concerts et festivals, malgré la chaotique période 2020/2021, imputable à la crise sanitaire ayant plongé les artistes de tout poil dans un profond marasme.

Les retrouver sur scène, en ouverture de la manifestation de Druyes, n’était donc pas une surprise en soi. Tant les instrumentistes – ils sont au nombre de cinq – qui composent ce combo à l’efficacité sonore aboutie ont du talent à revendre, chacun maîtrisant tels des virtuoses aguerris leur partition en faisant la part belle à l’improvisation et à l’inspire. En parfaits musiciens de jazz qui se respectent !

Mêlant avec adresse, subtilité et sans fausse note leur set de plus d’un heure autour d’une articulation musicale méticuleuse et bien construite – un standard de jazz de la plus pure des traditions inspiré du pianiste Théolonious MONK à titre d’exemple, puis un air emprunté au folklore de l’Europe orientale, avec en sus une touche sympathique et enjouée à base de sonorités brésiliennes façon bossa-nova -, et voilà un agréable cocktail servi par le groupe, qui devait être ingurgité d’un seul trait tel un « Bloody Mary » ravageur devant réchauffer le plus frileux des spectateurs, gagné par l’humidité ambiante !

 

 

Un plaisir de jouer communicatif entre les musiciens…

 

ZIG ZAG impressionne par la complémentarité de ses membres. Avec à la manœuvre, un Pierre VINAY pugnace et volontaire, prêt à bondir sur scène, à s’exalter tout sourire à la moindre note produite par son violon. Le garçon possède plus que des bases de classique : cela se sent lorsqu’il lance le reste de l’ensemble en introduisant les morceaux qui s’enchaînent.

Ses comparses sont de la même veine. La saxophoniste Camille FALGOUX, complice enthousiaste, réplique avec de l’allant et cette aisance si envoûtante à cette joute amicale. Une ligne de basse, assurée par Sébastien CAPELLI, et voilà les images de plages gorgées d’un chaud soleil qui fait secouer les têtes et taper dans les mains le public.

Peu nombreux, certes, mais bien présent dans ses réactions spontanées et joyeuses. Le Brésil ! Et sa bossa-nova, langoureuse et sucrée à déguster sans l’once d’une modération, alors que la nuit pointe le bout de son museau à l’horizon.

Prenant la parole de temps à autre pour commenter la « feuille de route » de ce voyage acoustique fort agréable, Florent THIANT et son accordéon chromatique déroulent.

 

 

Seul compte le chemin, celui du talent…

 

La petite touche d’inspiration tzigane, gitane, rom, c’est lui et nous voilà embarqués vers l’Est de l’Europe. Celle qui a donné naissance à tant d’artistes à la renommée internationale. Avec  cette musique « manouche » qui réchauffe elle-aussi les cœurs avec parfois l’emploi de cette gamme mineur, fleurant bon les grands espaces de l’Orient.    

Derrière ses fûts, impassible mais très concentré, brille le discret Nyls WILLIG avec la posture d’un métronome, le binaire dans le sang, pour impulser la rythmique à la formation. Ses balais effleurent à peine la batterie. Suffisant et classieux pour réguler le tempo de l’ensemble !

Visible dès la semaine prochaine à la médiathèque de Donzy, le samedi 09 juillet dans la Nièvre, ZIG ZAG a assuré avec maestria et de façon jubilatoire ce « désordre » musical très bien structuré autour de ses instrumentistes doués. Fidèle à son adage : « le chemin est sans but, car seul compte le chemin ».

Au vu de la prestation : celui du talent, assurément !

 

Thierry BRET

 

 


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Une journée perturbée et pluvieuse, initialement dévolue à une ballade en moto qui était prévue de longue date, et se transformant en un déjeuner, ici. Il y a pire comme changement, songeai-je alors en m'attablant ! Le « Martin Bel Air » : c'est d'abord l'histoire d'un cuisinier trentenaire. Son créateur, Jean-Raphaël PERSANO, fils de bistrotiers avec plats du jour (de ces établissements qui hélas disparaissent peu à peu de notre horizon), hésita entre une carrière dans la maréchaussée ou la cuisine. C’est elle, finalement, qui l'emportera !

 

SAINT-MARTIN-DU-TERTRE : Ancienne arpète de la prestigieuse « Côte-Saint-Jacques » de Joigny, Jean-Raphaël PERSANO travailla ensuite dans quelques beaux établissements de Côte d’Or – encore une côte, décidément ! - avant de s'installer, sur le plat de cette paisible commune du Sénonais fin 2017.

Immédiatement, le succès fut au rendez-vous. Le bouche à oreille fonctionna de plus belle. Il faut dire que l'incroyable rapport qualité-prix du menu-déjeuner,  impeccablement calligraphié au tableau noir, fit l'unanimité depuis ses débuts.

Le tout était assorti d'une originale sélection vineuse du caviste local Christophe DUCASSOU. Pour parachever l’ensemble, un article flatteur du journaliste François SIMON, publié dans « Le Monde », indiqua l'adresse prisée aux bobos parisiens....mais pas que !

 

 

Une mise en bouche aussi goûteuse qu’originale…

 

Ce cuisinier talentueux,  au caractère bien trempé (comme l'acier de ses couteaux !) se donne du mal chaque jour, avec sa petite brigade et cela se ressent dans l'assiette. Pour le plus grand plaisir d'une clientèle fidèle, il est recommandé de réserver car s'attabler ici n'est pas toujours chose simple ! Ce menu-déjeuner à deux choix  pour  21 euros se mérite, morbleu !

Ce midi-là, c'est complet à l'intérieur et en terrasse. La mise en bouche est aussi goûteuse qu'originale : soupe de melon au pineau des Charentes (délicieux apéritif injustement passé de mode peut-être...). L'assiette d'entrées soignée arrive, très bien dressée avec ses rillettes de maquereau et pickles de légumes.  Evidemment, cela est servi avec du pain croustillant. Cela donne ainsi de la texture au mets. C'est fort bon, même si, la chair du maquereau eût mérité de ressortir mieux encore.

 

 

On craque sur la sauce d’une savoureuse onctuosité…

 

Mention spéciale, ensuite pour la lingue : ce poisson moins connu dont la chair s'apparente quelque peu à la dorade. Son impeccable cuisson meunière évite le ruissellement aqueux dans l'assiette des convives : nous ! La sauce est onctueuse, les courgettes « al dente ». Un fort joli plat des plus appréciés, tout comme la viande rouge qui constitue le second choix !

En dessert, la variation citronnée entre le crémeux et son sorbet, offre une belle harmonie. Sans certitudes aucune, mais peut-être que ce délicieux crémeux supporterait…un brin moins de sucre.

 

 

 

A quand la distinction du « bib gourmand » ?

 

Café et mignardises pour terminer cet excellent déjeuner, dans ce restaurant légitimement référencé depuis quelques années au Michelin, qui y relève une cuisine moderne et enlevée, au bon rapport qualité-prix. 

Une distinction « bib gourmand » ne semblerait pas usurpée, ici. Il semble cependant, que les équipes Michelin aient du mal à venir dans l'Yonne depuis quelques années. On peut le regretter : la sénatrice Dominique VERIEN écrivit même au directeur du guide l'an passé ! Gardons espoir  d'une meilleure reconnaissance des valeureuses tables icaunaises à l’avenir...
Longue vie donc au « Martin Bel Air »  et sa table de vraie cuisine. Bravo à ce chef qui possède l'âge du Christ ! Un bravo légitime qui est à partager aussi  avec l'équipe de cuisine et de salle !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : c'est sûrement moderniste, mais pour réserver, c'est un peu l'usine à gaz, via je ne sais trop quelle application futuriste du XXIIème siècle ! Ce midi-là, sympa : cela se fit, par téléphone à l'ancienne. Naturellement, si l'on réserve, l'on vient !

Les + : un service qui est attentionné, aimable et souriant. Signalons un joli vin de Tonnerre du réputé domaine Mathias à découvrir.

 

 

Contact


Le Martin Bel Air

3, place du 19 mars 1962

89100 Saint-Martin-du-Tertre

Tel : 03.86.66.47.95.

Etablissement fermé dimanche soir, lundi/mardi.

 

Gauthier PAJONA

 

 


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