C’était le 28 juin 2024. En Franche-Comté, région désormais associée à la vie institutionnelle et politique de la Bourgogne. Plus précisément, au Palais des congrès de Besançon, où les représentants de la FNCCR (Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies) avaient choisi de tenir leur 39ème Congrès national. Ce soir-là, cocorico ! L’Yonne, grâce à Monéteau, fut mise à l’honneur en se voyant attribuer le Grand Prix national « Terre d’Innovation ». Une distinction, dorénavant hexagonale mais apparue dans l’Yonne il y a quatre saisons de cela, grâce au travail essentiel joué sur le territoire par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne, le SDEY…
AUXERRE : Dans quarante-huit heures, le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) procédera à la remise de ses récompenses annuelles dans le cadre de la traditionnelle cérémonie des labels « Terre d’Innovation ». Une fois n’est pas coutume, c’est dans le nouvel espace entièrement relooké du parc des expositions auxerrois que se déroulera cet évènement. Une manifestation mettant sous le feu des projecteurs les collectivités de notre département, désireuses d’accentuer leurs efforts en matière d’aménagement innovant de leur territoire et en optimisant la réduction des économies énergétiques. L’une d’entre elles, Monéteau, sera une fois de plus plébiscitée sur l’estrade officielle de la soirée.
Monéteau, premier lauréat national en 2024 !
En juin 2024, la localité dirigée par l’élue départementale, communautaire et municipale Arminda GUIBLAIN avait brillé de mille feux lors du Congrès national de la FNCCR, la Fédération nationale des Collectivités Concédantes et Régies, une structure associative regroupant des collectivités locales entièrement dévolue à l’organisation de services publics. Une manifestation qui avait choisi de se délocaliser à Besançon.
La commune de l’Yonne avait alors retenu l’intérêt d’un jury composé d’experts et d’élus par sa volonté de se distinguer dans les domaines clés qui doivent préoccuper dorénavant les collectivités territoriales, à savoir les énergies renouvelables, la mobilité douce et décarbonée ainsi que la gestion durable des ressources. Le jury avait particulièrement apprécié les initiatives prises dans la commune, notamment le vaste programme d’optimisation énergétique et d’enfouissement de ses réseaux. Des travaux soutenus financièrement par le SDEY alors que le montant de ces investissements excédaient le million d’euros pour une économie de près de cent mille euros chaque année. En outre, hormis le changement des candélabres en éclairages LED des plus performants, la localité de la périphérie auxerroise s’était également engagée à acheter de l’énergie proposée par le Syndicat départemental ad hoc, et d’initier un programme ambitieux de rénovation énergétique de ses bâtiments publics à l’instar de la mairie, de l’école de musique ou d’un groupe scolaire. Autant de volontarisme de la part de l’équipe communale qui lui permit d’être le premier lauréat de ce prix national.
Douze lauréats plébiscités au cours de la soirée
Lors de cette édition 2025, Monéteau recevra l’hommage qu’elle mérite pour son investissement sur ce vaste projet de réhabilitation énergétique. Mais, cela ne sera pas tout. Dix autres communes issues de la promotion « travaux 2024 » recevront le fameux label « Terre d’Innovation » : elles se nomment Mont-Saint-Sulpice, Bléneau, Coulanges-sur-Yonne, Perrigny, Sauvigny-le-Bois, Charbuy, Pont-sur-Yonne, Rogny-les-Sept-Ecluses, Saint-Père-sous-Vézelay et Fontenay-près-Chablis. Des trophées remis par les vice-présidents des CLE, les Commissions locales d'énergies.
Suivra un plateau témoignage où trois élus de l’Yonne viendront expliquer les avantages d’obtenir une telle distinction ou un prix du jury faisant preuve d’encouragement.
Puis, le président du jury, en l’occurrence celui du SDEY Jean-Noël LOURY, gagnera la scène afin de remettre le « prix du président ». Il consacrera cette année la commune de Saint-Martin-du-Tertre. Le prix du jury récompensera Charny-Orée-de-Puisaye. La sculptrice Nacera KAINOU recevra les honneurs de l’organisation en sa qualité d’auteure des fameux trophées, issus de son imaginaire fécond. L’introduction aura vu les interventions du président du Conseil départemental Grégory DORTE et du représentant de la FNCCR, Philippe AUVRAY, une fois que le président LOURY aura ouvert la soirée au terme de son allocution.
Il sera temps de remercier l’ensemble des participants avant de passer à une phase plus festive et à penser pour les collectivités ne l’ayant déjà fait à se préparer à recevoir les honneurs lors de l’édition 2026…
Thierry BRET
L’opération « Yonne Sport Seniors », manifestation sportive, offerte et organisée par le Département de l'Yonne (service des Sports et direction de l’Autonomie) ainsi que la Commission des financeurs, s’adresse aux seniors (les personnes âgées de 55 ans et plus), autonomes, ainsi qu'aux pensionnaires des EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). Objectif : leur faire découvrir des activités sportives et de loisirs de différentes natures afin de les inciter à se lancer dans une pratique sportive régulière.
AUXERRE : La nouvelle saison démarre et le programme concocté par le Conseil départemental de l’Yonne à destination du public senior se poursuit ! Un copieux menu d’activités physiques où les participants peuvent ainsi profiter de nombreuses activités, inhabituelles et adaptées, encadrées par des professionnels tout au long de la journée, de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00.
A titre d’exemples, les sportifs du troisième âge peuvent s’adonner à la pratique de différentes disciplines à l’instar de la relaxation, stretching, tir à la carabine et pistolet laser, tir à l’arc, golf, disc-golf, foot-golf, foot-pétanque, badminton, tennis de table, kart à pédale, vélos électriques, quad bike, ateliers de motricité, prévention des chutes, jeux de ballons, ateliers gymniques, pétanque, caricature, atelier bien-être/massage, escalade, kin ball, parachute, jeux en bois, mölki, mémory, randonnée pédestre, marche nordique, aquagym (sur certaines dates), etc.
Bref, un programme des plus éclectiques et efficaces pour retrouver de l’élasticité et du rythme !
Le calendrier pour les semaines à venir est le suivant avec quatre nouveaux rendez-vous : le jeudi 18 septembre à Bléneau au gymnase, le jeudi 25 septembre à Cerisiers au gymnase, le jeudi 02 octobre à Flogny-la-Chapelle au complexe sportif, chemin des groseilliers et le jeudi 09 octobre à Saint-Clément au dojo départemental.
Une inscription est souhaitée auprès du service des Sports du Département de l’Yonne (journée ou demi-journée) au 03.86.72.88.50. Ainsi que sur le lien suivant : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Communiqué de presse du Conseil départemental de l’Yonne
Carisey est un paisible village d'environ 400 âmes, situé entre Saint-Florentin et Tonnerre, quelque peu en contrebas de la D 905, l'ancienne RN5 surnommée antan la route de Dijon. A côté de « L'Auberge du Cléon », tenue par le chef Samuel POUPIER, on trouve même un artisan boulanger !
CARISEY : Cette pimpante auberge, c'est un peu l'âme gourmande du coin ! On y entre par la salle du bistrot, qui accueille les convives du menu du jour servi à 15 euros avec le buffet d'entrées que l'on espère maison, ce midi-là, la côte de porc coquillettes, puis un dessert. Au fond, c'est la salle des menus-carte dont les prix commencent à 25 euros. Dehors, il y a une jolie terrasse. L'auberge a eu récemment les honneurs de la presse locale, car l'une de ses stagiaires a terminé sur la plus haute marche du podium d'un concours culinaire organisé par le CIFA ! Bravo jeune fille !
C'est rigolo ces deux salles me rappelant les gares SNCF de jadis avec leur salle d'attente de deuxième classe, mais aussi de première classe. J'étais alors un petit garçon, vous l'aurez sûrement deviné !
Des produits originaux et bien travaillés
L'accueil y est des plus aimables. Ouvrons le menu qui en ce 03 septembre, est annoncé d'automne.....de façon un peu prématurée ! L'apéritif est servi avec une petite mousse de courgettes. En entrée, je choisis le pressé de raie et de saumon fumé au blanc de poireau, condiment de tomates concassées. Mention spéciale pour la saveur et la concentration de tomates qui s'allient bien avec notre pressé, qui manque cependant d'un petit quelque chose : herbe aromatique dans l'appareil, un rien d'assaisonnement. Entrée plaisante cependant. Quant à la soupière d'escargots, chaource et épinards : l'ensemble est plutôt bon, malgré l'imperfection de la fonte fromagère, mais à l'œil la croûte eût mérité de bronzer encore quelque peu ! C'est cependant une bonne entrée, originale et travaillée !
En plat, l'encornet farci au boudin noir, pommes en persillade est dressé sur une concassée de tomates des plus goûteuses, une fois de plus ! Cela donne à ce plat original une bonne harmonie. Le filet de cannette est servi rosé comme demandé.
Pourvu que les auberges de campagne subsistent
L'assiette de fromages est proposée avec des produits bien affinés, dont un fromage de chèvre du cru. Le dessert est une tarte amandine aux prunes, crème au Calvados. Cette pâtisserie servie tiède est pour moi le meilleur plat de ce bon déjeuner. Elle est proposée tiède : cela sublime le côté amandine, qui se marie parfaitement avec l'acidité de la prune. Idéal pour terminer le repas.
Il y a du monde à « L'Auberge du Cléon », ce qui est légitime. Il me revient que feu l'ami Jean-Pierre SAUNIER, cuisinier auxerrois de son état, en appréciait le chef. Question de sincérité culinaire certainement. Souhaitons que demain, une clientèle nombreuse continue de pousser la porte de nos auberges villageoises qui méritent d'être protégées et défendues comme il se doit.
En savoir plus :
Les - : on aurait préféré goûter le pain du boulanger voisin que celui-ci, industriel - pas mauvais au demeurant - qui nous fut servi !
Les + : l’accueil est parfait, le service est aimable.
Contact :
L’Auberge du Cléon
16 Grande Rue
89360 CARISEY
Tel : 03.86.55.10.13.
Fermeture dimanche soir et lundi.
Premier menu à 15 euros.
Gauthier PAJONA
Cela fleure bon la rentrée des classes. Un peu de dissipation et de bonne humeur parmi les rangs ne nuisent nullement à la qualité de l’entretien qui se préfigure avec cette conférence de presse de bon aloi, ayant pour objectif de dévoiler la grille 2025/2026. Avec en guise de « maîtresse » d’école (plutôt de principale interlocutrice qui donnera le tempo informatif), Valérie BARBE ! Directrice par intérim de l’antenne auxerroise de l’ex-France Bleu depuis quelques semaines, cette figure de la presse audio, façon Maison de la Radio, a pris du plaisir à décortiquer la ligne programmatique de ce média audio et numérique que les Icaunais affectionnent tout particulièrement. La preuve ? Les parts d’audience ne cessent de progresser sur les deux supports depuis le début de l’année. Un pari réussi, malgré le changement d’appellation…
AUXERRE : L’adage le précise : on ne change pas une formule ou une équipe qui gagne ! Pourtant, il peut exister des exceptions qui prouvent que même avec quelques transformations tant sémantiques qu’humaines les résultats escomptés peuvent rester identiques en bout de course. Surtout, si ceux-ci se traduisent par le succès ! C’est en toile de fond ce que vit en cette année 2025 particulièrement complexe pour bon nombre de structures professionnelles et entrepreneuriales la station radiophonique préférée des Icaunaises et des Icaunais, « Ici Auxerre » ! Certes, le nom de la marque a changé en début d’année. Le 06 janvier, précisément, France Bleu Auxerre, à l’instar des 43 autres antennes du réseau France Bleu hexagonal et ultra-marin, se débaptisait en ce jour gourmand d’Epiphanie (on n’y voit aucun présage !) pour accentuer son ancrage identitaire territorial, via la sémantique suivante : « Ici Auxerre » ! Une appellation compréhensible dans sa justification au premier degré pour le commun des mortels, mais un peu plus complexe à envisager quand on exerce son activité radiophonique de proximité à Paris (quelle blague !), dans le Berry ou la Creuse !
Une progression des auditeurs tant en radio que sur le numérique
Côté auditoire, ce changement d’appellation a été accepté comme une lettre oblitérée à la Poste ! D’une part, il ne fallait pas être devin pour comprendre ce désir d’engagement de la radio envers la proximité – c’est de très loin le cheval de bataille quotidien du média et cela lui réussit -, d’autre part, offrir un élargissement de l’accessibilité de l’information en région vers le plus grand nombre s’ajoutait à cette stratégie volontariste du réseau et de ses représentants.
Résultat des courses (ce sera le premier argument choc de Valérie BARBE dès son préambule devant les journalistes invités à cette conférence de presse), le nombre d’auditeurs a augmenté ! Tant sur la radio que sur le volet numérique avec de très jolis scores.
« Nous gagnons 36 % en un an sur l’outil digital, précise l’ancienne journaliste ayant fait ses gammes dans la PQR au « Républicain lorrain » et « La Voix du Nord », plusieurs centaines d’auditeurs se sont ajoutés depuis le début d’année. Ce n’est pas encore un raz de marée, mais ça viendra ! ».
Doit-on y voir un effet bénéfique (et logique) des émissions matinales, dorénavant filmées et diffusées dans le cadre d’un partenariat abouti sur les antennes des camarades de France 3 ?
Posées sur la table ovale autour de laquelle ont pris part tous les participants de ce rendez-vous explicatif agrémenté de café et de viennoiseries, les petites plaquettes aux huit pages chargées d’informations et de visuels apportent des réponses claires et précises sur le nouveau positionnement du média populaire de l’Yonne. En les parcourant, on peut y lire que « Ici Auxerre » se définit aujourd’hui comme un « média 360 », radio, TV et digital compris, avec une nouvelle marque et une référence déclinées autour de la proximité, des bons plans en conseils pratiques et services et le top de contenus informatifs locaux. Des informations soumises à la certification de l’agence Radio France, garantes de leur fiabilité, il va de soi !
L’AJ Auxerre se taille la part du lion !
Le traitement de l’AJ Auxerre gagne, quant à lui, en épaisseur. Normal, pour Valérie BARBE ! « C’est une des choses essentielles qui rythme la vie des Icaunais, explique-t-elle, nous revenons à une formule avec un avant-match un peu plus copieux avec les interventions des auditeurs (l’émission programmée à chaque nouvelle journée de Ligue 1 se nomme « Studio Foot »). Cette saison, 120 ans de l’AJA oblige, nous avons décliné une chronique spécifique sur cet anniversaire avec des témoignages et anecdotes… ».
Un enrichissement confirmé par Delphine MARTIN, rédactrice en chef de la station icaunaise. « Nos chroniques régulières nous permettent de revivre les grandes heures de l’AJ Auxerre, avec le soutien du Musée du club et des sons d’archives… ».
Quant à l’information locale, elle demeure prioritaire et la marque de fabrique de l’antenne. « Nous allons monter en puissance avec la couverture des municipales. Il y aura une consultation autour du réchauffement climatique à l’échelle des communes en lien avec les 44 antennes hexagonales, ajoute Delphine MARTIN.
L’équipe rédactionnelle s’articule autour de huit journalistes qui assurent l’antenne sept jours sur sept. D’où une maîtrise exigeante de l’organisation !
Mais, ce n’est pas tout. La vidéo monte également en puissance. « Ici la Terre » propose en images d’aller à la rencontre de celles et de ceux qui font la ruralité afin de comprendre la palette de métiers de ce secteur agricole. Des podcasts baptisés « Partir » permettent de faire découvrir les plus beaux joyaux touristiques et culturels de notre département. Que ce soit à Vézelay ou à Saint-Sauveur-en-Puisaye, berceau de Colette, l’aventure est au rendez-vous pour les férus d’histoires inédites et originales au gré des témoignages de spécialistes. Des reportages emplis de secrets et de richesses à découvrir, un peu comme les globe-trotters du « Routard ».
De la production locale à la puissance dix
Quant à la programmation, elle s’étoffe davantage cette saison autour des sept animatrices et animateurs qui interviennent à l’antenne, comme devait le rappeler le responsable des programmes Eric HABRARD. L’une des figures de la station, Nathalie RIVAUD, est partie sous d’autres cieux (elle faisait équipe antan de bien belle manière avec notre chroniqueur gastronomique Gauthier PAJONA lors de très gourmandes pérégrinations culinaires aux quatre coins du département !), sa remplaçante, Sandrine RUFFIER, nous arrive tout droit de la Nouvelle-Calédonie où elle exerçait son talent dans une radio nommée « Radio Rythme Bleu ». On retrouvera la jeune femme sur la tranche de 10h à 12h chaque jour de la semaine dans un magazine de conseils pratico-pratiques, sans omettre le traditionnel jeu de la matinale, « Cap ou pas cap ».
Nouveau venu au sein de l’organigramme de la Maison de la radio et de ses antennes locales, Stéphane BERN ! A 7h57, du lundi au vendredi, le spécialiste des têtes couronnées et féru d’histoire proposera une capsule de trois minutes, nommée « Voyage dans le temps », où il narrera avec volupté des anecdotes historiques croustillantes et originales de façon décalée. Autre figure connue du PAF, Valérie DAMIDOT, animera entre midi et 13 heures, le jeu « Au taquet », en compagnie d’Eric BASTIEN.
« Cette année, nous produisons un contenu local à la puissance dix, soulignera le responsable des programmes, un contenu de qualité et sans abonnement, plaisanta-t-il.
Autant de formules attractives, ludiques et pédagogiques devant satisfaire un auditoire qui se rajeunit et se féminise. Les orientations musicales donnent la coloration de l’antenne, plutôt années 80.
« La musique a son rôle à jouer dans notre programmation, ajoute Valérie BARBE, elle y installe une atmosphère particulière et se veut très rassurante pour notre auditoire qui a besoin de repères… ».
Et en ces instants existentiels un tantinet troublés, cela ne peut faire que du bien aux oreilles et à l’esprit, convenons-en ! Bref, la saison 2025/2026 démarre bien pour cette radio généraliste qui capte davantage l’intérêt de la gent féminine et des seniors. L’apanage d’un vrai média populaire, non ?!
Thierry BRET
La loi des séries s’achève pour le préfet de l’Yonne Pascal JAN. Depuis sa nomination en terre icaunaise, en avril 2022, l’ancien recteur de l’Education nationale n’avait travaillé qu’aux côtés de directrices de cabinet – elles furent deux à se succéder à ce poste ô combien stratégique dont Clémence CHOUTET partie récemment sous les cieux parisiens - pour relayer sur notre territoire la politique de l’Etat. Depuis le 07 juillet 2025, il en va tout autrement avec l’arrivée à Auxerre du nouveau sous-préfet de 38 ans, originaire du Morbihan, Hugo LE FLOC’H.
AUXERRE : Sa très récente prise de fonction dans le département de l’Yonne suscite déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Entre félicitations et contentement. Des messages de courtoisie, aussi, qui souhaitent au nouvel arrivant la bienvenue sur sa nouvelle terre de prédilection comme une formule de politesse républicaine. Certains de ces commentaires proviennent de Saint-Etienne où le nouveau sous-préfet et directeur de cabinet du préfet exerçait il y a encore quelques jours ses activités professionnelles. Et visiblement, en terre ligérienne, du côté du Forez et dans une contrée toute auréolée du souvenir des « Verts » du football, on regrettera longtemps le passage remarqué de ce jeune haut fonctionnaire qui occupait le poste de secrétaire général adjoint de la préfecture de la Loire depuis deux années. Là-bas, il avait en charge deux grandes thématiques particulières : la cohésion sociale – elle intègre la politique de la ville – et le développement économique.
Un premier contact officiel avec la presse
Conformément à la tradition, Hugo LE FLOC’H n’aura pas attendu très longtemps avant de se présenter à la presse départementale. Logique, en somme, le positionnement d’un directeur de cabinet de l’appareil préfectoral se veut stratégique et capital, en véritable courroie de transmission qu’il est, entre le préfet et les nombreuses prérogatives intégrant son domaine de compétence. C’est dans la petite cour extérieure de la résidence dédiée à accueillir les directeurs ou directrices de cabinet que les médias furent invités à la première conférence de presse d’un jeune homme, souriant et affable. Détendu et très à l’aise, également face aux journalistes…
Tout fut rondement mené grâce au professionnalisme du chef de cabinet adjoint du préfet de l’Yonne, Clément CARREZ. Comme à l’accoutumée, aurions-nous pu dire !
D’entrée de jeu, l’orateur débuta ses propos par des références à l’ASSE (allez les Verts de la grande époque, celle de 1976 et de la finale perdue pour cause de poteaux carrés lors d’une rencontre mémorable à Glasgow !), et la comparaison territoriale existante entre la Loire et l’Yonne.
Deux grandes missions à appliquer : la sécurité du quotidien et l’ordre public
Créer un lien ténu avec la presse représente l’une des priorités du nouveau directeur de cabinet de la préfecture de l’Yonne. Comme son nom l’indique, Hugo LE FLOC’H n’a rien d’un Stéphanois. Natif de Lorient dans le Morbihan, le jeune homme semble être attiré pour la poursuite de son évolution de carrière dans des villes faisant partie de l’élite footballistique, en Ligue 1 !
« Je ne vis que dans des villes de Ligue 1, plaisante-t-il, et la future rencontre de championnat de France devant opposer l’AJ Auxerre au FC Lorient (les Merlus ont retrouvé la division supérieure à l’issue d’une excellente saison 2024/2025) à la mi-août m’offre un défi de loyauté entre ma ville natale et ma nouvelle ville de résidence ! ». L’heure des choix, visiblement !
Pas simple, en effet ! Nonobstant, le football pour ses nombreux aspects sécuritaires qu’il engrange, fait partie des enjeux saillants du poste de directeur de cabinet du préfet de l’Yonne. Nul doute, qu’à Saint-Etienne, le nouvel Icaunais a eu le temps de se roder à l’ensemble de ces problématiques sécuritaires où le civisme doit être respecté dans le stade et à ses abords.
Revenant sur ses deux grandes missions que lui a confiées le préfet Pascal JAN, le représentant de l’Etat évoqua dans un premier temps la sécurité du quotidien déclinée avec un plan de restauration ad hoc applicable depuis 2025. Analysant l’existant, Hugo LE FLOC’H considère que le « territoire de l’Yonne est déjà bien armé pour faire face aux problèmes qui en découlent ».
L’application de ce plan sécuritaire sera l’un de ses rôles, en s’appuyant sur la gendarmerie et la police. Quant à l’ordre public, il correspond au second sujet majeur sur lequel interviendra le nouveau sous-préfet.
« Cela se rapporte à la gestion et à la sécurisation de tous les grands évènements, devait-il souligner, dont les matches de l’AJA, les gens du voyage, la gestion de crises et la sécurité routière. Sans omettre les autres missions inhérentes à ce poste… ».
Les jeunes conducteurs, la cible privilégiée de la communication routière
Sur ce dernier point, celui de la sécurité routière, Hugo LE FLOC’H insista sur le double volet de la stratégie à renforcer, à la fois sur le plan de la répression mais également sur celle de la prévention.
« Il faut retravailler la communication car chaque année, nous avons des jeunes conducteurs qui arrivent sur les routes, notamment les premiers mineurs de 17 ans qui pourront dès cette année obtenir leur permis de conduire. S’adapter à de nouveaux outils de communication du fait de ce rajeunissement des conducteurs est primordial… ».
Sachant que là aussi, le nouveau directeur de cabinet du préfet pourra s’appuyer sur ce qui a été mis en place dans le département de la Loire qu’il connaît bien, puisque le préfet en poste, Alexandre ROCHATTE, fut autrefois le numéro deux de la délégation de la Sécurité routière. De là à dire que la préfecture communiquera davantage sur « TikTok » et les réseaux sociaux spécifiques à la jeunesse, il n’y a qu’un pas !
Un féru de lecture et de patrimoine
Ces prochains jours, Hugo LE FLOC’H fera fi des vacances estivales ! Se concentrant d’abord sur des rendez-vous importants avec l’ensemble des acteurs de la sphère institutionnelle, associative et économique de notre territoire. Une manière de prendre le pouls de cette contrée, dans un souci d’optimisation de la performance et de l’innovation dans les actions à décliner. Un axe coopératif qui plaît beaucoup au nouveau sous-préfet en poste, l’ayant déjà pratiqué dans la Loire au niveau de la cohésion sociale et de l’activité économique.
Ce jeudi, le directeur de cabinet de Pascal JAN entrait déjà en relation avec les associations cultuelles de l’Yonne, notamment les structures accueillant les musulmans. Aux côtés des forces de l’ordre – celles du commissariat de police auxerroises notamment -, Hugo LE FLOC’H partira d’ici peu en patrouille afin de découvrir la capitale de l’Yonne à travers le prisme sécuritaire.
Passionné de lecture – il a déjà passé commande dans une librairie auxerroise de l’un des ouvrages de référence sur l’Yonne pour mieux en assimiler tous ses subtilités politico-sociétales ! -, le proche collaborateur de Pascal JAN profitera de son passage dans l’Yonne d’une durée estimative de deux ans pour visiter le territoire de manière touristique et en apprécier avec intérêt son riche patrimoine historique et culturel.
Des moments de pures aérations nécessaires qui seront profitables à ce serviteur de l’Etat, né sous le signe des gémeaux, à l’ouverture d’esprit aiguisée et possédant le sens de la communication…Comme nous avons pu le constater à l’issue de ce premier entretien très cordial avec la presse !
En savoir plus :
Hugo LE FLOC’H est diplômé de l’ESSEC, de l’Ecole normale supérieure et a été rattaché au cabinet de la ministre déléguée en charge des Collectivités territoriales et de la Ruralité à Paris.
Il a également occupé les fonctions de conseiller budgétaire et affaires régaliennes du ministre des Outre-mer.
Thierry BRET