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On ne plaisante pas avec le virus de la grippe. C’est du sérieux, voire du très lourd passé le cap d’un certain âge ! Encore moins avec les énièmes résurgences de la COVID qui perturbent toujours les organismes les plus fragiles, plus de deux ans après les symptômes initiaux qui occasionnèrent la terrible pandémie. Pour y remédier, il n’y a qu’une seule solution : la vaccination. Encouragée par l’ARS mais aussi par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, elle se poursuit dans l’Yonne jusqu’à la fin janvier, via des campagnes appropriées…

 

AUXERRE: La campagne pour la vaccination contre la grippe et la COVID se poursuit dans le département. Il faut le faire savoir haut et clair à la population ! Oyez, oyez, gentes dames et braves messieurs de l’Yonne : ainsi, après l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui en avait brossé les jalons organisationnels au tout début de l’automne, c’est au tour de la CPAM de l’Yonne, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, de remettre l’ouvrage sur le métier et de proposer une seconde, mais ô combien judicieuse, couche d’informations sur le sujet !

La vaccination, quoi qu’on en dise et ce qu’en pensent les plus réfractaires de nos concitoyens, est bien le seul rempart, avec les gestes barrières, pour les personnes à risque d’éviter d’attraper ce fléau. Dédoublé, désormais depuis 2020 !

Infection respiratoire aiguë, d’une très grande contagiosité, la grippe est tout sauf anodine. Imprévisible, dangereuse, elle n’a pas disparu de nos campagnes et de nos villes, il faut donc s’en prémunir dès les premiers frimas revenus.

Un chiffre pour expliquer à quel degré d’incidence on a à faire : lors de l’hiver 2022/2023, la grippe a entraîné plus de deux millions d’auscultations en France et 15 000 hospitalisations après 110 000 passages dans les services des urgentistes.

Précoce, longue dans la durée, l’épidémie qui avait démarré à pareille époque en novembre 2022 a atteint son pic fin décembre avant de s’achever au tout début du mois d’avril. Un mauvais poisson qui aura tout de même perduré plus de dix-neuf semaines !

 

 

L’Yonne est encore loin des objectifs fixés par l’OMS

 

Chez les seniors de plus de 65 ans, ce sont en moyenne deux mille vies qui sont ainsi sauvées grâce à l’injection du vaccin. Non négligeable, en vérité ! Les spécialistes, à ce propos, sont formels : trois mille existences supplémentaires pourraient être préservées chaque année si la couverture vaccinale sur le territoire atteignait l’objectif de 75 % de vaccinations fixé par l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé.

Or, vu de notre territoire, c’est plutôt inquiétant : l’Yonne ne progresse pas en matière vaccins, 54,90 % sur l’exercice 2022/2023 contre 55,05 % la saison précédente. D’où le rappel de l’information, accentué par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie qui alerte sur les risques potentiels encourus par les personnes fragiles et à risque.

Cette année, la campagne s’ouvre aussi aux enfants de 2 à 17 ans qui ne souffrent pas d’une maladie chronique. Logique, en somme : les petits-enfants sont à même de contaminer les plus anciens d’entre nous, soit leurs grands-parents.

Comme les virus de la grippe et de la COVID vont circuler en même temps, il est donc judicieux, selon la CPAM, de se protéger doublement grâce à la vaccination. Les piqûres peuvent être injectées en même temps, ou en décalé, sans qu’il n’y ait une quelconque contrainte entre les deux vaccinations. La seule chose à garder en mémoire : il est important de se faire vacciner avant que l’épidémie ne prenne de l’ampleur. D’ici quelques jours, sans doute.

 

 

Une prise en charge à 100 % pour l’Assurance Maladie

 

Mais, qui est finalement concerné par l’administration de ce vaccin ? Si les personnes les plus fragilisées par leur état de santé viennent en priorité, toutes les personnes pouvant bénéficier de la prise en charge à 100 % par l’Assurance Maladie de leur vaccin contre la grippe sont ainsi concernées : des femmes enceintes aux professionnels de santé, des aides à domicile aux personnes souffrant d’obésité, des professionnels des milieux agricoles exposés aux virus aviaires et porcins aux personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques. La liste n’est pas limitative.

On peut recevoir sa dose de vaccin au cabinet de son médecin traitant, auprès d’un infirmier, dans une officine pharmaceutique ou auprès d’une sage-femme : il n’y a finalement que l’embarras du choix ! Même son domicile peut convenir en recevant une infirmière.

Financièrement, la prise en charge du vaccin est de 100 % par l’Assurance Maladie, avec un bémol toutefois pour les enfants âgés de 2 à 17 ans sans comorbidités où la prise en charge ne s’élève qu’à 65 %.

Toujours est-il que la vaccination demeure un bon rempart pour passer l’hiver tranquille, à l’abri des assauts pernicieux et inattendus de ces virus qui polluent notre existence…

 

Thierry BRET

 


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La gare de Tonnerre a donc subi au fil de ces derniers mois une sérieuse cure de jouvence. Des travaux qui ont été entrepris par la Région Bourgogne Franche-Comté et SNCF Gares & Connexions. Ils avaient pour objectif d’améliorer les performances thermiques de l’infrastructure, de remplacer la toiture et les menuiseries, mais aussi d’optimiser l’isolation de l’édifice tout en ravalant la façade. Epilogue, ce mardi, avec l’inauguration officielle du site…

 

TONNERRE : Réalisé dans le cadre de la Convention de Financement Patrimoine, entre la Région BFC et SNCF Gares & Connexions, ce chantier a fait l’objet d’une étude d’impact carbone, d’un diagnostic et d’un schéma d’organisation de la gestion des déchets. Autant dire que l’ouvrage favorisant le transport ferroviaire en y accueillant des passagers du Tonnerrois a été relooké selon un cahier des charges environnemental précis, suivi au pied de la lettre par les maîtres d’œuvre et les entreprises, choisies localement.

Un chantier qui s’est décliné en différents travaux d’embellissement (le ravalement de la façade grâce à un décapage permettant une reprise des fissures du bâtiment) comme de l’optimisation des capacités thermiques (une isolation répondant aux indices de performance thermique propre à la réglementation en vigueur) du site.

Esthétiquement, car il en est également question, le remplacement de la toiture vétuste par du zinc offre une agréable vision de l’ensemble. Il était nécessaire de respecter les valeurs environnementales en cours. Sachant que les éléments en bois sont, quant à eux, issus des filières FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (programme de reconnaissance des certifications forestières).

 

 

A l’intérieur de l’édifice, au rez-de-chaussée, la réfection complète de dix-huit menuiseries par des supports en acier favorisant les performances thermiques confère un cachet spécifique à la gare.

Quant au coût de ce chantier, il s’élève à 580 000 euros, intégralement financé par la Région Bourgogne Franche-Comté. Le résultat a été apprécié lors de la cérémonie inaugurale par Michel NEUGNOT, premier vice-président du Conseil régional, l’édile de Tonnerre, Cédric CLECH, Marie-Josée VAILLANT, présidente de l’Office de tourisme et maire de Chablis, et Sophie DUCORDEAUX, directrice du développement des gares de Bourgogne Franche-Comté pour la SNCF.

 

Thierry BRET

 

 


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La D905, c'est l'ancienne route dite de Dijon qui continue en direction des monts jurassiens. De mémoire, sur d'antiques cartes Michelin, il me semble qu'elle était identifiée « RN5 bis » ! Cet axe paisible et plutôt campagnard longe en partie la voie ferrée, mais aussi le canal de Bourgogne entre Migennes et Saint-Jean-de-Losne.


LEZINNES : Entre Tonnerre et Ancy-le-Franc, nous voici à Lézinnes, 650 habitants. Antan, on connut « Le Grignotin » au centre du village. Depuis quelques années, cette table s'est excentrée à l'entrée sud de la bourgade, le long de la D905. On peut y stationner paisiblement. Le potager n'est pas loin, et aux beaux jours, la terrasse y est des plus accueillantes.

En poussant la porte, on y aperçoit l'imposant comptoir, repère des habitués. La salle est munie de panneaux isolants phoniques. Ils peuvent s'avérer utiles, lorsque c'est complet.

Au déjeuner, le menu (entrée, plat et dessert) est servi à 15 euros. C’est bien moins cher que la pitance d'une médiocre chaîne industrielle d'entrée de ville. Profitons-en pour remercier ces valeureuses petites tables icaunaises, souvent villageoises, qui offrent à ce type de tarif, un menu cuisiné maison. Dans « L'Aile ou la Cuisse », nous vous y emmenons régulièrement d'ailleurs et c'est tant mieux !

 

 

 

La justesse des assaisonnements !

 


Ce jour-là, le vin au verre est du Madiran. La jeune serveuse précise alors qu'il s'agit d'un bordeaux. Disons que pour être sûr d'en trouver, mieux vaut aller dans le Gers ou la région pyrénéenne que du côté de Saint-Emilion ! Le buffet d'entrées est un modèle du genre et paraît intégralement fait maison.

Salade de riz, champignons frais, poireaux, et la mayonnaise, histoire de napper l'œuf : sincèrement, tout est bon. Et, l'on se régale.

Mention plus pour la salade de riz ! En plat, je choisis la tête de veau. L'assiette arrive bien chaude, et ce mets tripier est bien servi, avec une certaine attention : persil sur les carottes et pommes de terre vapeur. Quant à la sauce gribiche, elle est bien assaisonnée. Un régal simple pour les amateurs d'abats dont je suis.

 

 

 

Un flan aux raisins un rien pâteux…

 

En dessert, mon choix se porte sur le flan aux raisins. Las ! Il n'est pas à l'unisson de l'entrée et du délicieux plat puisque la pâte manque de cuisson. Et, que cela donne une consistance et un goût, un rien pâteux à l'ensemble. Rien à voir avec le délicieux flan dégusté voici quelques semaines « Chez Lucie » à Dicy.

Cela arrive, même chez de vrais pros, ce qui est le cas ici.
Les habitués se servent directement au buffet avant de s'assoir dans cette salle lumineuse et plaisante.

Pour nous, un café  et   l'addition à moins de 20 euros : merci « patron » !

 

 

En savoir plus :

 

Les - : le dessert du jour est plutôt raté lors de notre visite.

Les + : le très bon rapport qualité-prix. Quant à l’établissement, il est agréable et bien situé.

 

 

Contact :

 

Le Grignotin

1, Route nationale

89160 Lézinnes

Tel : 03.86.75.61.76.

Ouverture tous les jours sauf  le dimanche.

Stationnement facile.

 

Gauthier PAJONA

 

 

 


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Dénominateur commun entre tous ces récipiendaires de diplômes : les efforts consentis au nom de leurs collectivités en faveur de la transition énergétique. Qu’il s’agisse d’éclairage public, de mobilité sans carbone, de services connectés facilitant la vie de leurs administrés, voire d’amélioration du cadre de vie, les dix communes plébiscitées par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) sont fières de valoriser leurs actions novatrices grâce à l’obtention du label « Terre d’Innovation »…

 

MONETEAU : Quelques minutes de présence sur scène, à peine, pour pouvoir expliquer localement les démarches et initiatives qui ont été entreprises afin d’optimiser les territoires. Des commentaires, forcément positifs – ils sont dix élus ou leurs représentants à avoir reçu la bénédiction urbi et orbi du SDEY – ponctuent cette brève cérémonie de remise de labels, ceux de la promotion 2022, de « Terre d’Innovation ».

Concept déclinable dans l’Yonne, il est devenu un véritable référent depuis plusieurs saisons grâce au Syndicat départemental d’Energies qui en est l’instigateur, désireux d’encourager les collectivités territoriales à s’impliquer davantage pour que les choses bougent enfin sur le registre de la transition énergétique.

Il faut croire que la méthode fonctionne. En effet, depuis 2021, date de la première édition de cette remise de diplômes assortie d’un esthétique trophée, les candidates (les collectivités) déposent leur dossier auprès des services du SDEY, espérant toucher le Graal de cette reconnaissance environnementale. Pour ce faire, il faudra néanmoins convaincre le jury de la pertinence de cette candidature qui se doit d’être effective et non théorique dans les faits.

 

 

Un jury de spécialistes et de personnalités…

 

Cette année, le jury était plutôt éclectique dans sa représentation. Outre Jean-Noël LOURY – le président du SDEY ne pouvait pas se soustraire de cette mission de par sa qualité ! -, y figuraient l’un des vice-présidents de la docte structure, l’ancien conseiller départemental Jacques BALOUP, Tadeusz SLIWA (de l’Université de Bourgogne), Johan BLOEM, vice-président de l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne – de la pure logique, en somme -, Charles-Antoine GAUTIER, vice-président de la FNCCR, la Fédération nationale des Collectivités Concédantes Régies et…notre confère, directeur d’antenne de France Bleu Auxerre, François GIUSEPPI.

Programmée à l’issue des XIèmes Assises de l’Energie, la cérémonie protocolaire offrit aux dix communes les plus investies en la matière cette saison de recevoir les précieux sésames des mains de la sénatrice Dominique VERIEN, heureuse de soutenir l’initiative. Outre le trophée et le diplôme, symbolisé par un document papier comme de bien entendu, les lauréats de ce cru 2023 se virent remettre un panneau signalétique du plus bel effet à poser à l’entrée de leur agglomération afin de rappeler qu’ils font partie intégrante de ce club des nouveaux élus en matière de développement durable. Signalons deux prix complémentaires, annoncés en fin de session, des prix spéciaux du jury qui ont été attribués pour encourager des initiatives innovantes (Saint-Privé et Vaudeurs).

 

 

En savoir plus :

Liste des dix communes qui sont récipiendaires du label « Terre d’Innovation »

Augy,

Cravant Deux Rivières,

Gisy-les-Nobles,

Irancy,

L’Isle-sur-Serein,

Looze,

Monéteau,

Saint-Fargeau,

Sergines,

Vermenton,

Saint-Privé et Vaudeurs reçoivent les prix spéciaux du jury.

 

Thierry BRET

 

 

 

 


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Il en parle toujours de manière très volubile. Responsable du Centre d’Examens de Santé de l’Yonne, le docteur Saïd BROUCHE évoque avec fierté le bilan médico-social qui est proposé, presque au quotidien, pour les assurés sociaux de notre territoire qui sont reçus dans cet antre de la prévention et du dépistage. Bien qu’il soit âgé de plus de cinquante ans, le CES fait figure de « jeune » et dynamique réalisation à connaître tant les acteurs qui l’animent y assurent leur savoir-faire professionnel avec sérieux et compétences. Rassurant, non ?

 

AUXERRE : Ne soyons pas systématiquement négatif lorsque l’on évoque le domaine de la santé sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne ! Certes, la désertification médicale y a pris ses fâcheuses habitudes depuis des lustres au grand dam des patients qui doivent parfois s’éloigner de leur domicile pour se faire ausculter ou opérer lors de pathologies bien particulières. Mais, il existe néanmoins une belle pépite de la prévention à découvrir coûte que coûte à Auxerre. Mais, aussi par le jeu de l’itinérance des services, dans d’autres villes qui se nomment Avallon, Sens, Tonnerre et même…Nevers !

 

Un joyau qui brille depuis plus de cinquante ans

 

Un véritable écrin où un joyau brille de manière inaltérable depuis maintenant plus de cinquante ans que bon nombre de citoyens méconnaissent, n’y ayant jamais mis une fois les pieds. Dommage ! Car, le Centre d’Examens de Santé de l’Yonne et ses ramifications territoriales sont ouverts à tous !

De manière gracieuse, car le service est pris en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM). Figure de proue de ce vaisseau amiral qui avance devant lui en prodiguant ses conseils et en assurant ses dépistages très utiles à la santé des patients, le docteur Saïd BROUCHE. Un homme affable, sans langue de bois et apprécié de tous. Un praticien issu de la médecine généraliste qui gère comme un capitaine de corvette ce bateau et son équipage. Il se compose de six médecins cliniciens, de neuf infirmières et infirmiers, de quatre techniciens de laboratoire, de deux dentistes et leur assistante dentaire, d’un aide-soignant, d’une équipe administrative et logistique…Une structure à laquelle il est nécessaire d’y ajouter une psychologue, appréciable par les temps qui courent fait de tensions et d’anxiété poussée à l’extrême.

Le Centre d’Examens de Santé ? S’il n’existait pas, il aurait fallu l’inventer ! Ce qui fut fait en tout cas à Auxerre en 1969, alors que l’Humanité dans sa grande mansuétude réalisait des prouesses sur l’astre lunaire ; ici-bas, dans l’Yonne, on se projetait déjà vers l’amélioration de la santé en la rendant plus accessible encore à la population. Surtout celle la plus défavorisée…Soit 58 % de la population précaire de l’Yonne.

 

 

Inculquer les valeurs de l’éducation thérapeutique

 

Amener les plus vulnérables à la consultation répond à une urgence. Mais, que l’on ne s’y méprenne pas, il existe de sacrées surprises lorsque l’on évoque le sujet avec les responsables de cette noble maison, Gilles BROSSARD, directeur de la CPAM et Christèle ROUTIER, l’une de ses adjointes, en tête. Il n’y a pas que les populations précaires qui soient en carences médicales. Cela arrive aussi aux indépendants, aux patrons, aux cadres parce que faute de temps pour se faire soigner !

Pousser la porte de l’établissement – une envolée de marches qui mène à un bâtiment des plus ordinaires extérieurement – permet cependant d’en apprendre davantage sur son état de santé à un instant « t ».

Ouvert à tous les assurés du régime général indistinctement, le bilan médico-social comme aime le nommer le docteur Saïd BROUCHE, offre l’opportunité de « subir » une prise de sang – rien de dramatique si l’on ne craint pas les piqûres ! -, un électrocardiogramme, une exploration fonctionnelle respiratoire pour les personnes qui fument, la prise des mesures adéquates (poids, taille…), avant de vivre un examen avec un médecin clinicien. L’ouïe, la vue, la dentition ne sont pas oubliés de ce tour d’horizon ! Même l’aspect psychologique y est abordé !

L’outil est très précieux pour les généralistes qui ne voient pas ce centre d’examens comme un concurrent et dont les agendas regorgent de rendez-vous. Ici, on dépiste, on observe, on indique…mais, on ne soigne pas !

 

Du dépistage mais aussi des études statistiques et épidémiologiques

 

La prévention des comportements à risques, des maladies chroniques à l’instar du diabète ou des pathologies cardio-vasculaires est une réponse appropriée, justifiant l’usage de ce CES dont le modèle initial vit le jour à Paris en 1947. Sachant que 60 % des dépenses de la CPAM sont en rapport avec ces maladies…

Dans les faits, si la gratuité est évidente – un terme que n’aime guère employer le docteur BROUCHE -, la définition qu’il en donne sur le principe sociétal est nettement plus subtil que cela. « L’assuré ne paie rien du tout, c’est un fait, mais tout le monde participe à sa manière à ce bilan médico-social. C’est la collectivité qui paie… ».

En moyenne, 8 500 bilans sont assurés par les services du centre d’examens de manière annuelle. Outre les opérations de dépistage et de prévention, la structure participe également à des études statistiques et épidémiologiques au plan national (notamment celle baptisée « Constance », l’une des meilleures études de France qui puise ses ressources informatives auprès d’un panel de 226 000 personnes). Celle-ci observe l’apparition des maladies inhérentes à la vieillesse ou aux maladies chroniques.

Bref, une visite dans ce lieu s’impose pour mieux en appréhender l’importante utilité. En trois heures de temps, le check-up se vit au rythme impulsé par une aide-soignante qui vous accompagne dans la démarche. Au terme de cette pérégrination dans le saint des saints du dépistage et de la prévention, on repart avec son bilan complet. Il contient suffisamment d’éléments pour ensuite aller vous faire soigner auprès de votre médecin traitant ou un spécialiste si besoin. C’est là tout l’intérêt de ce parcours de soin judicieux que chacun de nous devrait emprunter de temps à autre dans sa vie…

 

 

En savoir plus :

Les chiffres marquants de 2022 :

6 492 examens préventifs de santé,

431 rattrapages de vaccins (rougeole, tétanos, oreillons, rubéole, hépatite C, DTCP),

54 % de la population reçue est en situation de vulnérabilité,

391 assurés ont été orientés vers les services administratifs de la CPAM pour les aider dans l’accès aux droits et aux soins,

707 suivis et orientations d’assurés pour les encourager dans la prise en charge de leur pathologie,

682 personnes ont bénéficié d’une consultation avec un psychologue,

250 frottis ont été réalisés dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus,

454 tests immunologiques ont été distribués dans le cadre du dépistage du cancer colorectal,

71 assurés ont suivi le programme « Ici commencez à arrêter » dans le cadre de la lutte contre le tabagisme.

9 996 vaccinations ont été réalisées entre mars 2021 et février 2022 contre la COVID-19,

91 personnes ont bénéficié de deux programmes « mon cœur c’est pour longtemps » pour les patients à risque de maladies cardio-vasculaires, et pour le programme « Bien vivre avec mon diabète ».

 

Thierry BRET

 

 


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