Au niveau de sa genèse, c’est le fruit d’une longue réflexion de près de trois ans, enfin abouti. Un auxiliaire indispensable pour mailler le plus possible le territoire de l’Yonne, dans sa version ruralité, et apporter une plus-value informative à tous ses utilisateurs. Sous le sceau de l’itinérance, le bus de l’UDAF de l’Yonne (Union départementale des Associations Familiales) ne passe pas inaperçu, qu’on se le dise ! Un bus supplémentaire à ajouter à la liste des véhicules, proposant des services envers les citoyens…
AUXERRE: Son inauguration officielle est prévue le 18 octobre en Puisaye, du côté de Mézilles. Mais, sa première apparition a été réservée au Salon des Seniors 2024, évènementiel concocté par le Conseil départemental de l’Yonne et accueilli ce samedi au parc des expositions, AUXERREXPO. Un bien joli véhicule, coloré et « expressif » quant à ses visuels ! D’ici peu, les professionnels de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de l’Yonne auront eux aussi l’opportunité de grimper à bord, histoire de se faire une idée précise des services embarqués qui y sont déclinés. Ce sera le 21 octobre.
Entretemps, le flambant véhicule de l’UDAF aura entamé son itinérance à travers le département pour y proposer ses services. Sachant qu’à date, ce sont déjà une trentaine de communes qui se sont signalées par leur intérêt accordé à ce concept mobile et informatif. Des localités rurales, principalement implantées dans l’Avallonnais et le Sénonais. Le résultat d’une enquête réalisée en amont par les services de l’UDAF 89.
Stationné sur le parking du nouveau siège social de la structure associative à Auxerre (le nouveau bâtiment est à peine terminé que déjà les 75 collaborateurs de l’entité ont pris leur quartier dans les différents étages du site), le véhicule ne possède que trois cents kilomètres au compteur à ce jour. Ergonomique et fonctionnel, il permet d’accueillir six personnes à son bord, ainsi que deux conseillers numériques de l’UDAF 89 – ils terminent leur formation afin d’être opérationnel au plus vite – qui prodigueront conseils et préconisations dès leur prise de fonction. Le mini bus est équipé de tablettes numériques ; il est également pourvu d’un écran donnant sur…l’extérieur !
« On pourra même organiser des séances de travail plus ludiques sous l’auvent, précise Jean-Pierre MASCLET, le directeur de l’UDAF Yonne, en présentant les fonctionnalités de ce véhicule ayant nécessité un investissement budgétaire de 200 000 euros.
Un investissement que l’organisme aura assuré à sa charge à hauteur de 50 %, le reliquat provenant de subventions de la Région Bourgogne Franche-Comté.
Quant au public ciblé pour être accueilli à bord de ce bus, c’est un peu tout le monde, en vérité. Tant les scolaires que les adultes et les seniors. Celles et ceux qui sont éloignés du fait de leur position géographique du numérique en zone rurale. Le mode opératoire devant être relativement simple, ensuite, dans l’exécution du projet : le bus devant faire une halte d’une demi-journée dans l’une des communes constituant un circuit. Répondre aux besoins des citoyens est le leitmotiv du directeur de l’UDAF 89, satisfait de ce nouveau vecteur de communication que les Icaunais découvriront dans les semaines à venir dans leur localité.
Thierry BRET
« Le domaine de l’Abbaye de Pontigny est en train de se réveiller ! ». Prononcée par la directrice de ce vaste projet touristique et culturel, la souriante Amandine SIMPHAL, la petite phrase n’a rien d’anodine, en soi. Elle résonne longuement sous la voûte de la salle capitulaire qui accueille une curieuse « conférence de presse », qui n’en est pas une en vérité, puisque suivie par pléthore d’invités de la chose publique, institutionnels, élus, politiques, représentants associatifs et aficionados de la vie artistique et touristique qui rayonne sur notre territoire. Un réveil toute en joliesse pour cette abbaye et son domaine qui devrait perdurer avec les futures tranches de son embellissement…
PONTIGNY : De la fierté et des sourires. Ouvrant le bal de cette traditionnelle conférence de presse de mise au point selon les étapes évolutives du projet – la précédente eut lieu au même endroit mais dans une configuration pas tout à fait identique en 2022 -, Amandine SIMPHAL, la jeune directrice en charge du développement touristique du site, le domaine de l’Abbaye de Pontigny dans sa nouvelle restructuration telle que l’a imaginée l’homme d’affaires et investisseur François SCHNEIDER, à la tête de sa fondation éponyme, prit soin de présenter l’état des lieux de ce chantier qui devrait courir sur plusieurs années encore.
Un chantier n’ayant qu’une unique orientation, redonner son lustre d’antan (tout en l’améliorant et en le diversifiant) à ce haut lieu patrimonial et spirituel, implanté depuis des siècles en terre de l’Yonne. Notamment son domaine qui offre de sérieuses perspectives en matière de projets, tels qu’ils ont déjà été évoqués par le passé.
Déjà un excellent préambule avec l’exposition « Terre et Fibres » !
D’ailleurs, le site, ouvert depuis le 15 août dernier, attire déjà le public en nombre, local et étranger, trop curieux de voir ce qu’il se passe derrière les murs de cette fameuse abbaye cistercienne dont on ne se lasse jamais de redécouvrir les beautés flamboyantes.
Ici, c’est la terre qui est mise à l’honneur. Celle des bâtisseurs de cet emblématique endroit propice à la méditation et au recueillement, mais aussi celle que ne dédaignent pas travailler les artistes.
On y voit déjà des œuvres diverses et variées autour cette thématique nourricière de l’âme et du cœur, une terre utile à la préservation des ressources pour mieux affronter les lendemains. Une exposition, œuvre du Pavillon de l’Arsenal, AMACO et les Grands Ateliers. Elle se nomme « TerraFibra Architectures », soit le reflet de la créativité architecturale où sont présentés quarante bâtiments lauréats du premier prix mondial des architectures contemporaines à base de terre crue et fibres végétales. Elle a été réalisée avec le concours du CAUE de l’Yonne.
Cette première exposition avec parfois de curieuses interprétations de ce que l’imaginaire fécond peut produire, sera visible jusqu’au 04 novembre mais de cela nous reparlerons.
Ici, sera également prévue plus tard, d’ici une dizaine d’années, la construction de cette agora permettant aux chercheurs, scientifiques, économistes, artistes, entrepreneurs, citoyens, politiques de réfléchir et de partager ensemble sur l’évolution de la Terre et pourquoi pas de panser (penser) ses maux avec des solutions idoines.
Un rayonnement qui est adapté à ce cadre séculaire du patrimoine hexagonal et à la volonté humaniste de François SCHNEIDER qui s’est déjà penché sur la question via sa Fondation, y compris en encourageant l’émergence de nouveaux artistes positionnés sur la promotion de l’art contemporain, l’un de ses dadas intellectuels.
Un vrai melting-pot que ce domaine de Pontigny qui n’a, certes, pas fini de nous surprendre au gré du temps !
Un tour d’horizon des aménagements existants !
Le futur du domaine de l’Abbaye de Pontigny repose donc sur « trois grands piliers ». On se croirait presque dans une phase romanesque à la Ken FOLLETT, le fameux écrivain britannique féru de scénarii historique et moyenâgeux ! Le premier de ces piliers se veut résolument artistique et culturel, avec la création du Centre d’art mettant en valeur le patrimoine. Le second se rapporte au développement du tourisme avec la création d’un établissement hôtelier de niveau trois étoiles et d’un restaurant avec une exigence de qualité importante. Quant au troisième de ces piliers fondateurs, il se traduit par la création d’un pôle de culture agricole mettant en exergue les paysages et les productions locales avec les plantes aromatiques et médicinales.
Puis, Amandine SIMPHAL procéda à un état des lieux de ce qui a été réalisé depuis la dernière conférence de presse, remontant à deux ans. La Fondation SCHNEIDER n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot, c’est sûr ! En témoigne l’aménagement de la Maison du Jardinier, un édifice qui se situe à l’entrée du domaine. Ainsi que le bâtiment des convers où a été donnée cette conférence de presse.
Huit à dix mois de travaux auront permis de redonner un look atypique à la Maison du Jardinier. Elle comprend le point d’accueil, le passage obligé de tous les visiteurs devant s’acquitter de leur ticket d’entrée, une boutique où s’entreposent des livres mais aussi des produits du terroir ainsi qu’un espace de collation. Un chantier qui aura vu la collaboration d’une quinzaine d’entreprises artisanales du cru, depuis la maçonnerie aux huisseries, de la couverture à la charpente, etc. Un chantier géré par un architecte des Bâtiments historiques et l’accompagnement de la structure, Yonne Equipement. Ces travaux ont respecté la démarche environnementale avec la gestion des eaux de pluie, la présence de chaux et de chanvre. Signalons que l’entreprise MICHEL a sorti 293 tonnes de matériaux dans l’aile des convers !
Le premier chapitre des travaux se « découvre » !
Quant aux activités, elles sont nombreuses à être proposées, notamment avec la création de nouveaux parcours de visite du site, dont certaines sont guidées chaque jour. On notera le parcours en immersion sonore. Mais, les touristes de passage peuvent également découvrir le lieu à leur rythme et en toute liberté. A cet effet, a été créé le salon de thé, l’un des points névralgiques de la Maison du Jardinier. Ici, c’est la gougère qui est mise à l’honneur, produit du patrimoine culturel et gastronomique de la Bourgogne ! Les férus de vins y trouveront aussi des nectars du terroir dont des variétés réalisées à partir du bio. Précisons qu’une dizaine d’emplois ont été créés in situ, notamment à la tenue de la boutique et pour les visites guidées. Quant aux artistes, ils sont les bienvenus pour y dévoiler leurs réalisations en art contemporain. Même la signalétique de l’abbaye a été pensée par des créateurs artistiques, jouant ainsi sur la lumière et la vie.
La DRAC, la direction régionale des Affaires Culturelles, a apporté son soutien au financement de ce vaste projet, notamment pour les études historiques réalisées sur le lieu et l’aménagement de l’aile des convers. Parmi les autres contributeurs importants, citons la Région Bourgogne Franche-Comté, mais aussi l’ADEME et le Crédit Agricole Champagne Bourgogne. Soit deux millions d’euros pour la réalisation de la première phase de travaux, le chapitre initial, baptisé « la Découverte » par ses auteurs. Le projet dans son aménagement global prévoit 20 millions d’euros d’investissements !
Une succession de nouvelles étapes à venir
Le domaine sera désormais payant lors de sa visite. Amandine SIMPHAL le justifie : « Ce n’est pas pour un quelconque enrichissement que nous faisons payer le droit d’entrée, souligne la jeune dirigeante, mais c’est plutôt dans une vision patrimoniale. Toute personne qui vient découvrir le lieu s’acquitte de ce ticket qui permet d’améliorer la visite suivante. Chacun des visiteurs est un petit ruisseau qui vient grossir une rivière, tout cela dans un esprit de loyauté et de respect du territoire… ».
La jeune femme ne pouvait clore son intervention sans évoquer naturellement les prochaines étapes de ce chantier gargantuesque. A venir, la création du centre d’art contemporain dans le bâtiment des convers ainsi que la création du centre d’interprétation historique du site (des cisterciens à nos jours).
Le complexe hôtelier, assorti de son restaurant de belle facture culinaire, est prévu ensuite, à horizon 2026.
Très prochainement, la Fondation SCHNEIDER va lancer son concours sur la terre comme elle l’a déjà fait avec l’eau au centre d’art de Guebwiller, un concours ouvert aux artistes « talents » d’art contemporain.
« Nous voulons ce projet vivant et intégré dans son environnement, résuma Amandine SIMPHAL toujours avec le sourire, sous le regard bienveillant de François SCHNEIDER, assis parmi l’assistance, ses environnements même (devait-elle corriger en y ajoutant les dimensions sociales, économiques et humaines), un projet ancré sur le territoire. Ce ne sera jamais une simple destination touristique mais un lieu de participation où chacun deviendra acteur de ce projet et de son destin… ».
Ravie de ses belles paroles, la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY, accompagnée de l’édile de Joigny, Nicolas SORET, pouvait applaudir ensuite l’interlocutrice, le sourire aux lèvres…
Thierry BRET
Objectif avoué des organisateurs : dépasser la barre des dix mille entrées en deux jours de manifestation ! Si le soleil est de la partie et les conditions météo au rendez-vous, ce qui est prévu normalement, Etais-la-Sauvin pourrait connaître une sacrée affluence ce prochain week-end, avec la réception de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture, concoctée par les Jeunes Agriculteurs du département, associés au canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye…
ETAIS-LA-SAUVIN : Les chiffres parlent par d’eux-mêmes ! Le monde agricole attire de plus en plus de badauds et de curieux lors de grandes manifestations publiques permettant de mettre en valeur cette filière de la vie économique, indispensable à notre bien-être alimentaire et à l’aménagement de nos campagnes. La preuve ? Les organisateurs de la 29ème édition de la Fête de l’Agriculture de l’Yonne, accueillie cette saison aux confins de la Puisaye, espèrent bien dépasser la barre fatidique des dix mille entrées aux termes des deux journées de cet évènement recevant plus d’une cinquantaine d’exposants.
Sur place, de nombreuses animations pour petits et grands, ainsi que de multiples stands tenus par des producteurs locaux afin de valoriser l’agriculture icaunaise, ne devraient pas manquer d’interpeller les visiteurs devant s’acquitter d’un droit d’entrée de 5 euros (adulte). On relèvera la gratuité pour les jeunes spectateurs de moins de dix ans : sait-on jamais, ils peuvent se nourrir au contact des professionnels de la terre de précieux renseignements initiateurs de précoces vocations !
Des tracteurs monstrueux pour le plaisir des yeux !
Un cap de dix mille visiteurs pas inatteignable en vérité puisque la fréquentation est sur une pente ascendante depuis plusieurs saisons : en 2022, la manifestation de fin d’été avait accueillie 4 500 personnes à Fontaines (près de Toucy). Celle d’Avallon excédait déjà les 5 500 entrées à Sainte-Colombe/Angely (près d’Avallon).
Pour cette nouvelle édition, les Jeunes Agriculteurs ont fait le choix tout comme l’an dernier de proposer une animation de « tracteur pulling ». Une animation spectaculaire qui avait aussi contribué au succès de l’édition avallonnaise de 2023. Aujourd’hui, l’Hexagone est l’un des pays européens où la discipline s’est le plus développée. Pas étonnant que les JA de l’Yonne aient opté pour pimenter leur évènement de recevoir la finale nationale de ce « sport mécanique » insolite, supervisée par la fédération française.
Parmi les autres animations dont il faudra pleinement profiter durant ces deux jours : la mini-ferme, une démonstration de chiens de troupeau, l’exposition de matériels, la démonstration de moissonneuses-batteuses, des baptêmes d’hélicoptère (payant), de nombreux jeux pour enfants, un bœuf à la broche à déguster et même la présence musicale d’un DJ pour que la « fièvre du samedi soir » prenne vie aux abords de la localité de Puisaye !
Thierry BRET
Le Département de l’Yonne a engagé les travaux de construction d’une aire de covoiturage de 48 places de stationnement à l’entrée de l’autoroute A6 au péage d’Auxerre-Sud. Il poursuit ainsi son aménagement qui nécessite la réalisation d’un carrefour giratoire visant à desservir l’entrée de l’autoroute et l’aire en question…
VENOY : Réalisés par l’entreprise COLAS depuis le 13 mai 2024, les travaux sont programmés jusque fin septembre 2024 pour un montant de 1 260 000 euros TTC. Ce délai est susceptible d’évoluer si les conditions météorologiques le nécessitent. Des travaux seront réalisés à l’entrée de l’autoroute A6 au péage d’Auxerre-Sud. Il s’agit de la mise en œuvre des enrobés sur le giratoire qui seront réalisés les 27 et 28 août 2024.
Conséquence, la circulation des véhicules sera interdite entre Auxerre et Chablis sur cette période. Le diffuseur n°20 d’Auxerre-Sud sera fermé, en entrées et sorties, dans les deux sens de circulation, dans la nuit du mardi 27 août 2024 à partir de 20h00 jusqu’au mercredi 28 août 2024 à 06h00.
Les usagers circulant sur l’A6 en provenance de Paris ou Lyon seront invités à sortir au diffuseur n°19 (Auxerre-Nord) pour rejoindre Auxerre, via la N6. Une déviation sera mise en place, le mardi 27 août 2024 à partir de 10h00 jusqu’au mercredi 28 août 2024 à 06h00, pour tous les véhicules circulant entre Auxerre et Chablis, dans les deux sens de circulation.
Cette déviation empruntera l'itinéraire suivant : - la N65 : du PR 0+300 au giratoire « Auxerrexpo » (carrefour entre les N65-D965-D606), la N6 (contournement d’Auxerre), du giratoire « Auxerrexpo », à la N77 (sortie au niveau du giratoire de Jonches), la N77, du giratoire de Jonches au carrefour avec la D91, la D91 depuis le carrefour avec la N77 au carrefour avec la D9…
Communiqué de presse du Conseil départemental de l’Yonne
Force est de reconnaître qu'il faut un courage certain pour s'établir dans un joli village de 710 habitants ! C'est ce que firent voici une douzaine d'année, Martine et Pierrot, en créant ici une épicerie-boucherie-restaurant. L'adresse devint vite « the place to be » à Bussy-en-Othe où l'on trouve aussi une bonne boulangerie, un salon de coiffure, ainsi qu'un vieux bistrot qui recèle une impressionnante collection d'objets ménagers d'antan, dont des batteurs à œuf multiformes ! A l'emblématique enseigne de Martine et Pierrot s'est ajoutée désormais la mention « et fils ». Plutôt de bon augure pour l'avenir !
BUSSY-EN-OTHE : En semaine, le menu cuisiné maison est proposé à 15,5 euros et en fin de semaine autour de 20 euros. La carte comprend en sus diverses viandes (entrecôte, tartare sans oublier désormais l'inévitable burger !). Il est préférable de réserver pour pouvoir s'assoir dans l'une des deux salles. La nôtre, lumineuse et au carrelage d'antan, est complète et plaisante. Les convives s'y disent bonjour avant de s'attabler !
Un bon rapport qualité-prix ? C'est celui du « Côte d'Auxerre blanc » du domaine PETITJEAN, sis à Saint-Bris-le-Vineux, servi ici à 19 euros. Un vin frais et gouleyant produit par les deux frangins, Mathias et Romaric, sincères ambassadeurs de leur terroir !
« Ca c’est bien passé ? Ou ça vous a plu ? » !
En entrée, il est proposé entre autres, diverses salades. L'assiette de crudités maison est délicieuse avec ses tomates. Dans mon modeste potager, elles ont enfin rougi. Il était temps ! Mais, il y a aussi des carottes râpées franches du collier, et de délicieux céleri en rémoulade. C'est frais et de saison. La salade de poulpes semble pas mal non plus ! Lors du débarrassage, la jeune serveuse nous gratifie d'un « ça c'est bien passé ? », formule ne voulant pas dire grand-chose au demeurant. Mais, elle semble quasi-obligatoire désormais ! Antan, c'était plutôt « ça vous a plu ? ». Oui, mais ça, comme l'eut susurré talentueusement sieur DELON, c'était avant !
Attention aux assiettes bien garnies !
Chez Martine et Pierrot, mieux vaut avoir bon appétit ! Les plats sont accompagnés de frites maison, de gratin de pommes de terre ou de légumes de saison. Force est de reconnaître que les assiettes ne sont pas précisément assimilées à la cuisine minceur, que défendait le regretté chef Michel GUERARD, MOF pâtissier et triplement étoilé au Michelin qui vient de rejoindre Bernard LOISEAU et Paul BOCUSE au paradis des cuisiniers. Ici, qu'on se le dise, les assiettes sont fort copieuses ! Je choisis paupiette de veau et légumes de saison, parmi lesquels les courgettes et les carottes.... C'est bon, même si l'assiette gagnerait à être un peu moins huileuse avec les légumes ! Les tables autour se régalent aussi. Sauce Chaource avec l'andouillette propose le patron ? Non, juste grillée précise comme à regret l'un des convives !
Préserver les bonnes étapes villageoises
Puis vient le temps du fromage ou dessert : joli service du fromage blanc aux herbes. En dessert, une originale crème brûlée au combawa (agrume que l'on trouve sur l'ile de la Réunion et dont culinairement, on utilise surtout le zeste) plutôt goûteuse. Cet agrume inconnu pour moi jusqu'au début du siècle, c'est le chef auxerrois Eric GALET qui me le fit découvrir, lorsqu'il tenait du côté du rond-point de Paris son restaurant exotique, « Au Parfum d'ailleurs ».
Une très bonne étape villageoise que « Chez Martine et Pierrot ». Des adresses à défendre aussi....Lorsque, comme votre serviteur l'on vient de faire un périple moto en Haute-Loire et en Ardèche, en ayant vu plus d'une cinquantaine d'hôtels-restaurants fermés pour toujours hélas. L'on se rend compte plus que jamais, qu'il y a péril en la demeure pour demain, sans une salutaire prise de conscience...
En savoir plus
Les - : svp, il faudrait un peu moins d'huile dans ces bonnes assiettes !
Les + : l’impeccable rapport qualité-prix. Bravo à nos restaurateurs !
Contact :
Chez Martine et Pierrot et fils
11, Place de la fontaine
89400 Bussy-en-Othe
Tel : 03.86.73.29.98.
Ouverture tous les midis sauf le mercredi (fermé).
Menu : à partir de 15,5 euros.
Gauthier PAJONA