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Le plus troublant sur ces clichés en noir et blanc de grande taille qui se dévoilent à nos yeux entre deux gouttes de pluie, ce sont les regards des sujets photographiés. Parfois, ils semblent perdus dans le vide. Dissimulant avec peine, leur émotivité. Une crainte, peut-être de se retrouver face à un objectif. Celui de Jean-Robert DANTOU, en l’occurrence,  membre de l’agence « VU’ » et spécialiste de la photographie documentaire. « A Balles réelles », le travail d’une recherche sociologique menée depuis cinq ans à Tonnerre, dans le cadre de sa thèse en sa qualité de doctorant, a pris ses quartiers dans l’hôtel « Coeurderoy », le bien-nommé, belle bâtisse du patrimoine local à redécouvrir pour l’occasion…A admirer jusqu’au 29 juin.

 

TONNERRE : Dans le jargon technique, celui d’un thésard de 44 ans qui suit un doctorat en Science, Art, Création et Recherche au sein de « Paris Sciences et Lettres » - il en fera d’ailleurs la soutenance d’ici quelques jours -, on appelle cette restitution publique proposée à Tonnerre de « l’ethnographie réflexive » !

Pour le commun des mortels, et aux autres ignares de la pratique dans les règles de l’art de la photographie documentaire, ce serait tout simplement une exposition de clichés, plus ou moins traditionnelle.

 

La spirale signe de recommencement et de régénération…

 

Sauf, que là, il suffit d’arpenter de quelques pas seulement la cour intérieure de cette étrange bâtisse (l’hôtel Coeurderoy et sa construction architecturale étonnante) pour s’apercevoir qu’il y a bien autre chose derrière ces images. D’abord, cette forme géométrique voulue par l’auteur de cette présentation, Jean-Robert DANTOU qui a choisi la mise en scène de ces chevalets supportant sa quarantaine de grands portraits en forme de spirale. La spirale. Elle n’est pas placée là du fait du hasard, qu’on se le dise !

Symbole de la créativité et de l’énergie, elle représente aussi le recommencement, la régénération et l’initiation. Mais, elle peut être aussi celle de l’appauvrissement. Autant d’éléments qui peuvent expliquer sobrement la genèse de ce travail, décidément pas ordinaire. Ici, c’est le visage triste d’une femme qui fixe la focale de l’appareil. Là, c’est un homme, le chapeau vissé sur la tête qui observe contemplatif l’horizon. Des textes accompagnent ces portraits. Ils apportent des explications et délivrent des messages. On prend le temps de les lire, afin de comprendre comment tous ces panneaux de bois (et résistants à la pluie naissante) s’imbriquent les uns dans les autres, donnant légitimité à un parcours de vie, un chemin à emprunter pour se plonger dans toutes ces existences.

 

 

L’adoubement de la Ville de Tonnerre…

 

La scénographie s’articule en trois items très complémentaires aux connotations nettement scientifiques : le déplacement des personnes en situation de précarité dans une ville dont elles ignoraient l’existence (Tonnerre) ; l’adaptabilité de certaines d’entre elles faisant face à d’importantes difficultés économiques et sociales et qui arrivent à tenir alors que d’autres dans le même laps de temps disparaissent ou meurent ; enfin, ultime voyage intellectuel qui est soumis à la sagacité du visiteur, le rôle de la photographie documentaire – à la limite du reportage photo journalisme – qui permet de décrire avec fiabilité et véracité le monde observé.

On voit mieux pourquoi un Cédric CLECH, édile de Tonnerre, féru de communication puisqu’il en a fait son métier du côté de la production audiovisuelle, ait été séduit par la démarche iconoclaste de Jean-Robert DANTOU. Lui donnant le feu vert et l’imprimatur pour réaliser cette analyse grandeur nature de la sociologie de ce bassin, malmené par le passé par les vicissitudes de la crise économique…

 

Un vrai patchwork d’expressions !

 

Sur le lieu de l’exposition, ça fourmille de personnes qui donnent le dernier coup de rein en vue des préparatifs inhérents au vernissage officiel. Celui-ci a eu lieu le 01er juin. Chacun se retrousse les manches pour terminer la construction des chevalets. Recouvrir d’un revêtement approprié le petit sentier s’enfonçant dans la spirale. D’autres s’activent à la pose des toiles sur ces cimaises faites de bois. Un parfait exemple de création collective, en somme !

En outre, cette exposition se veut transdisciplinaire. Proposant de singuliers croisements entre l’ethnographie, la cartographie, les sciences sociales, la création audiovisuelle. Bref, un vrai patchwork d’expressions !

On profite d’un moment de flânerie pour admirer d’un peu plus près le travail photographique de ce Jean-Robert DANTOU, déroutant de sincérité et de pugnacité. Mais qui sont donc ces femmes, ces hommes, et même parfois ces enfants qui posent là éternellement face à l’objectif sur des toiles dépourvues de couleurs ? Entre doutes et espérances, envies et craintes, joie de vivre qui éclate parfois et tristesse contenue. On y voit des personnes en situation de handicap. On y aperçoit des travailleurs en insertion. Des recalés et exclus de la vie à qui l’ont offre une belle porte de sortie, temporaire certes, mais éternelle puisqu’à jamais couchés sur la pellicule de l’appareil argentique les ayant immortalisés. Quand ce n’est pas le modèle qui tout sourire pose à côté de son double photographique…

 

 

Un travail fouillé pour soutenir une thèse

 

« A Balles réelles ». Curieuse appellation, d’ailleurs, pour une expo. Comme si toutes ces visions qui s’étalent là en version XXL devant nos yeux devaient faire mouche en nous touchant en plein cœur. Prenant en compte les évolutions sociales et sociétales d’une ville (Tonnerre) devant faire face aux aléas de crises successives, comme un peu partout d’ailleurs dans le monde d’aujourd’hui, livré à lui-même ou presque.

Dès le début du parcours, le visiteur est immergé dans le grand bain avec la partie de l’exposition intitulée, « arriver par les logements d’urgence pour hommes et pour femmes ». Des personnes qui vivent dans la rue dans des conditions insoutenables, orientées par le 115 vers les logements d’accueil. Un chemin de croix, en somme…

Une autre partie est consacrée à l’arrivée par les résidences d’accueil, une institution dans le monde de la précarité, des personnes sortant de psychiatrie ou de l’administration pénitentiaire.

« Je travaille lentement avec les sujets dont je vais réaliser le portrait, explique Jean-Robert DANTOU, je les mets en confiance et je leur explique ma méthode de travail, expliquant que ces photographies seront exposées au public… ».

Ce sont des morceaux de trajectoire de leur existence qui illustrent les portraits noir et blanc sur les chevalets. « Mon travail de thèse a été de comprendre pourquoi ces personnes fragilisées et en précarité ont été déplacées vers Tonnerre. Et savoir quelles ont été les degrés de contraintes de ces déplacements. En analysant l’effet sur la personne de se déplacer et les répercussions sur un territoire comme celui du Tonnerrois… ».

Une recherche approfondie en photographie documentaire, assemblée à des textes très précis et complémentaires. Une question revenait sans cesse dans la tête de quadragénaire natif du Limousin. Savoir comment les choses s’étaient déroulées dans l’Yonne à Tonnerre, ville ayant eu à subir les effets de la précarité

Le format est peu commun pour une thèse. On doit au scénographe Mitia CLAISSE l’ossature physique de ce travail d’exception qui aura accouché au bout de douze mois, non pas d’une souris, mais d’une configuration scénique unique en son genre. Cette fameuse spirale, liée à la fermeture des usines qui entraînent la fermeture des classes et le départ des populations. Et ainsi de suite avec la fermeture des commerces et des cabinets médicaux. La spirale vécue dans l’Yonne ?

 

 

En savoir plus :

« A Balles réelles », exposition de photographie documentaire de Jean-Robert DANTOU

Du 01er au 29 juin 2024

Atelier le 27 juin, avec les personnes photographiées.

A voir à l’hôtel Coeurderoy

Tonnerre

Du mardi au samedi de 10h à 18h.

Entrée libre

 

Thierry BRET

 

 


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Il a remisé ses instruments de travail au placard depuis un moment, le chirurgien-dentiste auxerrois. Consacrant désormais son temps libre à l’une de ses indéfectibles passions qui lui enrichit l’âme et l’esprit, la découverte jamais inassouvie de la basilique Marie-Madeleine, la bien-nommée, celle qui trône au sommet de la « Colline éternelle » de Vézelay. Avec son complice au coup de crayon très affûté, le dessinateur Thierry GAUFILLET, Jacques DROUHIN nous livre en ce printemps 2024 un très bel ouvrage consacré au séculaire édifice à mettre entre toutes les mains. Celles des initiés comme des profanes !

 

AUXERRE : Non, cet opus à l’étrange couverture sur fond chromatique noir et orange n’est pas un énième livre de plus consacré à Vézelay et à l’un de ces joyaux, sa fameuse basilique Sainte-Marie-Madeleine. D’une part, dans l’intitulé de l’ouvrage, il y a cette phrase. Intrigante. Enigmatique. Tentante, aussi, pour en savoir davantage sur cet écrit et qui vous met déjà l’eau à la bouche avant d’avoir lu le moindre chapitre. « Comme vous ne l’avez jamais vue ». Mais, de qui parle-t-on enfin ?

D’autre part, sur cette même couverture, finement ciselée par l’illustration tout en symbole du dessinateur Thierry GAUFILLET, on voit un pèlerin, façon « Jacquou le Croquant » - un fameux personnage que les moins de cinquante ans non adeptes du tube cathodique ne peuvent pas connaître comme l’aurait si bien chanté le plus arménien de nos interprètes hexagonaux, le grand Charles AZNAVOUR ! – cheminé sur un curieux parcours constellé d’étoiles, et accompagné de son chien, en direction d’un édifice religieux. La fameuse basilique de Vézelay !

Celle dédiée à Marie-Madeleine, cette sainte qui occupe une place tellement particulière dans la vie de Jésus.

On peut rester de longues minutes à la contempler, cette couverture. Sobre mais esthétique. Incitative et gourmande pour approfondir ses connaissances intellectuelles (et surtout spirituelles, voire ésotériques) sur le sujet du jour. Une thématique dont raffole notre auteur. Jacques DROUHIN !

 

Un livre hommage aux « bâtisseurs d’éternité »

 

Se faire arracher une dent ou recevoir un implant dans la gencive devait être…une véritable partie de plaisir, du temps où le chirurgien-dentiste à l’érudition si édifiante venait encore à soigner sa patientèle dans son cabinet typique et si original auxerrois. Une architecture comme on n’en avait vu nulle part ailleurs et l’œuvre d’un architecte d’intérieur local (mais aussi parisien), brillantissime garçon et décalé dans ses conceptions à l’estampille de « DAD Design », Luc DUINA. Ah, le sacré tandem de bons compères et d’amitié que celui-ci ! Un duo qui se mue en tiercé. Gagnant sur toute la ligne et sans photo finish comme à Auteuil ! Avec la présence esquissée par les dessins de Thierry GAUFILLET. Un lauréat du Salon de la bande dessinée d’Angoulême, tout de même ! Titulaire du prix Alfred de l’Avenir ; excusez du peu ! Lui, il possède aussi une passion commune avec le grand Jacques : l’histoire et la peinture. Alors, quoi de plus naturel en somme que de rendre à travers cet ouvrage et ses 160 pages, un parfait hommage aux « bâtisseurs d’éternité » !

Un mot aussi, sur un autre Icaunais, au service de la défense du patrimoine, de l’intellectualisme et de la culture – il en a fait son métier en sa qualité de possesseur d’une maison d’édition -, Yannick LE CAM. « Entre deux mondes ». Nom de baptême de cette société éditrice de ce bel ouvrage qui n’a rien de commun avec toute la prose qui a déjà été publiée sur Vézelay, il faut en convenir.

« Entre deux mondes » ! Tiens, tiens, on croirait presque lire entre les lignes avec cette dénomination aux sonorités étranges. Serait-ce « Entre la vie et la mort » ? « Entre le sacré et le profane » ? « Entre ce qui est en bas, et ce qui est en haut » ? « Entre l’ignorance et la vérité » ? Ou encore « Entre l’ombre et la lumière » ?

Toujours est-il que possesseur de tous ces ingrédients à faire saliver notre chroniqueur gastronomique Gauthier PAJONA devant une table nappée (c’est tellement rare) d’un établissement étoilé à la cocarde tricolore, on ne pouvait plonger qu’avec exaltation dans ce livre précis, intelligent, poétique, onirique, secret, lumineux, véritable révélateur de cette lumière « divine » qui nimbe depuis des siècles cette fameuse colline au sud de l’Yonne.

Une colline vénérée par tous les férus de tourisme spirituel, en provenance du monde entier, et celles et ceux qui s’adonnent aux vertus salvatrices de la connaissance du sacré, une fois les ténèbres disparues…

 

Choisir son chemin qui mène à la vérité…sa vérité

 

Le bouquin se lit d’une traite ou presque. Sans que l’intérêt du lecteur se dilue au fil des pages. Tel un chemin initiatique qui nous mène vers autre chose. D’ailleurs, de « chemin », il en est question. Au pluriel, il se conjugue avec celui de la transformation, des fleurs, des basilics (une bête légendaire issue de la mythologie présentée comme un reptile affublé d’une tête de coq dans certaines interprétations), du temps, mais aussi celui plus ésotérique de l’alchimie…Mystères et envoûtements au fil des explications livrées à loisir par l’auteur.

De progression en progression, de chapitre en chapitre, tout est examiné minutieusement à la loupe par un Jacques DROUHIN concis, qui nous émerveille par tant de connaissances et d’aisance scripturale. Son livre fait du bien à l’âme et éveille notre conscience, détaillant dans les moindres recoins tous les particularismes de cet édifice datant de plusieurs siècles. Au détail, près.

Il nous propose à travers ce voyage intemporel du « désir ». « Dé », au sens étymologique du terme comme privatif, « sir », qui rappelle l’astre diurne, le soleil qui brille. Un mot, désir, qui au Moyen-Age – il faut replacer dans le contexte historique la fonction première d’une telle construction érigée au sommet d’une colline pour accueillir les pèlerins – signifiait « renoncer à » quelque chose.

La problématique cornélienne du choix. Celle que nous rencontrons chaque jour au fil de nos pérégrinations terrestres et qui nous rend parfois perplexe, voire torture notre âme, quant à la suite à donner à notre chemin de vie.

Le conseil de l’auteur est simple au terme de ces 160 pages. Il faut découvrir la basilique de Vézelay en empruntant un chemin (des chemins ?), en gardant son âme d’enfant et sa soif de découverte, son étonnement et sa jubilation intérieure. N’importe quel chemin, d’ailleurs, car il n’existe pas de bons ou de mauvais chemins qui mènent à la vérité. Il vous suffit simplement de créer le vôtre…

 

En savoir plus :

« La Madeleine de Vézelay : comme vous ne l’avez jamais vue » de Jacques DROUHIN

Illustrations de Thierry GAUFILLET.

Aux éditions Entre Deux Mondes (EDM)

160 pages, 23,50 euros.

Conférence à Vézelay, à la Maison  des Visiteurs, le 26 septembre 2024 à 19h30.

 

Thierry BRET

 


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Officiellement, il sera inauguré avec les honneurs dû à sa fonction, celui de rendre de précieux services de proximité aux quatre coins du territoire, ce jeudi, en milieu de matinée sur le parvis du « 89 ». Mais, dans les faits, cet astucieux véhicule, totalement relooké et adapté aux besoins des missions de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) sillonne le département de l’Yonne depuis le 08 avril dernier. A la grande satisfaction des 29 communes bénéficiaires…et de ses habitants.

 

AUXERRE : Retenez bien l’appellation de ce concept itinérant à l’anglicisme, malheureusement un peu trop prononcé pour les puristes de la langue de Molière que nous sommes : « Family Bus » ! Un « bus de la famille ». Voilà une insolite initiative - mais fort utile visiblement - déclinée par le Conseil départemental dans une configuration usuelle peu commune dont vingt-neuf localités de l’Yonne profitent déjà à bon escient. Sachant que la liste initiale pourra évoluer avec le temps, selon le succès et les besoins à combler, rencontrés ici ou là.

Ce curieux véhicule, une fourgonnette utilitaire à l’estampille reconnaissable de très loin avec ses multiples logos évoquant le CD 89, présente sur l’un de ses flancs une phrase caractéristique qui résume en elle seule la philosophie de ce mode de locomotion. « Des consultations au plus près de chez vous » ! S’agirait-il d’un nouveau dispositif mis en exergue par le pouvoir exécutif de l’Yonne en matière de santé destiné à nos seniors éprouvant des difficultés à se mouvoir en étant éloignés de tout ? Pas exactement dans les faits !

Le « Family Bus », puisqu’il faudra désormais s’accommoder de ce vocable un peu trop marketing, se positionne bel et bien sur le volet sanitaire, mais celui de la jeunesse, en proposant des consultations de puériculture gratuites. Intéressant !

Il met en scène les professionnelles de la PMI (Protection Maternelle et Infantile) qui vont ainsi se déplacer au plus près de leur cœur de cible, les familles, notamment celles vivant dans les zones rurales.

 

Un accueil privilégié pour les enfants jusqu’à six ans

 

Une « action volontariste et innovante », qui comme devait le confirmer Elisabeth FRASSETTO, vice-présidente du Conseil départemental de l’Yonne en charge de l’Enfance et de la Famille, le jour de la présentation officieuse de ce véhicule, rappelait que celle-ci s’inscrivait pleinement dans le cadre de la Stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance 2022/2024, un schéma adopté entre le Département de l’Yonne, l’Etat et l’Agence Régionale de Santé (ARS). Ce dernier visant à assurer à tous les enfants un accès équitable à la prévention santé, financé à part égale par l’Etat et le Conseil départemental.

Dans l’absolu, qui peut bénéficier de ce service mobile et original unique en Bourgogne Franche-Comté ? S’il est piloté par deux agents de la PMI, le bus à la décoration intérieure enfantine accueillera à son bord parents et enfants âgés de six ans et moins. Là, en présence d’une infirmière puéricultrice, la petite famille recevra conseils et préconisations de la spécialiste sanitaire avec à l’appui des éléments informatifs précis : la prise de poids, la courbe de croissance, l’alimentation, l’hygiène, le sommeil, l’éveil, etc.  Un vrai cabinet médical ambulant !

 

 

Cerise sur le gâteau, des informations pratico-pratiques seront aussi communiquées. Notamment sur les aides à domicile et sur l’orientation vers un praticien de PMI, si besoin. Dès l’automne, des consultations de sages-femmes et médicales seront intégrées à bord du mini bus.

Dès avril, le véhicule a circulé dans le département. Se posant par demi-journées fixes dans l’une des vingt-neuf localités choisies lors de cet itinéraire initial. Tout a été prévu et anticipé par les services du département pour adosser la venue du véhicule à un lieu d’accueil qui offre les garanties complémentaires de confort pour la patientèle : sanitaires, point d’eau.

 

 

Permettre à la PMI de faire connaître ses grandes missions

 

Ces « points de rencontre » représentés par ces communes devraient à l’avenir augmenter. Car, c’est évident, ce « Family Bus » qui optimise la visibilité du Département en matière de santé pour les plus petits équivaut à un outil appréciable dans la lutte contre la désertification médicale. L’une des priorités du président Patrick GENDRAUD qui se plaît toujours à rappeler que « le Département n’a pas la compétence en matière de stratégie sanitaire mais fait avec en agissant ! ».

Pour la PMI, l’initiative se veut très bénéfique à plus d’un titre. Ce bus permet de recentrer ses activités sur son cœur de cible (la prévention, la santé et la parentalité), mais aussi d’aller vers l’ensemble des familles de manière universaliste, tout en intervenant en partenariat avec les acteurs locaux de la petite enfance et de répondre aux exigences du terrain, inhérentes à l’adaptabilité des réalités locales.

Bref, si ce « Family Bus » n’existait pas, il serait souhaitable de l’inventer !

 

Thierry BRET

 


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Serait-ce parce que le bénévolat n’attire plus autant que jadis au sein des structures associatives que la présidente du CIDFF 89 (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) Simone PARIS a fait une légère entorse au protocole habituel d’une assemblée générale statutaire ? En tout cas, la responsable de l’entité icaunaise qui se bat bec et ongles pour protéger les droits de la gent féminine (et de leurs enfants) a voulu récompenser les fidèles de la première heure, leur remettant des médailles honorifiques…Une manière symbolique de commémorer les trente années de l’association.

 

AUXERRE: Les anciens membres du conseil d’administration sont à l’honneur au sein du CIDFF 89 ! Preuve de la longévité de ladite structure, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles qui, comme sa raison sociale l’indique, œuvre depuis trois décennies au service de celles et de ceux (par extension leurs enfants) qui subissent et souffrent de violences intrafamiliales, puisque telle est désormais l’usage usuel en termes de sémantique de nos jours.

Avant même qu’elle ne présenta le rapport moral de la structure, au cours d’une assemblée générale ordinaire accueillie une fois n’est pas coutume dans les locaux lumineux et ultra modernes de la Maison de la Coiffure, Simone PARIS, présidente en chère, tint à mettre sur un piédestal honorifique quelques valeurs sûres du monde associatif. Des personnes engagées dans la lutte en faveur de la reconnaissance des droits des femmes depuis tant d’années. Vaste programme, par définition !

Si la figure emblématique que représente Monique DESNOYERS – ancienne élue de la Ville d’Auxerre sous l’ère de Guy FEREZ – avait fait part de son absence en s’excusant, il n’en fut rien en revanche de Joël REMY (tiens, tiens, un homme qui est plébiscité pour son engagement et sa sagesse éclairante sur le droit des femmes, cela mérite bien quelques lignes de sympathie !), d’Andrée DEBERT, toujours à l’écoute et de bons conseils (dixit Simone PARIS) et surtout la présidente-fondatrice et présidente d’honneur désormais, Marie-France JEANSON qui étaient tous les trois présents afin de recevoir leurs précieux sésames.

 

Entre congratulations et récompenses en guise de mise en bouche

 

Une présidente-fondatrice qui avait pris sous son aile l’actuelle responsable du CIDFF 89 en lui transmettant tous les arcanes nécessaires afin d’assumer la fonction et par capillarité, sa succession.

« Marie-France, les femmes de l’Yonne te doivent beaucoup avec la mise en place de cette association, souligna avec une pointe d’émotivité dans la voix, Simone PARIS, sous le regard bienveillant de l’intéressée et de son époux, Guy PARIS, président d’AMIDON 89. Au nom de tous et de toutes, je te dis un immense merci… ».

S’en suivie la remise de médailles, avec en guise de hors d’œuvre un homme, Joël REMY qui ouvrit donc le bal, avant les deux autres récipiendaires féminins. Sous le feu nourri des applaudissements du public. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, précise l’adage, Simone PARIS fut à son tour saluée pour ses dix années de présidence par les membres de son conseil d’administration.

« Nous connaissons toutes et tous les projets ambitieux que tu portes pour le CIDFF de l’Yonne, et ton implication au sein de la structure… ». Fin du chapitre introductif !

Toujours en marge du bilan de l’année écoulée, Simone PARIS mit l’accent sur le changement d’orientation vécu par les deux juristes de la structure, et surtout leur remplacement en septembre.

 

L’IVG, le caractère fondamental de la liberté des femmes dans la Constitution

 

« C’est dorénavant, Carolane et Julie, qui forment le nouveau binôme de juristes de l’association, apportant avec leur jeunesse et envie de réussir une dynamique ô combien salvatrice pour le travail de l’association, expliqua Mme PARIS. Un regard neuf sur notre fonctionnement et de fortes compétences en droit de la famille… ».

Des éléments que ne manquèrent pas d’apprécier les personnes constituant l’auditoire du jour dont notre ami Serge LE DOUSSAL (ex-président de la Franck Pineau et soutien inconditionnel du droit aux femmes) qui devait les féliciter publiquement après avoir posé quelques questions d’usage, en fervent adepte de la conversation !

Le 08 mars 2024 fut également salué comme une date historique pour la présidente, très à l’aise à son pupitre. Une date importante avec à l’inscription au sein de la constitution de la Vème République (1958) la liberté garantie des femmes pour recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

« C’est la manière de réaffirmer le caractère fondamental de cette liberté en France, insista Simone PARIS, une avancée pour le droit des femmes… ».   

 

 

 

Pour celles et ceux (surtout ceux évidemment !) qui auraient encore douté de la pertinence et de l’intérêt existentiel d’une telle structure dans le département, les informations qui allaient suivre devaient clore de manière définitive les débats ! Oui, le CIDFF 89 – la structure n’est pas contestée fort heureusement ! – témoigne de la réalité de la situation (celle-ci ne cesse de se détériorer dans l’Yonne pour la population féminine), en étant une référence incontestable des droits et de la défense de ces victimes intrafamiliales. Sujettes aux violences de leurs maris, époux, conjoints et compagnons.

« Si l’accès aux droits demeure une priorité, concède la présidente, les sollicitations pour les questions de violence et la charge de travail induite par la gestion des téléphones « graves dangers » ne cesse d’augmenter… ».

Prouvant, une fois de plus, que le sexisme ne recule pas dans l’Yonne. Il prend sa source dans la famille, se cristallise à l’école et s’amplifie dans les contenus numériques. D’où l’intervention directe des deux juristes de la structure auprès des plus jeunes, dès la maternelle jusqu’au lycée.  

Plusieurs partenariats ont vu le jour en 2023 afin de prêcher la bonne parole aux quatre coins du territoire. Le premier avec « France Services » (Etat), le second avec l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, structure présidée par Dominique CHAPPUIT.

 

 

Une affaire de famille pour en protéger d’autres…

 

Evoquant les finances, le nerf de la guerre de toute association qui se respecte, Simone PARIS déplora lors de l’assemblée générale 2023 un « financement qui n’était pas à la hauteur des besoins ».

Or, la responsable de la structure pourra toujours brûler un cierge pour honorer la « Bonne Mère » car un financement d’Etat (reçu, certes, trop tardivement au cours de l’exercice) permit in fine de recevoir un salutaire coup de pouce de 70 % de mieux, à l’instar de nombreux autres CIDFF de France !

Conséquence, c’est de manière excédentaire (+ 20 819 euros) que l’association bascula en 2024, avec l’opportunité financière assurée de pouvoir subvenir à un recrutement – il est en cours – sur un poste de chargé d’accueil et de secrétariat. Ce qui fit dire à Simone PARIS : « la trésorerie est bonne, la « boutique » est bien tenue ! ».

Autre chose, plus tendue, c’est le nombre de cas de violences intrafamiliales qui explose dans le département. En 2022, les juristes du CIDFF 89 avaient tenu 1 330 entretiens individuels dont 217 à caractère violences sexistes et sexuelles ! Très inquiétant.

Rien que l’année dernière, ce sont 183 femmes de notre territoire qui ont évoqué lors de ces contacts privilégiés et confidentiels avec les juristes du CIDFF 89 leur situation de violences. Si la plupart ont été subies dans le couple, que penser de celles qui surviennent sur le lieu de travail ?!

Cette année, Simone PARIS, outre les rapprochements avec le dispositif « France Services » - il existe 33 espaces dans l’Yonne – et l’Association des Maires Ruraux de l’Yonne, entend bien lancer de nouvelles initiatives préventives.

Notamment dans le Sénonais, avec l’opération « Angela », une action de formation auprès des commerçants réalisée avec le Grand Sénonais visant à éduquer les professionnels pour porter assistance aux personnes victimes de harcèlements ou se sentant en danger dans les espaces publics.

En parallèle, le nombre de permanences devrait progresser également au sein de la Mission Locale d’Auxerre ou chez le partenaire historique, spécialiste de l’insertion, AMIDON 89.  

Logique, me direz-vous puisque c’est l’époux de la présidente, Guy, qui en est le responsable ?! Oui, mais, informer, orienter, accompagner sur tous les sujets de droits aux femmes et des familles n’est-il pas le propre de tous ? Alors, dans le jeu des sept familles usuel, je voudrais le mari après la femme – un PARIS peut en cacher un autre ! – au service de la solidarité et de l’altruisme ! Qui s’en plaindra ? Personne, assurément…

 

Thierry BRET

 


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Point de fantômes dans ce lieu extraordinaire, érigé au XVIIème siècle, du moins à notre connaissance ! Il faudrait y passer une nuit, voire sans doute un peu plus, et profiter de l’une des nombreuses chambres, richement décorées par la maîtresse des lieux, la souriante Nathalie DIAS GONCALVES, pour tenter de découvrir la présence de formes ectoplasmiques ou de dames blanches en ces murs ! Havre de paix et de tranquillité assuré, endroit magique doté de sept hectares de parc, entre Saint-Florentin et Tonnerre, le château de PERCEY et son orangeraie, rachetés en 2021 par Nathalie et Fernando DIAS GONCALVES, ont été inaugurés en grande pompe, musique, agapes et feu d’artifice compris devant un parterre conséquent d’invités ! La vie de château, en somme…

 

PERCEY : Ce n’est pas encore la « soirée blanche » ravivant l’esprit festif du regretté Eddy BARCLAY qui en usait et abusait à outrance du côté de Saint Trop’ mais tout de même, les convives de cette cérémonie inaugurale du château de PERCEY et de son orangeraie garderont sans doute longtemps en mémoire l’évènementiel qui les aura accaparé une bonne partie de la soirée de ce vendredi, célébrant les Jules. Un évènement assez rarissime en terre de l’Yonne où ce n’est pas tous les jours…la vie de château !

Un accueil au cordeau dès l’aire de stationnement, histoire de placer entre de beaux arbres un maximum de véhicules (et non des moindres avec quelques jolies mécaniques rutilantes, voire délicieusement rétro) dans le sens du départ, et une coupe d’un excellent cocktail au goût cerise très prononcé à la main, et voilà que la noria d’invités était déjà conquise avant même d’avoir pénétré le saint des saints de la soirée : l’imposante construction datant du XVIIIème siècle, ce château de PERCEY, propriété privée jadis d’une comtesse régulièrement visitée par le célèbre et énigmatique…Chevalier d’Eon ! L’un des premiers espions à la solde de la royauté française, incarnée par Louis XV.

On le disait en préambule, le mystère était bel et bien au rendez-vous de cette animation, concoctée par les nouveaux propriétaires de la vaste demeure : Nathalie et Fernando DIAS GONCALVES. Tiens, tiens, des visages connus et reconnus dans le paysage VIP de l’Yonne !

 

 

Un rêve de gosse qui se mue en réalité

 

Dirigeant de la société TPMS et édile de Montholon (Aillant-sur-Tholon pour les irréductibles !), Fernando est à la tête de la société industrielle spécialisée dans la découpe de métaux, employant une quarantaine de collaborateurs. Une belle structure qui a su se faire une notoriété dans le milieu de l’entrepreneuriat. Un personnage affable, amateur de voitures de collection – son pêché mignon – qui ne manque jamais de peps, ni d’imagination. Avec son épouse, Nathalie, il réalise un rêve de gosse : être propriétaire d’un domaine historique, possédant un supplément d’âme. Les fantômes ? Toujours ! Un rêve éveillé qu’il doit à Delphine FOURT, une autre de nos connaissances, une chasseuse (« amazone ?! ») de biens immobiliers de prestige et de caractère dans l’Yonne !

« Sans elle, souligna Fernando DIAS GONCALVES lors de la prise de parole, on n’aurait jamais pu le faire. On l’a même rendu un peu dingue dans la vitesse de cet achat immobilier et dans les refus… ».

 

 

Humour quand tu nous tiens ! L’acquisition de ce château remonte au 17 septembre 2021. Il a été entièrement rénové depuis. En y consacrant des « heures, des jours, des nuits, des week-ends, plaisantera l’orateur, et ce n’est toujours pas fini ! ».

Son épouse, Nathalie – « la plus belles des femmes pour Fernando » ! – entre alors en lice pour accompagner son époux sur le projet. Elle y passera beaucoup de temps à ornementer de la plus belle des manières chacune des pièces de cette imposante demeure, multipliant ainsi les décors les plus raffinés et originaux. Un travail de décoration magnifique que les visiteurs sauront apprécier durant la soirée.

 

 

Un site qui fut autrefois une maison de correction et une maison de retraite

 

Le domaine devrait accueillir moult mariages cette saison. La suivante s’annonce déjà très bien en termes de réservation. Toutefois, la période hivernale verra la continuité des activités évènementielles dans ce lieu, avec des soirées cabaret et séminaires d’entreprise. Le château étant également transformé en gîte à grande capacité.  

Le maire de la localité, Daniel BOUCHERON, fut invité à dire quelques mots, il aura été un facilitateur crucial dans la réalisation de ce dossier. Un chantier important pour remettre au goût du jour et de ses normes – aïe, ça ce sont les contraintes de l’immobilier actuelles ! – ce site, qui fut pendant la Seconde Guerre mondiale une commanderie avant de devenir un peu plus tard et tour à tour un lieu de colonie de vacances, une maison de correction (diantre !) et même une maison de retraite jusqu’aux années 90…

Pas de doute, l’endroit qui ne possédait plus âme qui vive avant son rachat par le couple est chargé…d’histoires et d’anecdotes en tout genre.

 

 

Parmi les invités de la soirée, l’ancien ministre et sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE devait s’exprimer et saluer ce « moment béni des dieux ».

« Nous sommes dans un écrin et félicitation pour les travaux accomplis, souligna le parlementaire, on est sur un territoire où il y a beaucoup de choses à faire en matière de tourisme, dont le parachutisme à Chéu. Votre initiative devrait favoriser comme dans le film « Le Sens de la fête » dans ce secteur de l’Yonne… ».

Dommage que le regretté Jean-Pierre BACRI qui en incarnait le personnage principal, organisateur de soirées évènementielles de standing ne soit plus de ce monde, il aurait été charmé par ce bucolique endroit où dorénavant tous les rêves sont permis…

 

Thierry BRET

 

 

 


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